Raymond Fenard
Raymond Fenard | |
Nom de naissance | Raymond Albert Fenard |
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Naissance | Sens |
Décès | (à 70 ans) Berne |
Origine | France |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Vice-amiral d'escadre |
Années de service | 1905 – 1946 ? |
Commandement | Vauban Dunkerque |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur |
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Raymond Albert Fenard (Sens, -Berne, ), est un officier général de la Marine française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il entre à l'École navale en et en sort enseigne de vaisseau de 2e classe en . Il participe alors à une campagne à Madagascar sur le Vaucluse avant d'embarquer sur le cuirassé République, dans l'escadre de la Méditerranée .
Enseigne de vaisseau de 1re classe (), il embarque sur le contre-torpilleur Hache puis sur le cuirassé Condorcet. Il est breveté canonnier en 1913.
De nouveau sur le Condorcet (1915-1916), il est second du torpilleur Protet(1916-1917). il est promu lieutenant de vaisseau en . En 1918, il effectue une mission en Angleterre qui lui vaut un témoignage de satisfaction du ministre.
Aide de camp de l'amiral Darrieus (1919-1920), il est breveté d'état-major en décembre 1922 puis est affecté comme aide de camp de l'amiral Ratyé. Il est promu capitaine de corvette en .
En 1924-1925, il commande le torpilleur Bouclier et suit les travaux d'achèvement du torpilleur d'escadre Bourrasque qu'il commande de 1926 à 1927.
Capitaine de frégate en , le capitaine de vaisseau Darlan le choisit comme second sur le croiseur-cuirassé Edgar Quinet (1928-1929) puis sur le croiseur-cuirassé école Jeanne d'Arc, en 1930..
En 1929, il commande le contre-torpilleur Vauban et obtient la première place en 1931 du concours d'honneur. Il est alors affecté au Bureau des études scientifiques.
Chef-adjoint du cabinet militaire du ministre en 1932, nommé capitaine de vaisseau en , il suit les travaux d’achèvement du croiseur de bataille Dunkerque qu'il commande en 1936.
Auditeur au Collège des hautes études de défense nationale, il est promu contre-amiral en . Il est affecté au commandement du secteur de défense de Toulon en . En , il commande la Marine en Algérie.
Vice-amiral en , secrétaire général permanent de la Délégation générale du gouvernement en Afrique française en , il est le bras-droit de l'amiral Darlan qui le charge dès de lier des contacts avec le représentant américain à Alger, Robert Murphy pour préparer l'entrée en guerre de la France, aux côtés des Alliés. Il devient secrétaire général du Conseil impérial, chargé des relations avec les États-Unis en .
Chef de la mission navale française aux États-Unis en , il négocie le réarmement et la modernisation de la flotte et devient membre du Conseil supérieur de la Marine en .
Il est le chef d'état-major français au Comité d'état-major des Nations unies en . Il prend rang et appellation de vice-amiral d'escadre en , puis est nommé en , membre de la Délégation française au Comité d'état-major des Nations-Unies.
Le vice-amiral d'escadre s'éteint à Berne le .
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier, Officier puis Commandeur de la Légion d'honneur ().
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 182-183