Liste des pays du monde
Cette page recense les pays du monde, quel que soit leur statut : reconnus par l'Organisation des Nations unies, par un ou plusieurs autres pays, ou auto-proclamés.
Dans la suite de l'article, les termes « pays » et « État » sont utilisés comme des synonymes. Cet article ne concerne pas les nations, comme l'Angleterre ; ni les États fédérés, comme les États américains, les Länder ou les cantons suisses.
Pays listés
[modifier | modifier le code]De nombreuses publications donnent une liste des pays du monde, mais n'utilisent pas toutes les mêmes critères pour inclure ou non un pays. Un critère courant est la reconnaissance du pays par la communauté internationale[1],[2], notamment sa reconnaissance par l'Organisation des Nations unies qui compte 193 États membres et reconnaît de facto quatre autres États non-membres, dont deux avec le statut d'« observateur permanent » : le Vatican (observateur permanent depuis 1964)[note 1], l'État de Palestine (observateur permanent depuis 2012), et les Îles Cook et Niue, deux territoires insulaires en libre association avec la Nouvelle-Zélande[note 2].
Six pays sont reconnus par au moins un État membre de l'ONU sans être reconnus par cette dernière : le Kosovo, la République arabe sahraouie démocratique (Sahara occidental), Taïwan (ou République de Chine), l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud-Alanie et la république turque de Chypre du Nord.
En outre, la république moldave du Dniestr (Transnistrie) n'est reconnue que par deux États non-membres : l'Ossétie du Sud-Alanie et la république d'Abkhazie. Un territoire indépendant de facto depuis 1990 n'est également reconnu par aucun pays : la république du Somaliland.
L'émirat islamique d'Afghanistan — bien qu'il ne soit reconnu par aucun État depuis la seconde prise de Kaboul par les talibans en 2021 — est de facto considéré par la communauté internationale comme le gouvernement officiel de l'Afghanistan.
Lorsque Taïwan est inclus dans une liste, c'est souvent accompagné d'un avertissement sur le caractère non officiel de la liste[note 3] ou sur le fait que Taïwan n'est pas reconnu[note 4]. En effet, le statut de Taïwan est particulier, du fait que la république populaire de Chine (RPC) exige la reconnaissance du principe d'une seule Chine de la part des pays qui veulent avoir des rapports diplomatiques avec elle.
États dont la souveraineté est contestée
[modifier | modifier le code]N'apparaissent ici que des États répondant aux critères de la convention de Montevideo de 1933 sur les droits et les devoirs des États.
États reconnus par l'ONU mais non reconnus par au moins un État
[modifier | modifier le code]- La république d'Arménie, indépendante depuis 1991, n'est pas reconnue par la république islamique du Pakistan, État membre de l'ONU[7].
- La république populaire de Chine (RPC), proclamée en 1949, n'est pas reconnue par la république de Chine (RDC), État non membre de l'ONU[8].
- Chypre, indépendante depuis 1960, n'est pas reconnue par un membre de l'ONU (république de Turquie) et un État non-membre (république turque de Chypre du Nord), à la suite de la partition de l'île en 1974[9],[10],[11].
- L'État d'Israël, indépendant depuis 1948, n'est pas reconnu par 21 États membres de l'ONU (voir cette carte et le conflit israélo-arabe). L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) reconnaît l'existence de l'État d'Israël, tout en réclamant la souveraineté sur des territoires sous son contrôle[12],[13],[14],[15],[16].
- L’État de Palestine, non membre de l’ONU mais reconnu par l’ONU depuis 2012, n’est pas reconnu par un peu moins d’une cinquantaine d’États membres.
- La république populaire démocratique de Corée (Corée du Nord), indépendante depuis 1948, n'est pas reconnue par plusieurs membres de l'ONU : les États-Unis, le Japon, la France, l'Estonie, ainsi que la république de Corée (Corée du Sud)[17],[18],[19].
- La république de Corée, indépendante depuis 1948, n'est également pas reconnue par la république populaire démocratique de Corée (RPDC), membre de l'ONU[20],[21].
États non reconnus par l'ONU mais reconnus par au moins un membre de l'ONU
[modifier | modifier le code]- Le Kosovo a proclamé unilatéralement son indépendance le , qui est reconnue par 103 États (+ république de Chine (Taïwan)) au . Celle-ci est contestée entre autres par la Serbie, la Russie, la république populaire de Chine ainsi que cinq États membres de l'Union européenne.
- La République arabe sahraouie démocratique reconnue par 48 États en 2012[22], contrôle environ 20 % du Sahara occidental.
- La république de Chine (souvent appelée Taïwan) bénéficie d'une indépendance de facto mais n'est pas reconnue par la république populaire de Chine et la plupart des États de la communauté internationale qui ont peu à peu reconnu la « politique d'une seule Chine » voulue par la république populaire de Chine. Elle entretient des relations diplomatiques officielles avec 12 États.
- La république d'Abkhazie est reconnue par la Russie, le Nicaragua, le Venezuela[23] et Nauru[24].
- L'Ossétie du Sud-Alanie est reconnue par la Russie[25], le Nicaragua[26], le Venezuela[23] et Nauru[24].
