Pont Van Stadens
Pont Van Stadens | |
Le pont Van Stadens, avec le vieux pont sur la R102 au premier plan. | |
Géographie | |
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Pays | Afrique du Sud |
Cap-Oriental | |
Coordonnées géographiques | 33° 54′ 20″ S, 25° 11′ 30″ E |
Fonction | |
Franchit | Rivière Van Stadens |
Fonction | pont routier |
Caractéristiques techniques | |
Type | Pont en arc |
Hauteur | 140 m |
Matériau(x) | béton |
Construction | |
Construction | 1971 |
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Le pont Van Stadens est un pont de béton en forme d'arc qui enjambe la rivière Van Stadens au Van Stadens Pass, dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud. Il fait partie de la route nationale N2.
Le « pont des suicides »
[modifier | modifier le code]Le pont Van Stadens fut inauguré le . Douze jours plus tard, seulement, un homme d’Uitenhage s'y donna la mort en se jetant dans le vide, sa réputation de « pont de la mort » grandit à partir de là[1]. En , un système de vidéosurveillance de près d'1 million de dollars, financé par des donateurs privés, fut installé[2]. Un journaliste du Gauteng, Franz Kemp, leva des fonds après que sa fille Inge eut sauté du pont en 2003.
La police de Thornhill, qui dispose d’une équipe de conseillers spécialisés pour les proches endeuillés par ces suicides, a récupéré les corps écrasés d’une petite fille, d’un garçon plus âgé et d’un homme sur qui ils ont trouvé une lettre de suicide. Ils croient, d’après la note du suicide, que les trois personnes sont mortes peu après le . Rassemblant les éléments qui ont pu mener à la tragédie, la police en est venue à la conclusion que l’homme avait dû jeter les deux enfants par-dessus bord avant de sauter lui-même. Les corps n’ont pas été retrouvés en un seul endroit, ce qui suggère qu’un des enfants aurait pu paniquer et tenter de fuir après que la première victime est passée par-dessus bord[3].
En 2013 un garde-corps en grillage de 2,7 mètres de haut a été installé pour dissuader les candidats au suicide[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Van Stadens Bridge » (voir la liste des auteurs).
- Monique Basson, « DA calling for safety measures », sur Kouga Express, (consulté le ).
- Tabelo Timse, « ‘Spy eyes’ for bridge of death », Eastern Cape Herald (consulté le ).
- Adriana Stuijt, « Bridge of Death in S.A. claims 71st victim », Digital Journal, (lire en ligne [archive du ]).
- Zandile Mbabela, « No Bridge Deaths Since Barrier Erected », Herald, , p. 6.