Ferrières-en-Gâtinais
Ferrières-en-Gâtinais | |||||
L'abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Vallées (siège) |
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Maire Mandat |
Gérard Larcheron 2020-2026 |
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Code postal | 45210 | ||||
Code commune | 45145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ferriérois | ||||
Population municipale |
3 750 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 05′ 35″ nord, 2° 47′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 121 m |
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Superficie | 27,32 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Ferrières-en-Gâtinais (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Courtenay | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.ferrieresengatinais.fr | ||||
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Ferrières-en-Gâtinais est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune de Ferrières-en-Gâtinais se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, en limite du département de Seine-et-Marne dans la région agricole du Gâtinais pauvre[1]. À vol d'oiseau, elle se situe à 68,9 km d'Orléans[2], préfecture du département et à 10,9 km de Montargis[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches sont : Fontenay-sur-Loing (1,8 km), Griselles (3,2 km), Nargis (3,2 km), Paucourt (6,4 km), Dordives (6,4 km), Girolles (6,5 km), Cepoy (6,5 km), Chevannes (7,1 km), Bransles (7,3 km) et Préfontaines (7,6 km)[4].
Dordives | Bransles | Chevannes | ||
Fontenay-sur-Loing | N | Griselles | ||
O FERRIÈRES-EN-GÂTINAIS E | ||||
S | ||||
Fontenay-sur-Loing | Paucourt | Griselles |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[5].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°329 - Château-Landon » et « n°365 - Montargis » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[6],[7] et leurs notices associées[8],[9].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | |||||||||||
Miocène | non présent | ||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | |||||||||||
Éocène |
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Paléocène |
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Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
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Relief
[modifier | modifier le code]La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 27,32 km2[10],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 27,37 km2[7]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 49 mètres. L'altitude du territoire varie entre 72 m et 121 m[13].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]L'affluent du Loing, la Cléry et son affluent, la Gobine, traversent la commune.
Routes et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la gare SNCF de Ferrières - Fontenay située sur la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache entre les gares de Paris-Gare de Lyon et Montargis.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Les hameaux de Saint-Séverin, Petit-Ambreville, le Grand-Ambreville, Collumeaux, le Bois du Sellier, Egrefin, Birague, la Queue-de-l'Étang, Tirelande, le Perrocher, la Grange Tasche, le hameau du Pressoir et le lotissement des gros bois
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Amilly à 13 km à vol d'oiseau[16], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ferrières-en-Gâtinais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ferrières-en-Gâtinais[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[22].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,4 %), forêts (18,4 %), zones urbanisées (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), prairies (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[23].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune était anciennement dénommée Ferrières. L'actuelle dénomination a été officialisée par décret du prenant effet le 4 février suivant[24]. Toutefois, on la rencontre fréquemment dès le XVIIe siècle dans divers textes (actes notariés) et dans la vie courante tout au long du XXe siècle (panneaux de signalisation).
« Installation pour extraire, fondre et forger le fer ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, la paroisse Saint-Éloy de Ferrières dépendait, dans l'ordre hiérarchique croissant, du doyenné ou chrétienté de Ferrières, puis de l'archidiaconé du Gâtinais et enfin de l'archevêché de Sens.
Le , les frères Louis III et Carloman II y sont couronnés rois en tandem dans l'abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
On note la présence de tanneries dans la basse ville sous l'Ancien Régime, présence liée au cours d'eau, la Cléry, qui contourne la ville.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]Bloc communal : Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La paroisse de Ferrières acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[25] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[26]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[27].
La commune change de dénomination en 2001 et prend le nom de Ferrières-en-Gâtinais[28].
La commune est membre de la communauté de communes des Quatre Vallées depuis sa création le . Cette intercommunalité succède au SIVOM de Ferrières-en-Gâtinais, créé en mai 1966, et au SIVOM de Corbeilles.
La loi du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi ALUR, fait évoluer de manière significative les compétences en matière d'urbanisme, dont certaines sont transférées de la commune à la communauté de communes[29].
La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une communauté de communes et a un impact sur les périmètres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté de communes des Quatre Vallées ne voit pas son périmètre changer[30] et la commune de Ferrières-en-Gâtinais en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution par exemple de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [31].