- La république turque de Chypre du Nord a fait sécession de la république de Chypre depuis le , mais n'est reconnue que par la Turquie qui y maintient une force militaire[27].
États reconnus par aucun État membre de l'ONU mais reconnus par au moins un État reconnu par un État membre de l’ONU
[modifier | modifier le code]- La république moldave du Dniestr (Transnistrie), qui a fait sécession de la Moldavie en 1991 à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique, est reconnue par deux États non-membres de l'ONU : la république d'Abkhazie et l'Ossétie du Sud-Alanie[28].
Autres États indépendants de fait
[modifier | modifier le code]Ces territoires sont indépendants de facto mais ils ne sont reconnus indépendants ni par l’ONU, ni par aucun État membre de l’ONU, ni par aucun État reconnu par un État membre de l’ONU : la souveraineté sur les territoires contrôlés n’est reconnue que par eux-mêmes la plupart du temps ou par d’autres territoires dans la même configuration. Ils échappent largement au contrôle du pays qui exerce officiellement sa souveraineté et disposent d'une autonomie de fait avec leurs propres institutions et symboles.
- Diverses régions de la Somalie ne sont quasiment que sous le contrôle d’entités locales :
- qui souhaitent leur indépendance : comme le Somaliland[29] ;
- qui se sont déclarées autonomes dans le but de réintégrer la république fédérale de Somalie quand un pouvoir central se sera réorganisé : comme l’Awdalland, le Khatumo, le Pount, le Galmudug, l’Himan-et-Heeb, l’Azanie (dans la région du Jubaland)[30] ;
- qui souhaitent élargir leur influence le plus largement sans restriction territoriale : comme le groupe Al-Shabbaab qui contrôle de larges régions dans le sud de la Somalie[31].
- Une république de rebelles séparatistes prétendent former la république de Logone en République centrafricaine[32].
Toponymie : noms de forme courte et longue
[modifier | modifier le code]La plupart des pays ont deux noms : un nom de « forme courte » et un de « forme longue »[33].
La forme courte est le nom usuel, par exemple : « Belgique ». Elle est utilisée dans la vie courante, l'enseignement et la cartographie.
La forme longue donne généralement une indication sur la forme de gouvernement de l'État, par exemple « le royaume de Belgique ». Elle est utilisée dans les actes officiels des États : constitution, législation, traités, procès-verbaux, actes notariés etc. Elle est également utilisée dans les publications et discours formels. Il se peut que la forme longue repose uniquement sur des fondements historiques. C'est le cas de la Suisse qui conserve le nom officiel de « Confédération suisse » bien qu'elle ait abandonné le statut de confédération en 1848 pour devenir un État fédéral. Il arrive également qu'un nom de forme longue soit davantage usité que la forme courte dans la langue courante. Cela a notamment été le cas de la République tchèque, dont le nom sous forme courte, Tchéquie, est resté longtemps peu utilisé.
Quelques pays n'ont qu'une seule forme de nom, soit courte comme la Roumanie, soit longue comme la République dominicaine.
Liste des pays
[modifier | modifier le code]Liste principale
[modifier | modifier le code]En 2023, cette liste comprend les 197 États reconnus par l’Organisation des Nations unies : ses 193 États membres ; ses deux États observateurs permanents : le Vatican, représenté par le Saint-Siège[note 1], et l’État de Palestine ; deux États ni membres ni observateurs permanents mais membres à part entière de plusieurs agences spécialisées de l’ONU : les Îles Cook et Niue[note 2].
Pour les abréviations utilisées dans la liste suivante, consulter la section correspondante.
A
[modifier | modifier le code]B
[modifier | modifier le code]C
[modifier | modifier le code]D
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
le Danemark | le Royaume du Danemark (CELF, CNT, Lm, OQLF, OIT, ONU, PRm, SQ, U) le Royaume de Danemark (SS, UE) | |
Djibouti (m.) la République de Djibouti (L) |
la République de Djibouti (PRm) | |
la République dominicaine (CNTp, Up) | la République dominicaine | |
la Dominique La Dominique (L) |
le Commonwealth de Dominique (CNT, L, ONU, SQ, U, UE) le Commonwealth de la Dominique (OIT, SS) le Commonwealth of Dominica (PR) |
E
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
l’Égypte (f.) | la République arabe d'Égypte | |
les Émirats arabes unis (m.) la fédération des Émirats arabes unis (PR) | ||
l’Équateur (m.) | la République de l'Équateur (L, OIT, ONU, SQ, SS, U, UE) la République d'Équateur (CNT, PR) | |
l’Érythrée (f.) | l’État d'Érythrée (CNT, L, SQ, SS, U, UE) l’Érythrée (OIT, ONU) la république d'Érythrée (PR) | |
l’Espagne (f.) | le Royaume d'Espagne (Lm, PRm) | |
l’Estonie (f.) | la République d'Estonie (PRm) | |
l’Eswatini (m.) (CELF, OIT, ONU, OQLF, SS, U, UE) le Swaziland (BTB, CNT, L, PR, SQ) Ngwane (PR) |
le Royaume d’Eswatini (OIT, ONU, SS, U, UE) le Royaume du Swaziland (CNT, Lm, PR, SQ) | |
les États-Unis (m.) (BTB, CNT, L, OIT, SS, U, UE) les États-Unis d'Amérique (BTB, ONU, PR, SQ) |
les États-Unis d'Amérique | |
l’Éthiopie (f.) | la République démocratique fédérale d'Éthiopie (CNT, L, U, UE) la République fédérale démocratique d'Éthiopie (OIT, ONU, SQ, SS) la république d'Éthiopie (PR) |
F
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
les Fidji (f.) (CNT, OIT, ONU, SQ, SS, U, UE) les îles Fidji (L, PR) les îles Fiji (PR) |
la République des Fidji (CNT, L, PRm, SQ, SS, U, UE) la République des Îles Fidji (OIT, ONU) | |
la Finlande | la République de Finlande (PRm) | |
la France | la République française |
G
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
le Gabon | la République gabonaise | |
la Gambie | la République de Gambie (PRm) | |
la Géorgie | la Géorgie la République de Géorgie (L) | |
le Ghana | la République du Ghana (PRm) | |
la Grèce | la République hellénique | |
la Grenade | la Grenade La Grenade (PR) | |
le Guatemala (CNT, L, OIT, ONU, PR, SQ, SS, U, UE) le Guatémala (CNT, PR) |
la République du Guatemala (CNT, L, OIT, ONU, SQ, SS, U, UE) la République du Guatémala (CNT, PR) | |
la Guinée | la République de Guinée (PRm) | |
la Guinée-Bissau (CNT, L, OIT, ONU, PR, SQ, SS, U, UE) la Guinée-Bissao (CNT, PR) |
la République de Guinée-Bissau (CNT, L, OIT, ONU, SQ, SS, U, UE) la République de Guinée-Bissao (CNT, PR) | |
la Guinée équatoriale la Guinée-Équatoriale (PR) |
la République de Guinée équatoriale la république de Guinée-Équatoriale (PR) | |
le Guyana | la République coopérative du Guyana (CNT, ONU, PR, SS, U, UE) la République coopérative de Guyana (L) la République du Guyana (OIT, SQ) |
H
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
Haïti (m.) | la République d'Haïti (PRm) | |
le Honduras | la République du Honduras (PRm) | |
la Hongrie Hongrie (OIT) |
I
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
l’Inde (f.) | la République de l'Inde | |
l’Indonésie (f.) | la République d'Indonésie (PRm) | |
l’Irak (m.) (CNT, L, PR, SS, U) l’Iraq (L, OIT, ONU, PR, SQ, UE) |
la République d'Irak (CNT, PRm, SS, U) la République d'Iraq (L, OIT, ONU, SQ, UE) | |
l’Iran (m.) (CNT, L, PR, SS, U, UE) Iran (République islamique d') (OIT, ONU, SQ) |
la République islamique d'Iran | |
l’Irlande (f.) | l’Irlande (CNT, L, OIT, ONU, SQ, SS, U, UE) la république d'Irlande (PR) l’État libre d'Irlande (PR) | |
l’Islande (f.) | la République d'Islande (L, OIT, ONU, PRm, SQ, SS, U) l’Islande (CNT, UE) | |
Israël (m.)[note 6] | l’État d'Israël | |
l’Italie (f.) | la République italienne |
J
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
la Jamaïque | ||
le Japon | le Japon (CNT, L, OIT, ONU, PR, SS, SQ, U, UE) l’État du Japon[note 9] | |
la Jordanie | le Royaume hachémite de Jordanie (Lm) |
K
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
le Kazakhstan (CNT, L, OIT, ONU, PR, SQ, SS, U, UE) le Kazakstan (L) |
la République du Kazakhstan (PRm) | |
le Kenya | la République du Kenya (PRm) | |
la Kirghizie (CNT, PR) le Kirghizistan (L, OIT, ONU, PR, SQ, SS) le Kirghizstan (CNT, L, PR, U, UE) |
la République kirghize | |
Kiribati (f.) (L, OIT, ONU, SQ, SS, UE) les Kiribati (CNT, PR) |
la République de Kiribati (L, OIT, ONU, SQ, SS, UE) la République des Kiribati (CNT, PRm, U) | |
le Koweït (CNT, L, OIT, ONU, PR, SQ, SS, U, UE) le Kuwait (PR) |
l’État du Koweït |
L
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
le Laos (CNT, L, PR, SS, U, UE) la République démocratique populaire lao (OIT, ONU, SQ) |
la République démocratique populaire lao | |
le Lesotho | le Royaume du Lesotho (Lm, PRm) | |
la Lettonie | la République de Lettonie | |
le Liban | la République libanaise | |
le Libéria (CNT, OIT, ONU, PR, SQ, SS) le Liberia (CNT, L, PR, U, UE) |
la République du Libéria (CNT, OIT, ONU, PR, SQ, SS) la République du Liberia (CNT, L, U, UE) | |
la Libye (CNT, U, UE) Libye (OIT, ONU) |
l’État de Libye (CNT, ONU, UE, SS) Libye (OIT, SQ, U) la Grande République arabe libyenne populaire et socialiste (L)[note 10] | |
