Système éducatif
Les systèmes éducatifs ou systèmes d'éducation sont très variables dans l'espace et dans le temps, l'éducation étant parfois plus adaptée aux exigences socio-économiques des adultes (besoin de la main d'œuvre enfantine, travail des adultes et tout particulièrement des femmes…) qu'aux besoins des enfants. Cependant, on distingue des formules à peu près généralisées :
- l'éducation se concentre sur les enfants et ne concerne que marginalement les adultes ;
- pendant la petite enfance, l'éducation est prise en charge par la famille, où se fait l'apprentissage de la langue orale et des rudiments du savoir-vivre nécessaire à la vie sociale ;
- pendant l'enfance (à partir d'environ sept ans jusqu'à la puberté), prise en charge collective (au moins partiellement), pour l'apprentissage de rudiments légaux, religieux et culturels (dont, éventuellement, la langue écrite) ;
- pendant l'adolescence, spécialisation, par l'apprentissage chez un maître ou (non exclusif) collectivement.
Systèmes éducatifs de différents pays
[modifier | modifier le code]Europe
[modifier | modifier le code]L'Union européenne s'est engagée depuis 1999 dans le processus de Bologne qui a pour but de construire un espace européen de l'enseignement supérieur avant 2010. Il ne s'agit pas de mettre en place un système universitaire unique, mais de placer les systèmes nationaux diversifiés dans un cadre commun.
L'un des domaines de travail du Conseil de l'Europe depuis sa création en 1949 a été l'histoire et l'enseignement de l'histoire. Comme le souligne la Convention culturelle européenne de 1954, l'enseignement de l'histoire joue un rôle pour surmonter les différences et rassembler les peuples en favorisant la compréhension mutuelle et la confiance entre les peuples d’Europe.
En Allemagne, l'éducation est organisée au niveau des Länder. Ainsi aussi bien les désignations pour chaque type d'école que le contenu de ces termes se différencient de région en région.
L'État fédéral joue toutefois un rôle mineur, principalement dans le financement et la coopération internationale, par l'intermédiaire du ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche.
Les enfants vont au jardin d'enfants (Kindergarten) et à l’école primaire (Primarstufe) assuré par les Grundschulen. L’enfant allemand doit grandir à l’école et se développer en fonction de ses compétences personnelles et à son rythme. L’enfant se forge lui-même son identité. Il doit s’épanouir. La transmission du savoir n’est pas ce qui est le plus important ; les enfants doivent principalement être capables de vivre en collectivité[réf. nécessaire].Le système éducatif belge, tel qu'il est actuellement conçu, comporte un enseignement scolaire, l'instruction étant obligatoire de 5 à 18 ans.
Pour l'enseignement scolaire, l'organisation générale est le résultat de la paix scolaire coulée dans une loi votée le , le Pacte scolaire. Cette loi définit quelques grands principes du système éducatif belge :
- La liberté de choix d’instruction des enfants par les parents ;
- La fin des tensions entre réseaux ;
- La gratuité de l'enseignement public.
Le pouvoir fédéral est garant de cette paix scolaire mais l'organisation de tous les niveaux d'enseignement est assurée par les entités fédérées que sont les communautés, dont l'organisation dans chacune d'entre elles est largement similaire.
Le cursus scolaire belge est le suivant :
- Niveau maternel, de 2 ans et demi à 6 ans (obligatoire à partir de 5 ans depuis ) ;
- Niveau primaire, de 6 ans à 12 ans (obligatoire) ; 1re primaire à 6e primaire. Certifications obligatoires ;
- Niveau secondaire, de 12 ans à 18 ans (obligatoire) ; 1re secondaire à 6e secondaire. Certifications obligatoires ;
- Enseignement supérieur.
Le Pacte scolaire ne s'applique pas à l'enseignement supérieur. Ce dernier s'intègre dans le processus de Bologne.
Aux côtés du cursus traditionnel, on retrouve l'enseignement de promotion sociale qui offre la possibilité d'acquérir un titre d'études qu'une personne n'a pas obtenu lors de sa formation antérieure. Cet enseignement intervient aussi dans le cadre de la formation personnelle et professionnelle continue.En 2012, le système éducatif en Finlande figure en 12e place dans les tests PISA[1]. En 2009, la Finlande était troisième, ce qui lui avait valu l'attention du monde entier[2]. Une réforme radicale était annoncée en , pour enseigner par thème, avec une approche holistique, plutôt que par l'approche traditionnelle de sujets restreints comme les mathématiques, l'histoire, la géographie, etc[3],[4].
Cette réforme est une étape du système éducatif, afin de mieux s'adapter pour les défis d'avenir[3]. Le système éducatif se divise en deux grands types de formations : les formations théoriques, dispensées par les écoles secondaires et supérieures et les universités, et les formations professionnelles dispensées par les écoles professionnelles.
Le Pisa 2018 montre une chute significative des résultats des élèves à long terme dans les 3 matières malgré les réformes de 2015[5].Le système éducatif en France est principalement dirigé par le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Depuis la loi pour une école de la confiance (aussi dite « réforme Blanquer ») de 2019, l'instruction est obligatoire en France de trois à seize ans, et la formation obligatoire de seize à dix-huit ans. Il peut dans ce cas s'agir d'une scolarisation, d'un apprentissage, d'une insertion professionnelle ou encore d'un service civique[6],[7]. Ce système est divisé en trois grandes étapes successives : l'enseignement primaire (école maternelle et école élémentaire), l'enseignement secondaire (collège, lycées et certaines formations spécifiques) et l'enseignement supérieur (université, grandes écoles, formations spécifiques, etc.). Il existe environ 60 000 établissements scolaires. Les établissements privés représentent 17 % des élèves, dont 97 % sont sous contrat[8]. Il est aussi possible de demander à ce qu'un enfant soit instruit en famille, pour un des motifs suivants : itinérance de la famille en France, pratique intensive sportive ou artistique, état de santé ou handicap de l'enfant, situation propre à l'enfant motivant un projet éducatif. Dans ce cas, un dossier de demande d'autorisation doit être déposé auprès de l'académie, qui donne une réponse motivée.
Les effectifs d'élèves et d'étudiants dépassent les 15 millions. Ainsi, environ un quart de la population française suit des études. En 2019, le coût de l'éducation représente 6,6 % du PIB de la France (7,6 % en 1995)[9]. Avec une part de 3,7 % de dépenses d’éducation primaires et secondaires dans le PIB, la France se situe au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (3,4 %)[10]. Le coût annuel pour l'État d'un élève est en moyenne de 8 920 €[9], mais varie fortement selon le niveau d'étude. Pour un élève de primaire, il est de 7 000 €, contre plus de 11 530 €[9] pour un étudiant en études supérieures[9].
Selon le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), qui compare aussi des systèmes éducatifs dans le monde, les résultats du système éducatif français sont dans la moyenne de ceux des États membres de l'OCDE. En 2018, le score de compétences à l'écrit est de 480, contre 472 en moyenne pour les pays de l'OCDE. Il est de 495 pour les compétences en mathématiques contre 489 en moyenne pour les pays de l'OCDE[11].
L'origine sociale des élèves influe sur leurs résultats scolaires. En CE2, les élèves issus du quart le plus pauvre obtiennent en 2019 une note moyenne de 57 sur 100 en français et 58 en mathématiques, contre respectivement 87 et 85 pour le quart issu des milieux les plus privilégiés. Les inégalités s'accentuent après le collège avec un taux d’accès en seconde générale ou technologique (en lycée) deux fois plus élevé pour les élèves issus de milieux favorisés que pour les autres[12]. Dans l'enseignement supérieur, les enfants de cadres supérieurs sont 2,9 fois plus nombreux parmi les étudiants que ceux issus de la classe ouvrière[12].Dans le système éducatif des Pays-Bas, l’école est obligatoire de 5 ans à 18 ans[13] et les enfants commencent normalement à être scolarisés à partir de l’âge de 4 ans pour une durée totale d’au moins 13 ans. L’école primaire (basisschool) dure normalement 8 ans, soit de l’âge de 4 à 12 ans.
Au cours de la 8e année, les élèves de la vaste majorité des écoles passent le « Cito-toets » (de son nom complet « Cito Eindtoets Basisonderwijs »), destiné à indiquer quel type d’enseignement secondaire sera le plus approprié pour l’enfant.
Ce test n’est pas obligatoire et l’étudiant n’est pas obligé de suivre ses recommandations, mais le niveau VWO (nl) est sélectif et comporte des critères d’admissions minimaux et exige également une motivation suffisante de l’enfant, qui doit déjà choisir entre 3 types de cheminements de niveau secondaire :
- le VMBO (nl) — d’une durée de 4 ans et possiblement suivi du MBO (nl) (dont les élèves sortent en moyenne à 16 ans) ;
- le HAVO (nl) — d’une durée de 5 ans et suivi du HBO (nl) (la haute école) ou optionnellement du VWO (nl) (dont les élèves sortent en moyenne à 17 ans) ;
- le VWO (nl) — d’une durée de 6 ans et suivi de l’Université (dont les élèves sortent en moyenne à 18 ans).
Seul le parcours VWO (nl) (voorbereidend wetenschappelijk onderwijs) assure l’accès à l’université[Information douteuse], alors que le HAVO permet l’accès à la haute école ou de retourner compléter le cheminement VWO.
Aux Pays-Bas, environ 70 % des élèves sont scolarisés dans des écoles privées subventionnées[réf. nécessaire] dans lesquelles l’enseignement est gratuit.L'éducation y est obligatoire pour les enfants entre 6 et 18 ans.
- Une année d'école maternelle (en polonais : przedszkole).
- Puis un passage au sein des huit classes que compte l'école primaire (en polonais : szkoła podstawowa), avec un examen final.
- Après cet examen primaire, quatre ou cinq ans en école secondaire (en) (en polonais : szkoła średnia), conclu par le passage du diplôme de maturité (en polonais : matura) , similaire au baccalauréat.
- Ensuite, il est possible de poursuivre au sein de l'enseignement supérieur, par exemple parmi les nombreuses universités que compte la Pologne.
L'administration du système scolaire polonais relève de la Commission de l'éducation nationale, fondée en 1773 et considérée comme le premier ministère de l'instruction publique en Europe.
Le système éducatif russe dépend principalement de l’État et l’éducation en Russie est contrôlée par le Ministère de l'enseignement et de la science. Les autorités locales réglementent l'éducation dans le cadre des lois fédérales. Le droit à l'instruction est garanti par l'article 43 de la Constitution[14].
