José María Barreiro
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Pseudonyme |
Adonis de las mujeres |
| Nationalité | |
| Activité |
Militaire |
| Période d'activité |
À partir de |
| Grade militaire |
|---|
José María Barreiro Manjón, né à Cadix le et mort à Bogota le , est un militaire espagnol, acteur de la Guerre d'indépendance espagnole, puis de la Guerre d'indépendance de la Colombie.
Biographie
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Il est colonel d'artillerie.
Guerre d'indépendance de la Colombie et du Venezuela
[modifier | modifier le code]Durant la guerre à mort, Barreiro fait partie des officiers des troupes royalistes luttant contre celles, républicaines, de Bolívar et Santander.
En 1819, il dirige la 3e division espagnole de l'armée de reconquête, commandée par Pablo Morillo. Barreiro commande donc, depuis Sogamoso, les troupes loyalistes en Nouvelle-Grenade : 4 500 hommes, bien formés et bien équipés, répartis sur tout le territoire. Cette armée garde notamment l'entrée des hauts plateaux de la Cordillère Orientale, le corps principal étant établi à Tunja[1]. Face à lui, les troupes rebelles ont entamé la campagne libératrice de la Nouvelle-Grenade. Après le passage des Andes, Barreiro fait face aux indépendantistes lors des batailles de Gámeza (, issue indécise), puis Pantano de Vargas (), qui lui coupent la route de Bogota.
Soumis à la guérilla des républicains, il reçoit l'ordre de Pablo Morillo, commandant en chef, d'attaquer le Casanare. Commandant l'arrière-garde à la bataille de Boyacá, le , il doit faire sa reddition. Il est exécuté à Bogota avec trente-huit autres officiers espagnols, sur ordre de Santander et en application du décret de guerre à mort, le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Morán Arce 1977, p. 353.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Revolución Hispanoamericana, Torrente
- Lucas Morán Arce, Enciclopedia de Colombia, vol. 2, (ISBN 84-399-6861-2)
