NGC 578
NGC 578 | |
La galaxie spirale intermédiaire NGC 578 | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Baleine |
Ascension droite (α) | 01h 30m 29,1s[1] |
Déclinaison (δ) | −22° 40′ 03″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 10,9 [2] 11,4 dans la Bande B [2] |
Brillance de surface | 13,80 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 4,8′ × 3,0′ [2] |
Décalage vers le rouge | +0,005434 ± 0,000005 [1] |
Angle de position | 110° [2] |
Localisation dans la constellation : Baleine | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 1 629 ± 1 km/s [1] |
Distance | 20,16 ± 1,44 Mpc (∼65,8 millions d'al) [1] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale intermédiaire |
Type de galaxie | SAB(rs)c[1] SBc[2] SAB(rs)c?[3] |
Dimensions | environ 37,07 kpc (∼121 000 al)[1],[a] |
Découverte | |
Découvreur(s) | John Herschel[3] |
Date | [3] |
Désignation(s) | PGC 5619 UGCA 18 MCG -4-4-20 ESO 476-15 AM 0128-225 IRAS 01280-2255 [2] |
Liste des galaxies spirales intermédiaires | |
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NGC 578 est une galaxie spirale intermédiaire située dans la constellation de la Baleine. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 367 ± 18 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 20,2 ± 1,4 Mpc (∼65,9 millions d'al)[1]. NGC 578 a été découverte par l'astronome britannique John Herschel en 1835.
La classe de luminosité de NGC 575 est III et elle présente une large raie HI[1].
À ce jour, 33 mesures non basées sur le décalage vers le rouge donnent une distance de 18,182 ± 4,812 Mpc (∼59,3 millions d'al)[5], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Morphologie
[modifier | modifier le code]NGC 578 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SB(s)cd dans son atlas des galaxies[6],[7].
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 578 est de type SABcd dans la bande B et de type SBc dans la bande H. NGC 578 présente un très petit bulbe légèrement elliptique avec une barre proéminente orientée E-O. L'inclinaison de la galaxie est élevée. Les bras naissent aux extrémités de la barre à des angles très prononcés, environ 120° et 90°. Les bras sont bien définis sur presque 180°, puis ils se brisent vers le haut. Le bras SE bifurque alors et le bras NO devient très diffus. On aperçoit quelques nœuds à l'intérieur des bras. Les bras extérieurs sont très grumeleux. Un compagnon lumineux se trouve juste à l'est, superposé à un bifurcation du bras SE[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Results for object NGC 578 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 500 à 599 », sur astrovalleyfield.com (consulté le )
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 578 » (consulté le )
- (en) « Iteractive Map, Current Data Release: 10.1 »
- « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 578 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 578
- (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 578 » (consulté le )
- Paul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI 10.1086/342340, Bibcode 2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) NGC 578 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 578 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 578 sur spider.seds.org
- (en) NGC 578 sur la base de données LEDA
- (en) NGC 578 sur WikiSky
- (en) NGC 578 sur le site du professeur C. Seligman
- (en) NGC 578 par Adam Block, NOAO/AURA/NSF