Félix Coquelle
Félix Coquelle | ||
Fonctions | ||
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Député français | ||
– (1 an, 8 mois et 1 jour) |
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Élection | 12 décembre 1926 | |
Réélection | 11 mai 1924 | |
Circonscription | Nord (1926-1928) 1re de Dunkerque (1928-1932) |
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Législature | XIIIe et XIVe (Troisième République) | |
Groupe politique | URD | |
Prédécesseur | Gustave Delory | |
Successeur | Maurice Vincent | |
Vice-Président du Conseil général du Nord | ||
– (5 ans) |
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Président | Auguste Potié | |
Prédécesseur | Auguste Potié | |
Successeur | Émile Davaine | |
Conseiller général du Nord | ||
– (15 ans et 10 jours) |
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Réélection | ||
Circonscription | Canton de Dunkerque-Est | |
Prédécesseur | Alfred Dumont | |
Successeur | Albert Mahieu | |
Maire de Rosendaël | ||
– (24 ans, 3 mois et 12 jours) |
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Réélection | ||
Prédécesseur | Charles Planckeel | |
Successeur | Eugène Dumez | |
Président de la chambre de commerce de Dunkerque | ||
– (6 ans et 7 mois) |
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Prédécesseur | Marcel Hutter | |
Successeur | Jean Trystram | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Félix Eugène Coquelle | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Dunkerque (Nord) | |
Date de décès | (à 64 ans) | |
Lieu de décès | Rosendaël (Nord) | |
Sépulture | Cimetière de Dunkerque | |
Nationalité | Français | |
Parti politique | URD | |
Conjoint | Léonie Crépy | |
Entourage | Albert Mahieu | |
Profession | Négociant-commissionnaire | |
Religion | Catholique | |
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Maires de Rosendaël | ||
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Félix Coquelle, né le à Dunkerque (Nord) et mort le à Rosendaël (Nord) est un négociant et un homme politique français[1].
Famille
[modifier | modifier le code]Félix Coquelle naît chez ses parents au 5, rue de Calais à Dunkerque (Nord) ; il est le troisième fils d'Eugène Louis Coquelle, négociant et de sa femme, Pauline Gourdin.
Le , il épouse à Haubourdin (Nord) Léonie Hyacinthe Louise Crépy, sa lointaine cousine, petite-fille et arrière-petite-fille de Léonard Danel père et fils, imprimeurs Lillois.
L'Euloumad
[modifier | modifier le code]Félix Coquelle, féru de belles choses, fit construire sa demeure de 25 pièces de style basco-byzantin dans un parc de 4,3 hectares, aménagé à l'anglaise. La construction de l'édifice se fera entre 1902 et 1907 sur les plans de l'architecte Jean Morel, le sculpteur Maurice Ringot ayant réalisé la décoration intérieure. Il le baptisera Euloumad, en référence de ses trois enfants : Eugène, Louise et Madeleine. La maison qui subsiste encore à ce jour à Rosendaël (Nord) restera dans la famille Coquelle jusqu'en 1941, date à laquelle elle est cédée à la ville. Cette demeure passera la Seconde Guerre mondiale sans trop de dommages, même si occupée par les Allemands de 1940 à 1945. Elle deviendra un centre d'aide aux jeunes en difficulté, puis un centre de loisirs et enfin depuis 1992, le siège de la MJC de Rosendaël.
Parcours
[modifier | modifier le code]En compagnie de son ami, le futur sénateur Albert Mahieu, il passera sa scolarité au collège Jean Bart à Dunkerque où il obtenu à sa sortie en 1881, le diplôme de bachelier ès-lettres et le prix d'honneur de rhétorique. Cette année-là, il sera appelé à faire son service militaire à Douai (Nord), il entra donc au 15e régiment d'infanterie, duquel il sortira avec le grade de sous-officier, puis fut élevé au grade d'officier de réserve de la territoriale. C'est toujours à cette époque qu'il fera ses premiers pas dans la grande entreprise de son père créée en 1856 et c'est le , qu'il s'associera avec lui. Il gardera sa place à la tête de l'entreprise familiale jusqu'en 1922, date à laquelle son fils Eugène reprend le flambeau car depuis 1913 en plus d'être maire de Rosendaël il était devenu conseiller général du canton de Dunkerque-Est.
