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Medgrid

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Pays pouvant potentiellement bénéficier du programme solaire méditerranéen.

Medgrid est une société de partenaires industriels, lancé en mi-2010 et créé officiellement début 2011 dans le cadre du plan solaire méditerranéen qui envisage des exportations d'électricité renouvelable vers l'Europe[1]. Elle a pour objectif de promouvoir et faciliter le développement d’un réseau d’interconnexion entre l’Europe et les pays du sud et de l’est de la mer Méditerranée à l’horizon 2020 – 2025[2],[3].

Le 2013, un accord de coopération a été signé entre MEDGRID et Desertec Industrial Initiative (Dii). Les activités de Dii, de même que celles de MEDGRID, sont complémentaires dans le cadre de cet accord qui vise à renforcer l’efficacité énergétique dans les états membres de l’Union pour la Méditerranée et le développement des énergies renouvelables[1].

En 2013, la Tunisie apporte son soutien au projet[4].

La déclaration faite par le Dr Gerhard Knies, physicien allemand et fondateur de la coopération trans-méditerranée pour l'énergie renouvelable (TREC) : "Les déserts du monde recueillent plus d'énergie du soleil en six heures que l'humanité consomme en une année entière." illustre l'idée du projet Medgrid, qui va exploiter l'énergie solaire à partir des zones désertiques[5].

Pour l'implantation des fermes solaires, a été retenu le désert du Sahara qui présente trois grands avantages[5] :

Le programme de travail

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Pour promouvoir le réseau méditerranéen, Medgrid s’efforce de démontrer le bénéfice de ce réseau et d’en faciliter la réalisation de plusieurs points de vue: développement technique, réglementation, soutien financier[6],[7].

Les principaux bénéfices attendus de ce réseau sont :

  • L'exportation de l'électricité renouvelable produite dans les pays du Sud et de l'Est Méditerranéen
  • L'exploitation optimisée des parcs de production de l’ensemble euro-méditerranéen

Ces bénéfices sont à comparer aux coûts d’investissements et d’exploitation de ce réseau.

Le programme de Medgrid s'articule autour de 5 axes :

L’analyse économique

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Il s’agit de déterminer quels seront les bénéfices de la mise en commun des moyens de production des énergies renouvelables et conventionnelles pour la communauté des pays méditerranéens, grâce notamment au développement des interconnexions entre leurs systèmes électriques[7].

L’évaluation de ces bénéfices passe par des simulations permettent de calculer, à interconnexion donnée, un certain nombre d’indicateurs : économie globale sur le coût de la fourniture, volume de CO2 évité, déversement de production renouvelable évité, etc. Il est également possible de quantifier le transit physique sur les interconnexions et de calculer le tarif de transport qui rentabiliserait l’investissement..

Les choix des axes d'interconnexions à privilégier

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La topographie sous-marine de la mer Méditerranée

L'objet est de déterminer les besoins de développement d’interconnexions nouvelles ou de renforcement des infrastructures de transport existantes pour fournir les capacités d’échanges nécessaires à la mise en commun des systèmes électriques méditerranéens[8].

À moyen terme, les câbles sous-marins ne pouvant pas être posés à des profondeurs dépassant 2 000 m, Medgrid s’intéresse essentiellement à trois couloirs[8]:

Les modèles de financements

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Le programme analyse également l’impact des modèles de financement, les disponibilités de Prêt bonifié sur l’intérêt de l’investissement de réseau, et le coût du transport de l’électricité, qui peut conditionner l’investissement de production. Les différentes variantes sont étudiées et les enseignements sont pris en compte dans l’étude économique.

La réglementation

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Dans les pays du Sud et de l'Est Méditerranéen et dans l’Union européenne, les cadres réglementaires qui gouvernent l’activité de production et de fourniture de l’électricité doivent être adaptés pour permettre le développement des infrastructures et les échanges d’énergie entre systèmes électriques.

Les aménagements nécessaires à la réalisation des échanges entre les pays du Sud et de l'Est Méditerranéen et l’Union européenne, tels que prévus dans l’article 9 de la Directive UE 2009/28/CE[9], sont un sujet que Medgrid étudie sur un cas concret d’exportation. Le traitement des transits (rémunération et conditions de développement des capacités de transport) et la tarification de l’utilisation des interconnexions sous-marines sont également des sujets de réflexion du programme.

