Rue Brantôme (ancienne, Paris)
Anc. 7e arrt Rue Brantôme
(disparue en 1974) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 7e | |
Quartier | Sainte-Avoye | |
Début | Rue Beaubourg | |
Fin | Rue Saint-Martin | |
Morphologie | ||
Longueur | 125 m | |
Largeur | 12 m | |
Historique | ||
Création | Avant 1273 | |
Ancien nom | Vicus de Parvis Campis Rue des Petis Chans Rue des Petits-Champs-Saint-Martin Rue des Petits-Champs |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue Brantôme, plus anciennement rue des Petits-Champs-Saint-Martin est une ancienne rue qui était située dans l'ancien 7e arrondissement de Paris (3e arrondissement actuel) et qui a disparu lors de la construction du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou et de la résorption de l'îlot insalubre no 1[1].
Situation
[modifier | modifier le code]Avant l'extension de Paris en 1860, alors dénommée « rue des Petits-Champs », la voie d'une longueur de 125 mètres, était située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, commençait aux 39-41, rue Beaubourg et finissait aux 90-92, rue Saint-Martin[2].
Les numéros de la rue étaient rouges[3]. Le dernier numéro impair était le no 25 et le dernier numéro pair était le no 12.
Devenue en 1864 « rue Brantôme » et désormais située dans le 3e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, la rue débutait aux 29-31, rue Beaubourg et finissait aux 162-164, rue Saint-Martin[4].
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Son nom lui vient de l'écrivain Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme (1537-1614), auteur de Les vies des hommes illustres et grands Capitaines Français de son temps et de Les vies des dames galantes de son temps.
Historique
[modifier | modifier le code]La rue est désignée sous le nom de « vicus de Parvis Campis » (« rue des Petits-Champs ») en 1273, dans l'accord de Philippe le Hardi avec le chapitre de Saint-Merri.
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue des Petis Chans » puis de « rue des Petits-Champs-Saint-Martin » et plus simplement « rue des Petits-Champs », nom qui lui vient sans doute des champs sur lesquels la voie fut ouverte[3].
Cette rue relevait jadis pour une partie du chapitre de Saint-Merri et était pour l'autre sous la censive du For aux Dames qui appartenait aux religieuses de Montmartre.
Elle est citée sous le nom de « rue des Petitz champs » dans un manuscrit de 1636.
Une décision ministérielle, du 18 pluviôse an X (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres. Cette largeur est portée à 12 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du .
Par ordonnance de Napoléon III en date du la « rue des Petits-Champs » prend le nom de rue Brantôme[5].
La rue a disparu en 1974 lors de la construction du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou et de la résorption de l'îlot insalubre no 1[6],[7].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- L'abbaye de Montmartre possédait dans cette rue une grande maison qui dépendait de son fief du Fort-aux-Dames dont l'auditoire et la prison était situé dans le cul-de-sac du Fort-aux-Dames rue de la Heaumerie[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La rue Beaubourg et ses alentours », www.carnavalet.paris.fr.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 25e quartier « Sainte-Avoye », îlot no 11, [1], îlot no 12, [2].
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Plan parcellaire municipal de Paris (fin du XIXe siècle)., plan 12e quartier « Sainte-Avoye », 6e feuille PP/11853/B partie droite, [3], 6e feuille PP/11853/A partie gauche, [4].
- Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques de la ville de Paris
- la rue Brantôme en 1974
- la construction de Beaubourg (Photos)
- Acte notarié du des dépendances du fief du Fort aux Dames de l'abbaye de Montmartre.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Gustave Pessard (préf. Charles Normand), Nouveau dictionnaire historique de Paris, Paris, Eugène Rey, , 1693 p. (lire en ligne)