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Utilisateur:Pèire Cardenal/Rappatriement 5

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De la contradiction…


Petite fable sans morgue

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Dans toutes les circonstances de la vie, il m'est toujours apparu que les comportements humains obéissaient à un tout petit nombre de constantes, immuables au fil des siècles (ben oui ! « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans »), de sorte que les fabulistes, conteurs et moralistes des temps jadis sont bien souvent plus à même d'éclairer nos comportements et nos conflits actuels que ne le sont nos brillants sociologues et philosophes contemporains. C'est pourquoi à l'intention de ceux que ma prose indispose c'est sous la forme préliminaire d'une fable que je vais résumer les tentatives d'analyse qui vont suivre. Cela dit, il s'agit d'une anecdote parfaitement véridique. « - Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère », essaie de lire cet épisode en le transposant dans le wiki-monde : tu verras, c'est sans surprise mais édifiant !


Il y a de cela une solide trentaine d'années, suite à quelques journées de janvier particulièrement froides, mon compteur d'eau gela. L'épisode de gel ayant été très bref et ayant eu lieu durant mon absence, je ne me rendis compte de rien à mon retour quelques jours plus tard ; mais effectivement, ma consommation d'eau n'était plus comptabilisée et (ce que je ne découvris que plus tard), le compteur suintait légèrement. J'ignore comment, mais la Compagnie s'en rendit compte très rapidement — avant moi assurément —, et elle intervint au bout de trois semaines. Le cadran du compteur était bel et bien fissuré, présentait des traces d'humidité, et le compteur ne tournait plus ; un incident bénin : la réparation fut promptement menée. Puis, quelques jours après la réparation, on m'envoya la facture.

Je ne me souviens plus du coût de l'intervention ; peut-être après tout était-elle couverte par des garanties, mais son montant était en tout état de cause peu important. En revanche, on me factura une somme astronomique pour la fuite d'eau : en l'occurrence, un peu plus de 70 000 francs. J'ignore comment le calcul de ce montant inouï avait été réalisé : je rappelle qu'il s'agissait de sanctionner moins de trois semaines de très relative humidité (seul, le cadran du compteur était affecté). Ce qu'il y aurait pu avoir de comique, c'est que la Compagnie assortissait sa facture d'une évaluation de ma consommation durant ces trois semaines.

Je leur envoyai un courrier, en essayant de faire un peu d'humour, leur signalant que la quantité d'eau qu'ils m'imputaient correspondait à 55 ans de ma consommation moyenne et que, si telle avait été la fuite durant ces trois semaines, non seulement mon compteur aurait dû être complètement inondé, mais ma maison aurait dû être emportée par les flots ou à tout le moins dissoute dans le lac qui aurait dû apparaître. Ça ne leur a pas plu !

C'est un grand classique. Faites un reproche injustifié à un Puissant et, avec un peu de chance, Il vous pardonnera ; car le Puissant est miséricordieux. Mais que votre reproche soit étayé, justifié, imparable, et le Puissant ne le vous pardonnera jamais, et vous le fera payer cher ! C'est trop important, je le répète :
Faites un reproche injustifié à un Puissant et, avec un peu de chance, Il vous pardonnera ; car le Puissant est miséricordieux. Mais que votre reproche soit étayé, justifié, imparable, et le Puissant ne le vous pardonnera jamais, et vous le fera payer cher !
Aussi, sans surprise, le dialogue s'envenima. J'abandonnai très vite ma maladroite tentative d'humour et parlai le langage qu'« ils » comprennent — en vérité, le seul langage qu'« ils » comprennent — : lettres recommandées, constat, avocat, etc. Leur situation était pire qu'intenable : absurde, inepte, et finalement j'eus gain de cause.

Enfin, tout est relatif. La « solution » (que mon conseil me suggéra d'accepter) fut une facture forfaitaire de 1 000 francs qui, soit dit en passant, était de beaucoup supérieure à ce qu'avait dû être la consommation réelle. J'ai, en quelque sorte, acheté ma tranquillité et c'est vrai que ce n'est pas brillant — de fait, c'est même franchement honteux et humiliant, comme toujours, même si c'est clairement moins déshonorant que la ridicule tentative d'intimidation (d'extorsion ?) de la Compagnie. Quoi qu'il en soit, je voudrais souligner deux points essentiels dans cette affaire :

  • d'une part, le passage complètement incongru de 70 000 à 1 000 francs démontre l'arbitraire total du Puissant, et jette a posteriori discrédit et suspicion sur son argumentaire — et, en élargissant, sur tout ce qu'il pourrait dire ultérieurement. Tentative de bluff, de passage en force, d'intimidation : cela ne coûtait rien et ça aurait pu réussir ; une mécanique banale, courante, le fondement même de la relation du fort au faible. Bien essayé, cela marchera mieux la prochaine fois !
  • d'autre part et c'est encore infiniment pire, la facture finale fut assortie d'un commentaire par lequel la Compagnie se félicitait elle-même sans vergogne de l'incroyable générosité qu'elle manifestait à mon endroit, m'assurait de son indulgence et de son pardon, et m'incitait à lui en être reconnaissant. De l'obscénité pure et simple en vérité, et pour cela, aucune prescription n'est envisageable : cela serait une faiblesse cette fois non seulement coupable mais criminelle et, pire encore, une forme de complicité.

