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Fosse no 5 des mines de l'Escarpelle

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Fosse no 5 des mines de l'Escarpelle
La fosse no 5 vers 1950.
La fosse no 5 vers 1950.
Puits n° 5
Coordonnées 50,392031, 3,089225[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service 1879
Profondeur 681 mètres
Étages des accrochages 278, 334 mètres...
Arrêt 1951 (extraction)
1960 (service)
1970 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1970
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Douai
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de l'Escarpelle
Groupe Groupe de Douai
Unité de production Unité de production de Douai
Ressources Houille
Concession Escarpelle

Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Fosse no 5 des mines de l'Escarpelle
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 5 des mines de l'Escarpelle

La fosse no 5 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Douai. Trois ans après la mise en service de la fosse no 4 - 4 bis, la Compagnie commence à quelques centaines de mètres un nouveau puits, également destiné à exploiter le gisement de charbon gras, découvert une vingtaine d'années plus tôt par la Compagnie des mines d'Aniche à la fosse Gayant.

Le puits est foncé par le procédé Kind-Chaudron, et la fosse commence à extraire en 1879. Des corons sont construits aux abords de la fosse. Les installations sont détruites durant la Première Guerre mondiale, mais la fosse est reconstruite. À la Nationalisation, les installations sont vieillissantes, la fosse produit peu. Elle est concentrée en 1951 sur la fosse Gayant et modernisée en 1953. Elle cesse d'assurer le service en 1960, et l'aérage en 1970, date à laquelle le puits est remblayé, et les installations détruites. Au début du XXIe siècle, il subsiste encore sur le carreau de fosse les bâtiments annexes, ainsi que les corons, et les habitations construites après la Nationalisation.

Le fonçage du puits no 5 débute le à Douai, dans le hameau de Dorignies[1]. La fosse est située 490 mètres à l'ouest-sud-ouest de la fosse no 4 - 4 bis[note 1]. Le diamètre est de 3,65 mètres. Le procédé Kind-Chaudron est utilisé pour le fonçage du puits[C 1]. Le cuvelage descend jusqu'à 122 mètres et le puits atteint le terrain houiller à 210 mètres[C 1]. La fosse a coûté 917 826,16 francs[C 2].

Exploitation

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L'exploitation commence en 1879 à 278 et 334 mètres. Un chevalement métallique est installé en 1909. l'exploitation a alors lieu à 683 mètres[A 1].

George Richez, conseiller général du Nord élu pour le canton de Marchiennes et mineur dans cette fosse, y meurt en même temps qu'un collègue le 22 avril 1911.

En 1950, le puits atteint 681 mètres et la fosse, équipée d'un matériel à bout de souffle, produit très peu. Le puits no 5 sert à l'extraction, au service et à l'entrée d'air. Le retour s'effectue par les puits nos 1 et 3 de l'Escarpelle. Le puits no 5, équipé d'une machine d'extraction à air comprimé Thiriau de 600 chevaux, reçoit à partir de 1953 des cages à quatre plateaux de deux berlines de 500 litres et ses recettes du fond et du jour sont améliorées. La fosse sert jusqu'en 1960 au service du personnel et du matériel puis elle s'arrête, n'ayant plus que des fonctions d'aérage jusqu'en 1970. Le puits profond de 681 mètres est remblayé en 1970 et le chevalement abattu en juin de la même année. La fosse a produit 7 432 000 tonnes[1].

Reconversion

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Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Un institut médico-éducatif s'est installé sur le site, et occupe les anciens bâtiments de la fosse. Bien que la partie extractive ait été détruite après la fermeture de la fosse, à l'instar de la fosse no 8, les bâtiments annexes ont été conservés. Ainsi, il reste les bains-douches ouvriers, les ateliers-magasins, la salle des compresseurs et les bureaux[1].

La Compagnie des mines de l'Escarpelle a construit plusieurs corons à proximité de la fosse pour y loger ses ouvriers. Il n'y a aucune maison individuelle. Après la Nationalisation, des habitations de plain-pied ont été construites un peu plus au nord des corons, toujours le long de la ligne Paris-Nord - Lille.

Notes et références

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Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome I, Imprimerie L. Danel,
  1. a et b Vuillemin 1880, p. 25
  2. Vuillemin 1880, p. 12

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Articles connexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 74. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II,
  • Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome I : Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans ce nouveau bassin, Imprimerie L. Danel, Lille, , 348 p. (lire en ligne), p. 12, 25. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article