Lingolsheim
Lingolsheim | |
La mairie construite par Gustave Oberthür. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Catherine Graef-Eckert (LR) 2020-2026 |
Code postal | 67380 |
Code commune | 67267 |
Démographie | |
Gentilé | Lingolsheimois(e)(s)[1] |
Population municipale |
20 266 hab. (2021 ) |
Densité | 3 562 hab./km2 |
Population agglomération |
487 063 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 29″ nord, 7° 41′ 01″ est |
Altitude | Min. 139 m Max. 150 m |
Superficie | 5,69 km2 |
Type | Grand centre urbain |
Unité urbaine | Strasbourg (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lingolsheim (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lingolsheim.fr |
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Lingolsheim (prononcé en français : [liŋ(ɡ)ɔlsaim] Écouter ; Lingelse en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est, au sud-ouest de Strasbourg. Elle fait partie de l'Eurométropole de Strasbourg.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Elle est accolée à Strasbourg (quartier de la Montagne Verte) et aux villes d'Eckbolsheim, d'Entzheim, de Geispolsheim, d'Holtzheim et d'Ostwald qui font comme elle partie de l'Eurométropole de Strasbourg.
Transports
[modifier | modifier le code]- Transports en commun : la commune est desservie par la ligne de train Strasbourg-Molsheim-Sélestat à la gare de Lingolsheim, par la ligne B du tramway strasbourgeois ainsi que par les bus de la compagnie des transports strasbourgeois no C1, 12, 13, 22, 45 et 64.
- Route : Lingolsheim est située dans la banlieue ouest/sud-ouest de l'agglomération strasbourgeoise et est accessible de Strasbourg par l’autoroute A35 (via la sortie no 4 "Porte de Schirmeck" et la D 392/Route de Schirmeck ou via la sortie no 6 "La Vigie" au niveau de l'Échangeur de la Vigie et la D 222), et par les routes départementales 222, 392 (portant le nom de "route de Schirmeck" en venant de Strasbourg) et 445.
- Aérien : elle est située à 5 km de l’aéroport de Strasbourg Entzheim.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de la Ballastiere et le ruisseau d'Ostwald[2],[Carte 1].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang Schott, d'une superficie totale de 7,7 ha (1,6 ha sur la commune) et l'étang Zimmer (3,3 ha)[Carte 1],[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 605 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,2 | 0 | 2,6 | 5,7 | 10,1 | 13,4 | 14,9 | 14,5 | 10,7 | 7,2 | 3,3 | 0,8 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 2,5 | 3,6 | 7,4 | 11,3 | 15,5 | 18,9 | 20,6 | 20,3 | 16,1 | 11,5 | 6,3 | 3,3 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,2 | 7,3 | 12,1 | 17 | 20,9 | 24,4 | 26,4 | 26,1 | 21,6 | 15,8 | 9,4 | 5,9 | 16 |
Record de froid (°C) date du record |
−23,6 23.01.1942 |
−22,3 15.02.1929 |
−16,7 04.03.1965 |
−5,6 21.04.1938 |
−2,4 11.05.1953 |
1,1 02.06.1936 |
4,9 07.07.1961 |
4,8 30.08.1998 |
−1,3 27.09.1943 |
−7,6 31.10.1950 |
−10,8 30.11.1973 |
−23,4 23.12.1938 |
−23,6 1942 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 10.01.1991 |
21,1 25.02.21 |
26,3 31.03.21 |
30 22.04.18 |
34,6 20.05.22 |
38,8 30.06.19 |
38,9 25.07.19 |
38,7 07.08.15 |
33,4 11.09.23 |
31 13.10.23 |
22,1 18.11.1926 |
18,6 31.12.22 |
38,9 2019 |
Ensoleillement (h) | 555 | 858 | 1 464 | 1 869 | 2 091 | 2 264 | 2 397 | 2 242 | 1 735 | 1 004 | 552 | 442 | 17 473 |
Précipitations (mm) | 35,4 | 34,1 | 38,6 | 41,8 | 77,2 | 68,5 | 71,9 | 61,3 | 54,6 | 59,5 | 47,6 | 45,2 | 635,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,2 −0,2 35,4 | 7,3 0 34,1 | 12,1 2,6 38,6 | 17 5,7 41,8 | 20,9 10,1 77,2 | 24,4 13,4 68,5 | 26,4 14,9 71,9 | 26,1 14,5 61,3 | 21,6 10,7 54,6 | 15,8 7,2 59,5 | 9,4 3,3 47,6 | 5,9 0,8 45,2 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lingolsheim est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[14]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,4 %), terres arables (15,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), eaux continentales[Note 6] (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), prairies (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]"Lingolsheim" est composé comme la plupart des noms de localités alsaciennes (et une importante partie des localités allemandes) du suffixe germanique -heim, traduisible par "maison" ou "foyer". La dénomination de ce qui est aujourd'hui Lingolsheim a changé plusieurs fois au cours de l'histoire, mais a toujours gardé la même structure : Lingolsvesheim (1224)[18], Lingolsvisheim, Lingolslzheim pour aboutir à Lingolsheim (1620)[19]. Pour ce qui est de l'origine de "lingo", les avis sont partagés. Un avant poste romain se trouvait vraisemblablement à l'endroit de la ville, sur la route vers Argentoratum. Ce camp portait le nom de "Castium in Ligno", traduit par "Le baraquement dans le bois", "ligno" signifiant bois[19]. Les peuples germains pourraient ainsi avoir repris "ligno" du nom romain de l'endroit et y ajouter leur suffixe -heim et ainsi signifier qu'ils y ont élu foyer. L'autre explication, tout aussi vraisemblable, est que "lingols" fait référence à un nom de personne : Lingo, Linko[19], Lingolf[18], Lingol, etc. Le "s" rappelle aussi le génitif allemand. Ainsi Lingolsheim est traduisible par "La maison de Lingo/Linko/Lingolf/Lingol, etc.".
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Le site préhistorique de Lingolsheim[20] est d'une grande richesse. Les archéologues ont découvert de nombreuses nécropoles nous renseignant non seulement sur les rites funéraires, mais également sur les populations et leurs traditions. Toutes les périodes sont représentées : Paléolithique, Néolithique ou encore âge du bronze.
L’abondance des vestiges retrouvés entre 1910 et 1936 par l’archéologue Robert Forrer, ancien directeur du Musée archéologique de Strasbourg, s’explique par l’exploitation des sous-sols par les nombreuses sablières de Lingolsheim et des environs.
Des Romains au XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Si les vestiges de l’époque romaine sont rares, ceux du haut Moyen Âge sont plus nombreux. Un cimetière mérovingien a livré huit tombes datant des VIe et VIIe siècles apr. J.-C.
Le nom de la ville est mentionné pour la première fois sous le nom de Lingolsvesheim au XIIe siècle, transformé en Lingolsvisheim ou encore Lingolslzheim. C’est en 1620 qu’apparaît le nom Lingolsheim. Sur la carte de Cassini, au XVIIIe siècle, la ville est cependant nommée Lingelsheim.
Au Moyen Âge, le village fut victime de la guerre des Paysans de 1525 et de deux incendies qui détruisirent tout sur leur passage, le premier en 1621 lors de la guerre de Trente Ans, le second lors de la bataille d’Entzheim en 1674.
Le village connut également son heure de gloire à partir du XVe siècle grâce au pèlerinage des Trois Croix fréquenté jusqu’à la Réforme.
XIXe siècle et début du XXe
[modifier | modifier le code]À la suite de la défaite de 1871, l'Empire Allemand annexe l’Alsace qui fit alors partie de la Terre d'Empire d'Alsace-Lorraine. La ville se modernise rapidement. Essor démographique, mutations économiques et urbanisation caractérisent cette période.
De 1904 à 1907, l'architecte strasbourgeois Gustave Oberthür, construit l'église protestante, la mairie et l'école[21].
Cette modernisation a, en partie, été rendue possible par l’installation, à la fin du XIXe siècle, des Tanneurs Adler-Oppenheimer (de) et le développement fulgurant de l’entreprise. La ville devient « métropole du cuir » (voir liens externes). 2 000 ouvriers sont employés par l’entreprise en 1914.
Après la Première Guerre mondiale, l’Alsace est à nouveau française, l’entreprise est reprise par les Tanneries de France.
C’est également de cette époque que date le développement des sablières. Les sols de Lingolsheim, riches en sable rouge et blanc, sont exploités intensivement dès la fin du XIXe siècle.
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Si Lingolsheim fut peu touchée pendant la guerre de 1914-1918, il n’en fut pas de même lors de la Seconde Guerre mondiale. Les Tanneries, devant le danger imminent, sont évacuées à Rennes où elles resteront jusqu’à la fin des hostilités. Lingolsheim est incorporée au Großstraßburg à l’automne 1940. Les bâtiments des Tanneries sont transformés en un important atelier de réparation de chars. Lingolsheim est victime de plusieurs bombardements. La ville est libérée le par la 2e division blindée de la France Libre.
Deuxième partie du XXe siècle
[modifier | modifier le code]Au cours des années 1960 a eu lieu la construction de grands ensembles d'habitation, classés comme zone urbaine sensible.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploi[réf. nécessaire].
Canberra, fabricant d'appareils de mesure dans le domaine du nucléaire, a implanté l'un de ses douze sites mondiaux à Lingolsheim[26].
Le groupe allemand Jungheinrich y a implanté son agence strasbourgeoise[27].
L'une des cinq implantations nationales du Groupe Sigma se trouve à Lingolsheim[28].
Octapharma[29] exploite deux sites (dont un logistique) à Lingolsheim.
Lingolsheim accueille également l'entreprise Moi, moche et bon.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 7].
En 2021, la commune comptait 20 266 habitants[Note 8], en évolution de +10,57 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement et recherche
[modifier | modifier le code]Enseignement supérieur
[modifier | modifier le code]Un établissement privé de l'enseignement supérieur se situe sur le parc d'activité dit : Parc Club des Tanneries. Il s'agit d'une antenne du groupe Cesi, une école d'ingénieur[33].
Enseignement secondaire et primaire
[modifier | modifier le code]La ville possède 3 écoles maternelles, 3 écoles élémentaires, et 3 écoles primaires (de la maternelle à l'élémentaire), chacune offrant un service de restauration scolaire et de garderie et 2 collèges d’enseignement secondaire. Elle possède un réseau bilingue franco-allemand permettant une formation dans les deux langues, de la maternelle au collège[34].
Enseignement culturel
[modifier | modifier le code]La ville possède une école d'art et de musique, La Maison des Arts[35], située au centre-ville non loin de la mairie, ainsi qu'une école de danse, Le Studio[36], située à l'entrée de la ville depuis Strasbourg.
Culture
[modifier | modifier le code]La Médiathèque Ouest - Gisèle Halimi[37], qui est l'une des quatre médiathèques appartenant directement à l'Eurométropole de Strasbourg[38], se situe à Lingolsheim.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La Gare de Lingolsheim
- Les Tanneries
- La piscine Tournesol de Lingolsheim est construite en 1980 d’après le modèle mis au point par l'architecte Bernard Schoeller, puis rénové en 2014 par l’agence d'architecture Urbane Kultur[39]. Cette architecture est représentative du programme « 1000 piscines » et des modèles issus du concours d’idées « piscines économiques » lancé en 1969. De nombreuses piscines de ce programme sont démontés partout en France mais celle de Lingolsheim a été brillamment rénovée et mise aux normes actuelles. En 2023, la piscine Tournesol de Lingolsheim a obtenu le label « Architecture contemporaine remarquable »[40] attribué par le ministère de la Culture français à des œuvres de moins de 100 ans.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Yves Bur (1951), ancien maire de Lingolsheim (1995-2020), ancien président de l'UMP du Bas-Rhin (2003-2008), député (1995-2012) et vice-président de l'Assemblée nationale (2004-2007).
- Laura Flippes (1994), joueuse de handball, a débuté le handball dans le club de Lingolsheim où elle a joué jusqu'en 2005.
- Nathalie Gendron (1967), coureuse cycliste, championne du monde du contre-la-montre par équipes est née à Lingolsheim.
- René Hauss (1927-2010), joueur et entraîneur de football, double vainqueur de la Coupe de France (en tant que joueur), triple vainqueur du Championnat de Belgique (en tant qu'entraîneur) est né à Lingolsheim.
- Paul-Henri Mathieu (1982), joueur de tennis, est originaire de Lingosheim et a fait ses débuts dans le club de tennis municipal.
- Rafael Gómez Nieto (1921-2020), dernier survivant de la Nueve, 9ème compagnie du régiment de marche du Tchad de la France Libre, décédé pendant la Pandémie de maladie à coronavirus le 30 mars 2020 à Strasbourg.
- Stéphane Wagner (1979), joueur de basket-ball, a débuté le basket-ball dans le club de Lingolsheim où il a joué de 1985 à 1997.
Héraldique
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Les armes de Lingolsheim se blasonnent ainsi : |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Strasbourg (partie française) comprend une ville-centre et 22 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Lingolsheim » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Lingolsheim », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Ill Nappe Rhin », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lingolsheim et Entzheim », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Lingolsheim ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « L'origine de quelques noms de localité des environs de Strasbourg » (consulté le ).
- « Lingolsheim, de la Préhistoire à aujourd’hui | Ville de Lingolsheim », sur lingolsheim.fr (consulté le ).
- Marion Lichardus-Itten, Die Gräberfelder der Grossgartachen Gruppe im Elsass, Bonn, 1980. Jan Lichardus et al., La protohistoire de l'Europe, le néolithique et le chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique, PUF, 1985. Christian Jeunesse, Pratiques funéraires au néolithique ancien. Sépultures et nécropoles danubiennes (5500-4900 av. J.-C.), Errance, 1997.
- Gustave OBERTHÜR, "Travaux d'architecture 1900-1934", Architectura, BNUS, préface de Gustave Stoskopf. 3 photos d'époque.
- Notice OSTER Charles par Léon Strauss, version mise en ligne le 3 mars 2013, dernière modification le 3 mars 2013
- Notice NetDBA de BAEHR Bernard, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace.
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « CANBERRA Lingolsheim : détecteurs pour applications scientifiques - AREVA », sur areva.com (consulté le ).
- « Jungheinrich en France | Jungheinrich », sur jungheinrich.fr (consulté le ).
- « Implantations », sur sigma.fr (consulté le ).
- Octapharma.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Groupe Cesi, le centre strasbourgeois consulté sur le site www.cesi.fr, le 22 mars 2011
- Fiche d'identité de Lingolsheim consulté sur le site www.lingolsheim.fr, le 22 mars 2011
- « La Maison des Arts : apprendre et découvrir | Ville de Lingolsheim », sur lingolsheim.fr (consulté le ).
- « Le Studio - Ecole de Danse Classique Strasbourg-Lingolsheim », sur eutopic.lautre.net (consulté le ).
- « Portail des médiathèques de la Ville et Eurométropole de Strasbourg : Médiathèque Ouest »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mediatheques.strasbourg.eu (consulté le ).
- « Portail des médiathèques de la Ville et Eurométropole de Strasbourg : Les Médiathèque du réseau Pass'relle »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mediatheques.strasbourg.eu (consulté le ).
- « Film documentaire « Architecture contemporaine remarquable – Conversation d'architecture avec P. Dahan & D. Cornaert » »
- « Notice POP »
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Bas-Rhin
- Ingolsheim, dans le nord du Bas-Rhin
- Communauté urbaine de Strasbourg
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le site officiel de la ville de Lingolsheim
- « historique des tanneries de Lingolsheim »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Lingolsheim sur le site de l'Institut géographique national
- Vue aérienne de la partie sud de Lingolsheim
- Vue aérienne de la partie nord de Lingolsheim
- Site présentant la synagogue de Lingolsheim