Les aspects technologiques

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La spécificité du réseau transméditerranéen réside dans la réalisation de liaisons sous-marines et l’appel aux techniques de transport. Le développement rapide de ces technologies au niveau mondial assure la faisabilité des liaisons, dans la mesure où il est dorénavant possible de trouver des routes évitant les grandes profondeurs (plus de 2 000 m).

L'action de Medgrid est d'étudier les développements qui rendront la réalisation des ouvrages plus accessible et plus économique.

Le Consortium

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Medgrid se compose de 21 compagnies ou organisations de profils divers et d’origines variées : gestionnaires de réseaux d’électricité et gaz; compagnies de production d’électricité; fournisseurs de moyens de production d'électricité renouvelables ou non, de matériels électriques de transport; fabricants de câbles d'énergie; établissements financiers et investisseurs; neuf pays de l’Union européenne et du sud et de l’est de la Méditerranée y sont représentés[10],[11].

Le consortium, dirigé par André Merlin, compte 21 associés et un partenaire stratégique[12] :

  • Abengoa (Espagne)
  • Alstom grid (France)
  • Areva renouvelables (France)
  • Atos WorldGrid (France)
  • CDC infrastructures (France)
  • EDF (France)
  • Cofely Ineo GDF Suez (France)
  • Nemo (Italie)
  • Nexans (France)
  • TuNur (Tunisie)
  • ONEE (Maroc)
  • Pan Med Energy (Jordanie)
  • Prysmian (France)
  • Red Electrica (Espagne)
  • REN (Portugal)
  • RTE (France)
  • Siemens (France)
  • Soitec (France)
  • Taqa (Égypte)
  • Terna (Italie)
  • Walid Elias Establishment (Syrie)

L’Agence française de développement (AFD) est partie-prenante au travers d’un partenariat stratégique et financier[13].

Notes et références

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  1. a et b Odile Esposito, « Medgrid, l'autoroute électrique qui doit traverser la Méditerranée », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  2. Eric Besson, « Discours d'Eric Besson sur la constitution d'un espace transméditerranéen de transport d'électricité », sur lesdiscours.vie-publique.fr, (consulté le ).
  3. Ministère du développement durable, « Commission Energies 2050 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  4. Agence Ecofin, « Tunis serait très favorable au projet énergétique MEDGRID », sur Agence Ecofin (consulté le ).
  5. a et b (en) « The Apollo, Desertec and Medgrid projects in the Mediterranean region: aiming to harness solar energy from the deserts », Electric Efficiency Magazine,‎ (lire en ligne)
  6. (en) European Commission, « Commission welcomes Desertec and Medgrid cooperation on solar energy in North Africa and the Middle East », sur Official European Commission website, (consulté le ).
  7. a et b Délégation interministérielle à la Méditerranée, « Medgrid », sur dimed.gouv.fr, (consulté le ).
  8. a et b (en) Délégation interministérielle à la Méditerranée, « Initiative phare de l'Union pour la Méditerranée, le Plan Solaire Méditerranéen est une formidable illustration de la Méditerranée de projets » [archive du ], sur dimed.gouv.fr, (consulté le ).
  9. Journal Officiel de l'Union Européenne, « DIRECTIVE 2009/28/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL », sur eur-lex.europa.eu, (consulté le ).
  10. (en) Union pour la Méditerranée, « Mediterranean Solar Plan: Joint Committee of National Experts discusses Draft of the Master Plan », sur ufmsecretariat.org, (consulté le ).
  11. « Medgrid, l'autoroute électrique qui doit traverser la Méditerranée », sur La Tribune (consulté le ).
  12. (en) Tara Patel, « Medgrid to Study Developing a Mediterranean Power Grid for Solar Energy », sur bloombreg.com, (consulté le ).
  13. « Définir l'ambition de l'APD française dans l'énergie et s'inspirer des succès marocains », sur senat.fr (consulté le ).

Liens externes

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