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NCSM Sarnia (J309)

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NCSM Sarnia
illustration de NCSM Sarnia (J309)

Autres noms TCG Buyukdere à partir de 1958
Type Dragueur de mines
Classe Bangor
Histoire
A servi dans  Marine royale canadienne
Pavillon de la marine turque Marine turque
Constructeur Davie Shipbuilding and Repairing Co. Ltd.
Chantier naval Lauzon - Québec, Canada
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Démoli en 1972
Équipage
Équipage 83 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 54,9 m
Maître-bau 8,7 m
Tirant d'eau 2,51 m
Déplacement 667 t
Propulsion 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty - 2 moteurs alternatifs verticaux à triple détente - 2 arbres d'hélices
Puissance 2 400 ch (1 790 kW)
Vitesse 16 nœuds (29,6 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 x canon de 12 livres QF (76,2 mm)
2 x canons Oerlikon de 20 mm
40 charges de profondeur en tant qu'escorte
Carrière
Pavillon Canada
Indicatif J309/190

Le NCSM Sarnia (pennant number J309) (ou en anglais HMCS Sarnia) est un dragueur de mines de la Classe Bangor lancé pour la Marine royale canadienne (MRC) et qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Sarnia est commandé dans le cadre du programme de la classe Bangor de 1941-42 pour le chantier naval de Davie Shipbuilding and Repairing Co. Ltd. de Lauzon au Québec au Canada. La pose de la quille est effectuée le 18 septembre 1941, le Sarnia est lancé le 21 janvier 1942 et mis en service le 13 août 1942.

La classe Bangor doit initialement être un modèle réduit de dragueur de mines de la classe Halcyon au service de la Royal Navy[1],[2]. La propulsion de ces navires est assurée par trois types de motorisation: moteur diesel, moteur à vapeur à pistons à double ou triple expansions et turbine à vapeur. Cependant, en raison de la difficulté à se procurer des moteurs diesel, la version diesel a été réalisée en petit nombre[2].

Les dragueurs de mines de classe Bangor version canadienne déplacent 683 tonnes en charge normale. Afin de pouvoir loger les chaufferies, ce navire possède des dimensions plus grandes que les premières versions à moteur diesel avec une longueur totale de 54,9 mètres, une largeur de 8,7 mètres et un tirant d'eau de 2,51 mètres. Ce navire est propulsé par deux moteurs alternatifs verticaux à triple détente alimentés par deux chaudières à tubes d'eau à trois tambours Admiralty et entraînant deux arbres d'hélices. Le moteur développe une puissance de 2 400 chevaux-vapeur (1 790 kW) et atteint une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h). Le dragueur de mines peut transporter un maximum de 152 tonnes de fioul.

Leur manque de taille donne aux navires de cette classe de faibles capacités de manœuvre en mer, qui seraient même pires que celles des corvettes de la classe Flower. Les versions à moteur diesel sont considérées comme ayant de moins bonnes caractéristiques de maniabilité que les variantes à moteur alternatif à faible vitesse. Leur faible tirant d'eau les rend instables et leurs coques courtes ont tendance à enfourner la proue lorsqu'ils sont utilisés en mer de face.

Les navires de la classe Bangor sont également considérés comme exiguës pour les membres d'équipage, entassant 6 officiers et 77 matelots dans un navire initialement prévu pour un total de 40.

Seconde Guerre mondiale

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Le Sarnia est mis en service dans la Marine royale canadienne à Toronto le 13 août 1942[3]. Après sa mise en service et ses essais en mer, le Sarnia escorte un convoi Québec-Sydney en route vers Halifax en Nouvelle-Écosse. Il est ensuite affecté à la Newfoundland Force (Force de Terre-Neuve) et reste avec l'unité jusqu'en septembre 1944.

A la fin de 1943, le navire est impliqué dans deux actes de sabotage. L'enquête a révélé la présence de trois membres de l'équipage de la salle des machines, mais il n'y a pas suffisamment de preuves pour porter plainte [4].

