François-Marie Perichou de Kerversau
François-Marie Perichou de Kerversau | |
Naissance | Plouguiel (Côtes-d'Armor) |
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Décès | (à 67 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
Allégeance | France |
Grade | général de brigade |
Années de service | 1791 |
Distinctions | officier de la Légion d'honneur |
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François-Marie Perichou de Kerversau, né le à Plouguiel (Côtes-d'Armor) et mort le à Paris, est un général et administrateur colonial français de la Révolution et de l’Empire.
Historique familial
[modifier | modifier le code]François-Marie Périchou de Kerverseau est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bretagne, issue de Claude Hyacinthe Périchou, qui possédait le manoir de Kerversau , près de La Roche-Derrien, dans l'évêché de Tréguier, (actuel département des Côtes-d'Armor).
Armes de la famille Périchou de Kerversau
[modifier | modifier le code]- « de gueules à 6 billettes d'argent: 3 ; 2 ; 1 ; »
États de service
[modifier | modifier le code]Il entre dans l'armée comme volontaire en 1791. Devenu général de brigade le , il est l'un des chefs des dragons de Saint-Domingue de l'expédition de Saint-Domingue.
Le , les derniers soldats français stationnés au Môle Saint-Nicolas quittèrent la partie ouest de l'île pour maintenir une présence française du côté espagnol de l'île, sous les ordres des généraux Jean-Louis Ferrand et Kerversau. Ce dernier commande la partie orientale de Saint-Domingue avant d'être rappelé en métropole.
En 1805, Kerversau succède à Siméon Roustagnenq au poste de préfet colonial de la Guadeloupe. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le . Fait prisonnier de guerre par les Anglais à la capitulation de l'île en 1810, il ne rentre de captivité qu'en 1814 et refuse de servir durant les Cent-Jours. Le général de Kerversau est officier de la Légion d'honneur en date du [1].
Il est également l'auteur d'une histoire de la révolution française de 1789, parue sous couvert de l'anonymat par "deux amis de la liberté", en réalité François-Marie Perichou de Kerversau et G. Clavelin pour les 6 premiers volumes, Vincent Lombard de Langres et Thomas-Joseph-Charles Caignart de Mailly à partir du 7e. L'édition originale fut publiée entre 1790 et 1801 en 20 volumes.
Il est le parrain du Général Joseph-Décius-Nicolas Mayran, général de division, figure de la guerre de Crimée.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (40e division)[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Six : Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de Révolution et de l'Empire, Librairie historique et nobiliaire Georges Saffroy, 1934 (tome 2).
- Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0)
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance dans la province de Bretagne
- Naissance en juin 1757
- Général de la Révolution française promu en 1797
- Histoire de Saint-Domingue
- Histoire de la République dominicaine
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1815
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 40)
- Décès en mars 1825
- Décès dans l'ancien 2e arrondissement de Paris
- Décès à 67 ans