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Laguépie

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Laguépie
Laguépie
La mairie et l'église Saint-Amans de Laguépie.
Blason de Laguépie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron
Maire
Mandat
Emmanuel Cros
2020-2026
Code postal 82250
Code commune 82088
Démographie
Gentilé Guépiens
Population
municipale
637 hab. (2021 en évolution de +0,31 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 43″ nord, 1° 58′ 14″ est
Altitude 157 m
Min. 140 m
Max. 387 m
Superficie 14,86 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
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Laguépie
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Laguépie
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Laguépie
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Laguépie
Liens
Site web laguepie.fr

Laguépie est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le Viaur et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Laguépie est une commune rurale qui compte 637 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 520 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Guépiens ou Guépiennes.

Rives du Viaur et château.

Géographie

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Localisation

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Commune située sur l'ancienne route nationale 122 entre Villefranche-de-Rouergue et Gaillac entre le Viaur et l'Aveyron, limitrophe des départements du Tarn et de l'Aveyron.

Du fait de son positionnement au confluent de deux rivières, Laguépie est sujette aux crues. La dernière a eu lieu en 2018. La crue historique remonte à 2003 et avait atteint plus de 6 m de hauteur[1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Najac, Saint-André-de-Najac, Le Riols, Saint-Martin-Laguépie et Varen.

Puech-Mignon...

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Laguépie.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le Viaur, le ruisseau de Bonnaval, le ruisseau de la Fage, le ruisseau de la Grelle, le ruisseau de la Roquette, le ruisseau de lez, le ruisseau de Puech Méja, le ruisseau de Téoulière et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].

Le Viaur, d'une longueur totale de 168 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 30 communes[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monteils », sur la commune de Monteils à 15 km à vol d'oiseau[9], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[16].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[18], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[20] :

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[20] :

  • la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[24] ;
  • la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), couvrant 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, dix dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[25].

Au , Laguépie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,9 %), prairies (23,4 %), zones urbanisées (3,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Laguépie est traversée par les routes départementales D922 (du Lot près de Figeac jusqu'à Gaillac), D958 (de Montauban à Laguépie) et D106bis (du Grès Haut, lieu-dit de la commune de Najac, à Laguépie).

Une véloroute inachevée, la véloroute « Vallée et gorges de l'Aveyron »[27], doit relier Montauban à Laguépie en 81,9 km. Toutefois, le tronçon des gorges de l'Aveyron (23 km) est difficile et non sécurisé[28].

Transports en commun

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Quatre lignes de transport scolaire sont gérées par la région Occitanie :

  • de Laguépie à Caussade, pour les maternelles et primaires
  • de Laguépie à Caussade, pour les lycéens
  • à l'intérieur de Laguépie
  • de Laguépie à Montauban.

Laguépie n'est pas desservie par les lignes de car régulières liO de la région Occitanie.

De 1938 à 1972, un autocar privé reliait Montauban à Laguépie. Le lundi, l'autocar amenait les usagers au marché de Caussade; les mardi, mercredi, jeudi, c'était Montauban, et le vendredi, Carmaux. Les fins de semaine, l'autocar transportait les jeunes au football, aux fêtes environnantes[29].

La gare de Laguépie est une halte voyageurs du réseau TER Occitanie, desservie par des trains express régionaux des relations : Aurillac - Figeac - Toulouse (ligne 3) et Albi-Ville - Gaillac - Figeac (ligne 4).

Cette ligne a ouvert (depuis Lexos) en 1858 jusqu'à Capdenac, en 1862 jusqu'à Brive, en 1864 jusqu'à Toulouse.

De 1858 à 1955, la ligne de Lexos à Montauban permettait également d'aller en train jusqu'à Montauban.

Le lundi 28 octobre 1895, vers 10 h 15, une collision a eu lieu entre deux trains sur la voie unique entre Lexos et Laguépie. Les chiffres oscillent entre une quinzaine et une quarantaine de blessés, dont certains gravement. Le train en provenance de Paris contenait notamment trois députés socialistes se rendant à Carmaux (Tarn) pour la grève des verriers, dont Jean Jaurès, député de Carmaux depuis 1893[30].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Laguépie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et le Viaur. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2021[34],[31].

Laguépie est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[35].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Laguépie.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 493 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 329 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005 et 2007 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

La commune est en outre située en aval des barrages de Pareloup et de Pont-de-Salars, des ouvrages de classe A[Note 6], dans l'Aveyron et disposant d'une retenue de respectivement de 169 et 20,6 millions de mètres cubes[41],[42]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[43].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Laguépie est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].

En occitan, le nom de la commune est La Guépia.

