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James Tiptree, Jr.

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James Tiptree, Jr.
James Tiptree, Jr en 1946
Biographie
Naissance
Décès
(à 71 ans)
McLeanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alice Bradley Sheldon
Surnom
Raccoona Sheldon
Pseudonymes
James Tiptree Jr., Raccoona SheldonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
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Père
Mère
Conjoint
Huntington D. Sheldon (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
Ten Thousand Light-Years from Home (d), Warm Worlds and Otherwise (d), Star Songs of an Old Primate (d), Out of the Everywhere and Other Extraordinary Visions (d), Houston, Houston, me recevez-vous ?Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de James Tiptree, Jr.
Signature

James Tiptree, Jr. est l'un des noms de plume de l'autrice américaine de science-fiction féministe Alice Bradley Sheldon, née le à Chicago dans l'Illinois et morte le à McLean en Virginie.

Alice Sheldon passe une grande partie de son enfance à voyager en Afrique et en Inde avec ses parents Mary Hastings Bradley et Herbert Edwin Bradley. Sa mère est une écrivaine reconnue, et a écrit un livre pour enfants à succès dont Alice est l'héroïne.

Alice Sheldon a utilisé le nom de James Tiptree, Jr. de 1967 à sa mort. Elle a également utilisé un autre pseudonyme : Raccoona Sheldon de 1974 à 1985.

Jusqu'en 1977 le fait que derrière le pseudonyme de James Tiptree, Jr. se cache une femme n'est pas connu du public. Tiptree est intronisé au Science Fiction Hall of Fame en 2012.

Son premier recueil de nouvelles Ten Thousand Light-Years from Home (en) est publié en 1973, et son premier roman Par-delà les murs du monde (en) est publié en 1978. Ses autres travaux parmi les plus connus incluent les nouvelles Vol 727 pour ailleurs publié en 1973, Une fille branchée publié en 1974 et Houston, Houston, me recevez-vous ? en 1976, le roman Brightness Falls from the Air en 1985 et Her Smoke Rose Up Forever (en).

Alice Sheldon sur les genoux de son père à gauche, sa mère est au milieu, durant leur premier voyage en Afrique.

Alice Sheldon est née à Chicago le 24 août 1915 dans une famille d'intellectuels de Hyde Park[1]. Ses parents sont Mary Hastings Bradley, une géographe, voyageuse et écrivaine et Herbert Edwin Bradley (1871-1961) un avocat et naturaliste[2] passionné par les voyages exotiques et originaire de l'Ontario. La famille est aisée. Marie Bradley écrit des livres de voyage, et également un roman historique visant à réhabiliter Anne Boleyn intitulé The favor of Kings et publié en 1912. Herbert Bradley soutient sa femme dans son entreprise d'écriture et les deux époux partagent le même goût pour l'exploration et les aventures[3],[4].

Ils s'installent à Chicago au 5344 Hydepark, dans une maison en brique de trois étages située entre l'université de Chicago et le lac[3]. Le couple est extrêmement aisé, et dispose d'un chauffeur, d'un cuisinier, de gouvernantes. Il mène une vie sociale active et très en vue, les soirées mondaines qui se tiennent en leur demeure ainsi que leurs voyages sont couverts par la presse locale[3].

Mary Bradley est une socialite d'apparence joyeuse et enjouée, mais ses proches considèrent que sous cette carapace de frivolité elle ne laisse que très peu de personnes l'approcher réellement. Sa nièce Barbara Francisco estime qu'elle semble toujours performer un jeu de scène. Alice Sheldon, écrira plus tard que sa mondanité dissimulait une grande tristesse due à des deuils successifs. Mary Bradley fait une suite de fausses couches, due à l'incompatibilité fœto-maternelle du système Rhésus, inconnue à l'époque, avant d'avoir Alice. Celle-ci survit car son sang est rhésus négatif, comme celui de sa mère. Plus tard en 1919, sa mère accouche d'une petite fille prénommée Rosemary, qui ne survit qu'une journée. Dès lors Alice reste la seule enfant réceptacle de l'amour et des attentes de sa mère qui reste profondément marquée par cette perte[3]. Alice passe les six premières années de sa vie pratiquement confinée dans la demeure de ses parents, avec ses gouvernantes et un lapin blanc comme animal de compagnie.