Il est à chaque fois tellement sidérant, et pourtant tellement banal, de constater l'aveuglement, l'arrogance, la morgue, le mépris, et l'abyssale vanité du Puissant. Et bien sûr, son auto-satisfaction, son auto-indulgence, s'il le faut son auto-absolution. Et si aveuglante est cette fondamentale et structurale vanité que le Puissant ne se rend pas compte à quel point cette auto-congratulation dont Il n'est pas avare génère une rancœur, un sentiment d'injustice et d'impuissance qui ne peuvent qu'entretenir la colère, la révolte, la violence — in sæcula sæculorum.

Comme je l'ai dit un jour à mon Chef, et cela me valut de sérieux déboire professionnels : quelque brillants soient-ils, certains Puissants sont tellement vaniteux qu'ils n'ont même pas besoin d'être stupides pour commettre des stupidités. Et un lecteur attentif constatera que ce disant, je fais preuve d'un rare optimisme et n'exprime en rien une profession de foi anarchisante et anti-autoritaire : j'ai bien dit « certains Puissants », et non pas « les Puissants » ! Que je suis naïf !


De ce petit mais édifiant épisode, je voudrais faire surgir une interrogation. On peut légitimement se demander si tout appareil juridique (dans toutes les cultures, dans tous les domaines,à toutes les échelles, à toutes les époques) n'est pas essentiellement construit pour susciter de tels marchandages, de telles controverses qui permettent au Puissant de faire une adaptation à Sa convenance du texte de la Loi. Si jamais l'intimidation initiale fonctionne, le Puissant gagne le super-banco. Mais de toute façon, l'issue est toujours la même, et in fine c'est toujours le jacques, le prolétaire, le campesino, le cipaye, le moujik, le manant, le gueux, le serf — le péon — qui se fait avoir. Confusion méthodiquement entretenue entre l'Ordre, et l'ordre établi : ainsi l'atteinte à la Justice est-elle systématiquement aggravée par une insulte à l'intelligence. Au mieux, le jacques, le prolétaire, le campesino, le cipaye, le moujik, le manant, le gueux, le serf, le péon doit-il retourner à son sort (en plus ou moins bon état) ; au pire, il doit de surcroît dire merci et applaudir à la générosité de son oppresseur. À supposer naturellement qu'il n'ait pas été purement et simplement éliminé, expulsé, éradiqué pour blasphème, hérésie, apostasie : en bref, pour tout comportement pouvant opportunément être catalogué comme « vandalisme ».

Fabulistes, conteurs et moralistes
Si mes propos vous indisposent, faites au moins l'effort de relire ces grands anciens que je ne fais que pasticher : Confucius, Ésope, Théophraste, Plutarque, La Fontaine. Et aussi La Bruyère, Fénelon, La Rochefoucauld, Lichtenberg. Sans oublier Machiavel voire Sade !

Et convenez que je suis plutôt optimiste, et franchement indulgent ! Beaucoup trop indulgent, sans doute.
Telle est une constante chez les Puissants : s'imaginer que le respect Leur est dû, que la confiance Leur est due, qu'Ils s'identifient à l'Ordre (le vrai, au sens de l'Harmonie). Se l'imaginent-Ils sincèrement ? peu importe finalement, c'est ce qu'Ils clament à tout propos, et ce qu'Ils cherchent à tout moment à obtenir : par la persuasion, la ruse et le mensonge si possible, par la trique (ou pire) au besoin. Et si jamais, ce qui arrive heureusement parfois, la position qu'Ils affichent est tellement contredite par les faits qu'elle en devient intenable, on voit soudain les Puissants se dépouiller (verbalement, seulement verbalement !) de leurs prérogatives, et affirmer la main sur la conscience qu'Ils ne sont que des citoyens parmi d'autres — primus inter pares. Ils osent, par réflexe, de tous temps, sous toutes les latitudes. Parfois même, en un geste théâtral, ils annoncent au son des trompettes de la renommée qu'ils sont prêts au nom du bien public à abandonner leur trône, leur sceptre, leur tiare, voire leur balai. Quelque cynique et/ou pathétique soit-il, ce moment de soudaine et feinte humilité du Puissant constitue évidemment un épisode savoureux et parfois même jubilatoire au plan intellectuel, mais cette satisfaction momentanée toute théorique ne met nullement les petits à l'abri des exactions dont ils sont, structurellement, l'objet ; et le retour à la normale est en général tout particulièrement douloureux, le Puissant ridiculisé ou pris en flagrant délit de contradiction devenant encore plus féroce. Tiens, à ce propos, j'allais parmi les « fabulistes, conteurs et moralistes » oublier Andersen : n'eût-il pas été dommage d'oublier les Habits neufs de l'empereur ?

