Marguerite de Hongrie (sainte)
Marguerite de Hongrie | |
Mort de sainte Marguerite de Hongrie, József Molnár (1857), collection particulière. | |
Sainte, moniale dominicaine | |
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Naissance | 27 janvier 1242 Klis, royaume de Croatie |
Décès | 18 janvier 1271 (à 28 ans) Margit-sziget, Budapest, royaume de Hongrie |
Nationalité | Hongroise |
Ordre religieux | Ordre des Prêcheurs |
Canonisation | 19 novembre 1943 Rome par Pie XII |
Vénéré par | l'Église catholique romaine |
Fête | 18 janvier |
Attributs | En habit dominicain, portant une fleur de lys, ou avec la couronne royale et un crucifix |
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Marguerite de Hongrie (1242 - 1271) est une princesse devenue moniale dominicaine hongroise. Elle est commémorée le 18 janvier selon le Martyrologe romain[1].
Vie
[modifier | modifier le code]Nièce de sainte Elisabeth de Hongrie, la princesse Marguerite est la fille du roi Béla IV de Hongrie et d'une princesse byzantine, Marie Lascaris, Marguerite naît vers 1242, tandis que l'Europe était aux prises avec les invasions mongoles.
Les parents de Marguerite font vœu de consacrer leur fille à Dieu dès sa naissance pour tenter d'infléchir le sort de leur pays. C'est ainsi que, dès son enfance, elle est élevée au monastère des dominicaines de Veszprem, puis rejoint le monastère des dominicaines sur une île du Danube, l'Île des Lièvres (aujourd'hui île Marguerite).
Dès l'âge de 12 ans, sa piété est déjà profonde. Elle refuse une demande en mariage, préférant vivre une vie de moniale, pleine de mysticisme au milieu des pénitences qu'elle s'inflige. Elle doit lutter contre la volonté de sa famille de la marier pour des raisons politiques, préférant vivre de prière et de vie spirituelle intense.
Elle vit très pauvrement, distribuant aux pauvres tout ce que lui donne son frère, le roi Étienne. Au monastère, elle choisissait les tâches les plus humbles et les plus pénibles. Ascète, elle s'inflige des mortifications corporelles en se flagellant, portant la discipline, pour mieux s'associer à la Passion du Christ. Elle bénéficie aussi de dons mystiques étonnants.
Elle meurt le [2]. Depuis, un culte ininterrompu lui a été rendu.
Culte
[modifier | modifier le code]Marguerite de Hongrie bénéficie d'une canonisation équipollente[3] le par le Pape Pie XII[1] avec sa fête le [1].
Sources
[modifier | modifier le code]- Documentation Catholique: 1957 col.1093-1100.
- Rosa Giorgi, Le petit livre des saints, Larousse, (ISBN 2-03-582665-9).
Notes
[modifier | modifier le code]- « Sainte Marguerite de Hongrie », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
- Vies des pères, martyrs et autres principaux saints..., par Alban Butler, Jean François Godescard Publié par s.n., 1836.
- La canonisation équipollente ou équivalente s'appuie sur une preuve de vénération immémoriale ... Dans ce cas, le pape peut prononcer immédiatement le décret de canonisation.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Allocution du pape Pie XII pour la canonisation de la Bse Marguerite de Hongrie
- Sainte Marguerite de Hongrie, princesse et moniale, L’Évangile au Quotidien
- « Viktória Hedvig Deák, La légende de sainte Marguerite de Hongrie et l’hagiographie dominicaine », Patrick Henriet, Revue de l'histoire des religions, OpenEdition