Jean-François-Étienne Borderies
Jean-François-Étienne Borderies | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Montauban |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | Versailles |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Hyacinthe-Louis de Quélen | |||||||
Évêque de Versailles | ||||||||
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Jean-François-Étienne Borderies ( - ) est un prélat catholique français, ancien évêque de Versailles.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-François-Étienne Borderies est né le à Montauban[1]. Il fit ses études d'abord dans sa ville natale, puis à Paris au collège Sainte-Barbe. Ordonné prêtre en , il enseigna dans ce même collège. Hostile à la constitution civile du clergé adoptée dès il refusa de prêter serment et s'engagea dans la garde nationale pour pouvoir rendre service et intervenir comme aumônier auprès des condamnés à mort.
Paul Pisani, nous dit : « nous savons qu'un prêtre nommé Marie-Nicolas-Silvestre Guillon (-), et se faisant appeler Pastel du nom de sa mère, exerça pendant presque toute la Révolution (sinon tout le temps) la profession de médecin entre Sceaux et Bourg-la-Reine. On raconte qu'un jour, se présentant à la porte de Paris, venant de la route d'Orléans, le factionnaire de garde, avant de le laisser passer lui demanda ses papiers. Il sortit une carte au nom de Pastel que le factionnaire vérifia d'un air soupçonneux et en lui rendant ses papiers lui dit : « tu mens, tu es un calotin réfractaire et tu te nommes Guillon », mais avant que son interlocuteur ne fût revenu de son émotion, le soldat lui dit à l'oreille : « Médecin des corps, soignez surtout les âmes ». L'abbé Guillon reconnut alors le soldat qui était Jean-François-Étienne Borderies, du collège Sainte-Barbe, plus tard vicaire de l'église Saint-Thomas-d'Aquin, vicaire général de Paris et évêque de Versailles. » L'abbé Guillon mourut à Montfermeil le , âgé de 87 ans, avec le titre d'aumônier de la chapelle royale de Dreux et évêque in partibus du Maroc[2]
Jean-François-Étienne Borderies ne quitta la France qu'en , après la mort du roi[3].
Étienne Borderies se réfugia aux Pays-Bas autrichiens puis séjourna en Angleterre avant de revenir en France en . A Paris il se lia au sein du clergé réfractaire plus particulièrement avec son compatriote montalbanais Charles-André Ramond-Lalande (-). En ce dernier, devenu curé de Saint-Thomas d'Aquin, le choisit comme premier vicaire[3].
Il fut nommé vicaire général du diocèse de Paris (), puis évêque de Versailles en . Il fit de Louis Blanquart de Bailleul (-), qu'il avait rencontré et pris en amitié à Saint-Thomas-d'Aquin son vicaire général[3].
Le il publie par mandement un bréviaire pour le diocèse de Versailles[4].
Il fut aumônier de Madame Royale, devenue en Dauphine de France.
Jean-François-Étienne Borderies mourut le à Versailles, où il fut inhumé dans le caveau épiscopal[1] de la cathédrale Saint-Louis.
On lui doit Œuvres de M. Borderies, évêque de Versailles..., 1834.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- BNF, « Borderies, Étienne Jean François (1764-1832) forme internationale », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
- Paul Pisani, L'Église de Paris et la Révolution, t.II (1792-1796),Éd. A. Picard et Fils, Paris, 1909 p.9. Lire en ligne [1] .
- Émile et Madeleine Houth, Michel Lefebvre (illustrateur): Versailles aux trois visages : le Val de Galie, le Château des Rois, la cité vivante, Éditions Lefebvre, Versailles, 1980, pp. 612-613.
- Jean-François-Étienne Borderies, Œuvres de M. Étienne-Jean-François Borderies, évêque de Versailles, précédées d'une notice sur sa vie, Potey, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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