Phenix (entreprise)
Fondation |
---|
Forme juridique | |
---|---|
Domaines d'activité |
Gaspillage alimentaire, vente à distance sur catalogue général |
Siège | |
Pays |
Effectif |
200 employés () |
---|---|
Chiffre d'affaires |
13,6 M€ () |
Site web |
SIREN | |
---|---|
TVA européenne | |
OpenCorporates |
Phenix est une scale-up française qui accompagne les entreprises, notamment de la grande distribution, dans leur démarche de réduction du gaspillage.
La société créée en 2014 est une entreprise de l'économie sociale et solidaire, agréée entreprise solidaire d'utilité sociale et Benefit corporation.
Histoire
[modifier | modifier le code]La start-up est créée en 2014 par Jean Moreau et Baptiste Corval, afin de limiter le gaspillage alimentaire dans le commerce et la grande distribution. Basée à Paris, elle compte 200 employés en France en 2020[1].
En 2018, elle est membre de la première promotion de lauréats French Impact, un accélérateur national de l’innovation sociale lancé en par Christophe Itier, haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale.
À l'automne 2018, la société, bénéficie d'une augmentation de capital de 15 millions d'euros auprès d'Environmental Technologies Fund (EFT partners), Bpifrance, Sofiouest et Crédit mutuel Arkéa, pour son déploiement à l’étranger[2], puis auprès de Danone et son fonds d’investissements Danone Manifesto Ventures en 2020[3].
En 2021, le quotidien Les Échos signale le rachat de MyFoody, un acteur italien de l'anti-gaspillage, par Phenix. L’article indique également que la marque poursuivra ses activités en se lançant au Royaume-Uni et en Allemagne en 2022[4].
À la différence de Too Good to Go, qui annonçait vouloir se développer sur le marché américain[5], Phenix s’intéresse, elle, au marché asiatique.
Activité
[modifier | modifier le code]Phenix est présent dans 25 villes en France, en Île-de-France, en Bretagne, dans le Sud-ouest français, le Nord (Lille), l'Est de la France (Strasbourg), ainsi que dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, en Belgique, en Espagne, au Portugal et en Italie[6].
Elle a pour objectif de réduire le gaspillage. L'entreprise récupère différents types d'invendus (alimentaire, produits d'hygiène et d'entretien, fournitures scolaires...) auprès de la grande distribution (E.Leclerc, Carrefour City, Système U, Franprix)[7], de destockeurs, d'industriels, d'institutions publiques ou d’événements comme les festivals (We love green, Rock en Seine...)[8]. Les produits collectés sont ensuite distribués gratuitement à des épiceries sociales, d'associations reconnues d'utilité publique, d'associations d'intérêt général ou mis en vente sur l'application mobile Phenix à prix réduit[9].
Son activité d'intermédiaire lui est profitable grâce à la commission qu'elle prélève sur les économies réalisées par les professionnels sur la vente des produits périssables, les réductions d'impôt au titre du don en nature aux associations et les coûts de traitement des déchets économisés[9].
En 2018, son activité permet aux bénéficiaires des réductions d’impôts de distribuer 30 millions de repas avec les denrées alimentaires récoltées[10].
En 2019, Phenix lance son application mobile pour acheter à prix réduit les invendus des commerces afin de compléter son service de don aux associations caritatives[11] L'application est notamment partenaire des magasins Franprix[12], La Vie claire[13] et des Jardineries Truffaut.
En Avril 2022, Phenix se mobilise pour le pouvoir d'achat des étudiants en réunissant un collectif de 10 marques (Franprix, Pulpe de Vie, Wizbii...) pour créer un "kit de survie étudiant" où ces entreprises s'engagent à proposer des réductions pour les étudiants de 15 % en moyenne pendant 1 mois[14].
Identités visuelles
[modifier | modifier le code]-
Ancien logo
-
Ancien logo
-
Logo jusqu'à 2021
-
Logo depuis 2021
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gaétan Raoul, « En choisissant son ELT, Phenix n'a pas gaspillé son temps » , sur LeMagIT, (consulté le )
- Déborah Loye, « Phenix, la scale-up qui fait la guerre au gaspillage alimentaire » , sur Les Echos, (consulté le )
- Aude Chardenon, « Gaspillage alimentaire : la pépite Phenix étend son empreinte en Europe » , sur L'Usine digitale, (consulté le )
- Guillaume Bregeras, « "L'appli anti-gaspi Phenix rachète son concurrent italien, MyFoody" » , sur Les Echos, (consulté le )
- Guillaume Bregeras, « "Too Good To Go lève 25 millions d'euros pour convertir le monde à l'anti-gaspillage alimentaire" » , sur Les Echos, (consulté le )
- Aude Chardenon, « Gaspillage alimentaire : la pépite Phenix étend son empreinte en Europe » , sur L'Usine digitale, (consulté le )
- « Gaspillage alimentaire : les initiatives en grande distribution - Phenix – Coach anti-gaspi - Multi-enseignes » , sur Libre Service Actualités, (consulté le )
- Baptiste Roux, « Gaspillage alimentaire : Phenix trouve une seconde vie solidaire aux invendus » , sur La Tribune, (consulté le )
- Florence Bauchard, « Phenix, l'anti-gaspillage alimentaire solidaire » , sur Les Echos, (consulté le )
- « Label entreprise du jour : "Phenix" », sur Europe1, (consulté le )
- Elodie Chermann, « Ces nouvelles initiatives et astuces pour réduire le gaspillage alimentaire » , sur Le Monde, (consulté le )
- Sophie Lecluse, « Too Good to Go, Phenix, Comerso... les start-up qui luttent contre le gaspillage alimentaire » , sur Capital.fr, (consulté le )
- Camille Harel, « Lutte anti-gaspi : La Vie Claire s’associe à Phenix » , sur Libre Service Actualités, (consulté le )
- « Dix marques dont Franprix proposent pendant un mois 15% de réduction aux étudiants », sur Le Figaro Étudiant, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :