Rue des Trois-Maures
Anc. 6e arrt Rue des Trois-Maures
(disparue en 1854) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 6e | |
Quartier | Lombards | |
Début | Rue des Lombards | |
Fin | Rue Troussevache | |
Morphologie | ||
Longueur | 56 m | |
Largeur | 10 m | |
Historique | ||
Ancien nom | Rue Guillaume Josse Rue Guillaume Joce Rue du Vin-le-Roi Rue du Vin-le-Roy |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue des Trois-Maures est une ancienne rue qui était située dans l'ancien 6e arrondissement de Paris, qui a été supprimée lors du percement du boulevard de Sébastopol.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]L'enseigne d'une auberge du nom des Trois-Maures lui a donné ce nom qu'elle portait depuis 1636.
Situation
[modifier | modifier le code]La rue des Trois-Maures, d'une longueur de 56 mètres, située dans l'ancien 6e arrondissement, quartier des Lombards, commençait aux 28-30, rue des Lombards et finissait aux 13-15, rue Troussevache[1],[2].
Les numéros de la rue étaient noirs[3]. Le dernier numéro impair était le no 11 et le dernier numéro pair était le no 12.
Historique
[modifier | modifier le code]À la fin du XIIIe siècle, elle portait le nom de « rue Guillaume Josse », également orthographié « rue Guillaume Joce ».
En 1300, c'était la « rue du Vin-le-Roi », en raison de plusieurs caves du roi qui y étaient situées.
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue du Vin-le-Roy ».
Dans un manuscrit de 1636, elle est citée sous le nom de « rue des Trois more » en raison d'une auberge du nom des Trois-Maures[4].
En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, comporte 9 maisons et 3 lanternes[5].
Une décision ministérielle du 18 vendémiaire an VI (), signée Letourneux, fixe la largeur de cette voie publique à 6 mètres. En vertu d'une ordonnance royale du , la largeur de la rue est portée à 10 mètres ; toutefois, en 1844, cette rue n'avait que 3,5 mètres environ de largeur[6].
La rue des Trois-Maures disparaît lors du percement du boulevard de Sébastopol en 1854.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La rue Troussevache prendra, en 1822, le nom de « rue de La Reynie ».
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 23e quartier « Lombards », îlot no 13, F/31/83/14, îlots nos 14 et 15, F/31/83/15.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Cette auberge existe encore en 1673, le seigneur de Colméry (Nièvre) y séjournant cette année-là (Archives nationales, Y//227 f°202).
- Jean de la Caille : Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.