En septembre 1944, il subit un important carénage à Lunenburg (Nouvelle-Écosse)[3]. Après avoir repris du service et travaillé aux Bermudes, le Sarnia est affecté à la Halifax Force (Force de Halifax), puis à la Halifax Local Defence Force (Force de défense locale de Halifax), restant avec ce groupe jusqu'en juin 1945.

Le 15 avril 1945, le Sarnia sauve les rescapés du NCSM Esquimalt torpillé, qui attendait le Sarnia dans les approches de Halifax. Après avoir pris contact avec le sous-marin, le Sarnia attaque sans succès l'attaquant de l'Esquimalt, le U-Boot U-190[5]. Après juin, il accomplit diverses tâches le long de la côte est jusqu'à ce qu'il soit désarmé le 28 octobre 1945 à Sydney (Nouvelle-Écosse) et immobilisé à Shelburne (Nouvelle-Écosse)[3].

Après-guerre

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Après la guerre, le Sarnia est placé en réserve stratégique à Sorel, au Québec. Il est repris par la Marine royale canadienne en 1951 et réaménagé en vue du service actif[3]. Le dragueur de mines reçoit le nouveau numéro de coque (Pennant number) 190[6], mais il n'est jamais remis en service.

Le Sarnia est le premier dragueur de mines de la classe Bangor à terminer sa remise en état et à être remorqué à Sydney, en Nouvelle-Écosse, puis remis en réserve.

Il est vendu aux forces navales turques le 29 mars 1958 et rebaptisé TCG Büyükdere (TCG pour Türkiye Cumhuriyeti Gemisi ou Navire de la République de Turquie)[7],[3]. Le navire appareille vers la Turquie le 19 mai 1958[8]. Il sert jusqu'en 1972, date à laquelle son immatriculation est supprimée[7]. Le navire est démantelé en Turquie en 1972[9].

  • Gulf of St. Lawrence 1942
  • Atlantic 1942-1943

Participation aux convois

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Le Sarnia a navigué avec les convois suivants au cours de sa carrière:

Commandement

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  • T/Lieutenant (T/Lt.) Charles Aitken Mott (RCNR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) David Ireland McGill (RCNVR) du au
  • Lieutenant (Lt.) Richard Cassels Chenoweth (RCNVR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) Roland Douglas Hurst (RCNVR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) Robert Percy Joel Douty (RCNVR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) Glen Atwood MacPherson (RCNVR) du au

Notes:
RCNR: Royal Canadian Naval Reserve
RCNVR: Royal Canadian Naval Volunteer Reserve

Notes et références

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  1. Brown, p. 124
  2. a et b Chesneau (1980), p. 61
  3. a b c d et e Macpherson and Barrie (2002), p. 193
  4. Canadian Military Journal, Protestors or Traitors? Investigating Cases of Crew Sabotage in the Royal Canadian Navy; 1942–194, Lire en ligne
  5. Schull, pp. 398, 404
  6. Macpherson and Barrie (2002), p. 317
  7. a et b Colledge, p. 560
  8. Gardiner and Chumbley, p. 475
  9. "Sarnia (6114096)". Miramar Ship Index. Consulté le 6 août 2016.

Bibliographie

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  • (en) Arbuckle, J. Graeme (1987). Badges of the Canadian Navy. Halifax, Nova Scotia: Nimbus Publishing. (ISBN 0-920852-49-1).
  • (en) Brown, D.K. (2000). Nelson to Vanguard: Warship Design and Development 1923–1945. Chatham Publishing. (ISBN 1861761368).
  • (en) Chesneau, Roger, ed. (1980). Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946. Greenwich, UK: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-146-7).
  • (en) Haycock, Kenneth John (2012). Vassilopoulos, Peter (ed.). The History of the RCMP Marine Services. Pacific Marine Publishing. (ISBN 978-0-919317-47-5).
  • (en) Macpherson, Ken; Barrie, Ron (2002). The Ships of Canada's Naval Forces, 1910–2002 (3 ed.). St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing Limited. (ISBN 1551250721).
  • (en) Macpherson, Ken (1997). Minesweepers of the Royal Canadian Navy 1938–1945. St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing. (ISBN 0-920277-55-1).

Liens externes

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