Voyages en Afrique

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Herbert Hradley avec deux des lions qu'il a tués, image issue du livre de Mary Bradley, On the Gorilla Trail publié en 1922.

De 1921 à 1922 les Bradley entreprennent avec leur fille leur premier voyage en Afrique centrale. En 1910 Théodore Roosevelt avait publié son livre African Game, introduisant la notion de « safari » en Amérique. Le livre Tarzan de Edgar Rice Burroughs est publié en 1912[3].

Durant ces voyages, elle joue le rôle de la « fille parfaite, heureuse d'être trimballée en Afrique, comme un bagage, toujours parfaitement habillée et bien élevée, un crédit à la réputation de sa mère.». Cette aventure lui inspire plus tard une nouvelle intitulée Vol 747 pour ailleurs[2]. Alice est très proche de sa mère Mary, qui se montre d'une grande possessivité, mais elle lui reproche parfois une attitude qui consiste à lui rappeler sans cesse la possibilité de la mort. Durant les voyages en Afrique Alice est confrontée à des scènes qui la rendent anxieuse, comme lorsqu'elle voit deux hommes torturés et pendus vraisemblablement pour sorcellerie, ou lorsqu'elle prend conscience de l'existence du cannibalisme chez les pygmées. Ce qui lui est présenté par sa mère comme une particularité culturelle l'effraie, et elle ne comprend guère qu'à Chicago il soit éthiquement interdit d'insulter ou de parler agressivement à une personne selon les valeurs de sa famille, alors qu'en Afrique la cannibalisme est une donnée acceptée par ses parents. Elle souhaite être autorisée à porter un fusil pour pouvoir se protéger, ce que son père refuse tout net, Alice ressentant fortement que cela ne cadre pas avec son statut de petite fille de neuf ans et en éprouvant une grande déception[5].

Sheldon est scolarisée à l'University of Chicago Laboratory Schools

Entre les voyages de ses parents en Afrique, Alice Sheldon est scolarisée à Chicago. À 10 ans elle intègre le programme expérimental University of Chicago Laboratory Schools, proposant un enseignement par atelier et une structure très souple. À 14 ans elle est envoyée à Lausanne dans une finishing school, pensionnat privé pour jeunes filles, puis repart aux États-Unis dans un pensionnat à Tarrytown (New York)[3].

Débuts professionnels 1934–1967

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Opérarices de télécommunications sur le terrain de la Women's Army Corps en 1944.

Alice Bradley est encouragée dans ses études et sa poursuite d'une carrière par sa mère, mais cette dernière souhaite aussi voir sa fille se marier et se stabiliser[2]. En 1934, alors qu'elle a 19 ans, elle rencontre William (Bill) Davey et les deux jeunes gens se marient en secret sans tenir leurs parents au courant[2],[6]. Elle quitte alors le Sarah Lawrence College, qui n'accepte pas les étudiantes mariées. Le couple déménage à Berkeley, en Californie, où ils suivent des cours, Bill encourageant Alice à poursuivre une carrière d'artiste[2]. leur mariage n'est pas heureux : Bill est alcoolique et dépensier, et Alice n'aime pas tenir sa maison[2]. Ils divorcent en 1940[2].

Elle devient artiste graphique, et peintre sous le nom de « Alice Bradley Davey ». Elle est également critique d'art pour le Chicago Sun entre 1941 et 1942[7].

Après son divorce, elle s'engage dans la Women's Army Corps, la branche féminine de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, où elle devient officière d'approvisionnement[2]. En 1942, elle s'engage dans l'armée de l'air américaine et travaille dans le groupe de photo-intelligence. Elle est ensuite promue major, un grade élevé pour les femmes à l'époque. Dans l'armée, elle a l'impression d'être parmi des femmes libres pour la première fois. En tant qu'officière de renseignement, elle devient experte dans la lecture des photographies aériennes de renseignement[6].

En 1945, à la fin de la guerre, alors qu'elle est en mission à Paris, elle épouse son second mari, Huntington D. Sheldon, dit « Ting ». Elle est libérée de l'armée en 1946, date à laquelle elle crée une entreprise en partenariat avec son mari. La même année, sa première nouvelle (The Lucky Ones) est publiée dans l'édition du du New Yorker, et est attribuée à « Alice Bradley » dans le magazine. En 1952, elle et son mari sont invités à rejoindre la CIA, ce qu'elle accepte. À la CIA, elle travaille comme agent de renseignement, mais elle n'aime pas ce travail. Elle démissionne de son poste en 1955 et retourne à l'université[6].

Elle s'inscrit pour sa licence en arts à l'American University entre 1957 et 1959. Elle obtient un doctorat en psychologie expérimentale à l'université George Washington en 1967[8]. Sa thèse de doctorat porte sur les réactions des animaux à des stimuli nouveaux dans des environnements différents. Pendant cette période, elle écrit et soumet quelques histoires de science-fiction sous le nom de James Tiptree, Jr., afin de protéger sa réputation universitaire[9].

Carrière artistique

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Alice Bradley a commencé à dessiner à l'âge de neuf ans, en contribuant au livre de sa mère, Alice in Elephantland, un livre pour enfants sur le deuxième voyage de la famille en Afrique[10]. Plus tard, ses parents organisent une exposition de ses dessins d'Afrique à la Chicago Gallery.[11] Bien qu'elle ait illustré plusieurs des livres de sa mère, elle n'a vendu qu'une seule illustration de son vivant, en 1931, au New Yorker, avec l'aide de Harold Ober (en), un agent new-yorkais qui travaillait avec sa mère. L'illustration, représentant un cheval qui se cabre et se débarrasse de son cavalier, s'est vendue à dix dollars[12]..

En 1936, Bradley participe à une exposition collective à l'Art Institute of Chicago, auquel elle est liée par sa famille, et qui présente de nouvelles œuvres américaines. C'est une étape importante pour sa carrière de peintre. À cette époque, elle prend des cours particuliers de peinture avec John French Sloan. Sheldon n'appréciait pas la pruderie en peinture. En examinant un livre d'anatomie pour un cours d'art, elle remarque que les parties génitales sont floues, et elle restaure les parties génitales des personnages avec un crayon[13].

En 1939, son autoportrait nu intitulé Portrait à la campagne est accepté pour l'exposition biennale All-American à la Corcoran Gallery de Washington D.C., où il est exposé pendant six semaines. Bien que ces deux expositions soient considérées comme de grandes percées, elle dénigre ces réalisations, décrétant que « seuls les peintres de second ordre vendent » et qu'elle préfère garder ses œuvres chez elle[14].

En 1940, Bradley pense maîtriser toutes les techniques dont elle a besoin et est prête à choisir ses sujets. Elle commence cependant à se demander si elle doit peindre. Elle continue à travailler sur ses techniques de peinture, fascinée par les questions de forme, et lit des livres sur l'esthétique afin de savoir ce qui, scientifiquement, fait qu'une peinture est « bonne [15]». Elle cesse de peindre en 1941. Comme elle a besoin d'un moyen de subvenir à ses besoins, ses parents l'aident à trouver un emploi de critique d'art pour le Chicago Sun[7].