Depuis le système soviétique, l'instruction est obligatoire et gratuite de 7 ans à 16 ans.
En 2004, les dépenses de l'État pour l'éducation s'élevaient à 3,6 % du PIB, soit 13 % du budget de l'État, et les établissements privés représentent 1 % de pré-inscription à l'école[15] et 0,5 % du taux de scolarisation primaire[16].
Depuis 2008, le taux d'alphabétisation en Russie est de 100 %[17] pour les 15-24 ans.Nota: La Russie est à cheval sur l’Asie du Nord (74,7 % de sa superficie) et sur l’Europe (25,3 % de sa superficie, mais 78 % de ses habitants sont en Europe).
Le système scolaire au Royaume-Uni se caractérise par des différences notables entre les différents pays du Royaume-Uni (Angleterre, Pays de Galles, Écosse, Irlande du Nord) et le fait que le système est semi privé.
Le sondage réalisé par le programme PISA en 2006 situe le système scolaire britannique nettement au-dessus de la moyenne OCDE[18].Le système éducatif en Angleterre est assez proche des systèmes gallois et écossais. Il se place dans le cadre du système éducatif britannique, dont il abrite les centres d’enseignement supérieur les plus prestigieux : l’Université de Cambridge et l’Université d'Oxford.
L'éducation est obligatoire jusqu'à 16 ans.Le système éducatif en Écosse est caractérisé par une longue tradition d'enseignement public ouvert à tous, ce qui différencie donc le système éducatif écossais de ceux des autres nations du Royaume-Uni.
De plus, l'éducation secondaire offre un grand nombre de matières scolaires contrairement à ceux anglais, gallois, et d'Irlande du Nord qui privilégient l'étude d'un petit nombre de matières, de manière plus approfondie.
En conséquence, la scolarité à l'université en Écosse dure généralement un an de plus (4 ans le plus souvent) que dans le reste du Royaume-Uni. Il est néanmoins possible d'entrer à l'université directement en deuxième année, sous réserve de réussir des examens d'entrée plus spécialisés. Fait unique, les ancient universities (anciennes universités) d'Écosse (Saint Andrews, Glasgow, Aberdeen, Édimbourg) délivrent un master spécial, le master en arts, premier diplôme universitaire en lettres.
La plupart des écoles sont laïques, mais il existe quelques écoles publiques catholiques, créées à la suite de la loi sur l'Éducation (1918). Les écoles catholiques sont financées et administrées par le gouvernement et l'administration écossais. Ces écoles ont des règles spécifiques ; en particulier le recrutement des directeurs et professeurs en religion doit être approuvé par l'Église catholique romaine en Écosse. Il existe également une école publique de confession judaïque.
Les diplômes du secondaire et du supérieur sont accrédités par l'administration écossaise et délivrés par les écoles, collèges, et autres centres. Le parlement écossais et le ministère de l'Éducation écossais ont le pouvoir sur l'éducation (à tous les niveaux).
Les écoles publiques sont gérées par les collectivités locales. L'éducation obligatoire concerne l'école primaire et l'école secondaire.Afrique
[modifier | modifier le code]Le système éducatif algérien assure la prise en charge de l'instruction des Algériens. Il est piloté par le ministère de l'Éducation nationale. La Constitution algérienne garantit le droit à l’enseignement pour tous[19]. L’évolution du système éducatif algérien est passée par trois périodes depuis 1962 : une politique de récupération du système colonial puis des réformes pour affirmer l’indépendance et confirmer le pouvoir national et enfin une politique de gestion des flux[19].
En Algérie, la première année de scolarité est la première année de primaire et la septième année de secondaire. Avant 2008, l'enseignement se composait de six années de primaire. L'école est obligatoire à partir de six ans. Avant six ans, les enfants peuvent être pris en charge par le secteur pré-scolaire (crèches).Le système éducatif algérien est divisé en plusieurs niveaux : préparatoire, primaire, moyen (qui avant 2007 étaient regroupés sous le nom de "fondamental"), secondaire, professionnel et enfin l'enseignement supérieur. Il faut prendre également en compte la formation continue qui est assurée par l'université de la formation continue.
L'analphabétisme est majoritaire au Burkina Faso[20]. Il touche plus les femmes que les hommes[20]. La majorité des élèves sont des garçons[20].
Selon la loi d'orientation de l'éducation de 2007 (loi 13-2007/AN[21]), le système éducatif burkinabé est structuré comme suit :Le système éducatif burkinabé est divisé en trois niveaux :
- l'éducation de base, qui se présente sous deux aspects :
- l'éducation de base formelle : préscolaire (de 3 à 6 ans), primaire (de 6 à 12 ans) et post-primaire (de 12 à 16 ans),
- l'éducation de base non formelle : pour jeunes et adolescents (de 9 à 15 ans) ou pour grands adolescents et adultes (au-delà de 15 ans : alphabétisation) ;
- l'enseignement secondaire : général, technique ou professionnel ;
- l'enseignement supérieur, dispensé par les universités, instituts et grandes écoles
Le système éducatif au Cameroun est régi par la loi numéro 98/004 du , il comporte trois types d'enseignements : Enseignement de base, enseignement secondaire et enseignement supérieur. La particularité du système éducatif au Cameroun est le bilinguisme, en effet, on peut étudier en français et en anglais et obtenir des diplômes équivalents. L'éducation au Cameroun est encadré par deux principaux types d'enseignement :
- L'enseignement public: qui relève du domaine de l'État
- L'enseignement privé : constitué du privé (laïc et confessionnel)
Le système éducatif malien, dont les objectifs ont été définis sous la présidence de Modibo Keïta, connaît une profonde évolution ces quinze dernières années avec l’augmentation de la scolarisation des enfants. Le taux brut de scolarisation[23] en 2001/2002 était de 64.5 % (75 % pour les garçons, 54 % pour les filles)[24].
Malgré une politique faisant appel au secteur privé et une implication importante des ONG, le système éducatif malien reste confronté à de nombreuses difficultés : retard dans la scolarisation des filles, manque de moyens (infrastructures, manuels scolaires, personnel) dû notamment aux restrictions budgétaires imposées par les institutions internationales, classes surchargées, abandons fréquents.
À côté du système classique se développent d’autres formes de scolarisation comme les clos d’enfants pour les plus jeunes ou les médersas.
Le lycée public a été créé en 2002Le système éducatif marocain est caractérisé par la cohabitation du système public et privé et de l'enseignement francophone et arabophone.
Le système public est géré par le ministère de l’Éducation nationale du royaume du Maroc alors que les systèmes privés sont gérés par des entreprises privées ou par des structures étrangères d'enseignement, publiques ou mixtes, comme l'Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Le réseau de l'enseignement catholique au sein du royaume du Maroc est placé sous la responsabilité de l'archevêque de Rabat [25].
Les taux brut de scolarisation et taux de d’achèvement du primaire des Marocains n'ont cessé d'augmenter régulièrement à tous les niveaux[26],[27]. Le taux d'alphabétisation des adultes marocains atteignait 78 % en 2020 contre 52 % en 2004[28].
Le système éducatif marocain doit faire face à de très fortes inégalités. Ainsi, les élèves des milieux aisés et des classes moyennes sont envoyés dans des structures francophones, privées ou publiques, et suivent souvent des parcours d'excellence au Maroc (médecine, ingénierie, comptabilité, etc.) ou en France (universités renommées et Grandes écoles). Il est à noter que le système éducatif public souffre de graves problèmes : bien qu'il arrive à produire quelques très brillants élèves, ses résultats sont globalement faibles selon les classements internationaux des étudiants qui parlent arabe ; il est de plus régulièrement critiqué par les journaux et médias audio-visuels, les milieux patronaux marocains (CGEM), ainsi que par toutes les organisations internationales (Banque mondiale BMCI, UNESCO, BAD, UNICEF, BERD, OCDE, FMI).Le système éducatif marocain, se divise en plusieurs niveaux : la maternelle principalement en établissements privés dès 4 ans, le primaire, le secondaire et l'enseignement supérieur avec les universités et les écoles privées supérieures. L'enseignement s'y fait en arabe et en français dès la 2e année du primaire. Le Maroc intègre à ses modules d'enseignement des cours de religion islamique, l'État et le religieux allant de pair.
Le système éducatif en république du Congo est organisé en trois cycles : primaire, secondaire (collège et lycée), et supérieur.
Le droit à l'éducation en garanti par la constitution (art.29). L'éducation est gratuite et obligatoire.Asie
[modifier | modifier le code]Le système éducatif en république populaire de Chine (chinois simplifié : 中国教育体系) est géré par le ministère de l'Éducation.
Tout citoyen a l'obligation d'aller à l'école sur une durée minimale de neuf ans (instruction théoriquement gratuite et obligatoire de neuf ans mise en place par le gouvernement). De manière générale, la scolarité est donc obligatoire de 6 à 15 ans[29]. En réalité, du fait de dotations budgétaires disparates entre zones rurales et zones urbaines, et d'une forte décentralisation dans la gestion de ces budgets, l'éducation primaire est le parent pauvre de l'éducation en Chine. Dans les zones rurales, il est fréquent que les parents payent pour assurer les salaires des enseignants[30].
Avant la création de la république populaire de Chine, l'éducation n'était disponible de fait que pour les notables, néanmoins l'accès à la fonction de mandarin était ouverte à tous. L'accession au pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 entraîna une modification profonde de l'ensemble du système éducatif.
Les régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao gèrent leurs systèmes éducatifs en autonomie.Dans la Chine, l'éducation n'était disponible que pour les familles aisées. Cependant, l'accession au pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 apporta des décennies de révolution dans le système scolaire. Aujourd'hui, le gouvernement s'oriente vers une éducation primaire universelle et vers la formation de la main d'œuvre.
Le système éducatif en Corée du Nord est fortement centralisé et sous le contrôle de l'État.
L'enseignement est gratuit et obligatoire en Corée du Nord pendant onze années, de 6 à 17 ans, et est sanctionné par l'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires. Selon les données officielles et d'autres sources extérieures le taux d'alphabétisation (99 %)[31] est aussi élevé qu'en Europe et en Amérique du Nord.
Les matières de base de l'enseignement sont le coréen, les mathématiques, le sport, le dessin, la musique, les sciences, ainsi que l'étude des idées du juche, la pensée de Kim Il Sung, fortement valorisée.