Circonscriptions de rattachement
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Ferrières-en-Gâtinais était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[32] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[33].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Ferrières-en-Gâtinais est alors incluse dans le canton de Ferrières, le district de Montargis et le département du Loiret[34].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[35]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[36]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[37]. L'acte II intervient en 2003-2006[38], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Ferrières-en-Gâtinais aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
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District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[28],[34]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[39]. |
Canton | Ferrières | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le 10 février 1790, la municipalité de Ferrières est rattachée au canton de Ferrières[40]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Ferrières | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[41]. Ferrières est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Ferrières[42],[28], qui devient canton de Ferrières-en-Gâtinais en 2001[40]. | ||
Courtenay | 2015- | Électorale | La loi du [43] et ses décrets d'application publiés en février et [44] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Courtenay[44]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[45]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Ferrières-en-Gâtinais est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[28],[42]. |
Circonscription législative | 4e circonscription | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[46],[47]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[48]. Ferrières-en-Gâtinais, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la quatrième circonscription[49]. |
Collectivités de rattachement
[modifier | modifier le code]La commune de Ferrières-en-Gâtinais est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[50], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
[modifier | modifier le code]Conseil municipal et maire
[modifier | modifier le code]Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Ferrières-en-Gâtinais, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[51], pour un mandat de six ans renouvelable[52]. Il est composé de 27 membres[53]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Jumelage
[modifier | modifier le code]Saerbeck (Allemagne) depuis 1994[56]
En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet »[57].
Équipements et services
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]Gestion des déchets
[modifier | modifier le code]En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de Montargis, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 5], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[58]. Un réseau de trois déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Dordives[59]. Le SMIRTOM de Montargis procède également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[60].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Quatre Vallées en application de la loi NOTRe du [61].
Production et distribution d'eau
[modifier | modifier le code]Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[62]. Au , la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurée par le syndicat intercommunal PEP La Prairie et la distribution par la commune[63]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[64],[65].
Assainissement
[modifier | modifier le code]La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[66], est assurée par la commune elle-même[67]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire de la commune de Ferrières, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 5 500 EH, soit 885 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par Lyonnaise des Eaux Amilly[68],[69].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[70]. En 2017, la communauté de communes des Quatre Vallées assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[71],[72].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[74].
En 2021, la commune comptait 3 750 habitants[Note 6], en évolution de +2,85 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Les Nocturnes de Ferrières, en juillet et août (4 ou 5 soirées) dont la première édition remonte à 1982.
Économie
[modifier | modifier le code]Ferrières-en-Gâtinais possède depuis 1970 une zone industrielle.
La principale entreprise est la société Redex qui emploie 400 salariés, c'est une entreprise de constructions mécaniques (organes de transmission à base d'engrenages et biens d'équipement mécaniques pour la métallurgie et la sidérurgie : laminoirs à froid, lignes de planage) ; son chiffre d'affaires est de 70 M€ dont 80 % à l'exportation[76].
Les autres entreprises de la zone sont Medicis (pralines et dragées), CPCE (conditionnement de produits chimiques et d'entretien), Tinet (travaux publics) et LRP (presses à découper et à emboutir).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'Abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul est classée Monument historique sur la liste de 1840[77]. Succédant à une première basilique de ce nom fondée dit-on par le roi Clovis Ier, l'abbaye elle-même étant fondée au VIIe siècle par des disciples de saint Colomban, moine irlandais. Les rois carolingiens Louis III, roi de Francie et de Neustrie, et son frère Carloman, roi d'Aquitaine et de Bourgogne, y furent sacrés en 879 ;
- Église Notre-Dame-de-Bethléem. La première chapelle portant ce nom fut construite à cet endroit à l'initiative des missionnaires saint Savinien, saint Potentien et saint Altin. A l'extérieur, un ancien cimetière des enfants mort-nés est présent.
- La croix de l'Hosannaire[78] et la croix Saint-Apolline[79] inscrites à l'inventaire des Monuments historiques depuis le 12 juin 1926.
- Les lavoirs dont le lavoir des Martinets présents sur la Cléry. La particularité du lavoir des Martinets est sa mobilité grâce à son plancher qui suit le cours de l'eau. Une cheminée permettait de faire chauffer l'eau
- La grange aux dimes est un bâtiment qui servait de place pour que les Ferrièrois payent la dîme
- L'étang des Moines
- La chapelle Saint-Lazare qui accueille aujourd'hui un magasin d'antiquités
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Ferrières-en-Gâtinais comprend une ZNIEFF[80].
