Jean Falize
Jean Falize peut faire référence à :
- Jean Falize (1874-1943), joaillier français.
- Jean Falize (1903-1990), joueur de football franco-belge du Stade français.
- Jean Falize-Monget (1911-1990), joueur de football du Stade français et du Stade Malherbe Caen.
Jean Falize (1903-1990)
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Jean Falize | ||
Biographie | ||
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Nationalité | Belgique et France (à partir de 1924) | |
Naissance | Roux (Belgique) |
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Décès | (à 87 ans) Pontault-Combault (France) |
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Poste | demi ou attaquant | |
Parcours senior1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1922-1927 | Stade français | |
1927-1932? | US Vésinet | |
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. |
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Jean Falize, né Jean Léon Falize le 14 mai 1903 à Roux (Belgique) et mort le 26 novembre 1990 à Pontault-Combault[1], est un footballeur belge, naturalisé français le [2].
Jean Falize débute en équipe première du Stade français vers février 1922[3]. Il est capable de jouer demi et en attaque[4]. Il est présenté comme le frère du dirigeant du club, Marcel Falize[5]. En 1925 et 1926, il remporte le championnat de Paris (il marque notamment en finale face au Club français lors de la première finale en 1925[6]). En 1925-1926, il est du remarquable parcours stadiste en Coupe de France, qui se termine en demi-finale contre l'Olympique de Marseille[7]. Il peine cependant à tenir la comparaison avec l'ancien international anglais Maurice Bunyan, un des grands talents en France à cette époque, qu'il remplace quand ce dernier ne joue pas[8].
En mars 1927, il rejoint l'US Vésinet[9], un club fortuné évoluant à un niveau plus modeste et qui attire à lui plusieurs joueurs du Stade français, notamment les internationaux danois Kaj Andrup et Simonsen[10]. Le club fait office d'épouvantail en Coupe de France pendant plusieurs saisons[11],[12], et ses dirigeants envisagent en 1932 de candidater au statut professionnel, sans finalement parvenir à leurs fins. Falize y évolue au moins jusqu'en 1932.
Le club du Vésinet organise par la suite (en 1934 notamment[13]) un tournoi annuel de jeunes baptisé « Jean-Falize », sans que la raison n'en soit indiquée[14].
Famille et homonymie
[modifier | modifier le code]Le premier Jean Falize (1903-1990) a pour frère aîné Marcel Falize[5], né le 15 mai 1889[16] à Roux (Belgique) également, et mort le 21 avril 1962 à Paris[17],[18]. Marcel Falize est un ancien joueur de football « international belge »[19],[20]. En 1919 il intègre la direction du Stade français[21]. En 1922, il divorce d'un précédent mariage en Belgique et se remarie en France avec Marie Joséphine François[17], jeune veuve d'Eugène Monget[22] dont il adopte apparemment les enfants. Devenu président de la commission football du Stade français[23], il est dans les années 1930 un entrepreneur qui dirige une production importante d'articles de football en région parisienne, et un dirigeant du « Syndicat national des footballeurs professionnels ».
Jean et Marcel ont un autre frère, Albert Falize (1892-1961), qui s'installe également en France et est membre du Stade français, sans cependant tenir de rôle notable.
Jean Falize-Monget (1911-1990[24]) est un footballeur présenté à ses débuts en équipe première comme le « benjamin d'une importante famille de footballeurs » mais aussi comme le « fils d'un dirigeant » du Stade français, qui est donc Marcel Falize, en réalité son père adoptif. S'il est appelé Jean Falize dans la presse, et parfois Falize-Monget ou Monget-Falize, son nom d'état civil semble bien être Jean Monget, sous lequel il apparaît sur le faire-part de décès de Marcel Falize en 1962[18].
Georges Falize-Monget (1914-1991[24]) fait à son tour carrière de footballeur dans les années 1930. Joueur du Racing Club de Paris en 1933, il est présenté comme étant le « frère du joueur du Stade français »[25], à savoir Jean Falize-Monget. Comme son frère, il est généralement appelé simplement Falize pendant sa carrière. Il demande sa licence de joueur professionnel en 1935[26] et joue toujours au Racing, comme réserviste, en 1936[27], année où le club parisien remporte le championnat et la coupe de France, et 1937[28]. Certaines sources indiquent qu'il signe au SC Caudry en 1936[29], car le club entretient alors des liens étroits avec le Racing Club de France[30], mais cela semble bien être une confusion avec son frère Jean, qui sort de son contrat avec le SM Caen. Georges Falize-Monget est cité comme partant du club en 1937[31] et il ne semble pas avoir poursuivi sa carrière professionnelle au delà. Le nom Georges Monget apparaît également sur le faire-part de décès de Marcel Falize[18].
À noter qu'un autre Jean Falize est un contemporain notoire des footballeurs, sans lien apparent de famille. Membre d'une famille de joailliers d'art[32], fils de Lucien Falize, né en 1874, il meurt « subitement » en 1943[33].
Références
[modifier | modifier le code]- « Jean Falize (1903-1990) - matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- « Journal officiel de la R2pûblique française »,
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- Le Petit Troyen, (lire en ligne)
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée », sur Gallica, (consulté le )
- « Site Officiel de la F.F.F. - La Coupe de France », sur web.archive.org, (consulté le )
- Paris-soir, (lire en ligne)
- Le Soir, (lire en ligne)
- « Les débuts de l'Union Sportive du Vésinet », sur histoire-vesinet.org (consulté le )
- Excelsior, (lire en ligne)
- L’Express de Mulhouse, (lire en ligne)
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
- le journal officiel indique par erreur 1899[15]
- « Généalogie de Marcel Falize », sur Geneanet (consulté le )
- « Faire part de décès de Marcel FALIZE », sur Geneanet (consulté le )
- « La Dépêche de Brest », sur Gallica, (consulté le )
- La Volonté, (lire en ligne)
- « Annuaire officiel », sur Gallica, (consulté le )
- « Généalogie de Marie Joséphine FRANÇOIS », sur Geneanet (consulté le )
- « Les champions bulgares à Paris », l'Auto, (lire en ligne)
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Match, (lire en ligne)
- « Football : le seul hebdomadaire français exclusivement consacré au football / directeur Marcel Rossini », sur Gallica, (consulté le )
- « La Dépêche corse : grand quotidien d'informations du soir ["puis" quotidien d'information] », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Express de l'Est et des Vosges : journal quotidien d'informations », sur Gallica, (consulté le )
- L’Intransigeant, (lire en ligne)
- Gilles Gauthey: Le Football professionnel français (tome 1). Paris 1961, p. 419
- « L'Express de l'Est et des Vosges : journal quotidien d'informations », sur Gallica, (consulté le )
- « Falize (28655) | Musée d'Orsay », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
- Paris-soir, (lire en ligne)