Varengeville-sur-Mer
Varengeville-sur-Mer | |||||
Église Saint-Valery et cimetière marin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CA de la Région Dieppoise | ||||
Maire Mandat |
Patrick Boulier 2020-2026 |
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Code postal | 76119 | ||||
Code commune | 76720 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Varengevillais | ||||
Population municipale |
955 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 89 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 54′ 24″ nord, 0° 59′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 102 m |
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Superficie | 10,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hautot-sur-Mer (banlieue) |
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Aire d'attraction | Dieppe (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieppe-1 | ||||
Législatives | 6e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.varengeville-sur-mer.fr/ | ||||
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Varengeville-sur-Mer est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Elle est connue pour son cimetière marin, où sont enterrés, entre autres, Jean Francis Auburtin, Georges Braque, concepteur d'un vitrail de l'église, Georges de Porto-Riche et Albert Roussel. L'impressionniste français Claude Monet a visité Varengeville et peint ses paysages.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Varengeville-sur-Mer est un village normand du pays de Caux situé entre la l'ancienne RN 25 (actuelle RD 925) et la Manche, à cinq kilomètres à l'ouest de Dieppe, entre Pourville et Sainte-Marguerite-sur-Mer.
Elle dispose de deux plages sauvages, la plage du Petit Ailly appelée aussi la Glacière[2] et la plage de la Gorge des Moutiers, accessible uniquement à pied, située sous l'église Saint-Valery et son fameux cimetière marin, en prolongement du parc des Moutiers.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Hautot-sur-Mer, Longueil, Offranville, Ouville-la-Rivière et Sainte-Marguerite-sur-Mer.
Manche | Manche | Manche | ||
Sainte-Marguerite-sur-Mer | N | Hautot-sur-Mer | ||
O Varengeville-sur-Mer E | ||||
S | ||||
Longueil | Ouville-la-Rivière | Offranville |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 845 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dieppe à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Géologie
[modifier | modifier le code]Le territoire est traversé par le synclinal du Vexin, aussi appelé synclinal de Varengeville[10]. C'est dans cette gouttière normande de direction SE-NO que se sont déposés les sédiments sablo-argileux sur la série stratigraphique de la craie. Le bassin parisien a en effet subi les contrecoups de l'orogenèse alpine qui a déformé ou ondulé les terrains. Le rejeu des structures hercyniennes lors de cette orogenèse a donné une succession d'anticlinaux et de synclinaux de direction varisque, le plus remarquable étant l'anticlinal du pays de Bray[11].
La présence de nappes phréatiques (entre 2 et 12 mètres de profondeur au sommet des argiles imperméables et dans les niveaux sableux perméables) qui s'écoulent vers la mer, engendre une érosion importante des falaises sablo-argileuses. Leur glissement due à l'alternance de matériaux perméables imperméables, est à l'origine d'arrière-falaises que l'on appelle localement frettes et qui voient des pans entiers de leurs matériaux se décoller et former des crevasses pour glisser sur les replats. Dans ces conditions, il se forme un front d'érosion de plusieurs kilomètres de long et de centaines de mètres. L'érosion agit sur le haut de falaise (-80 m depuis 1930) et sur le bas de la falaise (-60 m en 100 ans)[12].
Le littoral est jalonné de valleuses.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Varengeville-sur-Mer est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hautot-sur-Mer[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieppe, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,1 %), forêts (23,3 %), prairies (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (10 %), zones humides côtières (0,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 830, alors qu'il était de 776 en 2015 et de 758 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 59,7 % étaient des résidences principales, 36,5 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Varengeville-sur-Mer en 2020 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (36,5 %), très supérieure à celle du département (4,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %), caractéristique d'une commune balnéaire. Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,7 % en 2015), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Varengeville-sur-Mer[I 2] | Seine-Maritime[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 59,7 | 87,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 36,5 | 4,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,8 | 8,1 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Varengeville
Le nom de la localité est attesté sous les formes Waringivilla en 1035, Ware[n]gervilla au XIIe siècle[20].
Il s'agit d'un type toponymique médiéval en -ville « domaine rural » → « village » (mot issu du gallo-roman villa « domaine rural »[20] (latin villa rustica) et précédé, comme c'est le plus souvent le cas, d'un anthroponyme d'origine germanique (ou anglo-scandinave en Normandie). Il faut vraisemblablement avoir recours au nom de personne francique Warengarius[20], encore attesté comme patronyme en Seine-Maritime sous la forme Varanger[21] et dans la Sarthe, notamment sous les formes Guéranger et Garanger. Le maintien du [w] initial puis son passage à [v] au XIIe siècle s'explique par la situation de Varengeville dans la partie septentrionale de la Normandie, alors que, plus au sud (et en français standard), on aurait abouti à *Garangeville. Homonymie avec Saint-Pierre-de-Varengeville (Seine-Maritime, Warengiervillam XIIe siècle).
Remarque : Dans un ouvrage postérieur, François de Beaurepaire rapproche Varengeville de Varenguebec (Manche, Warengebech 1185) et Varengron (bois de) à Vasteville (Warengelon 1274) et Varengron (Calvados, Saint-Contest, Warengelon 1398) qui sont, pour lui, formés avec le nom de personne germanique Waringus[22], associé pour le premier à l'appellatif -bec, du vieux norois bekkr « ruisseau » et pour le second à -lon, élément issu du norois lundr « bosquet »[22]. Les patronymes Varangue / Varengue qui en procèdent sont uniquement caractéristiques des départements normands, notamment de la Manche et de la Seine-Maritime[23]. Varengeville se situe par ailleurs dans la zone de diffusion de la toponymie scandinave. Souvent les noms de personnes scandinaves se sont confondus avec des noms germaniques continentaux ou anglo-saxons. Il existe bien un nom de personne norois de forme proche VæringR[24], variante Væringi « Varègue ».
- Vasterival
Vallon et plage à Varengeville-sur-Mer (manoir de Wathierval 1333, vallon de Vatrival 1762) : « Le val de Vautier ou Vatier », formes normandes de Gauthier. Le s graphique dans Vaste- destiné à marquer la voyelle [a] fermée et longue, est apparu fin XVIIIe siècle. La prononciation traditionnelle est attestée par la forme de 1762, Vatrival.
Histoire
[modifier | modifier le code]On voyait encore au XIXe siècle de nombreuses traces de fortifications au lieu-dit le Câtelier, malheureusement disparues aujourd'hui et qui n'ont jamais fait l'objet de datations précises.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, dans le sillon de la renommée de Dieppe, devenue station balnéaire à la mode, Varengeville est un lieu fréquenté par les artistes, comme Monet ou Turner.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Offranville[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Dieppe-1
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Varengeville-sur-Mer est membre de la communauté d'agglomération de la Région Dieppoise, dite Dieppe-Maritime, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2021, la commune comptait 955 habitants[Note 4], en évolution de −3,05 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]« Entre le cap d'Ailly et Varengeville, je m'étais perdu dans des chemins creux et j'errais à la recherche de la mer. »
— Paul Morand, Le réveille-matin, 1937, p.93
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Les jardins de Varengeville-sur-mer
- Le jardin Shamrock, plus grande collection d'hortensias au monde avec plus d'un millier de variétés différentes, répertorié par le conservatoire français des collections végétales spécialisées (CCVS) et labellisé « jardin remarquable ».
- Le bois des Moutiers, parc de douze hectares comprenant un manoir, des jardins et un parc créé par Guillaume Mallet à partir de 1898 qui descend vers la mer. Il est notamment réputé pour ses rhododendrons géants. Le manoir a été construit dans le style Arts & Crafts par l'architecte anglais Sir Edwin Lutyens qui a, aussi, construit le palais du vice-roi des Indes à La Nouvelle-Delhi. Les jardins et le parc furent dessinés par la paysagiste anglaise Miss Gertrude Jekyll, personnalité marquante du mouvement Arts & Crafts. Le domaine des Moutiers est un site naturel classé depuis 1973[39]; la maison et les jardins font l'objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [40]. Enfin, ils ont reçu le label « jardin remarquable » en 2004.
- le Bois de Morville, jardin privé créé par le paysagiste Pascal Cribier pour Eric Choquet.
- le jardin du Vasterival se situe sur la commune voisine de Sainte-Marguerite-sur-Mer.
