Jean-Christian Bourcart
Naissance | |
---|---|
Période d'activité | |
Nationalité | |
Activités | |
Distinctions | |
Site web |
Jean-Christian Bourcart est un artiste photographe français (né à Colmar en 1960) qui réside à New York[1]. Il est le lauréat du Prix Nadar[1], du Prix Niepce[1], du Prix du Jeu de Paume[1], du World Press Award[2].
Pour chaque nouveau sujet qu’il aborde, il développe une écriture qui mêle à des degrés divers enquête, expérience, analyse, description et invention formelle. Par l'utilisation de plusieurs médium (photographie, vidéo, cinéma, écriture), il proposer une vision kaléidoscopique qui évoque, informe et interroge notre expérience humaine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Christian devient photographe de mariage à la sortie du lycée puis étudie la photographie à l’E.T.P.A. de Toulouse. À partir de 1985, il travaille pour la presse et devient membre de l’agence Rapho en 1990.
Portraitiste mais aussi spécialiste des sujets intimistes, il photographie puis filme, de manière clandestine, les bordels de Francfort (Madones Infertiles) et les clubs échangistes de New York (Forbidden City, 1999).
En 1993, il coréalise une fiction tournée pendant la guerre en Bosnie (Elvis). En 2004, sa série « Traffic » montre les New-yorkais coincés dans les embouteillages. Pendant l’été 2005, il projette des images des victimes irakiennes sur les maisons américaines (Collateral). Pour la série, « Stardust » (2006), il photographie dans les cinémas l’image floue sur la vitre qui sépare la cabine du projecteur de la salle du public.
Parallèlement à ses travaux photographiques, il réalise des films vidéo et réalise son deuxième long métrage de fiction en avec Elodie Bouchez dans le rôle principal ( En souvenir des jours à venir, 2010). En 2008, il publie une autobiographie illustrée avec les éditions du Point du Jour et en 2011, Camden aux Éditions Images en Manœuvres. Il s'agit d'une documentation dans une des villes les plus dangereuses des États-Unis
Ses photographies sont présentes dans les collections du MoMA de New York, du Fonds national d'art contemporain, de la MEP et du Mamco de Genève.
Toutes ses archives analogiques sont conservées par le musée Nicéphore Niepce à Chalon-sur-Saône qui prépare une grande exposition pour 2024.
Expositions personnelles (sélection)
[modifier | modifier le code]- 2020 Black Sheet, Manifesto, Toulouse
- 2019 L'oiseau noir perché à droite dans ma tête, Fisheye Galerie, Paris
- 2018 Une excuse pour regarder, Musée Nicephore Niepce, Chalon
- 2017 Humano Todavia, Valenzuela Klenner Gallery, Bogota, Colombie
- 2016 Camden, International Photographic festival , Zhengzhou, Chine
- 2015 All about Love, galerie VU', Paris[2]
- 2014 All about Love, Black Box Gallery, Brooklyn, États-Unis[2]
- 2013 Camden, Invisible Dog Art center, Brooklyn, États-Unis[2]
- 2012 Traffic, Shanghai Gallery of Art, China2009[1]: Camden, NJ’, Rencontres photographiques d'Arles
- 2008 Le Plus Beau Jour de la vie, Rencontres photographiques d'Arles[1]
- 2007 Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris[1]; Stardust, Chrysler Museum, Norfolk, Virginie, États-Unis
- 2006 Traffic, Museu da Imagem, Braga, Portugal[2]
- 2004 Traffic, Galerie Léo Scheer, Paris[2]
- 2002 Le Plus Beau Jour de la vie, Kagan Martos Gallery, New York[2]
- 2001 Forbidden city, galerie Catherine Bastide, Bruxelles[2]
- 2000 Galerie du Jour, Paris[2]
- 1993 Les Filles de la gare centrale, Galerie Urbi & Orbi, Paris
Expositions collectives (sélection)
[modifier | modifier le code]- 2017 On Freedom, Aperture Fondation, New York
- 2016 L'œil de l'expert, Musée Nicephore Niepce, Chalon sur Saone
