John Rodgers (1772-1838)
John Rodgers | ||
John Rodgers vers 1813 | ||
Naissance | Havre de Grace, États-Unis |
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Décès | (à 66 ans) Philadelphie, États-Unis |
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Origine | Américaine | |
Allégeance | États-Unis | |
Arme | United States Navy | |
Grade | Commodore | |
Années de service | 1798 – 1837 | |
Commandement | USS John Adams USS President USS Constitution USS Insurgent USS Maryland USS Guerriere Mediterranean Squadron |
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Conflits | Quasi-guerre Guerre de Tripoli Guerre anglo-américaine de 1812 |
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Faits d'armes | Combat de l'USS Constellation et de l'Insurgente Second combat naval de Tripoli |
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Hommages | USS John Rodgers USS Rodgers |
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Autres fonctions | Secrétaire à la Marine (1823) | |
Famille | John Rodgers (fils) William Ledyard Rodgers (en) (petit-fils) John Rodgers (arrière-petit-fils) |
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John Rodgers, né le et mort le , est un officier de l'United States Navy qui a servi sous six présidents différents etconsacré presque quarante ans de sa vie à son pays.
Histoire
[modifier | modifier le code]John Rodgers passe sa jeunesse en apprentissage sur des navires marchands naviguant vers l'Europe[1]. Lorsque la quasi-guerre commence, il est nommé second lieutenant sur l'USS Constellation, participant ainsi à la capture de l'Insurgente. Durant la guerre de Tripoli, il commande l'USS John Adams, battant les flottes Barbares au large de l'Afrique du Nord à la tête de l'escadre de la Méditerranée[2],[3]. Il tire le premier coup de canon de la guerre anglo-américaine de 1812 à bord de son navire amiral l'USS President, jouant un rôle important dans la recapture de Washington après que les Britanniques avaient brûlé le Capitole.
Après la guerre, Rodgers participe à la vie politique de son pays, fort de son expérience. Il est nommé à la tête de la commission navale par le président James Madison, avant d'être nommé secrétaire à la Marine par intérim brièvement, en 1823[4].
En 1837, sa santé déclinant, il démissionne avec l'accord du président Andrew Jackson et du secrétaire à la marine Mahlon Dickerson. Il meurt l'année suivante dans les bras de son majordome.
Ses enfants et petits-enfants, continuant la tradition familiale, seront eux aussi commodores, voire amiraux dans l'US Navy[5].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Kenneth J. Hagan, This People's Navy : The Making of American Sea Power, New York, The Free Press, , 468 p. (ISBN 0-02-913471-4, présentation en ligne)
- (en) Charles Oscar Paullin, Commodore John Rodgers : Captain ..., Cleveland, Ohio, The Arthur H. Clark Company, , 434 p. (présentation en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Rodgers (1772–1838) » (voir la liste des auteurs).
- Paullin 1910, p. 20-21
- Paullin 1910, p. 9
- Hagan 1992, p. 60-61
- Paullin 1910, p. 325
- Paullin 1910, p. 74, 382, 402-403