Neuilh
Neuilh | |||||
La mairie en 2020 | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Bagnères-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute-Bigorre | ||||
Maire Mandat |
Grégory Haurine 2022-2026 |
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Code postal | 65200 | ||||
Code commune | 65328 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Neuilhais | ||||
Population municipale |
94 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 04′ 41″ nord, 0° 04′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 474 m Max. 860 m |
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Superficie | 2,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Bagnères-de-Bigorre (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lourdes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Haute-Bigorre | ||||
Législatives | 1re circonscription des Hautes-Pyrénées | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Neuilh est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre.
Neuilh est une commune rurale qui compte 94 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 296 habitants en 1851. Elle est dans l'agglomération de Bagnères-de-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes..
Ses habitants sont appelés les Neuilhais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Neuilh se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 6 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture.
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Sur le plan historique et culturel, Neuilh fait partie de la province historique du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon[3],[4].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Ossun-ez-Angles (1,4 km), Astugue (1,8 km), Arrodets-ez-Angles (2,8 km, limitrophe au sud-ouest sur une centaine de mètres à la Croix Blanche), Labassère (2,8 km), Germs-sur-l'Oussouet (3,1 km), Arrayou-Lahitte (3,1 km), Gez-ez-Angles (4,3 km), Escoubès-Pouts (4,7 km).
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est située dans une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Oussouet, la Géline et par divers autres petits cours d'eau. .
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Oussouet, la Géline et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[8],[Carte 1].
L'Oussouet, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Bagnères-de-Bigorre et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Montgaillard, après avoir traversé 7 communes[9].
La Géline, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune d'Azereix et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, après avoir traversé 12 communes[10].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13]. Dans ce cadre, la commune fait partie[14]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] : le « réseau hydrographique de l'Oussouet et de la Gailleste » (111 ha), couvrant 8 communes du département[17] et le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » (260 ha), couvrant 35 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :
- les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du département[19] ;
- le « massif du Monné, vallée de l'Oussouet » (6 955 ha), couvrant 11 communes du département[20].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Neuilh est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Bigorre[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28 %), prairies (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 60, alors qu'il était de 57 en 2013 et de 53 en 2008[I 6].
Parmi ces logements, 68 % étaient des résidences principales, 23,6 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Neuilh en 2018 en comparaison avec celle des Hautes-Pyrénées et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (23,6 %) supérieure à celle du département (23,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,6 % en 2013), contre 64,9 % pour les Hautes-Pyrénées et 57,5 % pour la France entière[I 7].
Typologie | Neuilh[I 6] | Hautes-Pyrénées[I 8] | France entière[I 9] |
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Résidences principales (en %) | 68 | 67,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 23,6 | 23,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,4 | 9,5 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par les routes départementales D 18, D 26 et D 99.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Neuilh est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Oussouet. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2014[25],[22].
Neuilh est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 52 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 sont en aléa moyen ou fort, soit 10 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[30] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- Al Casterar de Nulh (XIIe siècle ou XIIe siècle, Livre vert de Bénac) ;
- De Nulh (1313, Debita regi Navarre ; 1326, Livre vert Bénac ; 1384, ibid.) ;
- De Nuillo, latin (1342, (pouillé de Tarbes) ;
- Nulh (1429, censier de Bigorre) ;
- Nulh (1760, Larcher, Pouillé de Tarbes) ;
- Neuilh (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Étymologie : peut-être latin *nuculum (= petit noyer) pris collectivement : petite noiseraie.
Nom occitan : Nulh.
Histoire
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, la localité relève du Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Estrema de Castelloubon[31].
Monographie de 1887
[modifier | modifier le code]I
La petite commune de Neuilh est située dans la canton et l'arrondissement de Bagnères-de-Bigorre et dans le département des Hautes-Pyrénées. Elle est à l'ouest du chef-lieu du canton et de l'arrondissement et elle en est séparée par une distance de dix kilomètres. Vingt et un kilomètres la séparent également de Tarbes, chef-lieu du département, et elle se trouve au sud-ouest de cette dernière ville.
Elle est limitée au nord et à l'est par Astugue, au midi par la petite rivière de l'Oussouet qui la sépare de Labassère et par Germs, et à l'ouest, par la commune d'Ossun et Angles.
Le territoire de Neuilh qui est accidenté, a une superficie de deux cent trente neuf hectares. On y remarque de nombreuses collines et un petit vallon, le vallon de l'Oussouet.
