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Ordre de bataille lors de la bataille de Berlin

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Ce qui suit est l'ordre de bataille des forces militaires en présence lors de la bataille de Berlin, qui eut lieu du au lors de la Seconde Guerre mondiale.

L'artillerie soviétique aux portes de Berlin.

Berlin est menacée puis encerclée par deux groupes d'armées soviétiques : ceux de Joukov (1er front biélorusse) et de Koniev (1er front ukrainien), avec en appui celui de Rokossovski (2e front biélorusse), que la récente prise de Königsberg vient juste d'occuper.

En partant du nord vers le sud, l'Armée rouge présente l'ordre de bataille suivant :

Au total, ces trois groupes d'armées réunissaient :

  • 2 500 000 hommes, dont 155 000 Polonais ;
  • 6 250 chars et canons d'assaut ;
  • 41 600 canons et mortiers ;
  • 7 500 avions.

Groupe d'armées Vistule

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Le groupe d'armées Vistule est commandé par le Generaloberst Gotthard Heinrici et son chef d'état-major était le général Eberhard Kinzel (en).

Il dispose à peine de 750 chars et canons automoteurs, 744 canons et 600 pièces de DCA utilisées comme artillerie de campagne (en tout, deux jours de ravitaillement en munitions). Il comprend deux armées :

Par ailleurs, l'amiral Karl Dönitz a transféré une division de fusiliers marins, sous le commandement d'Heinrici. Lors d'une réunion au bunker d'Hitler, Dönitz a promis 25 000 marins, tout comme Hermann Göring a promis 100 000 soldats de la Luftwaffe en plus de sa 9e division de parachutistes (composée d'officiers d'administration, sans expérience du feu) et Heinrich Himmler 25 000 SS.

Défense de Berlin à l'ouest

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La 12e armée du général Walther Wenck devait défendre Berlin par l'ouest, sur le front de l'Elbe, indépendamment de l'armée de la Vistule.

Groupe d'armées Centre

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Commandé par le generalfeldmarshall Ferdinand Schörner.

Garnison de Berlin

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Membres du Volkssturm armés de Panzerfaust dans les rues de Berlin en mars 1945.

Au début , les forces allemandes composant la garnison de Berlin aux ordres du général Reymann, commandant la « zone de défense du Grand Berlin », se limitent aux unités suivantes :

  • 1re Flak-Division, installée dans trois grands tours de Flak : le Zoobunker du Tiergarten, le Humboldthain et le Friedrichshain ;
  • neuf compagnies du Wacht-Regiment (« régiment de garde ») de la Panzergrenadier-Division Großdeutschland ;
  • deux bataillons de gendarmerie (Feldgendarmerie) ;
  • deux bataillons du génie militaire ;
  • 20 bataillons du Volkssturm déjà créés et 20 autres en cours de formation. Ces unités hétéroclites d'une valeur combattante inégale, se répartissent alors en deux catégories :
    • la Volksturm.I, dont les membres sont équipés de quelques fusils et Panzerfausten ;
    • la Volksturm.II, totalement désarmée. Cette force de 60 000 volontaires se réduit, lors des combats, à quelques petits groupes de Hitlerjugend préposés à la lutte antichars, armés de panzerfaust capables de détruire un char T-34/85 soviétique, dont l'efficacité est redoutable entre dix et quinze mètres mais dont l'utilisation dans ces conditions signe presque obligatoirement l'arrêt de mort du servant de la pièce.
  • Le bataillon Charlemagne dont les 363 SS français sont issus des restes de la division Charlemagne. Ce bataillon est rattaché au 11e SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division Nordland.

Notes et références

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