Villers-Campeau
Villers-Campeau | |
La chapelle Notre-Dame-de-Consolation et l'ancienne mairie. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Douai |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 59490 |
Code commune | 59621 |
Démographie | |
Population | 1 187 hab. (1946) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 21′ 32″ nord, 3° 16′ 00″ est |
Historique | |
Fusion | 1947 |
Commune(s) d'intégration | Somain |
Localisation | |
modifier |
Villers-Campeau Écouter était une commune française née de la fusion de Villers-au-Bois et de Campeau. Elle est absorbée le 12 avril 1947 par Somain.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'église de Campeau est détruite lors de la révolution de 1789, elle était entourée de son cimetière, et n'a pas été reconstruite. Campeau et Villers-au-Bois sont réunies dans les années 1790. Le site de l'église est désormais traversé par la gare de triage de Somain, et cette église était sise chemin des Morts, devenue rue du Chevalier-de-la-Barre[1].
-
partie septentrionale.
-
partie australe.
La rue de la Paix, densément lotie, est créée en 1932, elle relie la rue de Bruille, actuelle rue Pierre-Sémard, avec la grand'place de Villers, actuelle place Jules-Guesdes[1].
Accolée à la mairie se trouve la chapelle Notre-Dame-de-Consolation, elle est surnommée la chapelle Saint-Braïou et contient une statue de Saint-Christophe datée du XIVe siècle[1].
Le , la commune de Villers-Campeau est rattachée à celle de Somain sous le régime de la fusion simple[2],[3]. Des pourparlers d'annexion ont commencé en 1938 mais ont été interrompus par la guerre[1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]L'ancien maire Pierre Antoine Mercier, ex-employé aux chemins de fer du Nord, membre de la SFIO puis du Parti communiste français dont il a été exclu en 1929[4] a donné son nom à une rue reliant alors le centre de Villers-Campeau à De Sessevalle. Il a été conseiller général du canton de Marchiennes de 1919 à sa mort fin 1931.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune est dirigée par une délégation spéciale[5]. Charles Debeaussart est ensuite devenu conseiller municipal de Somain.
Le dernier maire de Villers-Campeau est M. Roger[1].
Identité | Période | Durée | Étiquette | Fonction | |
---|---|---|---|---|---|
Début | Fin | ||||
Pierre Besse (d)[6] | années 1790 | ||||
François Henry Remÿ de Campeau (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 3 ans et 2 mois | |||
Pierre Michel Remÿ de Campeau (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 43 ans | |||
Alfred Remÿ de Campeau (d) ( - ) | |||||
Désiré Chevaillier (d) (mort en ) | années 1890 | années 1910 | |||
Louis Lambrecht (d) | 2 ans | ||||
Pierre Antoine Mercier (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 10 ans | Section française de l'Internationale ouvrière Parti communiste français | ||
Anselme Lesage (d) ( - ) | (révocation (en)) | 7 ans | Parti communiste français | ||
Charles Protais (d)[7],[8] ( - ) | 1 an et 8 mois | Président de la délégation spéciale (d) | |||
M. Miens (d) | 2 ans et 8 mois | Président de la délégation spéciale (d) | |||
Charles Debeaussart (d)[9],[10] ( - ) | 5 mois | Président de la délégation spéciale (d) | |||
Lucien Dordain (d) | années 1940 | Président de la délégation spéciale (d) |
-
Tombe de Désiré Chevaillier au cimetière de Somain.
-
Tombe de Pierre Antoine Mercier au cimetière de Villers-Campeau.
-
Détail de la tombe.
-
Tombe d'Anselme Lesage au cimetière de Villers-Campeau.
Démographie
[modifier | modifier le code]En 1793, Campeau compte trente habitants, tandis que Villers-au-Bois en compte quatre-vingt-trois[11]. La fusion intervient dans le cours de la décennie[1].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Le blason est identique à celui des communes de Boussois et Noyelles-sur-Escaut.
Les armes de Villers-Campeau se blasonnaient ainsi : |
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de Villers-Campeau.
- Le cimetière de Villers-Campeau.
- L'ancienne gare de Saint-Braïou.
- La chapelle Notre-Dame-de-Consolation.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jules Deleforge, « En moins d'un siècle trois communes de l'arrondissement de Douai ont cessé d'être des communes », ?,
- Gobert 1997, p. 34.
- « Commune de Villers-Campeau (59621) », sur insee.fr.
- Yves Le Maner, « MERCIER Pierre, Antoine », sur maitron.fr, Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social.
- Gobert 2005, p. 9.
- Sébastien Bottin, Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République, Douai, Imprimerie de Marlier, , 306 p. (lire en ligne), p. 279 :
.« Villers-Campeau, Besse. »
- Patrick Oddone, Les autorités municipales du Nord-Pas-de-Calais au Journal Officiel (septembre 1939 - août 1944), vol. 76, Université Lille-I, , 79 p. (ISSN 0035-2624 et 2271-7005, OCLC 436643484), chap. 306, p. 577.
- Victor Gobert (préf. Claude Durut), Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-735-1), p. 104.
- Victor Gobert (préf. Claude Durut), Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-735-1), p. 64.
- Victor Gobert (préf. Claude Durut), Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-735-1), p. 65.
- « Commune de Villers-au-Bois », sur cassini.ehess.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Villers-Campeau », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Sébastien Bottin, Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République, Douai, Imprimerie de Marlier, , 306 p. (lire en ligne), p. 279. .
- Victor Gobert, Somain, vol. 1, Éditions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-058-6), p. 34. .
- Victor Gobert (préf. Claude Durut), Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-735-1), p. 64, 65, 104. .
- Victor Gobert (préf. Jean-Claude Quennesson), Somain, 1939-1945, vol. 3, Éditions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84910-162-1), p. 9. .