Banal, banal ! Et plutôt que m'imputer des pensées extrémistes et/ou séditieuses et/ou paranoïaques, reportez-vous plutôt comme je l'ai souvent déjà dit aux fabulistes, conteurs et moralistes, de toutes époques et de tous pays : tout ceci a déjà été écrit ou chanté un nombre incalculable de fois, bien mieux et surtout bien plus durement que je ne le fais maladroitement et trop bénignement ici. Rien de nouveau donc, ou presque : la seule nouveauté peut-être, mais dénuée de toute surprise et au fond assez superficielle, c'est la transposition au wiki-monde de cet état de fait ; une transposition qui ne présente pas de difficultés majeures : qu'est-ce qui ressemble plus à un sceptre qu'un balai, et réciproquement ?… Comme je l'ai déjà dit maintes fois, il eût été miraculeux pour ne pas dire suspect que Wikipédia échappât à cette règle immuable !

Développons !

Propos liminaire

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Contrairement à ce que son indexation semble dire, (Je sais ! « Pour toucher le fond... », c'est un peu raccoleur) cette page a donc pour but non pas d'aller au fond des principes fondateurs de Wikipédia, mais d'en commenter (partiellement) les énoncés et d'en évoquer (sommairement) les conséquences. L'observation de départ, consternante, est que l'encyclopédie est un champ clos, une arène, où le visiteur peut assez rapidement reconnaître des clans, des partis, voire des gangs (le mot « cabale » étant interdit) dont les affrontements n'ont strictement rien à voir avec le propos initial et le prétexte officiel du débat. La violence, la bassesse et l'hypocrisie des arguments usuels rendent absolument illisibles et inaudibles les rares tentatives d'argumentation rationnelle et — bien sûr en espérant me tromper —, j'ai le sentiment qu'il existe une loi immuable qui a pour effet d'entraîner systématiquement les articles vers des états stables (je n'ose dire : consensuels) qui sont presque toujours fort éloignés de la qualité maximum qu'ils avaient réussi à atteindre : en quelque sorte, un phénomène qu'un thermodynamicien pourrait assimiler à une augmentation d'entropie. Détendons l'atmosphère : un wiki-principe de Peter.

Je me garderai bien de chercher à élucider le « pourquoi » de cet état de fait : je n'ai ni les compétences, ni le matériau nécessaire pour cela. Autrement dit, je m'efforcerai de décrire cette wiki-situation qui chaque jour me désole davantage, je me hasarderai parfois à en examiner les conséquences possibles, mais je n'essaierai pas de remonter aux intentions des Constituants de Wikipédia. Du reste, il n'est pas évident que les phénomènes que je vais m'efforcer de décortiquer procèdent d'une intention : il s'agit peut-être simplement d'un cas somme toute banal où la créature a échappé à son créateur. Notons que cette alternative, en soi, pourrait constituer un intéressant sujet de réflexion et en somme soulever la question de savoir si le conflit permanent dont nous sommes les témoins impuissants résulte d'une volonté (d'un complot, d'une cabale, etc.) ou bien n'est que le wiki-équivalent du monstre du Dr. Frankenstein. Ensuite, en fonction de sa morale, sa culture, de son éducation, chacun pourra s'il le souhaite juger quelle est l'hypothèse la plus pessimiste ; mais ceci nous éloigne du propos de cette page.

Il existe naturellement un troisième type de point de vue : considérer que la situation actuelle est somme toute satisfaisante, perfectible certes, mais grosso modo acceptable et donc admettre qu'il n'y a pas réellement de problème. C'est ce que j'appelle une vision disneyienne des choses, et il est très mal vu d'exprimer l'opinion (c'est vrai, ce n'est qu'un opinion) que le monde de Disney est un des plus féroces, des plus injustes, des plus cauchemardesques qui se puissent concevoir. Il semblerait qu'un sondage en cours en cette fin 2013 tende à plébisciter le point de vue disneyien. Il va de soi que cette dernière vision, irénique, est implicitement rejetée ici : si j'avais adopté ce point de vue, je n'aurais bien sûr pas passé tant de temps à rédiger les sous-pages de réflexions qui accompagnent ma PU. Et par ailleurs, un esprit curieux pourrait légitimement se demander si la proclamation que tout ne va pas si mal que cela, si ce propos qui s'apparente à la méthode Coué et dans lequel je vois donc l'expression de ce que j'ai appelé par ailleurs le « totalitarisme disneyien », si cette affirmation chaque jour démentie par les faits ne constitue pas en réalité un moyen d'emprise des Puissants sur la pensée des citoyens « d'en-bas » ; mais ceci derechef nous entraînerait trop loin, échapperait (un peu) au but de cette page, et je m'en remets à la perspicacité de plus compétent pour explorer cette piste par ailleurs.


