Konza Technopolis
Konza Technopolis, anciennement appelée Konza Technology City, est un grand centre technologique planifié par le gouvernement kényan. Sa construction est prévue 64 km au sud de Nairobi en direction de la ville portuaire de Mombasa [1],[2]. Il est présenté comme étant un élément important du plan de développement national du Kenya, Kenya Vision 2030. En janvier 2019, le projet semblait prendre beaucoup de retard[3].
Le plan
[modifier | modifier le code]Le gouvernement kényan présente Konza Technopolis comme un projet d'externalisation des processus métier (PEPM) étant un élément clé, par l'intermédiaire du Conseil TIC Kenya (Kenya ICT Board). Il est surnommé "où commence la savane de silicone africaine "[4]. Selon le site de Konza, le projet souhaite attirer les industries de sous-traitance, de développement de logiciels, de centres de données, de centres de reprise après sinistre, les centres d'appels et de fabrication d'assemblages légers ; et construire une faculté axé sur la recherche et la technologie ainsi que des hôtels, des zones résidentielles, des écoles et des hôpitaux[2]. De plus, un parc scientifique, un centre de convention, des centres commerciaux, des hôtels, des écoles internationales et un établissement de santé devraient être inclus.
Le projet est destiné à être construit 64 kilomètres au sud de Nairobi en direction de la ville portuaire de Mombasa, sur un terrain de 2 000 hectares à cheval sur trois comtés, notamment le comté de Machakos, le comté de Makueni et le comté de Kajiado sur une zone tampon de 10 kilomètres de rayon[5],[6],[2],[7]. Il est estimé à 1,2 trillions de shillings kényans (environ 14,5 milliards de dollars US)[1]. Il est présenté comme un élément clé du plan de développement national du Kenya, connu sous le nom de Kenya Vision 2030[1],[2].
Équipe de design
[modifier | modifier le code]Le ministère de l'Information et des Communications kényan ainsi que la Société financière internationale (SFI) ont débuté le Master Delivery Partner 1 (MDP1) afin d’élaborer un plan d'affaires détaillé et un plan directeur pour la phase 1 qui a eu lieu en juillet 2012. L'expression d'intérêt pour cette mission a attiré 22 réponses des entreprises, réduites à une liste de 6. Le ministère et la SFI ont sélectionné l'équipe dirigée par la compagnie new-yorkaise HR&A Advisors, Inc., à la tête d'une équipe internationale de 6 entreprises:
- HR&A Advisors, Inc. ; Cabinet de conseil en développement immobilier et économique spécialisé dans la réalisation de schémas directeurs d'envergure.
- SHoP Architects : Une firme d'architecture et d'urbanisme réalisant le design conceptuel du pavillon de vente et le design urbain de la Phase 1.
- Dalberg Global Development Advisors : Une société internationale de conseil en stratégie avec une présence à Nairobi conseillant sur la stratégie économique, la sensibilisation des locataires et la stratégie organisationnelle pour le KOTDA.
- Centre de planification urbaine et régionale : une entreprise de planification physique basée à Nairobi qui prépare le plan de développement physique local de Konza
- OZ Architecture : Une entreprise de conception fournissant des stratégies de durabilité pour Konza.
- Tetra Tech : Une société internationale de services d'ingénierie développant les concepts d'infrastructure pour Konza.
- Dar Al-Handasah : Une société internationale de services d'ingénierie réalisant les services de supervision de la construction
Développement
[modifier | modifier le code]Konza Technopolis a été autorisé par le Comité des comptes du Parlement et approuvé par le gouvernement kenyan[8].
Le plan directeur initial de faisabilité et de concept a été préparé conjointement par Deloitte et Pell Frischmann, un cabinet de conseil en conception basé au Royaume-Uni et financé par la Société financière internationale[9]. A ce stade, le descriptif du projet se limitait à un Parc Technologique de 280 hectares avec des activités informatique de PEPM en son cœur. Au cours de l'étude de faisabilité, Pell Frischmann a proposé une ville, Konza Technology City, pour faire du parc technologique une destination plus viable. Le gouvernement kenyan a accepté et commandé un nouveau plan directeur pour une ville de 2 000 hectares qui a été complété par Pell Frischmann[2].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Kenya's tech entrepreneurs shun Konza 'silicon savannah' », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- « Kenya begins construction of 'silicon' city Konza », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Kenya Struggles to Give Life to Futuristic 'Silicon Savannah' City | Voice of America – English », Voanews.com (consulté le )
- « Konza City: Everything You Need to Know in 2022 » [archive du ] (consulté le )
- « KONZA TECHNOCITY BUFFER ZONE EXTENT PER COUNTY » [PDF], Konza.go.ke (consulté le )
- « Three counties commit to creation of buffer zone in Konza city », The-star.co.ke (consulté le )
- « Charity Ngilu’s Konza remarks raise storm – Daily Nation », Nation.co.ke
- « Patrick Thuita; Construction News "Kenya to build sh1.2Trillion ICT PARK », Constructionkenya.com
- « Pell Frischmann "Athi River SEZ, Kenya" », Peeefrischmann.com
Liens externes
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