le Liechtenstein | la Principauté du Liechtenstein (CNT, Lm, ONU, PRm, SQ) la Principauté de Liechtenstein (OIT, SS, U, UE) | |
la Lituanie | la République de Lituanie (PRm) | |
le Luxembourg | le Grand-Duché de Luxembourg (CNT, ONU, SQ, SS, U, UE) le Grand-duché de Luxembourg (L, PRm) le Grand-Duché du Luxembourg (OIT) |
M
[modifier | modifier le code]N
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
la Namibie | la République de Namibie (PRm) | |
Nauru (f.) | la République de Nauru (PRm) | |
le Népal | la République démocratique fédérale du Népal (CNT, L, U, UE) la République fédérale démocratique du Népal (OIT, ONU, SQ, SS) la république du Népal (PR) | |
le Nicaragua | la République du Nicaragua le Nicaragua (PR) | |
le Niger | la République du Niger (PRm) | |
le Nigéria (BTB, CELF, CNT, OIT, ONU, OQLF, PR, SQ, SS) le Nigeria (CNT, L, PR, U, UE) |
la République fédérale du Nigéria (CNT, OIT, ONU, PR, SQ, SS) la République fédérale du Nigeria (CNT, L, U, UE) | |
Niue (f.) (CNT, L, SQ, UE) Nioué (OIT, SS) Savage (L)[note 2] |
la République de Nioué (OIT) | |
la Norvège | le Royaume de Norvège (Lm, PRm) | |
la Nouvelle-Zélande |
O
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
Oman (m.) l’Oman (OIT) |
le Sultanat d'Oman (Lm, PRm) | |
l’Ouganda (m.) | la République d'Ouganda (CNT, PR, UE) la République de l'Ouganda (L, OIT, ONU, SQ, SS, U) | |
l’Ouzbékistan (m.) | la République d'Ouzbékistan (PRm) |
P
[modifier | modifier le code]Q
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
le Qatar (CNT, L, OIT, ONU, PR, SQ, SS, U, UE) le Katar (PR) |
l’État du Qatar |
R
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
la Roumanie | ||
le Royaume-Uni (CNT, OIT, SS, U, UE) la Grande-Bretagne (L, PR) le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (ONU, SQ) |
le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (ONUm) | |
la Russie (CNT, L, PR, SS, U, UE) la Fédération de Russie (OIT, ONU, SQ) |
la Fédération de Russie (PRm) | |
le Rwanda | la République rwandaise (L, OIT, U) la République du Rwanda (CNT, ONU, PR, SQ, SS, UE) |
S
[modifier | modifier le code]T
[modifier | modifier le code]U
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
l’Ukraine (f.) | ||
l’Uruguay (m.) | la République orientale de l'Uruguay |
V
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
le Vanuatu (CNT, ONU, PR, UE) Vanuatu (L, OIT) |
la République du Vanuatu (CNT, PR, SQ, UE) la République de Vanuatu (L, OIT, ONU, SS) | |
le Vatican (CNT) le Saint-Siège (CNT, OIT, ONU, UE) l’État de la Cité du Vatican (L, PR, SQ, UE) la Cité du Vatican (SS) |
le Saint-Siège (ONU, UE) l’État de la Cité du Vatican (CNT, L, OIT, PR, SQ, SS, UE) | |
le Venezuela (CNT, L, PR, SQ, SS, UE) le Vénézuéla (CNT, PR) Venezuela (République bolivarienne du) (OIT, ONU, SQ) |
la République bolivarienne du Venezuela (CNT, L, ONU, SQ, SS, UE) la République bolivarienne du Vénézuéla (CNT, PR) la République bolivarienne de Venezuela (OIT) | |
le Viêt Nam (CNT, L, UE) le Viet Nam (OIT, ONU, SQ) le Vietnam (CELF, CNT, PR, SS, U) le Viêtnam (L, PR) |
la République socialiste du Viêt Nam (CNT, L, PR, UE, U) la République socialiste du Viet Nam (OIT, ONU, SQ) la République socialiste du Vietnam (CELF, CNT, PR, SS) |
Y
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
le Yémen | la République du Yémen (PRm) |
Z
[modifier | modifier le code]Drapeau | Forme courte | Forme longue |
---|---|---|
la Zambie | la République de Zambie (PRm) | |
le Zimbabwe | la République du Zimbabwe la République du Zimbabwé (PR) |
Dépendances et territoires à souveraineté spéciale
[modifier | modifier le code]Les dépendances et territoires à souveraineté spéciale sont des dépendances, possessions, territoires autonomes, collectivités et territoires d'outre-mer non souverains, y compris les Îles Cook et Niue reconnus comme États non-membres par l'ONU.
Certaines de ces dépendances, comme Gibraltar et la Nouvelle-Calédonie, sont sur la liste officielle des territoires à décoloniser selon l'ONU. Cette liste est elle-même contestée.
Territoires contestés
[modifier | modifier le code]Cette section est fondée sur l'entrée Entities de la page Notes and Definitions du CIA World Factbook. Apparaissent ici les territoires sur lesquels la communauté internationale ne reconnaît la souveraineté d'aucun État indépendant (pour une liste de territoires contestés entre plusieurs pays, mais sur lesquels la souveraineté de l'un ou l'autre est généralement reconnue, voir la liste des territoires contestés ou occupés).