Monuments et autres lieux
- L'église Saint-Valery et le cimetière marin (classés monument historique sont situés au bord de la falaise, non loin du « Câtelier » que les autochtones nomment « la tombe du petit doigt de Gargantua ». Les tombes entourent l'édifice sauf du côté de l'abside. L'église et le cimetière ont servi de cadre pour le tournage de la scène du faux enterrement dans le film Le Retour du Grand Blond.
- La chapelle Saint-Dominique.
- Le musée Michel Ciry[41],[42].
- Le château de Varengeville-sur-Mer.
- Le manoir d'Ango, classé au titre des Monuments historiques en 1862.
- Le manoir de l'Église, ancienne villa la Palette, datant du 2e quart du XXe siècle, dont les jardins font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [43].
- Les abords de l'église de Varengeville-sur-Mer Site classé (1942)[44].
- Les falaises de Varengeville, qui sont au cœur d'un projet de classement au patrimoine mondial de l'UNESCO à l'initiative de la communauté d'agglomération de la Région Dieppoise
- Les valleuses permettant l'accès à la mer.
-
Le cimetière marin.
-
Dalle funéraire (XVIIe siècle).
-
Colombier du manoir d'Ango (1532).
-
Un grand rhododendron bordant une clairière du bois des Moutiers.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Ango (Jehan Angot), (1480-1551), armateur et navigateur.
- Jean Francis Auburtin (1866-1930), peintre, décédé à Varengeville.
- Louis Aragon et André Breton - les deux écrivains ont notamment séjourné au manoir d'Ango durant l'été 1927, afin d'y écrire respectivement Traité du style et Nadja.
- Georges Braque (1882-1963), inhumé au cimetière marin.
- Théodore de Broutelles (1842-1933), artiste peintre, inhumé au cimetière marin.
- Michel Ciry (1919-2018) artiste peintre, décédé à Varengeville, une partie de ses œuvres sont visibles dans son musée de Varengeville-sur-Mer.
- Frédéric Dumouchel (1960-) artiste peintre vivant et travaillant à Varengeville.
- Eugène Isabey (1803-1886) a peint plusieurs paysages de Varengeville.
- Jiddu Krishnamurti (1895-1986) a séjourné en 1915 au Bois Moutiers, où il a commencé la rédaction de son autobiographie.
- Bertrand Laffillé (1958-) artiste peintre vivant et travaillant à Varengeville-sur-Mer.
- René Ménard (1862-1930), peintre.
- Claude Monet (1840-1926) a peint plusieurs paysages de Varengeville.
- Paul Nelson (1895-1979), architecte, inhumé au cimetière marin.
- Georges de Porto-Riche (1849-1930), inhumé au cimetière marin.
- Maïlys Seydoux-Dumas (1967-) artiste peintre vivant et travaillant à Paris et Varengeville.
- Albert Roussel (1869-1937), inhumé au cimetière marin.
- Raphaël Salem (1898-1963), mathématicien, inhumé au cimetière marin.
- Daniel Salem (1925-2012), Past-Président du groupe Condé Nast.
Varengeville dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]-
Eugène Isabey : Église de Varengeville (Musée du Louvre) [détail].
-
Eugène Isabey : Chaumières à Varengeville (Musée du Louvre).
-
Le Chemin creux dans la Falaise à Varangeville par Claude Monet.
-
La Maison du douanier de Varengeville, Claude Monet, 1882.
-
Les Falaises de Varengeville - 1897 - Claude Monet.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à une molette de huit rais d'argent ajourée d'azur, au chef aussi d'argent chargé d'un lion passant du champ. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J. Daoust, Varengeville-sur-mer. Sainte-Marguerite-sur-mer. Les églises, Luneray I.B. Impressions, 2001.
- Philippe Clochepin, Des Nouvelles de Varengeville, deux tomes, éditions Galerie Orion, 2020 et 2021.
- Philippe Clochepin, Une église au bord des flots, éditions Galerie Orion, 2021.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Varengeville-sur-Mer (76720) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 14/11//2023 (consulté le ).