Pour la seule et unique fois dans cette page, je vais exprimer mon opinion relativement à Wikipédia.

D'une part, je considère que la situation actuelle (pour faire simple : la photographie instantanée du wiki-monde, en ce jour où j'écris ces lignes) est insupportable. Les faits, incontournables, ce sont les proliférations de conflits à tous propos, les accumulations de recours procéduriers, les confusions souvent intellectuellement dramatiques dans les argumentations. Mon opinion, c'est que cet état de fait est désespérant (moralement) et inacceptable (intellectuellement), et à titre personnel, cela me convainc de ne pas contribuer dans le domaine pour lequel je suis pourtant venu à Wikipédia : trop dangereux, trop avilissant, pour le moment sans espoir.

Selon mon avis donc, il y a problème[non neutre] (problème de fond !), ce qui signifie que la recherche des causes aurait un sens : complot, ou Frankenstein ? cynisme, ou incompétence ? Autrement dit, les bénéficiaires du système sont-ils machiavéliques ou opportunistes ? Je répète que je n'ai pas tous les outils pour répondre à cette question (dont la légitimité n'est je le rappelle pas évidente pour tous — mais en toute logique, ceux qui trouvent la situation actuelle acceptable devraient avoir abandonné cette lecture depuis longtemps !) et de fait, en l'état actuel, je n'ai aucune observation décisive pour éclairer cette question. Il est probable, mais je hasarde ceci avec précaution, qu'il existe un mixage des deux phénomènes, ce qui d'ailleurs a pour conséquence une forme d'auto-entretien de cette situation : il n'est que de voir comment, systématiquement, le traitement d'un problème (car tout de même, je ne suis pas le seul à considérer qu'il y a des problèmes ! tout de même…) génère un nouveau conflit, un « méta-problème » en quelque sorte — et il ne s'agit plus là d'un avis, mais d'une constatation.

Bref : il n'est pas question d'essayer de sonder les intentions du wiki-Législateur. Je m'en tiendrai strictement aux textes fondateurs, aux principes intangibles, et j'essaierai de voir comment le verbe devient action.

Moteur !


Le point de départ, le plus naturellement du monde, ce seront les principes fondateurs. Je vais les évoquer ci-dessous (dans le désordre), mais il convient de souligner la solennité de l'énoncé :

Cette page expose un des cinq principes fondateurs qui définissent la nature de Wikipédia.

Ces principes, communs à toutes les Wikipédias, constituent le fondement intangible du projet. Ils priment sur les règles et recommandations adoptées par la communauté des contributeurs.

Bien qu’il soit possible de modifier cette page, il est vivement conseillé d’utiliser la page de discussion avant toute intervention, même mineure.
  Citation  

Nous nous trouvons ici face aux Tables de la Loi, devant la Constitution. Aux pieds du Mont Meru. Respect ! humilité ! soumission ! La Parole a été dite (euh… écrite, plutôt). « Le fondement intangible du projet », boufre ! ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller ! Encore que cette formule grandiloquente mérite des sous-titres : car après tout, si on s'en tient au sens premier du mot « intangible » (le seul sens admis par Littré), il faut bien admettre que cette expression imposante ne signifie pas grand chose, et nous sommes donc contraints d'admettre que l'adjectif est utilisé dans son acception actuelle courante — et je cite ici le wiktionnary :

Intangible : « Qui doit rester intact ; qui est sacré ; qui est inviolable.  ».

