Métaarsénite de sodium
Arsénite de sodium | |
Identification | |
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No CAS | |
No ECHA | 100.029.154 |
No CE | 232-070-5 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre, blanc ou gris, inodore, hygroscopique |
Propriétés chimiques | |
Formule | AsNaO2 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 129,910 2 ± 0,000 6 g/mol As 57,67 %, Na 17,7 %, O 24,63 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 35,5 °C |
T° ébullition | 160 °C |
Solubilité | Très sol. dans l'eau, Peu sol. dans l'éthanol |
Masse volumique | 1,87 g·mL-1 à 20 °C |
Précautions | |
SIMDUT[3] | |
Produit non classé |
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Directive 67/548/EEC | |
Transport | |
Autres infos | Incompatible avec les acides, le fer, l'aluminium, le zinc, la présence d'eau. |
Écotoxicologie | |
DL50 | 41 mg·kg-1 (rat, oral) |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La métaarsénite de sodium ou l'arsénite de sodium ou arsénite de soude est le sel de sodium de l'acide métaarsénieux. C'est une substance active de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet fongicide, et qui appartient à la famille chimique des arsenicaux.
Réglementation
[modifier | modifier le code]Sur le plan de la réglementation des produits phytopharmaceutiques :
Au sein de l’Union européenne, cette substance active n'est pas inscrite à l’annexe I de la directive 91/414/CEE. Le règlement 2076/2002/CE du impose aux États membres de retirer les autorisations de mise sur le marché des préparations à base d'arsénite de sodium au plus tard le et d'interdire l'utilisation de ces préparations au plus tard le .
En France, cette substance active n'est pas autorisée dans la composition de préparations bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché. Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, interdit la commercialisation et l'utilisation de produits contenant de l'arsénite de soude à partir du . Il n'a pas été autorisé de délai d'écoulement des stocks d'arsénite de soude.
Ce fongicide était utilisé en viticulture pour lutter contre l'Esca de la vigne. L'arsénite de soude présente un effet curatif pour les souches contaminées par cette maladie.
Des études ont montré que ce produit phytosanitaire, classé parmi les substances cancérigènes, s'avère dangereux pour la santé des utilisateurs en dépit des précautions qui sont prises lors de son application. Cette décision est prise sur l'avis scientifique de la Commission d'étude de la toxicité des produits antiparasitaires de , recommandant l'interdiction de l'arsénite de soude, et à la proposition de retrait des autorisations de mise sur le marché, sans délai d'écoulement des stocks, émise par le Comité d'homologation en .
Plainte
[modifier | modifier le code]Le , le pôle santé publique du Tribunal de grande instance de Paris ouvre une enquête préliminaire à la suite d'un dépôt de plainte contre X pour homicide involontaire. La victime est un vigneron atteint d’un cancer lié à l’utilisation professionnelle de l’arsénite de sodium. Cette enquête vise à définir les responsabilités de l'État, de la Mutualité sociale agricole et des industries[4].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Substance active d'un produit phytopharmaceutique
- Liste de substances actives de produits phytosanitaires
- Liste de substances actives de produits phytopharmaceutiques autorisées par l'Union Européenne
- Liste de substances actives de produits phytopharmaceutiques interdites par l'Union Européenne
- Madeleine Mouton (1910-1948), « l'empoisonneuse de Berthelot », guillotinée à Sidi Bel Abbès.
Références
[modifier | modifier le code]- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Entrée du numéro CAS « 7784-46-5 » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 28 novembre 2008 (JavaScript nécessaire)
- « Arsenite de sodium » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 23 avril 2009
- Le Figaro, « Décès d'un viticulteur à cause de pesticides : la justice ouvre une enquête », Le Figaro, (lire en ligne)