- 2015 Galerie des filles du Calvaire, Paris
- 2014 Les désastres de la guerre, Musée du Louvre-Lens
- 2012 Maxima, Shanghai gallery of Art, Shanghaï, China
- 2011 Portraits, Centre National des Arts Plastiques, Paris, France
- 2010 Now We Are Six, Andrea Meislin gallery, New York, États-Unis
- 2009 Galerie expérimentale, Centre de Création Contemporaine de Tours[2]
- 2008 Love, love, love, Martos Gallery, New York[2]
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 2017 KLCK 28, DV, 4 min 28
- 2013, Fortune Tellers, DV, 9min
- 2011 Tahir Square, multiscreen, 8 min 34
- 2010 En mémoire des jours à venir, 35mm, 80 min
- 2008 Encore une fois[2], DV, 4 min 30 s
- 2007 Stardust, the film[2], DV, 1 min 30 s
- 2006 Me, my cell and I’[2], DV, 9 min
- 2005 It’s today[2], DV, 7 min ; The Decisive Act, DV, 8 min 30 s ; Stories of hell, DV, 6 min 15 s
- 2004 Rapture[2], DV, 10 min 30 s ; Bardo/Autoportrait, DV, 5 min 15 s
- 2003 Videhole[2], DV, 2 min 30 s
- 1999 (de) la fenêtre[2], vidéo, 26 min D.A.P, Ministère de la Culture et de la Communication
- 1997 Elvis, fiction movie, 35 mm, 65 min, Lazennec Production
- 1996 Céline en galère, vidéo, 46 min, Io Production
- 1993 Casablanca, video with Robert Frank, 8 min
- 1992 Les Filles de la gare centrale, vidéo, 12 min
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Monographies
[modifier | modifier le code]- 2020 Au bord du réel, éditions Hasy,
- 2019 L'oiseau noir perché à droite dans ma tête, éditions Le Bec en l'air
- 2014 All About Love, Loco éditions, Paris, Bizarre éditions New York[2]
- 2011 Camden, Images En Manœuvres[1] Éditions (Prix Nadar)
- 2008 Sinon la mort te gagnait, Point du jour éditions[1].
- 2004 Traffic, Leo Scheer editions[1], interview de Brigitte Ollier
- 2002 Madones Infertiles, texte de Nan Goldin, TDM édition[1]
- 1999 Forbidden City, texte de Régis Jauffret, interview de Brigitte Ollier, Le Point du jour éditeur[1]
- 1998 C’était cinq heures du soir, texte de Jean Rolin, Le Point du jour éditeur[2]
Périodiques
[modifier | modifier le code]- Jacques Henric, « Sinon la mort », dans art press, no 351, p. 74,
- « J’aime franchir les frontières », interview dans Le Monde, , 2008
- « Collateral », dans Esquire, Russia, décembre 2007
- Robert Stevens, « Stardust », dans Next Level, Spring 2007
- Hélène Simon, « Jean-Christian Bourcart, images violentes », dans Le Monde,
- Brigitte Ollier, « Qu’est-ce que la photographie aujourd’hui ? », dans Beaux Arts éditions, p. 62-63,
- Vince Aletti, « Stardust », dans The New Yorker, février 19 & 27, 2007
- « Se raconter que tout est illusion », interview de Frédéric Bonnet dans Le Journal des Arts,
Collections (sélection)
[modifier | modifier le code]- Museum of Modern Art, New York
- Musée d'Art moderne et contemporain, Genève
- Chrysler Museum of Art, Norfolk, Virginie
- Fonds national d'art contemporain, Paris
- Maison européenne de la photographie, Paris
- Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Estampes, Paris
- Banque Neuflize Schlumberger Mallet, Paris
- Soros Foundation, Obala Center, Sarajevo
- New York Historical Society
Prix
[modifier | modifier le code]- Prix Nadar, 2011[1]
- Prix Niépce, 2010[1]
- Prix du Jeu de Paume, Paris, 2006[1]
- Villa Medicis (hors les murs), Ministère des Affaires Étrangères, 2001
- Prix Gilles Dusein, Paris,1999[1]
- New York State Council on the Arts, 1998
- World Press Photo, catégorie Art, Amsterdam, 1991[2]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Jean-christian Bourcart Photographe | Actuphoto », sur actuphoto.com (consulté le )
- « Jean-Christian Bourcart : All About Love – Galerie Vu », sur galerievu.com (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :