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Gilles Barbier

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Gilles Barbier
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Naissance
Nationalité
Français
Activité
plasticien
Lieu de travail
Distinction
Site web

Gilles Barbier de Preville ou Gilles Barbier, né le à Port-Vila au condominium des Nouvelles-Hébrides (aujourd'hui Vanuatu), est un artiste contemporain et plasticien français qui vit et travaille à Marseille[1].

La Table du festin ( détail de l'œuvre ), 2013, Technique mixte, 165 × 390 × 115 cm

Gilles Barbier a passé sa jeunesse sur l'archipel mélanésien, avant d'arriver en France en 1985 à l'âge de vingt ans. Il s'inscrit à la faculté de lettres d'Aix-en-Provence (université de Provence) puis entre aux beaux-arts à Marseille-Luminy[2]. Il participe en 1992 à l’émergence de la Friche Belle de Mai via la création d’Astérides, structure de résidence d’artistes[3],[4].

Marqué par son enfance au Vanuatu, ses références à ce lieu sont nombreuses ; forêts luxuriantes, mers transparentes, paires de tongs et motifs tropicaux, reviennent incessamment[5].

Gilles Barbier se fait connaître par son travail autour des pages du dictionnaire dans de grands formats, y compris de nombreuses illustrations[6],[7],[8].

L'artiste est connu pour produire des clones de cire basés sur sa propre image, et une grande partie de son travail est inspirée par son plaisir de la science-fiction et de la bande dessinée[9],[10]. En 2000, première exposition institutionnelle en France : "La meute des clones trans-schizophrènes", commissaire : Benoît Decron, Musée de l’Abbaye de Sainte-Croix, aux Sables d'Olonne[11].

En 2005, Gilles Barbier est nommé pour le prix Marcel-Duchamp[12].

Plusieurs expositions monographiques (en 2006 au Carré d'art de Nîmes, en 2008 avec l’exposition « Le Cockpit, le Vaisseau, Ce que l’on voit depuis le hublot », à l’espace Claude Berri) et de participations à des expositions importantes en France et à l’étranger (« La Force de l'art #2 » en 2009, « Vraoum », art contemporain et bande dessinée en 2009 et « Tous cannibales » en 2011 à La Maison rouge). Il participe en à l’exposition Paris-Delhi-Bombay au centre Georges-Pompidou, où il présente une installation sous le titre The game of life[13].

La critique d'art Alexia Guggémos fait une plaidoirie en faveur du travail de Gilles Barbier dans le cadre du Prix AICA de la critique d'art en 2017 au Palais de Tokyo à Paris[14].

Pour le musée Soulages, en 2021, Gilles Barbier rassemble cinq installations appelées "Machines de production" auxquelles s’ajoute une production spécifique d’une installation rappelant les premières images du film 2001 Odyssée de l’Espace (Stanley Kubrick): des chimpanzés perplexes, agités, surpris par la chute d’un objet non Identifié. Un travail entre intelligence artificielle et automates[15].

Gilles Barbier part d'idées, de constats, de plaisanteries, pour décliner en série, en suivant des protocoles qu'il se fixe, des œuvres proliférantes[16].

  • Comment mieux guider notre vie au quotidien, 1995, Vêtements, bois peint, papier, dimensions variables, Collection MJS, Paris
  • Le Pied tendre, 1995 Techniques mixtes Dimensions variables Courtesy Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris
  • L'Orgue à pets, 1996, Techniques mixtes, Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, Paris
  • Polyfocus 1999, Cire, vêtements, résine, techniques mixtes, dimensions variables, collection MNAM, Centre Georges Pompidou, Paris
  • Clone femelle 1999, Cire, 170 × 65 × 30 cm, Collection privée, Paris
  • '*L'Ivrogne, 1999-2000, Mannequin en cire, assemblage d’objets, 600 × 300 × 300 cm, collection MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne[17]'Les Parasites, 2000, Technique mixte, dimensions variables, Collection particulière, Athènes
  • Produit dérivé, 2000, Cire, vêtements, technique mixte, 190 × 51 × 28 cm, Collection privée, Paris
  • The dog 2001, Cire, vêtements, résine, encre sur papier, 172 × 75 × 40 cm, Collection privée, États-Unis
  • Aaaah !, 2001,Cire, résine, 190 × 240 × 105 cm, Collection Katia Lazarew, Paris
  • Candidat à l'immigration 2002, Technique mixte, 165 × 105 × 85 cm, Collection particulière Courtesy galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
  • Paysage Mental (Loch Ness), 2003, Technique mixte, dimensions variables Courtesy Galerie G.-P. & N. Vallois, Paris
  • Sans Titre (méga maquette), 2006, Technique mixte sur papier. 15 éléments chacun 112 × 105,2 cm, collection de l'artiste
  • La Révolution à l'envers, 2007, Technique mixte, cire, cheveux, vêtements, bois. 310 h x 210 x 170 cm. Le Cockpit, 2007,Technique mixte, 309 h x 465 x 225 cm
  • Two Worm Holes, 2007 Gouache sur papier. 140 × 250 cm
  • Rubber landscape, 2007, Acrylique sur calque polyester, 2 éléments : chacun 140 × 250 cm, Galerie G.-Ph. & N. Vallois
  • Banana Head (traumatic insemination), 2010, Résine rose et peinture, 33 x 38 x 30
  • Still Tongues, 2013, Technique mixte, 32 x 39 x 50
  • La Table du festin (détail de l'œuvre), 2013, Technique mixte, 165 × 390 × 115 cm, collection Barbier-Müller
  • Planqué dans l'atelier (Les plantes), 2015, photographie couleur, 100 × 200 cm, Galerie G.-Ph. & N. Vallois
  • De "Minage" à "Naufragé" 2016, Encre et gouache sur papier, 210 × 209,5 cm
  • Hawaiian ghost 12, 2019, Gouache sur papier, 190 × 160 cm
  • Dans L 'I.A. (les câbles les étincelles) #3, 2020, Technique mixte sur calque acrylique, 190 × 190 cm