- L'Antarctique, régi internationalement par le traité de l'Antarctique. Sept États (France, Norvège, Australie, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Argentine et Chili) ont toutefois des prétentions territoriales, se recoupant dans le cas des trois derniers, sur différentes portions du territoire, le secteur de la Terre Marie Byrd étant le seul non revendiqué.
- Les îles Paracels et les îles Spratleys, revendiquées par la Chine, Taïwan et le Viêt Nam ;
- Le Sahara occidental, contrôlé à 80 % par le Maroc (qui le considère comme une de ses provinces) et à 20 % par la République arabe sahraouie démocratique (qui le considère comme son territoire national).
Évolution du nombre d'États dans le monde
[modifier | modifier le code]Avant 1914
[modifier | modifier le code]Le nombre d'États souverains en Europe, qui s'élevait à plus de trois cents en 1789, était encore d'une soixantaine en 1815, au lendemain du congrès de Vienne. Après l'unification de l’Italie et de l’Allemagne, ce nombre était tombé à 19 en 1871 (20 avec la Turquie, qui contrôlait encore la majeure partie de la péninsule des Balkans). Il passa à 22 en 1878, lorsque le congrès de Berlin reconnut l'indépendance de la Roumanie, de la Serbie et du Monténégro. Après l'accession à l'indépendance de la Norvège (1905), de la Bulgarie (1908) et de l’Albanie (1912), l'Europe comptait 25 États indépendants en 1914, non compris le Saint-Siège et le territoire neutre de Moresnet.
En Amérique, le nombre d’États s’élevait à 11 en 1825, à l'issue des guerres d'indépendance. Il connut ensuite quelques fluctuations avant de se stabiliser à 19 en 1865. Après l’accession à l’indépendance de Cuba (1902) et du Panama (1903), il était passé à 21 en 1914, compte non tenu des deux dominions du Canada (1867) et de Terre-Neuve (1907).
En Asie occidentale, la péninsule arabique était occupée par une multitude de tribus et de principautés, dont la plupart étaient plus ou moins vassales du Royaume-Uni ou de la Turquie. En Asie centrale, la Russie avait conquis les derniers khanats indépendants entre 1865 et 1876. L’empire britannique des Indes, qui englobait la Birmanie depuis 1886 et le Baloutchistan depuis 1887, exerçait de fait son emprise sur l’Afghanistan, le Népal et le Bhoutan. En Indochine, la France avait établi sa domination sur l'Annam (actuel Viêt Nam), le Cambodge et le Laos entre 1858 et 1893, tandis que les États malais étaient passés sous protectorat britannique entre 1874 et 1909. La « pacification » des Indes néerlandaises s’était achevée entre 1903 et 1908 avec l’annexion des derniers royaumes indépendants d’Aceh et de Bali. Enfin, après l’annexion de la Corée par le Japon en 1910, l’Asie ne comptait plus que cinq États officiellement indépendants : la Chine, le Japon, la Perse, le Siam et la Turquie. Plusieurs de ces pays étaient néanmoins sous protectorat de fait. En outre, la Mongolie le Tibet déclarèrent leur indépendance en 1911 et 1913, respectivement[37].
Cette section ne fournit pas de nomenclature de tous les royaumes existant en Afrique avant la pénétration européenne et leur nombre n’est donc pas encore documenté ici même. En revanche, après l’établissement du protectorat franco-espagnol sur le Maroc en 1912, le continent africain ne comptait plus que deux États souverains : l’empire d'Éthiopie et le Liberia. Il convient de mentionner le cas particulier de l’État indépendant du Congo, propriété personnelle du roi des Belges de 1885 à 1908, et celui de l’Union sud-africaine, constituée dès 1910 en tant que dominion britannique.
En Océanie, les derniers royaumes de quelque importance (Hawaii, Samoa, Tonga) avaient perdu leur indépendance entre 1889 et 1900. En revanche, l’Australie avait accédé au statut de dominion en 1901, ainsi que la Nouvelle-Zélande en 1907.
De 1914 à 1945
[modifier | modifier le code]En 1914, le nombre total d'États généralement reconnus comme indépendants s'élevait donc à 53, non compris les dominions (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Terre-Neuve, Union sud-africaine), qui ne deviendront pleinement souverains qu'en 1931, et quelques pays au statut mal défini (Asir, Nejd, Yémen, Mongolie, Tibet) ou placés de fait sous protectorat britannique (Afghanistan, Népal).
Ces 53 États se répartissaient comme suit :
- 2 en Afrique : Éthiopie, Liberia ;
- 21 en Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, États-Unis, Guatemala, Haïti, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Salvador, Uruguay, Venezuela ;
- 5 en Asie : Chine, Japon, Perse, Siam, Turquie ;
- 25 en Europe : Albanie, Allemagne, Andorre, Autriche-Hongrie, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, France, Grèce, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint-Marin, Serbie, Suède, Suisse.
À la fin de l'année 1932, le nombre d'États était passé à 76 (ou 77 si l'on inclut le Mandchoukouo, non reconnu par la majorité des États) :
- 4 en Afrique : Égypte, Éthiopie, Liberia, Union sud-africaine ;
- 23 en Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, États-Unis, Guatemala, Haïti, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Salvador, Terre-Neuve, Uruguay, Venezuela ;
- 12 ou 13 en Asie : Afghanistan, Arabie saoudite, Chine, Irak, Japon, Mandchoukouo, Mongolie, Népal, Perse, Siam, Tannou-Touva, Turquie, Yémen ;
- 35 en Europe : Albanie, Allemagne, Andorre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Dantzig, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, URSS, Vatican, Yougoslavie ;
- 2 en Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande.
Entre 1920 et 1937, 63 États (y compris l'Inde britannique) avaient adhéré à la Société des Nations (SDN), qui fut officiellement dissoute en 1946 pour laisser la place à l'Organisation des Nations unies (ONU).
Depuis 1945
[modifier | modifier le code]À la fin de l'année 1945, le nombre d'États était retombé à 72, répartis comme suit :
- 4 en Afrique : Égypte, Éthiopie, Liberia, Union sud-africaine ;
- 22 en Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, États-Unis, Guatemala, Haïti, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Salvador, Uruguay, Venezuela ;
- 13 en Asie : Afghanistan, Arabie saoudite, Chine, Irak, Iran (Perse), Japon, Liban, Mongolie, Népal, Syrie, Thaïlande (Siam), Turquie, Yémen ;
- 31 en Europe : Albanie, Allemagne, Andorre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, URSS, Vatican, Yougoslavie (l'Allemagne et l'Autriche étant sous gouvernement d’occupation par les Alliés) ;
- 2 en Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande.
À la même date, le nombre d'États membres des Nations unies s'élevait à 51, y compris la Biélorussie, l'Ukraine, l'Inde et les Philippines qui n'avaient pourtant pas encore accédé juridiquement à l'indépendance.
Par la suite, le nombre d'États indépendants n'a cessé d'augmenter, notamment sous l'effet de la décolonisation et de l'effondrement du bloc soviétique. Il est ainsi passé de 72 en 1945 à 197 en 2012 (date de la reconnaissance de l'État de Palestine comme « État non membre » de l'ONU) :
- 88 en 1955 (5 en Afrique, 22 en Amérique, 27 en Asie, 32 en Europe et 2 en Océanie) dont 76 membres de l'ONU ;
- 156 en 1975 (48 en Afrique, 29 en Amérique, 39 en Asie, 33 en Europe et 7 en Océanie) dont 144 membres de l'ONU ;
- 197 reconnus par l'ONU en 2012 (54 en Afrique, 35 en Amérique, 47 en Asie, 45 en Europe et 16 en Océanie) dont 193 membres de cette organisation, qui reconnaît également les Îles Cook, Niue[note 2], l'État de Palestine et le Vatican comme « États non membres ». Les Îles Cook et Niue sont des États en libre association avec la Nouvelle-Zélande. Le Vatican[note 1] et l'État de Palestine ont quant à eux le statut d'États observateurs à l'ONU.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- C'est le Saint-Siège (l'évêché de Rome, propriétaire et résidant du Vatican) qui est représenté à l'ONU, et non le Vatican (l'État qui administre ce petit territoire). Même si leur chef est le même, leurs passeports sont différents.
- Les Îles Cook et Niue ont un statut juridique unique au monde, celui d'« États en auto-gouvernance » (self-governing state), librement associés à la Nouvelle-Zélande. Cette dernière n'y conserve qu'une seule fonction régalienne, à savoir la défense (mais pas la politique étrangère). Les Îles Cook et Niue partagent également une citoyenneté commune avec l'ancienne puissance de tutelle[3]. Les Îles Cook ont été reconnues comme indépendantes dans leurs affaires étrangères et se sont vu attribuer le statut d'« État non-membre » en 1992 par l’Organisation des Nations unies, puis il en a été de même pour Niue en 1994[4],[5].
Ces deux derniers pays peuvent se prévaloir de la clause « tous les États » définie par la convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961[6]. - Le « Code de rédaction interinstitutionnel, annexe A5, Liste des États (au 5 février 2022) » de Office des publications officielles des Communautés européennes indique : « Cette liste n'est pas une prise de position officielle des services rédactionnels du présent ouvrage sur le statut juridique ou politique des entités mentionnées ».
- La « Liste des dénominations d'États » du département fédéral suisse des Affaires étrangères indique à propos de la république de Chine : « N'est pas reconnue par le Conseil fédéral ».
- Le nom de République argentine est le plus communément employé de nos jours et celui utilisé par l'ensemble des instances internationales. Cependant, les quatre noms ici mentionnés sont constitutionnellement officiels. Pour plus de détails sur l'utilisation historique prédominante de ces différents noms, se référer à l'article Confédération argentine.
- États reconnus par l'ONU mais non reconnus par au moins un État
- « Dominion du Canada » reste le nom officiel du Canada, selon les termes de la loi constitutionnelle de 1867. Cette appellation est cependant abandonnée dès le début des années 1960 et le terme « dominion » n'apparaît ni dans la loi de 1982 organisant le rapatriement de la Constitution ni dans la Charte canadienne des droits et libertés. De nos jours, l'expression est encore utilisée occasionnellement dans des documents juridiques.
