Amel Boubekeur
Amel Boubekeur is a political sociologist and a research fellow at the Middle East Institute and the Arab Reform Institute. She is also the co-director of the Research Group in Algerian Studies. Her research focuses on Maghreb countries politics, political economy and Islam in Europe. She has been a CNRS / Iremam research fellow, a visiting fellow in the Middle East and North Africa programme at the European Council of Foreign Relations, a research associate at the Doha Institute for Graduate Studies and the Centre Jacques Berque, a non-resident fellow at the German Institute for International and Security Affairs (SWP-Berlin), a visiting fellow at the Brookings Doha Center, a resident scholar at the Carnegie Middle East Center in Beirut and the head of the Islam and Europe Programme at the Centre for European Policy Studies in Brussels. She has taught at the École Normale Supérieure (ENS), Stanford University, University of Caen, IREMAM, Paris 1 Panthéon-Sorbonne University, Cairo University and the Euro-Mediterranean University of Fez. She is the author of "Whatever Happened to the Islamists?," "European Islam: The Challenges for Society and Public Policy," and "Le voile de la mariée". Amel Boubekeur is the author of three books and around 40 articles (including in peer-reviewed journals Contemporary Islam, Mediterranean Politics, The Journal of North African Studies, The Year of the Maghreb, Archives en Sciences Sociales des Religions, History of Religions, etc). She is a member of the Scientific Committee of the Journal of Law, Society and Power (in Arabic) and she was previously a member of the Editorial Board of the journal Politics, Religion & Ideology.
less
InterestsView All (48)
Uploads
Analyses by Amel Boubekeur
culte musulman, comme l’on fait ceux qui l’ont précédé depuis trente ans.
Compris comme un moyen de promouvoir un type d’islam qui correspond aux exigences
politiques du moment, aujourd’hui la lutte contre la « radicalisation » des jeunes
musulmans, la redondance de ces processus de consultation sur la représentativité et les
affaires cultuelles musulmanes contribue à présenter les musulmans comme des citoyens
« récents » et désorganisés, pratiquant leur culte de manière souterraine et incompatible
1/2avec la laïcité et que seule une politique interventionniste de l’Etat pourrait démocratiser.
Pour espérer une quelconque avancée, cette logique d’organisation par le haut doit avant
tout clarifier la relation que l’Etat laïc peut entretenir avec l’islam en tant que culte, sans que
celle-ci ne marginalise son dialogue nécessaire avec les musulmans en tant que citoyens.
Articles by Amel Boubekeur
Therefore, rather than asking how a new president can start a transition towards greater stability, this paper – which is based on more than 100 interviews and a year of intensive field research in Algeria – analyses the ways in which the Hirak has revealed flaws in the country’s ruling system. This system lacks the tools to reinvent itself after Bouteflika or negotiate a new social contract with the people.
culte musulman, comme l’on fait ceux qui l’ont précédé depuis trente ans.
Compris comme un moyen de promouvoir un type d’islam qui correspond aux exigences
politiques du moment, aujourd’hui la lutte contre la « radicalisation » des jeunes
musulmans, la redondance de ces processus de consultation sur la représentativité et les
affaires cultuelles musulmanes contribue à présenter les musulmans comme des citoyens
« récents » et désorganisés, pratiquant leur culte de manière souterraine et incompatible
1/2avec la laïcité et que seule une politique interventionniste de l’Etat pourrait démocratiser.
Pour espérer une quelconque avancée, cette logique d’organisation par le haut doit avant
tout clarifier la relation que l’Etat laïc peut entretenir avec l’islam en tant que culte, sans que
celle-ci ne marginalise son dialogue nécessaire avec les musulmans en tant que citoyens.
Therefore, rather than asking how a new president can start a transition towards greater stability, this paper – which is based on more than 100 interviews and a year of intensive field research in Algeria – analyses the ways in which the Hirak has revealed flaws in the country’s ruling system. This system lacks the tools to reinvent itself after Bouteflika or negotiate a new social contract with the people.
On the contrary to accounts that claim that the taming of ideological conflicts between religious and secular parties has given birth to a new democratic society, I argue that the new Tunisian order is the result of a particular type of post-authoritarian political culture that I call bargained competition. It consists in Islamists and old regime elites bargaining on their mutual reintegration and
their monopolization of the post-revolutionary political scene while fiercely competing over political resources through various (often informal) power-sharing
arrangements.
les jeunes musulmanes nées en France.
Aujourd'hui sont au contraire révélées au sein de cette génération "réislamisée ", des tensions nouvelles entre religiosité islamique, socialisation française et héritage culturel familial. Les questions du sens de la féminité et du voile, de la place de la femme dans la société et de ses relations avec le sexe masculin sont réinterprétées à la lumière de bricolages religieux dont l'équilibre reste fragile. Ce travail mené auprès de jeunes étudiantes voilées nées en France, interroge la relation du voile à l'autre sexe à travers les comportements amoureux et stratégies matrimoniales. Il se demande dans quelle mesure ces jeunes filles sont en rupture avec les pratiques traditionnelles de leurs parents, tout en revendiquant une appartenance à un "nouveau monde islamique ".
Journée de clôture - 30 novembre 2022
Economic Research Forum, Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, Telemme