Non daté

  • Sans titre (Le Terrier), Gouache sur papier, 6 éléments : chacun 123 × 189 cm, Galerie G.-Ph. & N. ValloisE

Expositions individuelles

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Expositions collectives

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Collections publiques

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  • Santa Barbara Museum of Art, Santa Barbara, États-Unis
  • Fondation ARCO, Madrid, Espagne
  • Fonds National d'Art Contemporain, Paris, France
  • Centre National des Arts Plastiques, Paris La Défense, France
  • Caisse des Dépôts et Consignations, Paris, France
  • Musée National d'Art Moderne - Centre Pompidou, Paris, France
  • Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris, France
  • MAC/VAL, Musée d'Art Contemporain du Val de Marne, Vitry-sur-Seine, France
  • Musée d'Art Contemporain (MAC), Marseille, France
  • Carré d’Art, Musée d’art contemporain, Nîmes, France
  • Frac Corse, France
  • Frac Languedoc-Roussillon, France
  • Frac Nord Pas-de-Calais, France
  • Frac Pays de Loire, France
  • Frac Picardie, France
  • Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
  • Frac Rhône-Alpes, France
  • Fonds Communal d'Art Contemporain de la ville de Marseille, France

Notes et références

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  1. Isabelle Limousin, « Gilles Barbier et la science-fiction », Dossier Culture visuelle et avant-garde,‎
  2. Isabelle Limousin, « Gilles Barbier et la science-fiction. », sur journals.openedition.org/, (consulté le ).
  3. pavillonblanc-colomiers.fr
  4. « Barbier », sur lafriche.org.
  5. « Gilles Barbier : le monde est une tongue », sur artpress, (consulté le ).
  6. BPA Histoire de l'Art, « Biographie de l'artiste Gilles Barbier », sur biographie-peintre-analyse.com, (consulté le ).
  7. Galerie d'art contemporain, « moreeuw.com », sur moreeuw.com (consulté le ).
  8. Galerie d'art contemporain, « Biographie Gilles Barbier », sur moreeuw.com (consulté le ).
  9. Musée Soulages, Rodez, « GILLES BARBIER, MACHINES DE PRODUCTION », sur musee-soulages-rodez.fr (consulté le ).
  10. Alexia Guggémos, « Gilles Barbier à Marseille : des pions qui raflent l'attention », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  11. « Benoît Decron quitte le musée de l'Abbaye Sainte-Croix », sur maville.com (consulté le ).
  12. « Gilles Barbier », sur creativtv.net (consulté le ).
  13. collectionsocietegenerale.com
  14. Alexia Guggémos, « À l'occasion du Prix AICA 2017, voici ma plaidoirie pour la défense du travail de Gilles Barbier », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  15. a et b « Gilles Barbier, machines de production », sur Musée Soulages Rodez (consulté le ).
  16. Sébastien Gokalp, Les choses. Une histoire de la nature morte, Paris, Lienart éditions, , 447 p. (ISBN 978-2-35906-383-7), p. 98
  17. macval.fr
  18. a b c d e f g h et i Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois.
  19. Roxana Azimi, « Deux artistes hors norme à la cote montante », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  20. Laurence Bertrand Dorléac (sous la dir. de), Les choses. Une histoire de la nature morte, Paris, Lienart éditions, , 447 p. (ISBN 978-2-35906-383-7), p. 74
  21. « 2017 - Artistes », sur Fondation Villa Datris (consulté le ).

Liens externes

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