- L’hymne centrafricain donne Centrafrique masculin.
- Traduction du nom constitutionnel Nihon-koku/Nippon-koku, « Japon » étant simplement la traduction de Nihon/Nippon.
- Larousse.fr conserve à ce jour (16 juin 2023) la forme longue identique à celle du régime de Mouammar Kadhafi, renversé en 2011. Le Petit Robert (2014) donne également « La Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste ».
- Nouveau nom adopté le lors de l'entrée en vigueur de l'accord de Prespa, mettant fin au conflit diplomatique autour du nom de la Macédoine.
Références
[modifier | modifier le code]- Commission de toponymie de l'Institut géographique national (IGN), « Pays et capitales du monde : Pays indépendants au » [archive du ] [PDF] (consulté le ).
- L'ONU n'est pas habilitée de reconnaître un État. Cette prérogative étant exclusivement étatique. https://www.un.org/fr/about-us/about-un-membership#:~:text=L%27ONU%20n%27%C3%A9tant%20ni,un%20%C3%89tat%20ou%20un%20gouvernement.
- (en) « REGION: Cook Islands puts New Zealand citizenship first », Pacific Magazine (en), (lire en ligne)
- « UN THE WORLD TODAY »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF]
- (en) « Repertory of Practice of United Nations Organs Supplement No. 8 » [PDF], p. 10
- « Précis de la pratique du secrétaire général en tant que dépositaire de traités multilatéraux »
- « Nilufer Bakhtiyar: "For Azerbaijan Pakistan does not recognize Armenia as a country" », sur today.az (consulté le )
- « Constitution of the People's Republic of China », International Human Rights Treaties and Documents Database (consulté le )
- CIA World Factbook, « Chypre », Central Intelligence Agency, (consulté le )
- « Cyprus exists without Turkey's recognition: president »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), XINHUA, (consulté le )
- (en) Sait Akşit et Costas Melakopides, The influence of Turkish military forces on political agenda-setting in Turkey, analised on the basis of the Cyprus question : Foreign affairs, Graham Avery, , 15 p. (lire en ligne).
- Government of Israel, « Déclaration d'indépendance d'Israël »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), université Yale, (consulté le ).
- Reply, « Testimony Testifying Against Israel », sur mythsandfacts.org, Mythsandfacts.org (consulté le )
- « Khartoum Resolution »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Council on Foreign Relations.
- (en) L.K Singh, Foreign Exchange Management and Air Ticketing, Gyan Publishing House, , 342 p. (ISBN 978-81-8205-474-5, lire en ligne), p. 254.
- Government of Israel, « Israel's Diplomatic Missions Abroad: Status of relations », Ministry of Foreign Affairs (consulté le ).
- « Treaty on Basic Relations between Japan and the Republic of Korea » (consulté le )
- (en) « Declaration of Independence », Time, (lire en ligne, consulté le )
- Scofield, David, « Seoul's double-talk on reunification », Asia Times, (consulté le )
- US Library of Congress, « World War II and Korea », Country Studies, (consulté le ).
- Sterngold, James, « China, Backing North Korea, Quits Armistice Commission », The New York Times, (consulté le ).
- « La Barbade, 32e État à ne plus reconnaître la République arabe sahraouie démocratique », Jeune Afrique, (consulté le ).
- AFP, « Le Venezuela reconnaît l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur France 24, .
- Marie Jégo, « Nauru, nouvel allié chèrement payé », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Medvedev n'a pas peur d'une nouvelle « guerre froide » », Le Figaro, (consulté le )
- AFP, « Le Nicaragua reconnaît l'Ossétie », Le Figaro, (consulté le ).
- Christophe Chiclet, « République turque de Chypre du Nord »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
- « The Foreign Policy Concept of the Pridnestrovian Moldavian Republic » (consulté le )
- « Le Somaliland, État hors normes non reconnu comme un pays souverain, a su construire la paix », sur France Info, (consulté le )
- « La construction de l'État somalien », sur The New Humanitarian, (consulté le ).
- « Somalie : qui sont les Shebab ? », sur TV5 Monde, (consulté le )
- « RCA : « L'État du Logone », une menace nationale et régionale « à prendre au sérieux » (experts) », sur aa.com.tr (consulté le ).
- CNT/CNIG 2019
- « Honorable Senado de la Nación Argentina », sur senado.gov.ar via Wikiwix (consulté le ).
- (en) Roger O'Toole (éditeurs : Hvithamar, Annika ; Warburg, Margit ; Jacobsen, Brian Arly), Holy nations and global identities : civil religion, nationalism, and globalisation, Leyde, Brill, , 307 p. (ISBN 978-90-04-17828-1, lire en ligne), « Dominion of the Gods: Religious continuity and change in a Canadian context », p. 137.
- « Dominion du Canada », sur thecanadianencyclopedia.ca (consulté le ).
- Aymon Baud, Philippe Forêt et Svetlana Gorshenina, La Haute-Asie telle qu'ils l'ont vue : explorateurs et scientifiques de 1820 à 1940, , 144 p. (ISBN 9782880862992, lire en ligne), p. 114.
Références toponymiques utilisées
[modifier | modifier le code]Les dénominations de la liste principale des pays proviennent des documents suivants :
- d’organismes de nations francophones :
- en France :
- (CELF) : la Commission d'enrichissement de la langue française, « Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires » [PDF], sur diplomatie.gouv.fr, ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, , seule liste publiée au Journal officiel de la République française ;
- (CNT) : la Commission nationale de toponymie, « Pays et villes du monde » [PDF], , Commission nationale de toponymie, « Pays et villes du monde » [PDF], et « Entités géopolitiques souveraines ou dépendantes » [PDF], sur cnig.gouv.fr, ;
- au Canada :
- (BTB) : le Bureau de la traduction, « Liste des noms de pays », sur noslangues-ourlanguages.gc.ca et « Noms de pays s’écrivant sans article », sur noslangues-ourlanguages.gc.ca ;
- (OQLF) : l’Office québécois de la langue française, « Listes des noms de pays », sur vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca ;
- (SQ) : l’Institut de la statistique du Québec, « Comparaisons économiques internationales, pays et territoires » [xslx], sur stat.gouv.qc.ca, ;
- en Suisse :
- (SS) : l’Office fédéral de la statistique, « Nomenclatures : États et territoires », sur bfs.admin.ch, ;
- en France :
- d’organismes internationaux :
- l’Organisation internationale du travail :
- (OIT) : « Liste alphabétique des pays membres de l'OIT (187 pays) », et « Alphabetical list of other countries, territories and areas » [« Liste alphabétique des autres pays, territoires et zones »], sur ilo.org ;
- l’Organisation des Nations unies :
- (ONU) : « Noms de pays », sur Système de référence terminologique de l'ONU (UNTERM) et (en) « UNGEGN World Geographical Names – Multilingual, multiscriptual dataset of names of countries, capitals and major cities » [« Ensemble de données multilingue et multiscriptuel des noms de pays, capitales et grandes villes »], sur unstats.un.org, Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques, ;
- l’Union européenne :
- (UE) : Office des publications officielles des Communautés européennes, « Code de rédaction interinstitutionnel : annexe A5, Liste des États, territoires et monnaies », sur publications.europa.eu, ;
- l’Organisation internationale du travail :
- de dictionnaires et encyclopédies françaises :
- (L) : l’« encyclopédie Larousse en ligne », sur larousse.fr, Éditions Larousse (consulté le ) ;
- (PR) : Le Petit Robert des noms propres : dictionnaire illustré, Paris, le Robert, (réimpr. 2014), 191 p. (ISBN 978-2-321-00235-2) ;
- (U) : Encyclopædia Universalis, www.universalis.fr/datapays/ ;
- et pour quelques pays qui n'ont leurs noms constitutionnels repris dans aucun des documents précédents, la traduction littérale du nom a pu être reprise avec une note associée.
N.B. :
- Uniquement lorsque les dénominations diffèrent, chaque dénomination (ou uniquement la dénomination qui fait exception) est suivie de l'abréviation de la source qui la donne (CNT, L, OIT, ONU, PR, SQ, SS, UE).
- Certains organismes utilisent plusieurs dénominations différentes pour la même entité, dans ce cas-là, l’abréviation suit chaque dénomination utilisée.
- Le Petit Robert des noms propres utilise généralement une minuscule sur les mots « république » ; de la même manière Larousse utilise la plupart du temps la minuscule pour « royaume ». Lorsque c'est la seule différence, elle est indiquée par un « m » suivant l’abréviation : « Lm » ou « PRm ».
- Certains organismes utilisent, dans leurs nomenclatures, une partie du nom est entre parenthèses ; lorsque c’est la seule différence, elle est indiquée par un « p » suivant l’abréviation (ONUp par exemple).
- Les articles devant le nom des entités ne sont pas donnés par l’Institut de la statistique du Québec ni par l’Office fédéral de la statistique de la Suisse.
Autres références toponymiques
[modifier | modifier le code]- « Règlement (CE) no 1833/2006 de la Commission du 13 décembre 2006 », la liste des pays et territoires publiée par l'Union européenne pour les statistiques du commerce extérieur de la Communauté européenne et de ses États membres.
- « Toponymie francophone » (consulté le ), site de la division francophone du Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques (GENUNG/UNGEGN)
- Geobel 2011, Nomenclatures des pays, Service public fédéral belge économie, PME, classes moyennes et énergie.
- Geonames – Dénominations dans toutes les langues.
- Union postale universelle – Pays membres.
- Organisation internationale de normalisation.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Monde (univers)
- Listes de pays
- Liste des dépendances et territoires à souveraineté spéciale
- Liste d'entités territoriales autonomes
- Liste des territoires non autonomes selon l'Organisation des Nations unies
- Liste de territoires contestés
- Liste des États non reconnus internationalement
- Liste des capitales du monde
- Liste des chefs de l'exécutif par État en 2011
- Liste des dirigeants actuels des États
- Liste de gentilés
- Liste de périphrases désignant des pays
- Liste des États membres de l'Organisation des Nations unies
- Liste de micronations
- ISO 3166-1
- Arrêté français du 4 novembre 1993 relatif à la terminologie des noms d'États et de capitales