Vous observerez loyalement que ce n'est pas un pur produit de mon imagination : les règles de Wikipédia sont sacrées, du moins à en croire ceux qui ont rédigé la page des principes fondateurs. Et, à moins d'être particulièrement irrévérencieux, il faut au minimum supposer que les garants d'un chantier encyclopédique connaissent le sens des mots ! Donc : sacrées ! Acceptons, ou partons. Ce qui fait que beaucoup, beaucoup trop hélas sont partis, et des meilleurs[non neutre]. Je reste, pour l'heure (et je prends les devants, ô censeurs qui n'existez pas : la fait que je reste est une quasi-preuve que je ne suis pas un bon contributeur. OK ? on continue ?). Je reste donc, mais comme un wiki-agnostique (ou plutôt, un wiki-sceptique) constatant redoutant l'apparition d'un wiki-cléricalisme, et cette mécanique par ailleurs banale serait une piste à explorer dans l'inventaire des dangers qui pèsent sur l'institution. Cependant, comme il s'agit là d'une voie dangereuse où il est pour ainsi dire impossible de s'affranchir de considérations morales, je préfère en rester dans le domaine strictement rationnel de l'examen point à point des cinq principes. Ainsi, de ma part, il n'est à craindre nul blasphème, nulle hérésie, nulle apostasie.


Rassuré(e)(s) ?


En revanche, rien ne m'interdit d'essayer de discerner les aboutissants de la Parole officielle, en en restant strictement au niveau des expériences observables IRL, des développements logiques et de l'observation des faits.


Je balaierai les cinq principes dans le désordre, commençant à chaque fois par rappeler le libellé exact de chacun d'eux tel qu'il est rédigé dans la page des principes fondateurs. Notons qu'à chaque fois, le résumé du principe renvoie à une page détaillée, que j'invoquerai également le cas échéant. Fidèle à une méthode de travail que je pratique dans le monde réel, je me garde de décortiquer les arguments échangés par d'autres utilisateurs (et la PdD associée au principe fondateurs en est riche !) afin de garder une forme de spontanéité voire de naïveté à mes remarques. C'est donc le simple témoignage d'un Candide, d'un Huron : ce n'est ni l'amorce d'un conflit, ni une liste de questions, ni même une bouteille à la mer ; un témoignage, des réflexions à voix haute, et c'est tout. Je ne demande qu'à me tromper ; mais il serait inutile de la part d'un éventuel contradicteur d'essayer d'engager un dialogue verbal pour me faire changer d'avis : ce sont les faits concrets, les constatations, les comportements qui parlent le mieux, et qui le cas échéant m'amèneront à un peu plus de wiki-optimisme. Mais on peut légitimement redouter que la route ne soit longue.


Le Cinquième Élément

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Souplesse des règles
Souplesse des règles
Wikipédia n’a pas d’autres règles fixes que les cinq principes fondateurs énoncés ici. N’hésitez pas à être audacieux dans vos contributions puisque l’un des avantages de pouvoir modifier Wikipédia est que tout n’a pas à être parfait du premier coup. Il n'est donc pas nécessaire de connaître toutes les règles pour contribuer : si vous faites des erreurs, d’autres contributeurs les détecteront, les corrigeront et vous les expliqueront. Ne vous inquiétez pas non plus de commettre un impair : toutes les versions précédentes des articles sont conservées et accessibles par le biais de l’historique, il est donc impossible d’endommager ou perdre irrémédiablement de l’information sur Wikipédia. Mais n’oubliez pas que tout ce que vous écrivez sera préservé pour la postérité.
  Citation  

Commentaire et dangers

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Commençons sur un mode léger : ce cinquième principe fondateur pourrait donc s'énoncer : « il n'y a pas de cinquième principe », la cinquième règle étant qu'il n'y a pas d'autre règle que les quatre premières. Bien. Nous ne sommes pas loin du « défense d'interdire  », slogan soixante-huitard qui quant à lui était sciemment paradoxal : comme je le mentionne par ailleurs, nous flirtons avec le paradoxe de Russell (ou du menteur, ou du barbier), et cela eût pu être divertissant, n'eussent été les développements qui accompagnent cet énoncé. Du reste, ce paradoxe a été évoqué jadis dans la PdD de la page des principes fondateurs, preuve s'il en était besoin que je ne cherche en aucun cas à faire preuve d'originalité !

Sur la page à laquelle renvoie le lien « Wikipédia n’a pas d’autres règles fixes », le clou est enfoncé :

  Citation  

On observera que cette nouvelle page s'intitule « Wikipédia:Interprétation créative des règles », ce qui pourrait résonner de façon inquiétante pour un esprit attentif (ou suspicieux). Sans doute me remémoré-je ici un texte lu naguère où, par une remarquable litote, le blanchiment d'argent sale était qualifié de « comptabilité inventive » ; alors, nécessairement, je suis fondé à être méfiant. Car enfin, nous sommes ici au cœur du système, dans le Saint des saints, nous sommes en présence d'un texte canonique qui nous déclare tout de go qu'il est légitime de passer outre ou infléchir les règles qui ne nous conviennent pas ! Honnêtement, c'est une très singulière interprétation de la « collaborativité », une incitation au comportement centrifuge qui, panachée avec le terrible précepte « N'hésitez pas ! » (que j'ai partiellement examiné ailleurs), ne peut conduire qu'à des conflits, des affrontements, des polémiques.

J'exagère, vraiment ?

Allons donc ! Il suffit de regarder le moindre échange d'arguments, à tout propos : c'est édifiant ! Certains ont même entrepris de collectionner les cas les plus futiles, les plus absurdes, les prises de position les plus sournoises et/ou les plus brutales, les (gué)guerres les plus interminables et les plus dévastatrices, etc. etc. Cela donne un bestiaire d'une grande variété ! Mais où je diverge fondamentalement des ethnologues qui regroupent ces témoignages, c'est que je n'arrive pas à trouver le moindre humour et la moindre raison de m'amuser à une situation aussi désolante ; et par ailleurs, au-delà des simples témoignages plus ou moins moralisateurs, plus ou moins atterrés, plus ou moins sarcastiques, plus ou moins découragés, je déplore l'absence presque constante d'approche critique et de remise en cause de ces règles du jeu qui entraînent une telle situation.

Il vaut donc mieux s'arrêter là, et ne pas céder à la tentation de produire des exemples : ce serait l'avalanche. Ce sont chaque jour des tsunamis d'arguments approximatifs qui sont échangés tels des missiles, profitant de la totale imprécision quant à la frontière entre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. À ce jeu, naturellement, la wiki-expérience est un atout considérable et la maladresse ou la naïveté sont sanctionnées bien plus durement que la roublardise ou la truanderie assumée : de nouveau, rien que de très classique, et c'est un ancien Premier Flic de France qui expliquait jadis qu'il y a une plus grande proximité de pensée et de comportements entre les forces de police et le grand banditisme, qu'entre ces mêmes forces de police et les citoyens lambda (ou, je le suppose, qu'entre les affranchis et les caves). Naturellement, ceux qui maîtrisent les codes, les symboles, le verbe, tiennent nécessairement le haut du pavé, et malheur au néophyte qui tente de brûler les étapes — en d'autres termes : malheur à celui qui aura osé prendre au pied de la lettre le cinquième principe fondateur !


Notons, ce qui ne manque pas de piquant, que le rédacteur du résumé ci-dessus a anticipé la difficulté. Sa seconde phrase en effet clame :
Tous les usages, toutes les autres règles ou recommandations sont interprétables dans l'esprit de ces principes.
  Citation  
et c'est lui qui souligne la référence à l'esprit des principes. Or, naturellement, c'est constamment le respect de la lettre (un respect sourcilleux, prodécurier, purement formel, parfois même complètement incongru, la plupart du temps mécanique pour ne pas dire stupide, en tout cas sans aucun recul critique) qui est mis en avant lorsqu'il s'agit d'avoir raison d'un contradicteur. Il ne reste plus en général qu'à faire le choix entre des développements ubuesques ou kakfakïens : si suite à une maladresse, une naïveté ou un moment d'inattention une contribution valeureuse ou une vérité incontestable se fait attribuer comme par mégarde une étiquette infâmante (et le choix est large : 3R, TI, « non encyclopédique », « non-neutre », « attaque personnelle », etc.), il ne reste ensuite plus aux manipulateurs qu'à juger l'étiquette, et le tour est joué dans la plus pure tradition de certains systèmes politiques vigoureux de funeste mémoire. Or, lorsqu'on sait que signaler une faute d'orthographe est considéré comme une attaque personnelle (fantastique ! mais je n'invente rien !), on voit comme il est facile à un vieux renard ou un membre de l'Appareil de faire plier les règles à sa convenance. Le témoin, à moins qu'il n'ait des goût pervers ou un sens de l'humour dépravé, n'a plus qu'à détourner les yeux et s'éloigner sur la pointe des pieds ; il reviendra, avec hésitation, lorsqu'il aura l'impression que faiblissent un peu les cris qui montent de la lice.

Et le contributeur de valeur n'a plus qu'à quitter la scène, dans la colère et le dégoût. On en arrive à ce résultat effarant, désastreux : lorsqu'un wikipédien nous quitte, soit parce qu'il ne tient plus le coup, soit parce qu'il a été hypocritement acculé à la faute, on peut pratiquement être sûr que c'était un contributeur de qualité. Il serait facile, mais lassant, déprimant et indiscret, de citer des exemples pseudo-nominaux… Mais c'est à ces amis disparus, qui se reconnaîtront, que je dédie ces pages de reflexion : une réflexion peut-être parfois erronée, mais toujours sincère, et tournée vers un souci d'amélioration de notre outil — un souci que ces amis ont payé plus ou moins cher.

Fin de la séquence « émotion », fin de la commémoration : replongeons dans l'arène ! (Arène qui bien sûr n'en est pas une, comme ne manqueront pas de clamer avec plus ou moins de vigueur et plus ou moins de menaces les thuriféraires du système. Banal, tellement banal ! Glissons !) !