Les élèves nord-coréens portent un uniforme composé d'un pantalon bleu, d'une chemise blanche et d'un foulard rouge, et doivent se présenter ainsi le matin dans la cour des écoles pour réciter un serment de fidélité à Kim Jong-Un, lui jurant « fidélité jusqu'à la mort »[32].
Deux langues étrangères sont étudiées au cours de l'enseignement secondaire (principalement, le russe ou l'anglais en première langue, auxquels s'ajoutent notamment le japonais et le mandarin en seconde langue). L'institut des langues étrangères de Pyongyang dispense également des cours de français, espagnol, allemand et arabe.
La principale université du pays est l'université Kim Il-sung. Les 280 établissements d'enseignement supérieur du pays accueillent 300 000 étudiants. À partir des années 1960 des étudiants étrangers ont été accueillis (notamment maliens, angolais, vietnamiens, russes et ressortissants d'Europe de l'Est).
Créé le , le Fonds d'enseignement de Corée (FEC ou KEF en anglais) est officiellement un « organisme légal non gouvernemental » qui vise à encourager une aide financière et matérielle non gouvernementale au développement de l'enseignement en Corée du Nord[33].En Corée du Sud, le système éducatif est probablement le plus élitiste au monde. Après une journée de cours, la plupart des élèves prennent plusieurs heures de cours particuliers dans d'autres écoles, et rentrent tard le soir. À la fin du lycée, les élèves passent le fameux concours final, autrement appelé le Suneung.
Le système éducatif japonais est très proche du modèle anglo-saxon. Contrairement à l'Allemagne et dans une moindre mesure à la France, il n'y a pas d'orientation avant l'entrée en université. Le système universitaire étant très élitiste, les écoliers travaillent dur depuis l'école maternelle jusqu'à l'entrée en université. Beaucoup d'écoles maternelles recrutent même sur concours, les questions étant bien sûr adaptées à l'âge des enfants (concernant les formes, les couleurs et des connaissances simples sur la nature). De plus, les cours du soir (塾, juku ) sont presque une règle pour les lycéens. Le lycée ne se termine non pas par un examen mais par les concours d'entrée en université.
Amériques
[modifier | modifier le code]Le système éducatif aux États-Unis est décentralisé, la plupart des décisions sur le fonctionnement des écoles, les programmes et sur le financement étant prises par des instances locales : les school boards. Les programmes scolaires (curricula) sont en général établis par chaque État des États-Unis. Le gouvernement fédéral, via le département de l'Éducation des États-Unis, intervient surtout dans le financement de l’éducation. Les écoles privées élaborent leur programme librement et, dans le système public, seulement 22 États sur 50 établissent une liste de manuels recommandés. Dans la majorité des États, la liberté de choix est totale. Les assemblées législatives de chaque État fédéré établissent un socle minimum commun de connaissances dans les programmes.
Les cours sont dispensés en anglais dans les 50 États, en espagnol dans le territoire non incorporé de Porto Rico. Il n'y a pas de langue constitutionnellement officielle aux États-Unis, mais 32 des 50 États fédérés ont adopté l'anglais comme langue officielle[36]. Le hawaïen est une deuxième langue officielle dans l'État de Hawaï, et quelque 20 langues amérindiennes ont été officialisées dans l'État d'Alaska. L'espagnol est aussi une langue officielle dans le territoire de Porto Rico, et le chamorro dans le territoire de Guam ; le français est une langue « à facilités » dans plusieurs paroisses de la Louisiane. Chaque school district, ou circonscription scolaire, a le choix de sa langue d'enseignement, mais l'anglais est le choix dans les 50 États, y compris à Hawaï et en Louisiane. Les Porto-Ricains ont choisi l'espagnol, la langue d'instruction dans ses écoles et à l'université de Porto Rico.
Quelque 90 % des élèves américains sont scolarisés dans le public.
Les États-Unis sont l'un des pays avec le plus grand taux d'investissement dans l'éducation. Il représente 28 % du budget mondial total de l’éducation en 2020.Le système éducatif des États-Unis est décentralisé, la plupart des décisions sur les programmes et sur le financement étant prises par des instances locales : les school boards. Les programmes éducatifs sont en général établis par chaque état. Le gouvernement fédéral intervient surtout dans le financement de l’éducation.
Les écoles privées élaborent leur programme librement et dans le système public, seulement 22 États établissent une liste de manuels recommandés. Dans la majorité des États, la liberté de choix est totale. Les assemblées législatives de chaque état fédéré établissent un socle minimum commun de connaissances dans les programmes. Les programmes ne sont pas les mêmes d'un état à l'autre.
Le secondaire souffre de carences nombreuses mais l'enseignement supérieur est l'un des plus réputés du monde.
Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouveau-Brunswick (Français), Terre-Neuve-et-Labrador, Territoires du Nord-Ouest, Nunavut, Ontario, Yukon, Québec : le système commence par une éducation préscolaire, puis le système primaire et secondaire compte 12 années d'étude[37]. Le système scolaire secondaire se termine par un diplôme. Puis il y a trois voies :
- apprentissage - Formation technique et professionnelle pendant 1 à 4 années ;
- les études collégiales : pendant 1 à 4 années ;
- les études universitaires : elles commencent par un Baccalauréat de 3 à 4 ans, puis par une Maîtrise pendant 1 à 3 années et se finit par un doctorat pendant 3 ans ou plus.
