Michel Martin Drölling
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(à 64 ans) Ancien 10e arrondissement de Paris |
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Vue des jardins de la villa Médicis (d) |
Michel Martin Drölling, né le [1] à Paris, et mort dans la même ville le , est un peintre néoclassique français.
Il est le fils du peintre Martin Drölling, et le frère de l'artiste peintre Louise-Adéone Drölling.
Biographie
[modifier | modifier le code]Michel Martin Drölling est l’élève de son père Martin Drölling, puis de Jacques Louis David en 1806. Sa Colère d’Achille lui vaut d’obtenir le prix de Rome en 1810. Après avoir séjourné à l’Académie de France à Rome, de 1811 à 1816, il se fait connaître pour sa Mort d’Abel exposé au Salon de 1817. Il reçoit dès lors de nombreuses commandes et produit notamment La Loi descend sur terre, elle y établit son empire et y répand ses bienfaits pour le plafond de la salle des Hommes illustres du palais du Louvre, Les États-Généraux de Tours en 1836 et La Convention d'Alexandrie en 1837 pour le musée de l'Histoire de France au château de Versailles, Jésus au milieu des docteurs pour l’église Notre-Dame-de-Lorette de Paris en 1840. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France en 1837, et il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris.
Ses peintures d’histoire répondent au style néoclassique.
Correspondance
[modifier | modifier le code]Les lettres qu'il adresse à son père et à sa sœur, lors de son séjour à Rome entre 1811 et 1816, soit 37 lettres autographes à son père et 28 lettres qu'il reçut de son père, sont conservées à Paris au département des arts graphiques du musée du Louvre.
Œuvre
[modifier | modifier le code]Salons
[modifier | modifier le code]- 1817 : La Mort d'Abel
- 1822 : Portrait de Jacques-Antoine Manuel, réplique de l’œuvre du château de Versailles, huile sur toile, 116 x 90 cm, musée des beaux-arts de Brest[2]
Élèves
[modifier | modifier le code]- Theodor Aman (1831-1891), élève en 1850 et 1851
- Jules Jean Antoine Baric (1825-1905), élève à partir de 1845, caricaturiste
- Paul Baudry (1828-1886), élève à partir de 1844
- Gustave Bertinot (1822-1888), à partir de 1848, prix de Rome de gravure en 1850
- François Victor Eloi Biennourry (1823-1893)
- Ferdinand Birotheau
- Léon Bouchaud (1817-1868), élève à partir du
- Jules Breton
- Charles Chaplin
- Félix-Auguste Clément
- Paul-Alfred de Curzon
- Roger Fenton
- Jules de Fressiniat
- Pierre-Victor Galland
- Paul Félix Guérie (1819-1895)[3]
- Jean-Jacques Henner (1829-1905), élève à partir de 1848.
- Alexandre Juliard (1817-1885)[4]
- Gustave Jundt
- Armand Laroche
- Edmond Lechevallier-Chevignard
- Frédéric Lix
- Gustave-Lucien Marquerie
- Alphonse Muraton
- Édouard Moyse
- Charles Nègre
- Arthur Henry Roberts
- Amédée Servin
- William Strutt
- Alfred Touchemolin
- Jules Valadon
- André-Charles Voillemont
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Autoportrait, huile sur toile, 33 × 25 cm, Musée du Château de Versailles[5]
- Louis XII proclamé "Père du peuple" aux États Généraux tenus à Tours en 1506, vers 1833, plafond de la Galerie Campana, Musée du Louvre, 75 × 31 cm[6]
-
Le Retour du fils prodigue (1806), musée des beaux-arts de Strasbourg.
-
Vue des jardins de la villa Médicis (1811-1816), Amsterdam, Rijksmuseum.
-
Portrait de Monsieur de Courcy (1816), musée des beaux-arts de Strasbourg.
-
Portrait d'un artiste (1819), Taïwan, Chi Mei Museum.
-
La Loi descendant sur la Terre (1827), Paris, musée du Louvre.
-
Portrait de mademoiselle Julie Duvidal de Montferrier, Paris, musée du Louvre.
La force, Amien, Musée De Picardie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « MICHEL MARTIN DROLLING (PARIS 1786-1851) , Vue des jardins de la Villa Médicis », sur www.christies.com (consulté le )
- Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
- Catalogue des peintures, dessins, … exposés dans la galerie du musée des beaux-arts de la ville de Rennes, 1876, p.79, il y présente une étude de Tête d'Éthiopien, n° 251.
- Explication Des Ouvrages de Peinture, Sculpture, Gravure, ... des Artistes Vivants Exposés Au Palais Des Champs-Elysées Le 15 Avril 1859, Societe Des Artistes Francais, p.200, n° 1646.
- Autoportrait, Versailles
- Louis XII, Base Atlas du Louvre
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) « Michel Martin Drölling », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- E. de Saint-Maurice Cabany, Le Nécrologe Universel du XIXe siècle, t. 6, Paris, 1851, p. 291-298 (en ligne)
- Laetitia Levrat, Martin Drölling (Bergheim 1752-Paris 1817) : un état de la question, thèse, Grenoble 2 - UFR Sciences Humaines, 2009-2010 ([PDF] en ligne).
- Carole Blumenfeld, « Les conseils avisés d'un peintre à son fils : la correspondance entre Martin Drölling (1752-1817) et Michel-Martin Drölling (1786-1851) », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, Année 2009, p. 279–333
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Peintre français du XIXe siècle
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