- « Varengeville-sur-Mer » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Hautot-sur-Mer comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Varengeville-sur-Mer ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Varengeville-sur-Mer » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Varengeville-sur-Mer - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Varengeville-sur-Mer - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Seine-Maritime » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Didier Bondue, Alain Dovifat, Varengeville-sur-Mer et Sainte-Marguerite-sur-Mer, éditions des Falaises, , p. 19
- La valleuse du Petit Ailly balayée par un vent de couloir refroidissant, est appelée localement ainsi, en raison de l'installation d'une glacière à vocation marchande en haut de la gorge au début du XXe siècle. On y stockait de la glace (venue notamment de Norvège) nécessaire à la conservation de certains aliments et pour fournir aux bateaux de pêche le moyen de conserver le poisson. Cf Didier Bondue, Alain Dovifat, Varengeville-sur-Mer et Sainte-Marguerite-sur-Mer, éditions des Falaises, , p. 15
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Varengeville-sur-Mer et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Coupe et carte géologique de la côte d'Albâtre, tirée de (en) Pauline Letortu et al., « Retreat rates, modalities and agents responsible for erosion along the coastal chalk cliffs of Upper Normandy: The contribution of terrestrial laser scanning », Geomorphology, vol. 245, no 2, , p. 3-14 (DOI 10.1016/j.geomorph.2015.05.007).
- Gérard Bignot, « La Haute-Normandie » In: Aspects et évolution géologiques du Bassin Parisien, Cavelier C. & Lorenz (coord.), Bulletin d’information de l’Association des Géologues du Bassin de Paris, mém. hors sér., 6, 1987, p. 203-224
- Didier Bondue, Alain Dovifat, Varengeville-sur-Mer et Sainte-Marguerite-sur-Mer, éditions des Falaises, , p. 14
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Hautot-sur-Mer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieppe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150). p. 159.
- Géopatronyme : Varanger [1]
- François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 367
- Varengue sur le site de Géopatronyme (lire en ligne) [2]
- Site de Nordic Names : nom de personne VæringR (lire en anglais) [3]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Varengeville-sur-Mer », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Près de Dieppe, le cabinet médical inauguré par le professeur Carpentier : Le nouveau cabinet médical, ouvert depuis le mois de juillet, a été inauguré vendredi 30 novembre par le professeur Alain Carpentier, à Varengeville-sur-Mer », Les Informations dieppoises, (lire en ligne, consulté le ).
- Pierre-Henri de Menthon, « Ma Normandie : Luxe, campagne et sérénité : L’ex-directeur général d’Hermès, Christian Blanckaert, a voyagé autour du monde mais se ressource à Varengeville, commune cauchoise où il a grandi et dont il fut maire durant trois décennies. », Challenges, (lire en ligne).
- Carole Bellemare avec Caroline Beyer, « Christian Blanckaert, un homme du luxe à la barre de Petit Bateau », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Patrick Boulier - Maire Mairie de Varengeville-sur-Mer »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur normandieonline.com, (consulté le ).
- Patrick Boulier retrouve la tête de l'agglomération de Dieppe, 3 mai 2017
- Augustin Bouquet des Chaux, « Patrick Boulier démissionne de son poste de président de Dieppe-Maritime : Le président de Dieppe-Maritime, Patrick Boulier, a décidé de quitter son poste. Le maire de Varengeville-sur-Mer vient de l'annoncer aux maires de l'agglomération », Les Informations dieppoises, (lire en ligne, consulté le ) « Si Patrick Boulier quitte son poste de président, il restera maire de sa commune et conserve son mandat de conseiller communautaire. « Aujourd’hui, à presque 73 ans, après 20 ans de mandat et 12 années de Présidence, j’ai le sentiment du devoir accompli et j’estime que le moment est venu de passer le relais » poursuit le futur ex-président de Dieppe-Maritime ».
- « Patrick Boulier se représente à Varengeville-sur-Mer », Paris Normandie, (lire en ligne).
- « Municipales 2020. Le maire sortant de Varengeville-sur-Mer, Patrick Boulier, a présenté sa liste : Patrick Boulier, maire sortant, brigue un nouveau mandat aux élections municipales de mars 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020. Partick Boulier retrouve son fauteuil de maire à Varengeville-sur-Mer : Le conseil municipal a installé Patrick Boulier dans ses fonctions de maire », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Patrick Boulier a été réélu maire à l’unanimité, lundi 25 mai 2020, lors de l’installation du nouveau conseil municipal ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le domaine des Moutiers », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- Notice no PA00101078.
- Film 2 min 15 s, Michel Ciry présente le musée sur YouTube.
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- « Les abords de l'église de Varengeville-sur-Mer », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).