Néanmoins quoique le pays présente beaucoup d'accidents de terrains on y rencontre peu de curiosités naturelles. Cependant le point appelé la Croix Blanche, ainsi nommé parce qu'en effet, il y a en cet endroit une croix en pierre blanche, mérite d'être mentionnée. Ce point est très beau et est situé à la limite et au sud-ouest de la commune. Comme de cette hauteur on jouit d'un point de vue magnifique, elle est visitée tous les ans, pendant la belle saison, par un grand nombre de savants et de curieux. Ce point est choisi par le Génie militaire pour la construction d'un fort.
Le sol de la commune de Neuilh n'est pas bien riche et ne suffit qu'en partie aux divers besoins de la population. Aussi lélevage des bestiaux qui se pratique avec aussi d'intelligence constitue à peu près l'unique richesse des habitants.
Quelques ruisseaux insignifiants et la petite rivière de L'Oussouet sont les seuls cours d'eau qui se trouvent dans la commune. L'Oussouet prend sa source dans la montagne dite du Courbet ; elle coule dans un petit vallon auquel elle a donné son nom et va joindre ses eaux à celle de l'Adour entre Trébons et Montgaillard. Cette rivière, très petite en été, devient, parfois menaçante et même destructrice au printemps au moment qu'à lieu la fonte des neiges, et après les grands orages.
Pour leur consommation, les habitants vont puiser l'eau dans plusieurs sources dont les principales sont celles de Mails, de Hountagnères et de Lies.
Neuilh est située à environ cinq cent quatre vingt mètres au-dessus du niveau de la mer ; les vents qui y dominent dont ceux du sud et de l'Ouest et les pluies y sont presque toujours amenées par les vents d'ouest. Son climat est celui de la région de Tarbes et sa température assez froide en hiver, est tempérée pendant les autres saisons. Sous le rapport de la salubrité, la commune ne laisse pas trop à désirer ; cependant au point de vue de l'hygiène, il faut bien se précautionner à cause des courants d'air qui y règnent en toute saison.
II
La population de la comme de Neuilh est de deux cent vingt habitants. D'après le recensement de 1886 ; tandis qu'elle n'était que de 212 en 1881 et de 225 en 1876. D'après ces chiffres la population paraît être peu variable. Mais si on compare la population des cinq recensements antérieurs à 1861 dont la moyenne est de deux-cent-soixante-treize habitants, avec celle des cinq recensements postérieurs à cette date, et dont la moyenne est deux-cent-vingt personnes, on voit que réellement la population de Neuilh a diminué dans une proportion assez forte. Mais ce n'est pas bien étonnant, car la commune n'était pas riche, un certain nombre de jeunes gens des deux sexes quitte la maison paternelle et donc cherche ailleurs une aisance qu'ils ne pourraient acquérir chez eux. Généralement les garçons se mettent au service de quelques grands propriétaires, tandis que les filles vont se placer dans la ville. Voilà l'unique cause qui fait que le chiffre de la population est en voie de diminution.
La commune est divisée ainsi qu'il suit : 1er le village proprement dit, 2e le quartier de la Part-Darré, 3e le Capsil, 4e l'Oussouet. La population du village est de 110 habitants, celle de la Part-Darré de 60 ; celle du Capsil de 25 ; et enfin celle de l'Oussouet de 25 ; dont le total est de 220.
Le nombre de feux allumant est de 20 dans le village, de 10 dans le quartier de la Part Darré, de 5 dans celui du Capsil et de 4 dans celui de l'Oussouet, soit en tout 39.
Elle est administrée par un Conseil Municipal composé de dix membres parmi lesquels on a choisi un Maire et un Adjoint.
En outre elle est desservie pour les cultes par un vicaire qui est sous la dépendance du curé d'Astugue ; pour les finances, par le percepteur de Pouzac dont la maison est à Bagnères, et pour les postes et télégraphes par les bureaux de cette dernière ville. La valeur du centime à Neuilh est de 0 frs 1737 et les revenus ordinaires de la commune sont de 200 francs environ.
III
Les principales productions de la localité sont le blé, la maïs, les pommes-de-terre et les fourrages provenant des prairies naturelles ; les procédés de culture sont tout à fait primitifs ; on n'emploie que pour la préparation de la terre que l'araire, sorte de charrue dont le soc est en bois, la herse et le rouleau. Le bois communal n'occupe qu'une très petite superficie et n'est point soumis au régime forestier. On y trouve des chênes, des châtaigniers, des bouleaux et des aulnes. Pour la conserve en bon état on y fait tous les ans une petite plantation d'arbres, et ce sont les propriétaires de la commune qui en font les frais en grande partie.
Le peu de vignes qui se trouve à Neuilh, un hectare environ, n'ont pas été plus épargnées que celles de la région. Depuis une douzaine d'années leur rapport est à peu près insignifiant. Cependant le philloxéra n'y a pas encore fait son apparition ; mais la mildiw y opère ses ravages depuis cinq ou six ans surtout.
De tous les produits agricoles de la commune les fourrages sont ceux qui y abondent le plus ; aussi cela permet-il aux habitants d'élever de beaux troupeaux de brebis et de mouton et de nombreuses vaches.
La chasse et la pêche y ont très peu d'importance, car, par quite de braconnage et de l'empoisonnement des cours d'eau, le gibier et le poisson ont presque disparu.
La commune ne possède ni mines ni carrières ; c'est à peine si on y remarque trois petits moulins à eau dont deux seulement sont exploités.
Les principales voies de communication qui la relient aux chefs-lieux du département, de l'arrondissement et du canton sont le chemin de grande communication n°4, du pont neuf à Bagnères, et les chemins vicinaux. Pour les transports et voyages les habitants les plus aisés ont des jardinières, tandis que les autres vont à pied ou se servent de bêtes de somme. Le commerce local consiste uniquement dans la vente des bestiaux élevés dans la commune même, et la vente de ces bestiaux s'opère soit à Bagnères, soit à Tarbes ou à Lourdes.
De toutes les anciennes mesures autrefois en usage dans le pays, la commune n'a conservé que celle du journal dont la contenance est de 18 ares 76 centiares.
IV
Dans les archives communales il n'existe ni ouvrage ni monographie permettant d'établir l'histoire de la commune. Aussi ignore-t-on complètement l'étymologie probable du nom qu'elle porte. Mais il y a lieu de supposer que Neuilh vient du mot patois nu (en français nœud) et voici comment on pourrait expliquer cette supposition :
Avant la Révolution Française, la petite commune de Neuilh appartenait au seigneur de Castelloubon de Rohan-Rochefort, dont la résidence était à Juncalas. Ce seigneur possédait une douzaine de communes qui sont toutes situées dans le canton de Lourdes, à l'exception de celle de Neuilh qui est dans le canton de Bagnères. La commune de Neuilh était placée à la limite de ces dépendances, elle formait donc pour ainsi dire le nœud (nu en idiome local) de ses possessions ; d'où les mots Nu, Neuilh nom patois que porte la commune, et en français Nœud, Neuilh. Et comme les mots Nu et Neuilh, nœud et Neuilh présentent une très grande analogie, tout porte à croire que c'est à eux que la commune doit son nom.
Comme il n'existe pas d'écrits sur le compte de la commune on ne sait pas grand chose sur son passé, c'est à peine si une légende nous a été transmise ; c'est celle de l'édification de la Croix Blanche dont il a été parlé plus haut. Voici ce qu'on rapporte à ce sujet :
Un jeune homme ayant été assassiné à l'endroit où se trouve actuellement la croix blanche, ses parents y firent placer une petite croix en pierre blanchâtre. Cette pierre était devenue à peu près ronde par la disparition presque complète des bras, les bergers, soit par malice, soit par ignorance s'amusaient souvent à la faire rouler jusqu'au fond d'un ravin, et pendant la nuit elle revenait d'elle-même à sa place. Telle était la croyance générale à cette époque, croyance que certains esprits faibles ont encore à nos jours.
Pour perpétuer ce souvenir miraculeux, le curé, Cazaux Bernadette, desservant de la paroisse de Neuilh, eut l'idée en 1852 de remplacer la petite pierre par une grande croix en pierre blanche. C'est celle qu'on y voit encore aujourd'hui. Quant à la petite croix elle a été placée sous le piédestal de la nouvelle.
Lidiome local est celui de la contrée, c'est-à-dire le patois.
Ces chants consistent en chansons montagnardes, en chants patriotiques, et en romances composées en grande partie par Béranger.
Ces habitants de Neuilh ont d'assez bonnes mœurs ; ils professent la religion catholique et leur habillement est celui des paysans pyrénéens. Leurs principaux aliments sont le pain, le lait, le beurre, le fromage, les œufs, les légumes et le vin ou le cidre. De temps en temps, ils y ajoutent soit quelque produit de la basse-cour, soit de la viande du boucher.
Enseignement
L'instruction n'est pas bien répandue dans la commune bien qu'il n'y ait pas de personnes âgées de trente ans et au-dessous qui soient tout à fait illettrées. Néanmoins, on remarque avec plaisir qu'elle est en voie de s'améliorer, car l'école est fréquentée assez régulièrement par tous les élèves. Il est donc permis d'espérer que dans quelque temps tout le monde possédera une instruction suffisante. Sur trois conscrits qu'il y a eu en 1886, trois ont signé de leur nom, et sur des conjoints qu'il y a eu dans la même année, l'un seulement n'a pas pu signer, c'est le futur qui est venu d'une commune voisine.
Neuilh ne possède qu'une seule maison d'école où se rendent les enfants des deux sexes, l'école étant mixte.
La fondation de cette maison date de 1880. C'est un joli local dont la façade est tournée vers le midi. Il se compose de deux pièces au rez-de-chaussée ; l'une de ces deux pièces sert de salle de classe laquelle e une surface de cinquante six mètres carrés, et l'autre beaucoup plus petite, sert de remise. Le premier se compose aussi de quatre pièces dont une cuisine, une salle-à-manger et deux chambres à coucher. Le comble est placé au-dessus du premier étage. À chaque côté de la maison au levant et au couchant se trouve un préau. L'un est destiné aux garçons et l'autre aux filles. Au couchant se trouve encore le jardin de l'instituteur, tandis que la cour est située au midi. Le tout est entouré d'un mur de deux mètres environ et est en très bon état.
Le maître et ses élèves n'ont donc qu'à se louer de se trouver dans cette maison ou l'on rencontre à la fois l'utile et l'agréable. L'instituteur jouit actuellement d'un traitement annuel de mille francs. La commune possède depuis le mois de juillet 1886 une bibliothèque scolaire renfermant vingt-deux volumes qui proviennent d'une succession faite par M. le Ministre de l'Instruction publique. Depuis cette époque jusqu'à ce jour il y a eu cinquante cinq prêts.Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Bagnères-de-Bigorre du département des Hautes-Pyrénées.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bagnères-de-Bigorre[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Bagnères-de-Bigorre porté de 9 à 14 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription des Hautes-Pyrénées.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Neuilh est membre de la communauté de communes de la Haute-Bigorre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[37].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40]. En 2021, la commune comptait 94 habitants[Note 7], en évolution de −5,05 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 9,1 % | 15,7 % | 8,8 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 68 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 8],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lourdes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 2 en 2013 et 2 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,8 %[I 14].
Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 95,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean de Neuilh.
- Lavoir.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à la croix latine d'argent mouvant de la pointe, au chef d'or chargé de trois fleurs de lys de gueules. |
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Détails | Vérifié auprès de la mairie. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Neuilh (65328) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Neuilh » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bagnères-de-Bigorre comprend une ville-centre et neuf communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Neuilh » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Le plan cadastral napoléonien de Neuilh est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[42].
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Neuilh ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bagnères-de-Bigorre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lourdes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Neuilh - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Neuilh - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans les Hautes-Pyrénées - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Neuilh » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Neuilh » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Neuilh et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Neuilh et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « la Haut-Adour », sur tourisme-en-france.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 323-324.
- « Communes les plus proches de Neuilh », sur villorama.com (consulté le ).
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Neuilh », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « l'Oussouet »
- Sandre, « la Géline »
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Neuilh », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique de l'Oussouet et de la Gailleste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du Monné, vallée de l'Oussouet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Neuilh », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Neuilh », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- [1]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Viktoria Telek, « Neuilh : Après la démission du maire, des élections partielles en juin », La Nouvelle République des Pyrénées], (lire en ligne, consulté le ).
- Francine Depeyre, « Hautes-Bigorre : rencontre avec Gérard Menvielle, vice-président : Rencontre avec Gérard Menveille, maire de Neuilh, vice-président de la CCHB en charge du poste finances », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Liste des juridictions compétentes pour Neuilh », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Neuilh en 1812