Un homme proche de ses ouvriers
[modifier | modifier le code]Il ne vivait que pour les principes et la générosité anonyme. Louis Burnod, lui dit un jour : « Coquelle philanthrope devrait pourtant penser à Coquelle homme politique ! », il ne répondit que : « Non, je ne m'y ferais jamais ». Il trouvait son mandat parlementaire beaucoup trop banal et factice. Pour lui, sa place, son ambiance favorite, c'était la mer et l'activité maritime. C'était un travailleur qui se mêlait volontiers à ses ouvriers pour les aider. Il l'a fait savoir plus d'une fois, non, Félix Coquelle, n'est pas un homme de discours ! « Je veux battre le record de la concision verbale » disait-il. Devant de vieux employés du port de Dunkerque, il disait un jour : « Quoi de plus suave d'ailleurs que de pénétrer ses collaborateurs, de connaître leurs besoins, leurs souffrances aussi ! D'en tenir compte par humanité un peu plus que la froide logique des chiffres brutaux le voudrait peut-être ! Et de lire dans le regard de chacun la joie de travailler et de vivre selon les lois les plus hautes de la conscience car, entre nous soit dit, rien ne peut empêcher un homme, à quelque degré de l'échelle sociale que le hasard l'ait placé de connaître les douceurs ineffables du sublime. »
Décès et funérailles
[modifier | modifier le code]Dès sa réélection à la Chambre des députés, Félix Coquelle doit restreindre ses activités pour raisons de santé, il continue de se rendre au Palais Bourbon. Atteint d'un cancer, il subit une intervention chirurgicale qui retarde de quelques semaines l'échéance fatal.
Le 8 août, il informe Auguste Potié, Président du Conseil général du Nord de sa démission de l'assemblée départementale. Il décède le à 19 h 15, après avoir demandé a sa petite fille Brigitte, de jouer au piano, qui se trouvait dans le hall du château, Csárdás, œuvre de Vittorio Monti[2].
Les funérailles du député-maire de Rosendaël sont célébrées le 17 août et repose au cimetière de Dunkerque.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Hommage
[modifier | modifier le code]- La Ville de Dunkerque débaptise le la rue du Magasin Général ou se situe l'entreprise Coquelle pour la renommer rue Félix Coquelle, cependant le à la suite de la fusion de Dunkerque et Rosendaël celle ci reprendra son nom initial[6].
- Un monument en son honneur est inauguré le à Rosendaël.
- Une école (située à côté du monument) porte aussi son nom.
-
Buste de Félix Coquelle -
Monument de Félix Coquelle par Maurice Ringot. -
École Félix-Coquelle -
Entrée école Félix-Coquelle . -
Le Château Coquelle dit Euloumad . -
Tombe de Félix Coquelle . -
Soubassement de la tombe de Félix Coquelle . -
Plaque de rue Félix Coquelle .
Autres Titres
[modifier | modifier le code]- Président de l'administration des Wateringues à partir de 1910[2].
- Administrateur de la Banque de France.
- Consul des Républiques du Pérou en 1899 et de Panama en 1903.
- Président du Tribunal de commerce de Dunkerque de 1908 à 1914.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Félix Coquelle », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Félix COQUELLE (1864 - 1928) », sur assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
- Félix Coquelle Seigneur Républicain de Patrick Oddone (ISBN 978-2-952-91634-9)
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- http://www.ville-dunkerque.fr/fileadmin/user_upload/demarches_accueil/Liste_des_noms_des_rues_par_quartiers.pdf
- Félix Coquelle Seigneur Républicain de Patrick Oddone (ISBN 978-2-952-91634-9)
« Cote LH/586/67 »
Lien externe
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Félix Coquelle sur assemblée-nationale.fr
- Rosendaël
- Naissance en juillet 1864
- Naissance à Dunkerque
- Décès en août 1928
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1922
- Maire du Nord
- Député du Nord (Troisième République)
- Député de la treizième législature de la Troisième République
- Député de la quatorzième législature de la Troisième République
- Conseiller général du Nord
- Personnalité de la Fédération républicaine
- Personnalité liée à Dunkerque
- Officier des Palmes académiques
- Décès à 64 ans
- Décès à Rosendaël