License, licenses, et licencieux

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Liberté du contenu
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  Citation  

(Très) brefs commentaires

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Si l'on rentre dans les détails, ce principe ne manque pas de technicité, et je n'insisterai pas trop. Toutefois, la page à laquelle renvoie le lien « Wikipédia est publiée sous licence libre » résume les idées directrices de façon accessible au profane — enfin, du moins en ce qui concerne le premier point :
  Citation  

Pas de problème, en principe : nous sommes sur des sentiers balisés. Si je récapitule et si j'ai bien compris la règle générale, qui bien sûr est annoncée comme possédant des exceptions, un wiki-texte a le droit d'être recopié à l'infini (« y compris de façon marchande ») mais ne peut être lui-même une copie d'un texte déjà publié ailleurs. Dont acte. Cependant, je souhaiterais ici mettre en place deux pistes de réflexion.

1) D'une part, ce dispositif fondamentalement dissymétrique peut être judicieusement utilisé pour pérenniser des canulars, des bobards, ou bien pire. Il suffit qu'un esprit malintentionné saupoudre en différents endroits du Net une affirmation mollement exprimée sur une page un peu reculée de Wikipédia (le genre d'affirmation d'apparence tellement insignifiante que personne ne juge nécessaire de procéder à des mises en gare), laisse quelque temps prendre la mayonnaise, puis revienne réinscrire de façon nettement plus tonitruante la dite affirmation sur une page en vue de Wikipédia, en arguant de sa désormais évidente notoriété, et le tour est joué. Éternel problème de la poule et de l'œuf ! Bien sûr, en théorie, il devrait être possible d'incriminer un site extérieur qui, de façon évidente, a plagié Wikipédia ; mais on devine que la procédure risque d'être pesante, désagréable en terme d'image, vraisemblablement inefficace s'il y a volonté de nuisance. D'autant que probablement, il y a une forme de vanité de la part de l'encyclopédie à se voir ainsi utilisée comme référence primordiale…
Inutile naturellement de dire que ce ne sont pas les exemples qui manquent de cette mécanique dont le résultat fréquent est une atteinte à la vérité. Il est symptomatique que ce soit la voie utilisée par certains pour réaliser des démonstrations (plus ou moins convaincantes, plus ou moins choquantes) des faiblesses de Wikipédia, pour des raisons plus ou moins revendiquées comme plus ou moins pédagogiques. Le résultat tangible, peut-être salutaire, c'est de susciter des réflexes de suspicion (ça, c'est l'aspect négatif) ou de titiller le sens critique (ça, ce serait l'aspect positif). Naturellement, dans tous les cas, la première victime est l'utilisateur confiant qui cherchait une information fiable, et qui finalement se retrouvera accroché à une branche pourrie.

2) D'autre part, comme il s'agit d'un « principe intangible », il est naturel que toute infraction entraîne des sanctions automatiques qui n'ont pas besoin de préavis, de mise en garde, d'avertissement. Autrement dit, dès que lui a été apposé le bandeau pour le moins intimidant (c'est, de fait, un ultimatum) {{Copie à vérifier | site | description }}

l'article incriminé devient un article est en sursis. La marque au fer rouge le désigne comme faisant partie du prochain contingent appelé à disparaître. Mais le vrai problème se situe en amont. Admettons qu'un coupable de copyvio ne mérite pas d'égards ; encore faudrait-il que sont statut de plagiaire ait été caractérisé sans aucune ambiguïté. Or, c'est là que le bât blesse, et les Constituants de Wikipédia eux-mêmes laissent la porte ouverte aux interprétations, et donc aux risques qui y sont associés : arbitraire, procès d'intention, mauvaise foi, règlements de comptes, etc. Et ces risques sont accentués par le fait que l'énoncé même des règles est parfois évasif, voire contradictoire. Un exemple qui pourrait être savoureux, s'il n'était pas le cas échéant lourd de menaces : nous lisons sur une synthèse du Projet Copyvio :

Les personnes qui plagient avouent souvent qu'elles n’ont pas les talents de rédaction de la personne copiée ou qu'elles ne peuvent prendre le temps de tout refrapper au clavier.
  Citation  

Si l'on admet que les rédacteurs de cette phrase connaissent le sens des mots, l'idée sous-jacente confine au ridicule : en somme, un plagiaire est celui qui effectue, grâce aux outils informatiques, un simple copier-coller ; en revanche, s'il prenait la peine de retaper de ses petits doigts le texte qu'il voudrait rédiger, il n'y aurait plus de problème… Cela semble une idée inepte, et pourtant la citation ci-dessus exprime très clairement que c'est une idée couramment répandue. N'y aurait-il pas là un problème pédagogique de première grandeur ? ne pourrait-on supposer que je ne suis pas le seul, tant s'en faut, à considérer que les règles officielles sont rien moins que claires ? Cela mérite un petit développement, qui forcément aura une composante ironique tant les wiki-postures sur ce point sont la plupart du temps incohérentes ou absurdes ; mais n'oublions pas dans le même temps que le chef d'accusation de copyvio est un prétexte à sanctions brutales et immédiates , et constitue donc de ce fait une arme redoutable.

« Belle marquise… »

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Sachons vivre !

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Savoir-vivre communautaire
Savoir-vivre communautaire
Wikipédia suit des règles de savoir-vivre : vous êtes tenu de respecter les autres wikipédiens, même lorsqu’il y a désaccord. Restez toujours poli, courtois et respectueux. Recherchez le consensus. Ne vous livrez pas à des agressions contre des personnes, ni à des généralisations insultantes. Gardez votre sang-froid lorsque l’atmosphère chauffe. Évitez les guerres d’édition. Ne perdez pas de vue qu’il y a 2 652 153 articles différents sur la Wikipédia francophone, sur lesquels vous pouvez travailler et discuter. Agissez de bonne foi et partez du principe que vos interlocuteurs sont de bonne foi également, sauf preuve flagrante du contraire. Efforcez-vous d'être ouvert, accueillant et amical.
  Citation  


Neutralité

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Neutralité de point de vue
Neutralité de point de vue
Wikipédia recherche la neutralité de point de vue, ce qui signifie que les articles ne doivent pas promouvoir de point de vue particulier. Parfois, cela suppose de décrire plusieurs points de vue ; de représenter chacun de ces points de vue aussi fidèlement que possible, en tenant compte de leur importance respective dans le champ des savoirs ; de fournir le contexte nécessaire à la compréhension de ces points de vue au travers de ceux qui les tiennent ; et de ne représenter aucun point de vue comme étant la vérité ou le meilleur point de vue. Ceci implique de permettre la vérification des informations en citant des sources faisant autorité sur le sujet (particulièrement dans le cas de sujets controversés).
  Citation  


Encyclopédie ?

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Pertinence encyclopédique
Pertinence encyclopédique
Wikipédia est une encyclopédie qui incorpore des éléments d’encyclopédie généraliste, d’encyclopédie spécialisée et d’almanach. Wikipédia n’est pas une compilation d’informations ajoutées sans discernement. Elle n’est pas non plus une source de documents de première main et de recherche originale, ni une tribune de propagande ; Wikipédia n’est pas un journal, un hébergeur gratuit, un fournisseur de pages personnelles, une série d’articles promotionnels, une collection de mémoires, une expérience anarchiste ou démocratique, ou un annuaire de liens. Ce n’est pas non plus l’endroit où faire part de vos opinions, expériences ou débats — tous nos rédacteurs se doivent de respecter l’interdiction sur les recherches originales (dits aussi « travaux inédits ») et de rechercher une exactitude aussi poussée que possible.
  Citation  


Définition

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Encyclopédie : « Enchaînement, ensemble de toutes les sciences réunies dans un même ouvrage ou dans une même tête. ».

Pour ce dernier type d'erreurs, nous nous situons au niveau linguistique. Affirmations mal formulées, ambiguës, informations incomplètes, enchaînement obscur de différentes propositions, telles sont les formes usuelles de l'incohérence.



Le Guépard

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Finalement, c'est Tancrède qui résume au mieux la wiki-situation :

Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change.

Rien donc que de très banal, de très classique. Je suis le premier à reconnaître que, depuis que je fréquente Wikipédia, je suis incapable de trouver le ton juste, la posture efficace, le mode de communication. Sans vergogne, je me console en relevant qu'il y a des précédents prestigieux :

Sans adresse, sans art, sans dissimulation, sans prudence, franc, ouvert, impatient, emporté, je n'ai fait en me débattant que m'enlacer davantage et leur donner incessamment de nouvelles prises qu'ils n'ont eu garde de négliger.

et vous aurez évidemment reconnu encore et toujours le Citoyen de Genève qui décidément m'inspire un max !


Bref !

Je n'attends donc pas grand chose — de fait, rien du tout — de cet effort de réflexion que j'ai tenté et qui m'a pris un temps considérable. Je constate chaque jour que Wikipédia n'est qu'un gigantesque concert, ou plutôt une gigantesque cacophonie, d'appels à l'aide ou d'imprécations, et je ne fais qu'ajouter une fausse note supplémentaire à ce brouhaha. Aucune chance d'être entendu. Était-ce une raison pour ne rien dire ?