Rue du Cirque (Paris)
Pour les articles homonymes, voir Rue du Cirque.
 8e arrt Rue du Cirque
    | |||
| |||
| Situation | |||
|---|---|---|---|
| Arrondissement | 8e | ||
| Quartier | Madeleine | ||
| Début | 40, avenue Gabriel | ||
| Fin | 63, rue du Faubourg-Saint-Honoré | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 240 m | ||
| Largeur | 12 m | ||
| Historique | |||
| Création | 1847 | ||
| Dénomination | février 1849 | ||
| Ancien nom | Rue de Joinville | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 2046 | ||
| DGI | 2049 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
| |||
 Images sur Wikimedia Commons |
|||
modifier  |
|||
La rue du Cirque est une voie du 8e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Longue de 240 mètres, elle commence 40, avenue Gabriel et se termine 63, rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Le quartier est desservi par les lignes 1 et 13 à la station Champs-Élysées - Clemenceau et par les lignes 1 et 9 à la station Franklin D. Roosevelt.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte ce nom parce qu'elle débouchait en face de l'ancien cirque des Champs-Élysées, ou Cirque d'Été, situé dans le carré Marigny et qui fut démoli en 1900 lors de l'Exposition universelle.
Historique
[modifier | modifier le code]
Cette voie est ouverte, sur des terrains appartenant au duc de Galliera, par une ordonnance du sous le nom de « rue de Joinville » en l’honneur du prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe[1] avant de prendre sa dénomination actuelle en .
Selon le marquis de Rochegude, le célèbre jardinier André Le Nôtre (1613-1700) avait une maison de campagne à cet emplacement au XVIIe siècle[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 3 : domicile du capitaine aviateur René Fonck (1894-1953), « As des as » français et alliés de la Première Guerre mondiale avec 75 victoires. Une plaque commémorative mentionne qu'il y est mort le .
- No 5 : domicile en 1910 de Charles Le Bargy (1858-1936), sociétaire de la Comédie-Française[2] ; Teresa Milanollo (1827-1904) célèbre violoniste née à Savillan (Piémont) a habité à cette adresse avec son mari, le général Théodore Parmentier, et y est décédée[3].
- No 6 : Reynaldo Hahn (1874-1947), compositeur et chef d’orchestre, y vécut de 1878 à 1897[4]. Le , une pétition de ses amis et admirateurs demande que son nom soit donné à la rue[5].
- No 8 : François Piétri (1882-1966), député et ministre, y a habité[6] jusqu'à sa mort.
- No 10 : immeuble de 1861, signé Sédille[7].
- No 14 : domicile d'Harriet Howard lorsque son amant le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte (futur empereur Napoléon III) résidait au palais de l’Élysée tout proche, après avoir été élu président de la République française[8],[9].
- No 16 : arrière de l’hôtel de Marigny.
- No 17 : Eugène Tisserand, agronome, y a vécu.
- No 19 : domicile en 1910 de Marietta Ricotti, danseuse de l’Opéra de Paris[2].
- No 20 : lieu de rencontre du président de la République française, François Hollande, et de l'actrice Julie Gayet jusqu'en 2013, selon le magazine Closer.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris, 1855.
- Rochegude 1910, p. 70.
- 1904, Décès, 08, Archives départementales de Paris, 8D113.
- Bernard Gavoty, Reynaldo Hahn : le musicien de la Belle Époque, 1976.
- Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 11 mai 1956, sur gallica.bnf.fr.
- La vie de la France sous l’Occupation, Hoover Institut, 2014.
- Il s'agit vraisemblablement de Charles Jules Sédille (1806-1871), auteur des grands magasins du Printemps, père de l'architecte Paul Sédille.
- « Rue du Cirque, toute une histoire », Le Point, no 2 159, semaine du 30 janvier 2014, p. 34.
- Jean-Michel Normand, « « Sexe et pouvoir » : Miss Howard, maîtresse et bienfaitrice du futur Napoléon III », sur Le Monde, (consulté le )
Sources
[modifier | modifier le code]- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, .
.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
