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Henri-Théodore Driollet

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Henri-Théodore Driollet
Image illustrative de l'article Henri-Théodore Driollet
Médaillon en bronze de Guillaume Grootaërs ornant la tombe de Driollet au Cimetière La Bouteillerie.
Présentation
Naissance
Ancien 2e arrondissement de Paris
Décès (à 58 ans)
Nantes
Nationalité Français
Activités Architecte diocésain de la Charente-Inférieure, de la Loire-Inférieure et du Morbihan
Architecte-voyer de la commune de Nantes
Formation École des beaux-arts de Paris, Louis Destouches, Félix Duban
Œuvre
Réalisations Fontaine de la place Royale (Nantes)
Hôpital Saint-Jacques (Nantes)
Clocher de l'église Sainte-Croix de Nantes
Temple protestant de la place de l'Édit-de-Nantes (Nantes)

Henri-Théodore Driollet (né le à Paris et mort le à Nantes), dont le nom est parfois présenté sous la forme Henri Driollet, est un architecte français, nommé architecte voyer de la ville de Nantes en 1837.

Henri-Théodore Driollet est né à Paris le [1].

Après avoir étudié à l'école des beaux-arts de Paris[1], où il est élève de Louis Destouches, puis de Félix Duban[2], il obtient la deuxième place du grand prix de Rome en 1834[1].

Venu à Nantes pour réaliser des travaux dans l'hôpital Saint-Jacques, il est nommé architecte du diocèse de Nantes en 1837, mais il doit aussitôt être remplacé, puisque la mairie de Nantes lui confie la charge d'architecte voyer de la ville[1]. En 1841, il est nommé membre de la commission départementales des bâtiments civils, et est membre fondateur de la Société centrale des architectes. En 1843, il devient architecte-voyer en chef, et peut exercer parallèlement une activité d'architecte pour une clientèle privée. En 1846, il est membre fondateur de la Société des architectes de Nantes[2].

Il développe une capacité à organiser les festivités officielles : en 1825, il participe à la décoration de la cathédrale de Reims pour le sacre de Charles X ; en 1849 il organise les festivités accompagnant la visite du président de la République à Nantes ; en 1851, il met en scène la cérémonie d'inauguration de la ligne de chemin de fer d'Angers à Nantes ; en 1861 il organise une fête de nuit pour l'inauguration du jardin des plantes[2].

Il meurt le , et est inhumé au cimetière de La Bouteillerie[1].

Tombe d'Henry-Théodore Driollet au Cimetière La Bouteillerie.

Principales réalisations

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Œuvres architecturales

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  • Étude pratique sur la possibilité d'arriver promptement à l'amélioration des logements d'ouvriers et d'indigents et son application à la ville de Nantes, 1850.
  • Plan de la ville de Nantes (1860).

Hommages et classements

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Une rue de Nantes porte le nom « rue Henri-Théodore-Driollet ».

Notes et références

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  1. a b c d et e Kahn et Landais 1992, p. 280.
  2. a b et c « Driollet architecte 1805-63 », Collectif des bains-douches (consulté le ).

Bibliographie

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  • Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 300 p. (ISBN 2-908261-92-8).

Articles connexes

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Liens externes

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