Laguépie est un village très ancien dont les origines remontent peut-être à l'époque romaine. Le village voit le jour entre 1251 et 1261[45]. Laguépie s'est considérablement développée au Moyen Âge, sur les deux rives du Viaur, ne formant qu'une seule communauté

Laguépie faisait partie de la province du Rouergue. Lors de la création des départements français en 1790, elle est rattachée au département de l'Aveyron.

Avant 1806, l'ancienne commune éphémère de Puech-Mignon est rattachée à Laguépie.

En 1808, la région de Saint-Antonin, Laguépie et Parisot fut détachée de l'Aveyron pour contribuer à la formation du nouveau département de Tarn-et-Garonne.

Le régime de Vichy applique sa politique rapidement, y compris dans le domaine du symbolique et des noms de rue allant à l’encontre de ses valeurs. Une campagne est menée par l’hebdomadaire Gringoire : utilisant diffamation et l’intoxication, donnant aussi une grande publicité aux dégradations de plaques et aux lettres de lecteurs signalant les plaques indésirables[46], ce qui permet au secrétaire d’État à l’Intérieur Marcel Peyrouton de prendre une circulaire le 22 octobre 1940 poussant à la chasse aux noms de rues contraires à l’idéologie vichyste : « il est inconvenant […] que cette manière d’hommage public continue à être rendu à la mémoire de ceux qui par leurs erreurs ou leurs fautes ont contribué à précipiter notre patrie dans la ruine ». C’est le seul cas où l’État français a mené une épuration odonymique[47]. La commune de Laguépie choisit de débaptiser toutes ses rues, que le nom soit anodin, républicain ou autre[48].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1905 1906 Henri Bes    
1906 1907 Molinier    
1907 1912 Jean Cathala    
1912 1947 Léon Mercadier PCF
puis DVG
Artisan
1947 1953 Albéric Icher Radical Socialiste  
1953 1965 Jean Portes    
1965 1971 Gilbert Regouard    
1971 1983 Élie Bories UDF Conseiller général
1983 2001 Marcel Mercadier    
mars 2001 mars 2014 Jacques Alaux    
mars 2014 mai 2020 Ghislaine Martinez    
mai 2020 En cours Emmanuel Cros[49] DVG Conseiller départemental depuis 2021

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

En 2021, la commune comptait 637 habitants[Note 7], en évolution de +0,31 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4904851 0031 0211 0991 1961 1781 1651 186
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1541 2091 3501 3801 4611 4711 5201 3501 280
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2081 1621 1229881 0151 0581 0711 1281 084
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9911 016925872787720727681607
2021 - - - - - - - -
637--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune a obtenu le label Pavillon bleu, qui récompense la bonne gestion des déchets et la qualité des eaux[54].

En 2018, la commune compte 304 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 557 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 680 [I 5] (20 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 10,4 % 9,8 % 9,2 %
Département[I 8] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 313 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 279 emplois en 2018, contre 346 en 2013 et 316 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 184, soit un indicateur de concentration d'emploi de 152 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,6 %[I 11].

Sur ces 184 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 120 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 66,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 19,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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80 établissements[Note 10] sont implantés à Laguépie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 80
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 13,8 % (9,6 %)
Construction 12 15 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
28 35 % (29,7 %)
Activités financières et d'assurance 4 5 % (3,4 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 17,5 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 6,3 % (13,6 %)
Autres activités de services 6 7,5 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 80 entreprises implantées à Laguépie), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :

  • Societe Annic, fabrication de chaussures (24 375 k€) ;
  • SARL Concept Sur Mesure, ingénierie, études techniques (934 k€) ;
  • SARL Societe Philippe Et Fils, production d'électricité (852 k€) ;
  • Sicep, ingénierie, études techniques (528 k€) ;
  • SARL Le Moulin De Contillou, production d'électricité (79 k€).

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 25 11 10 9
SAU[Note 12] (ha) 540 601 587 619

La commune est dans le Rouergue, une petite région agricole située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 619 ha[58],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Hugues Colomb, maître-chirurgien à Laguépie, décédé en 1619 à Rieupeyroux (époux de Jeanne Frespuech native de Najac), ancêtre d'une lignée de médecins et apothicaires établis à Montbazens puis Rodez au XVIIIe siècle. En 1409 et jusqu'en 1469, on connaît à La Guépie des maîtres-verriers du nom de COLOMB, Jean en 1409, Pierre en 1424. Ils établissent, en 1469, une verrerie à Lacapelle-Marival dans le Lot[62],[63].
  • Andrée Marty-Capgras (1898-1963), enseignante, journaliste et femme politique, née à Laguépie.
  • Didier Bienaimé (1961-2004), acteur, mort à Laguépie.

Héraldique

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Blason de Laguépie Blason
D'or à une fasce d'azur
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[40].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Laguépie » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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