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Cnaeus Manlius Vulso

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Cnaeus Manlius Vulso
Fonctions
Consul
avec Marcus Fulvius Nobilior
Sénateur romain
Édile
Préteur
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Cn. Manlius Cn.f.L.n. VulsoVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine moyenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Manlii Vulsones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Lucius Manlius Vulso (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Lucius Manlius Vulso (d)
Aulus Manlius Vulso
Lucius Manlius (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statuts

Cnaeus Manlius Vulso est un consul de la République romaine au IIe siècle av. J.-C.

En 197 av. J.C., il est édile curule, avec pour collègue Publius Cornelius Scipio Nasica[1].

En 195 av. J.-C., Cnaeus Manlius Vulso est préteur en Sicile[2].

En 193 av. J.-C., il est nommé triumvir coloniae deducendae avec pour collègues Lucius Apustius Fullo et Q. Aelius Tubéro, afin de fonder une colonie latine à Castrum Frentinum[3], sur le territoire de Thourioi, colonie dont la localisation précise est cependant encore incertaine[4].

En 189 av. J.-C., il est désigné consul, avec pour collègue Marcus Fulvius Nobilior. Il est envoyé en Asie Mineure pour remplacer Scipion l'Asiatique, le consul de l'année précédente, qui venait de remporter sur le basileus séleucide Antiochos III la bataille décisive de Magnésie du Sipyle. Il participe alors, avec une délégation de dix sénateurs envoyés par Rome, à la rédaction du traité de paix mettant fin à la guerre antiochique, traité connu sous le nom de Paix d'Apamée et qui sera signé l'année suivante, en 188, en la présence de Cnaeus Manlius[5], qui est alors proconsul[6]. Le traité de paix signé, Cnaeus Manlius, la délégation sénatoriale et les légions romaines quittent l'Asie en franchissant les Détroits et regagnant l'Italie par les Balkans[7].

Dans le cadre de son consulat, il fit également la guerre contre les Pisidiens et les Galates, qui avaient été aux côtés d'Antiochos III, sans que de la part de ces peuples il n'y ait eu la moindre provocation à l'égard de Rome. Cnaeus Manlius semble avoir ici agi de son propre chef[8].

Ceux-ci ayant été facilement vaincus, Chiomara, l'épouse du tétrarque Ortiagon (de), qui se trouvait parmi les captives, fut donnée à garder à un centurion ; violée par ce dernier, elle garda le silence sur l'injure et ensuite, ayant obtenu son rachat, elle livra le subordonné à son mari pour qu'il fut tué[9].

Notes et références

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  1. Tite-Live, 33, 25 [1].
  2. Tite-Live, 33, 42-43 [2].
  3. Tite-Live, 35, 9 [3].
  4. Rita Soussignan-Compatangelo, Modalités de la romanisation en Italie méridionale : fondations coloniales, structures portuaires et commerce maritime au début du IIe s. av. n. è., Histoire, espaces et marges de l'Antiquité, 2, hommages à Monique Clavel-Lévêque, Presses universitaires de Franche-Comté, 2003, p. 266 lecture partielle en ligne.
  5. François Hinard, Histoire romaine. Tome I. Des origines à Auguste, Fayard, 2000, p. 474.
  6. Édouard Will, Histoire politique du monde hellénistique. Tome II, 1986, PU Nancy, (ISBN 2864800284), p. 227-228.
  7. Édouard Will, Histoire politique du monde hellénistique. Tome II, p. 229.
  8. François Hinard, Histoire romaine. Tome I. Des origines à Auguste, Fayard, 2000, p. 474-475.
  9. Plutarque, Œuvres morales, Conduites méritoires des femmes, 23