Carrière d'écrivaine de science-fiction 1967-1987

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Bradley découvre la science-fiction en 1924, lorsqu'elle lit son premier numéro de Weird Tales, mais elle n'en n'écrit elle-même que bien des années plus tard[16]. Ne sachant que faire de ses nouveaux diplômes et de sa carrières, elle se met à écrire de la science-fiction. Elle adopte le pseudonyme de James Tiptree, Jr. en 1967. Le nom « Tiptree » est tiré du nom d'un pot de marmelade de marque qu'elle aperçoit au supermarché, et le « Jr. » est une idée de son mari. Dans une interview, elle indique : « Un nom masculin semblait être un bon camouflage. J'avais l'impression qu'un homme passerait inaperçu. J'ai eu trop d'expériences dans ma vie où j'ai été la première femme dans une profession maudite »[17],[18]. Elle fait également fait le choix de commencer à écrire de la science-fiction à laquelle elle s'intéressait elle-même et a été « surprise de constater que ses histoires étaient immédiatement acceptées pour publication et devenaient rapidement populaires »[6].

Sa première nouvelle publiée est Birth of a Salesman. publié dans l'édition de mars 1968 de Analog Science Fiction and Fact, édité par John W. Campbell. Elle en publie trois autres la même année dans les magazines If et Fantastic. Elle utilise plusieurs noms de plume : Alice Hastings Bradley, Major Alice Davey, Alli B. Sheldon, Dr. Alice B. Sheldon, et Raccoona Sheldon.

Sous le pseudonyme Raccoona, elle ne rencontre le succès que lorsque son alterego James Tiptree, Jr. écrit aux éditeurs pour la recommander[19].

Elle publie son premier recueil de nouvelles Ten Thousand Light-Years from Home (en) en 1973, et son premier roman Par-delà les murs du monde (en) est publié en 1978[20]. Ses autres travaux parmi les plus connus incluent les nouvelles Vol 727 pour ailleurs publié en 1973, Une fille branchée publié en 1974 et Houston, Houston, me recevez-vous ?[21] en 1976, le roman Brightness Falls from the Air en 1985 et Her Smoke Rose Up Forever (en).

Alice Sheldon aka James Tiptree, Jr. avec les Kikuyus lors d'un voyage en Afrique avec ses parents.

Par-delà les murs du monde trace l'histoire d'un monde, Tyree où les animaux et êtres humains communiquent grâce à leurs pouvoirs psychiques. Les femmes sont en charge de l'exploration tandis qu'aux hommes incombe le rôle de porter et élever les enfants[22].

Elle a remporté les prix Hugo, Nebula et Jupiter (en) pour ses nouvelles. Le prix James Tiptree, Jr., décerné annuellement en sa mémoire, récompense des œuvres de science-fiction qui explorent et élargissent les rôles de genre.

Elle écrit à Joanna Russ qu'elle aime certains hommes, mais que ce sont surtout les femmes qui allumaient sa passion. Jusqu'à l'âge de trente ans, elle développe périodiquement des passions romantiques envers des femmes, mais ne passe jamais aux actes, ne sachant pas comment s'y prendre. Elle écrit à la fin de sa vie que les deux ou trois grands amours de sa vie furent des femmes[23].

Dans ses mémoires jamais terminées, écrites à la main en tant que James Tiptree, Jr. et intitulées Tiptree's dead birds, elle indique avoir développé une attirance pour une jeune fille, Adèle, mais cette dernière meurt d'une septicémie à la suite d'un avortement sans qu'Alice ait pu même lui avouer ses sentiments[23].

Alice Sheldon est diagnostiquée dans la soixantaine comme étant atteinte de cyclothymie, une maladie mentale dans laquelle alternent les périodes euphoriques et les périodes dépressives et d'irritabilité[24].

Hommage et postérité

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Kameron Hurley évoque l'influence de James Tiptree dans le domaine de la science-fiction féministe dans Geek Feminist Revolution[25]. James Tiptree, Jr. est citée dans la liste H de Donna Harraway publiée dans le Manifeste cyborg parmi les ouvrages de science-fiction à lire pour créer un univers meilleur fondé sur une utopie féministe[26],[27],[28].

En 2021 sa nouvelle Votre monde haploïde nouvelle traduite de l'anglais par Paul Hébert, initialement parue dans Analog Science Fiction and Fact, en septembre 1969 est adaptée au théâtre en allemand par Martin Heindel[29] sous le titre Dein haploides Herz - Heikle Alienforschung[30].

Recueils de nouvelles

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Adaptations

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Principales récompenses

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Notes et références

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  1. Julie Phillips, James Tiptree, Jr. : the double life of Alice B. Sheldon, St. Martin's Press, (ISBN 0-312-20385-3 et 978-0-312-20385-6, OCLC 63692750, lire en ligne)
  2. a b c d e f g et h Maureen Kincaid Speller, « James Tiptree, Jr. » Accès payant, sur EBSCOhost, Magill's Literary Annual 2007, , p. 1–3
  3. a b c d e et f (en) Julie Phillips, James Tiptree, Jr. : the double life of Alice B. Sheldon, Picador, (ISBN 978-0-312-42694-1 et 0-312-42694-1, OCLC 191582115, lire en ligne), « The innocent adventures »
  4. Phillips 2015.
  5. Phillips 2006, Chapitre 4 Cannibals at home.
  6. a b c et d Kirkpatrick 2007, p. 64.
  7. a et b Phillips 2006, p. 104.
  8. Addictic, « Le livre d'or de la science-fiction : James Tiptree », sur ActuSF - Site sur l'actualité de l'imaginaire (consulté le )
  9. Phillips, Julie. "Alice Bradley Sheldon, 1915–1987". James Tiptree, Jr.: The Double Life of Alice B. Sheldon. October 23, 2011. Retrieved October 31, 2011.
  10. Phillips 2006, p. 38.
  11. Phillips 2006, p. 24.
  12. Phillips 2006, p. 63–64.
  13. Phillips 2006, p. 92–93.
  14. Phillips 2006, p. 95.
  15. Phillips 2006, p. 98.
  16. John R. Holmes, « James Tiptree, Jr. » Accès payant, sur EBSCOhost, Guide to Literary Masters & Their Works, vol. 1,
  17. « ASI_1983_04.pdf », sur Google Docs
  18. Profile in April 1983 issue of Isaac Asimov's Science Fiction Magazine.
  19. Kirkpatrick 2007, p. 65.
  20. a et b (en-US) « Eight Books About What It Means to be Human », sur CrimeReads, (consulté le )
  21. (en) « The end of men: the controversial new wave of female utopian fiction », sur the Guardian, (consulté le )
  22. Léa Polverini, « La science-fiction du futur sera queer ou ne sera pas », sur Slate.fr, (consulté le )
  23. a et b Phillips 2006, chapitre 7 Like a Du Maurier Heroine (1931).
  24. Phillips 2006, Chapitre 6 Girl's school (1929-30).
  25. Kameron Hurley, The geek feminist revolution, (ISBN 978-0-7653-8623-6, 0-7653-8623-2 et 978-0-7653-8624-3, OCLC 918994542, lire en ligne)
  26. Ïan Larue, Libère-toi Cyborg! : le pouvoir transformateur de la science-fiction féministe, dl 2018 (ISBN 978-2-36624-372-7 et 2-36624-372-3, OCLC 1061272743, lire en ligne)
  27. Laurence Allard, Delphine Gardey et Nathalie Magnan, Manifeste cyborg et autres essais : sciences, fictions, féminismes, (ISBN 978-2-912969-63-7 et 2-912969-63-8, OCLC 470981230, lire en ligne)
  28. « La cyborg, héroïne féministe », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  29. (de) Florian Rinke, « Dein haploides Herz: Hörspiel nach einer Geschichte von James Tiptree Jr. », sur www.robots-and-dragons.de, (consulté le )
  30. (de) WDR, « Hörspiel "Dein haploides Herz" von James Tiptree Jr. », sur www1.wdr.de, (consulté le )
  31. « Le Livre d'Or de la science-fiction : James Tiptree » sur le site NooSFere.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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