Nouveau-Brunswick (Anglais), Île-du-Prince-Édouard, Saskatchewan : le système débute par une éducation préscolaire, suivi par 6 ans dans le système primaire, puis 3 ans en cycle moyen, pour finir par 3 années supplémentaires dans le système secondaire[38]. Le système scolaire secondaire se termine par un diplôme. Puis il se divise en trois voies :
- apprentissage - Formation technique et professionnelle pendant 1 à 4 années ;
- les études collégiales : pendant 1 à 4 années ;
- les études universitaires : elles commencent par un Baccalauréat de 3 à 4 ans, puis par une Maîtrise pendant 1 à 3 années et se finit par un doctorat pendant 3 ans ou plus.
Nouvelle-Écosse : le système débute par 7 ans dans le système primaire avec la maternelle comme première année, puis 6 ans dans le système secondaire. Le système scolaire secondaire se termine par un diplôme. Puis il y a trois voies :
- apprentissage - Formation technique et professionnelle pendant 1 à 4 années ;
- les études collégiales : pendant 1 à 4 années ;
- les études universitaires : elles commencent par un Baccalauréat de 3 à 4 ans, puis par une maîtrise pendant 1 à 3 années et se finit par un doctorat pendant 3 ans ou plus.
Au Québec, l'apprentissage des deux langues officielles du pays, soit le français et l'anglais, est obligatoire. Le Québec étant officiellement francophone, le français est la langue d'enseignement de toutes les matières scolaires, sauf de l'anglais, appelé langue seconde. Cette règle est inversée pour la minorité anglo-québécoise qui administre ses propres écoles et seule à y avoir accès (Loi québécoise sur l'enseignement public et Loi 101 : dispositions sur la langue française). L'école, ou une éducation équivalente prise en charge par les parents, est obligatoire dès l'âge de 6 ans jusqu'à 16 ans. L'éducation préscolaire est la maternelle pour les 4 et les 5 ans[39]. L'école primaire a six années (âge de 6 à 11 ans) et l'école secondaire a cinq années (âge de 12 à 16 ans) ; si l'élève n'a pas réussi son examen[Lequel ?], il redouble. Vient ensuite le cégep (collège d'enseignement général et professionnel). Unique au Canada, le cégep québécois permet aux étudiants d'effectuer un programme pré-universitaire de deux ans, permettant d'entrer en enseignement universitaire, ou un programme technique de trois ans. Le programme technique permet d'accéder au marché du travail, mais il existe une passerelle entre le programme technique et l'enseignement universitaire.
Les programmes scolaires pour l'enseignement primaire et secondaire diffèrent selon les provinces. Cependant, l'apprentissage de l'anglais est obligatoire dès le second cycle scolaire. Le français, l'italien, l'allemand, le portugais, et le russe peuvent également être étudiés selon les écoles. L'enseignement primaire est obligatoire, il existe autant d'établissements publics que d'établissements privés, ces derniers étant fréquentés surtout par la classe moyenne haute ou aisée.
La scolarisation primaire d'un élève argentin moyen coûte environ 3 100 ARS à sa famille, soit 800 $US.
Les programmes scolaires pour l'enseignement primaire et secondaire sont les mêmes dans tout le pays. L'enseignement primaire en Uruguay est gratuit et obligatoire. Cependant, il existe des écoles privées à Montevideo et autres villes du pays. Le système éducatif uruguayen est quasiment le même qu'en Argentine.
L'éducation scolaire est régie par législation fédérale (Lei de diretivas bàsicas, LDB 1996) et comporte deux niveaux : l'éducation de base (bàsica) et l'éducation supérieure. L'éducation de base compte trois étapes : l'éducation infantile (pré-scolaire), l'éducation fondamentale (primaire) et l'enseignement moyen (ensino médio). L'éducation fondamentale obligatoire et gratuite entre l'âge de 6 à 14 ans. Sa gratuité est garantie aussi à toute personne, y compris au-delà de l'âge qui correspond au parcours scolaire régulier. Le gouvernement fédéral (l'Uniâo) est le responsable pour l'offre éducative minimale aux deux niveaux. Cette offre est ouverte aux institutions créées et maintenues par initiative privée selon des conditions prévues dans la LDB. Le Fédéral compte sur les États, les municipalités et le secteur privé pour répondre la demande de services éducatifs aux deux niveaux.
Le système éducatif au Mexique est divisé en 4 niveaux différents. Tout d’abord, les élèves fréquentent l’école primaire pendant 6 ans (Primaria), puis 3 ans au collège (Secundaria) et enfin 3 ans au lycée (Preparatoria), chez les Mexicains aussi appelés “Prepa”, “Bachillerato” ou “Bachi”[40].
Le Mexique compte 95 778 écoles primaires dont 90,97 % d’entre-elles sont publiques[41]. Celles-ci sont dirigées par le Secrétariat de l’Éducation publique (S.E.P)[42], dirigée par Aurelio Nuño Mayer[43].
Le système éducatif des écoles publiques se divise en trois catégories : l’éducation élémentaire obligatoire, qui comporte l’éducation maternelle, primaire et secondaire[42] ; puis l’éducation moyenne supérieure appelée preparatoria[44],[45], et finalement l’éducation supérieure[46].Le système éducatif en Australie relève essentiellement de la compétence des États et territoires et non du gouvernement fédéral.
Il suit le modèle à trois niveaux qui comprend l'enseignement primaire (primary schools, école primaire), suivi par l'enseignement secondaire (middle school/high schools, collèges et lycées) et l'enseignement supérieur (universities et/ou TAFE Colleges, universités et Instituts Supérieurs d'Enseignement Technique). Le Programme PISA, Programme international pour le suivi des acquis des élèves, classe, pour l'année 2016, le système australien d'éducation est au 15e rang pour la lecture, au 14e pour les Sciences et au 23e pour les mathématiques[47].
L'enseignement est obligatoire jusqu'à un âge déterminé par la loi; cet âge varie d'un État à un autre mais est généralement situé vers 15 ou 16 ans, soit avant la fin des études secondaires. L'enseignement post-obligatoire est réglementé par l'Australian Qualifications Framework qui organise un système unifié de diplômes nationaux dans les écoles, les Instituts Supérieurs d'Enseignement Technique ("TAFE Colleges") et les universités.
L'année scolaire en Australie varie selon les institutions, mais va généralement de fin janvier jusqu'à la mi-décembre pour les écoles primaires, secondaires et les TAFE Colleges, et de fin février à la mi-novembre pour les universités avec des vacances intermédiaires et des pauses pour chaque institut d'enseignement.Grandes Antilles
[modifier | modifier le code]Moyen-Orient
[modifier | modifier le code]Le système éducatif saoudien, à la fondation de l’Arabie saoudite en 1932 était limité à un petit nombre d'écoles islamiques. Contemporainement, tous les niveaux de l'éducation sont ouverts à tous les citoyens du pays.
En 2018, l'Arabie saoudite se classait au 28ème rang mondial en termes de résultats de recherche de grande qualité, selon la revue scientifique renommée Nature[48]. Cela fait de l’Arabie saoudite le pays du Moyen-Orient, arabe et musulman le plus performant.Océanie
[modifier | modifier le code]Le système éducatif néo-zélandais est un modèle à trois niveaux comprenant un primaire, un secondaire et un niveau universitaire ou polytechnique. L'année académique diffère en fonction des institutions, mais s'étend généralement de fin janvier à la mi-décembre pour le primaire, le secondaire et le niveau polytechnique ; et de fin février à la mi-novembre pour les universités.
En 2009, le programme PISA (Programme for International Student Assessment, publié par l'OCDE, classa la Nouvelle-Zélande septième au classement mondial en matière de science et de lecture, et 13e en mathématiques[49]. L’Education Index, publié par l'Indice de développement humain des Nations unies, a longtemps classé la Nouvelle-Zélande parmi les plus élevés au monde[50].Statistiques
[modifier | modifier le code]Plusieurs bases de données en ligne peuvent être consultées, notamment le centre de données de l’ISU[51] et la base Edstats[52] de la Banque mondiale.
Les indicateurs sur l’éducation proviennent de trois sources principales : les données administratives recueillies par le biais de questionnaires auprès des établissements scolaires, les enquêtes auprès des chefs d’établissements, enseignants, élèves et ménages et enfin les résultats des élèves aux examens ou évaluations standardisées.
Au niveau mondial, l’Institut de Statistiques de l’UNESCO (ISU[53]), créé en 2001, est l’entité des Nations unies responsable de la collecte et de la diffusion des données sur l’éducation. Les informations sont collectées à travers des questionnaires adressés aux États membres, qui servent à calculer des indicateurs comparables publiés dans le Recueil Mondial[54] de Statistiques sur l’Éducation et dans des publications thématiques. L’OCDE[55], avec l’aide d’Eurostat, fournit à l’UNESCO les informations pour ses États membres et publie également une série d’indicateurs dans la publication annuelle Regards sur l’éducation[56].
L’International Association for the Evaluation of Educational Achievement (IEA[57]), créée en 1960, coordonne deux enquêtes internationales sur les acquis scolaires, une sur la lecture Progress in International Reading Literacy Study (PIRLS) et l’autre, sur les mathématiques et les sciences Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS[58])[59]. Pour les pays en développement, des enquêtes auprès des ménages financées respectivement par l'UNICEF et l'USAID : Multiple Indicators Cluster Survey (MICS[60]) et Demographic and Health Survey (DHS[61]) complètent ces informations en renseignant par exemple les dépenses d’éducation ou permettent de lier indicateurs socio-économiques avec la fréquentation de l’école.
Les indicateurs sont classés en plusieurs catégories: le niveau d’études ou d’alphabétisation de la population adulte, les taux de scolarisation calculés en divisant effectifs scolaires par la population en âge de fréquenter l’école, les indicateurs d’efficacité interne (redoublements, abandons), les mesures de la qualité bien souvent basées sur les résultats à des tests standardisés, les indicateurs d’efficacité externe (effet du diplôme sur les revenus ou la chance de trouver un emploi) et enfin les données financières renseignant sur les budgets alloués à l’éducation. L’UNESCO publie un guide[62] détaillé sur ces indicateurs.
Tableau 1 : population entre 25 et 34 ans étant parvenue à une formation secondaire[63] :
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Tableau no 2 : taux d'obtention d'un diplôme de l'enseignement secondaire dans la population en âge typique de l'obtenir[63] :
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Tableau 3 : taux d'accès à l'enseignement supérieur[63] :
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Tableau 4 : taux d'obtention d'un diplôme d'enseignement supérieur en trois à six ans[63] :
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Références
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Éducation » (voir la liste des auteurs).
- « OCDE PISA », sur OECD.org, (consulté le )
- « http://pasisahlberg.com/wp-content/uploads/2013/01/The-Fourth-Way-of-Filand-JEC-2011.pdf », sur pasisahlberg.com (consulté le )
- « Schools in Finland will no longer teach 'subjects' » (consulté le )
- « History, Travel, Arts, Science, People, Places | Smithsonian », sur www.smithsonianmag.com (consulté le )
- « Résultats du PISA 2018 RÉSUMÉS VOLUMES I, II & III », sur oecd.org
- « Loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance », sur vie-publique.fr (consulté le )
- L'instruction était jusqu'ici obligatoire de 6 à 16 ans depuis 1959 et la réforme Berthoin.
- « Les établissements d'enseignement scolaire privés », sur education.gouv.fr (consulté le )
- « Dépenses d’éducation − France, portrait social », sur insee.fr (consulté le ).
- « Ressources en éducation - Dépenses d'éducation - OCDE Data », sur theOECD (consulté le )
- « Évaluation internationale des élèves », sur theOECD (consulté le )
- « En France, les pauvres vivent 13 ans de moins que les riches », sur lefigaro.fr,
- (fr + en + de) OCDE, Regards sur l’éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE, Paris, Éditions OCDE, , 500 p. (ISBN 978-92-64-28196-7 et 978-92-64-28194-3, DOI 10.1787/eag-2017-fr, résumé, lire en ligne [PDF]), p. 445.Âge de scolarisation obligatoire en 2015.
- « article 43 de la Constitution. »
- http://unesdoc.unesco.org/images/0015/001547/154743e.pdf
- et 17 % des étudiants de niveau universitaire.
- « Statistiques d'après l'Unicef »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (en) The Programme for International Student Assessment, OCDE, 2006, p. 22-29, consulté le
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 143.
- « Statistiques »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur unicef.org.
- LOI N° 013-2007/AN PORTANT LOI D'ORIENTATION DE L'ÉDUCATION.
- Raymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Tome 3 : E-F-G-H, Abidjan, NEA, 1987, 269 p. (ISBN 2-7236-1405-0), p. 13
- Taux de scolarisation :
- Le taux brut de scolarisation (TBS) = Population scolarisée (fréquentant l’école fondamentale quel que soit l’âge) /Population scolarisable (en âge d’aller à l’école, entre 7 et 12 ans).
- Le taux net de scolarisation (TNS) = Population scolarisée et ayant entre 7 et 12 ans par rapport à la population scolarisable.
- CPS/MEN, 2002, cité par Véronique Hertrich et Seydou Keïta, Questions de population au Mali, INED Paris et CNRST, CERPOD, DNSI (Bamako) et Université du Mali (Bamako).
- Site web de l'Enseignement catholique au Maroc (ECAM)
- UNESCO Institute of Statistics, 2008
- UNESCO à travers le site Edstats, accédé le 1er novembre 2013
- (en) « World Bank 2009.Edstats »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Caractéristiques du Système Éducatif Chinois », sur digiSchool media (consulté le )
- Chunguang Wang (trad. Jacquet Raphael), « Education et inégalités sociales en Chine », Perspectives chinoises, no 100, , p. 118-124 (DOI https://doi.org/10.3406/perch.2007.3558, lire en ligne)
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- ce serment a été montré dans le documentaire britannique Les demoiselles de Pyongyang, réalisé en accord avec les autorités nord-coréennes
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- (es) « Secretaría de Educación Pública | Gobierno | gob.mx », sur www.gob.mx (consulté le )
- C´est le niveau de la Preparatoria c´est à dire l´équivalent du lycée au Mexique
- (es-MX) Admin Admin, « Subsecretaría de Educación Media Superior :: La educación media superior en el sistema educativo nacional », sur www.sems.gob.mx (consulté le )
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- [3]
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- centre de données de l’ISU.
- Edstats.
- ISU.
- Recueil Mondial.
- OCDE.
- Regards sur l’éducation.
- IEA.
- TIMSS.
- Dans ce domaine, les programmes PASEC et SACMEQ, créés en 1991, rassemblent des pays d'Afrique Francophone et Anglophone tandis que le programme LLECE couvre les pays d'Amérique Latine.
- MICS.
- DHS.
- [PDF] Guide UNESCO.
- Regards sur l'éducation, rapport annuel de l'OCDE, 2003, cité dans le journal Le Monde, .
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Statistiques et analyses des politiques éducatives, OCDE - Education GPS
- (en) Planifier l'éducation, construire l'avenir, Institut international de planification de l'éducation - UNESCO
- (en) Institut pour la recherche et l'innovation dans l'éducation, IRIE
- Droit à l'éducation, portail des droits de l'enfant - Humanium
- Ministère de l'Éducation, Québec
- Portail de l'enseignement, Fédération Wallonie-Bruxelles - Belgique