La ZNIEFF, de deuxième génération et de type 2[Note 7], dénommée forêt de Montargis, d'une superficie de 4 598 hectares, est répertoriée depuis 1985-86 pour ses intérêts écologiques et faunistiques. Elle s'étend sur 9 communes, dont Ferrières-en-Gâtinais pour une petite frange nord de la ZNIEFF correspondant à la partie extrême sud de la commune[81]. Son altitude varie entre 88 et 133 m[82]. Le chêne est l'essence la plus représentée, toutefois, la chênaie-hêtraie est présente sous forme de stations de faible superficie. La flore se caractérise par la présence de végétaux associés aux sols acides comme la callune (Calluna vulgaris), la violette des chiens (Viola canina) ou la myrtille (Vaccinium myrtillus), et aux sols neutres à légèrement alcalins sur calcaire ou marne (Rosa micrantha, la scille à deux feuilles (Scilla bifolia), le céphalanthère à longues feuilles (Cephalanthera longifolia), le gaillet odorant (Galium odoratum)[83]. Un réseau complexe de mares (toutes ne sont pas en eau la même année) conduit à de notables déplacements d'amphibiens en période de reproduction. Le nord-est du massif est ainsi directement concerné. Le nord du massif, nettement relié à la vallée de la Clairis correspond également à un secteur de mouvements importants de mammifères grands et petits ainsi que pour l'avifaune. L' intérêt pour les chiroptères semble s'être déplacé durant les années vers la vallée de la Clairis[83]. La forêt de Montargis est gérée par l'Office national des forêts[84].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Ferrières-en-Gâtinais se blasonnent ainsi : D'azur à deux clefs passées en sautoir, celle en bande d'argent brochant sur celle en barre d'or, accompagnées en chef et en pointe de deux fleurs de lys du même, à senestre d'une étoile du même et à dextre d'un croissant contourné aussi d'argent[85]. |
Le blason de Ferrières a été adopté en Conseil municipal le 9 juillet 1963[86].
La symbolique choisie est la suivante :
- Le fond bleu et les Fleurs de lys évoquent les armes de France, et donc la puissance royale, deux rois (Louis III de France et son frère Carloman II de France en 879) y ayant été couronnés ;
- Les clés d'argent et d'or représentent la Papauté, quatre papes étant venus à Ferrières, et en hommage à Saint Pierre, patron de l'abbatiale ;
- Le croissant de Lune et l'étoile font référence au monachisme, mais aussi aux compagnons-bâtisseurs ;
Le seul ornement extérieur officiel est une couronne murale à trois tours.
Personnalité liée à la commune
[modifier | modifier le code]- Loup de Ferrières (v. 805-862)), abbé de l'abbaye de Ferrières, qui joua un rôle prépondérant comme théologien augustinien et organisateur de l'Église de France, et assista en 853 au concile de Soissons.
- René Gastellier (1741-1821), médecin, avocat et homme politique français, est né dans la commune[87].
- Laurent Cyprien Flye (1785-1860), homme politique né à Ferrières, député de l'Oise de 1848 à 1849.
- Jeanne Oddo-Deflou (1856-1940), féministe française, est née dans la commune[88]
- Pierre Pujo (1929-2007), homme politique
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Ferrières-en-Gâtinais comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Ferrières-en-Gâtinais" et "Orléans »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Ferrières-en-Gâtinais" et "Montargis" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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- « acte de naissance, Ferrières-en-Gâtinais », sur Archives départementales du Loiret, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site réalisé à partir de l'ouvrage Ferrières-en-Gâtinais, promenades dans le passé, édité par la commune
- Commune dans le Loiret
- Commune dans l'arrondissement de Montargis
- Aire d'attraction de Paris
- Commune dans le canton de Courtenay
- Commune de l'ancien canton de Ferrières-en-Gâtinais
- Ancien chef-lieu de canton dans le Loiret
- Commune dans le Gâtinais
- Toponyme évoquant le Gâtinais
- Ville Internet
- Ferrières-en-Gâtinais
- Petite Cité de caractère