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Espelette

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Espelette
Espelette
La mairie.
Blason de Espelette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Jean-Marie Iputcha
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64213
Démographie
Gentilé Ezpeletar
Population
municipale
2 032 hab. (2021 en évolution de −3,15 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 29″ nord, 1° 26′ 47″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 749 m
Superficie 26,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baïgura et Mondarrain
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Espelette
Géolocalisation sur la carte : France
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Espelette
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Espelette
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Espelette
Liens
Site web www.mairie-espelette.fr

Espelette (prononcer [ɛspəlɛt] ; Ezpeleta[1] en langue basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Ezpeletar[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Espelette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[2].

Sur le plan historique et culturel, Espelette fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 1],[3]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[4]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[5],[6]. La commune est dans la zone Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[7], au sud de ce territoire.

Elle se situe à 122,4 km par la route[Note 2] de Pau[8], préfecture du département, à 22,0 km de Bayonne[9], sous-préfecture, et à 6,2 km de Cambo-les-Bains[10], bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[2].

Les communes les plus proches[Note 3] sont[11] : Souraïde (2,2 km), Larressore (3,4 km), Itxassou (3,6 km), Cambo-les-Bains (4,2 km), Halsou (4,3 km), Jatxou (5,5 km), Ainhoa (5,6 km), Ustaritz (6,6 km).

Communes limitrophes

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La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre) au sud par un quadripoint. Les communes limitrophes sont Ainhoa, Itxassou, Larressore, Souraïde, Ustaritz et Baztan.

Communes limitrophes d’Espelette[12],[13]
Ustaritz Larressore
Souraïde Espelette Itxassou
Ainhoa Baztan (Espagne)
(par un quadripoint)

Géologie et relief

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Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier d'Espelette.

Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée[14] par le ruisseau Latsa (ainsi que son affluent, le ruisseau de Zubizabaleta et le tributaire de ce dernier, le ruisseau de Mandopixa) et le ruisseau d' Urotxe (affluents de la Nive).

Un affluent du ruisseau d' Antzara, l'Urloko erreka, traverse également la commune.

Le ruisseau de Larre, tributaire de la Nivelle est également présent sur les terres de la commune, ainsi que ses affluents, les ruisseaux de Farrendegi et d' Erdi.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

  • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 627 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1974 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[20]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ESPELETTE (64) - alt : 106 m 43° 20′ 42″ N, 1° 26′ 00″ O
Records établis sur la période du 01-01-1974 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,5 4,6 6,3 7,8 11 14,1 16,1 16,3 13,8 11,4 7,3 5,2 9,9
Température moyenne (°C) 8,3 8,9 11,1 12,6 15,9 18,7 20,7 21 18,9 15,9 11,2 8,9 14,4
Température maximale moyenne (°C) 12,2 13,2 15,9 17,3 20,8 23,4 25,3 25,7 23,9 20,3 15,2 12,7 18,9
Record de froid (°C)
date du record
−13,7
09.01.1985
−9
12.02.12
−8,5
01.03.05
−1,4
04.04.1996
1
05.05.19
5,5
01.06.06
8,5
04.07.1980
7,2
30.08.1986
3,2
21.09.1977
−1,3
16.10.09
−7,7
23.11.1988
−8
25.12.01
−13,7
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23,5
24.01.16
28
27.02.19
31
21.03.1990
32,5
30.04.05
36,5
30.05.1996
40
30.06.15
41
30.07.20
41,5
04.08.03
39
07.09.16
33
04.10.04
28,5
08.11.15
26
03.12.1985
41,5
2003
Précipitations (mm) 155,5 135,1 134,2 160,5 135,8 103,3 85,1 111,7 131,9 155,7 194,8 168,7 1 672,3
Source : « Fiche 64213001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 1] :

  • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, présentant une densité de milieux à caractère tourbeux et la présence d’espèces spécifiques au territoire, liées aux conditions de confinement et d’humidité importants des vallons du massif[23] ;
  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[24] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensée sur la commune[25],[Carte 2] : le « massif du Mondarrain et vallon du Laxia » (1 481,03 ha), couvrant 2 communes du département[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[25],[Carte 3] :

  • les « montagnes et vallées des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du département[27] ;
  • le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du département[28].

Autres milieux naturels

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Plaque du WWF inaugurée par le cardinal Roger Etchegaray.

Les tourbières du Mondarrain sont un site naturel remarquable géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine depuis 1996, en partenariat avec les communes d'Itxassou et d'Espelette. Ces milieux humides sont d'une grande richesse écologique. Le massif du Mondarrain et de l'Artzamendi est inscrit au réseau Natura 2000. Il a fait l'objet d'un document d'objectifs rédigé par le CEN Aquitaine[29] en partenariat avec l'EHLG (Euskal Herriko Laborantza Ganbara) et validé en avril 2013.

Au , Espelette est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 9], une agglomération internationale regroupant 30 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 10],[31],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 11],[2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), prairies (21,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), zones urbanisées (4,8 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

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Sur le cadastre napoléonien de 1839, la commune est divisée en cinq sections :

  • Legañoa
  • Xerrenda
  • le Bourg
  • Basaburu
  • la Montagne

En 2012, le Géoportail recense les lieux-dits suivants :

  • Abozé
  • Agorréta
  • Aguerréa
  • Altzurénéa
  • Alurrea
  • Apetxekoborda
  • Apeztegia
  • Arotzénéa
  • Arrosakoborda
  • Atxulegi
  • Barnetchéa
  • Basaburu
  • Belzakabieta
  • Beltzaitipia
  • Bergerie Ritou Mendi
  • Berindoaga
  • Betrikoenborda
  • Bizkaiko Eihera
  • Bordachaharréa
  • Chanéténéa
  • Charrenda
  • Col des Troix Croix
  • Condechengogaina
  • Eiheraberria
  • Erebi
  • Erréka
  • Erremuntenborda
  • Etchéberria
  • Etxeberria
  • Etxegaraia
  • Ferrando
  • Frantchuya
  • Gainekoborda
  • Galanekoborda
  • Gaztanbidéa
  • Gorospil
  • Haitzaga
  • Haltia
  • Handimendikoborda
  • Haroztéguia
  • Harriagakoborda
  • Hartxu
  • Hego Alde
  • Irazabalea
  • Ithurrartea
  • Kaminomendikobrda
  • Kochéenéa
  • Laharketa
  • Lapitzaga
  • Larraldéa
  • Larrondoa
  • Larrotza
  • Marinenborda
  • Matchinénéa
  • Mazondoa
  • Mehaxea
  • Mehaxekoborda
  • Menta
  • Mikeluenborda
  • Mont Bizkayluze
  • Notarienborda
  • Olhagaraia
  • Olhainea
  • Olhaxarekoborda, « La métairie (borda) de (ko) la forge (olha) du bois ».
  • Pic d'Ezcondray
  • Pic d'Ourrezti
  • Pic du Mondarrain
  • Segura
  • Segurako Borda
  • Ttulunteia
  • Urlana
  • Xarahandikoborda
  • Zapataindeya
  • Zedarrikoborda

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par la route départementale D 20, entre Cambo-les-Bains et Ainhoa, et contournée par la D 249. La ligne 49 du réseau Hegobus ainsi que la ligne 14 du réseau s'arrêtent à Espelette, ce qui permet de rejoindre les communes de Saint-Jean-de-Luz, Bayonne, Cambo-les-Bains, Ustaritz, Ascain...

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Espelette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau Latsa et l'Halzabaltzako erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 2007, 2009, 2013, 2018 et 2021[37],[35].

Espelette est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[38]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[39],[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[41]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espelette.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 47,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12],[44].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Espelette est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[45].

Attestations anciennes

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Le toponyme Espelette apparaît[46] sous les formes Spelette et Espelete (respectivement 1233 et 1256, cartulaire de Bayonne[47]), Ezpeleta (1384, collection Duchesne volume CX[48]), Ispelette (1465, chapitre de Bayonne[49]), Espelette (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Sanctus Stephanus d'Espelette (1764, collations du diocèse de Bayonne[50]) et Ezpeleta[51] au XIXe siècle.

Le nom même de la feuille d'Espelette vient du basque ezpel, « buis », plus le suffixe collectif d'origine latine -eta : il s'agit donc d'un « endroit planté de buis », autrement dit une buxaie, ou buissaie.

Graphie basque

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Son nom basque actuel est Ezpeleta[1].

Paul Raymond[46] note que la baronnie d'Espelette dépendait du royaume de Navarre.

En 1059, Aznar, seigneur de Ezpeleta, était l'un des douze ricombres de Navarre. Plus tard les seigneurs suivants balancent entre le roi de Navarre et le roi d'Angleterre, seigneur de Labourd depuis 1193. En 1408, Bertrand de Ezpeleta reçoit du roi de Navarre Charles III la vicomté d'Erro. Une fois les Anglais chassés du Labourd, le roi de France Louis XI érige la seigneurie d'Espelette en baronnie (1462). La dernière baronne, Juliana, lègue tous ses biens à la paroisse en mourant (1694).

En 1790, le canton d'Espelette comprenait les communes d'Espelette, Larressore et Souraïde et dépendait du district d'Ustaritz.

En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fit arrêter et déporter une partie des habitants, plus de 4 000 hommes, femmes et enfants d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière avec la Navarre (Espagne), « communes infâmes »[52]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[53]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[54] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.

1600 au moins seront morts des suites de mauvais traitements. Le retour des survivants et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[55]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[56]

Liste des Ezpeletars déportés dans le camp de la commune de Capbreton
Martin Subiburu

Sabin Benac

Pierre Harguin

Raymond Behola

Jean Segura, père

Jean Segura, fils

Saubat Halty

Jean Halty, frère

Martin Halty

Jean Dione

Salvat Dione

Martin Dibarbehere

Jean Gorritz, chirurgien

Pierre Segure

Jean Gorostarsou

Jean Salabery

Raymond Hiriart

Jean Berindoague

Martin Gastambielle

Jean d'Amstoy, père

Dominique d'Amestoy, fils

Pierre Bergara, père

Jean Bergara, fils

Jean Bidart, père

Dominique Bidart, fils

Jean Haran

32

37

53

56

54

16

30

17

27

60

66

48

74

60

40

41

32

30

58

55

15

67

43

66

38

60

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D’argent au lion de gueules.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1794 1795 Hiriart Salvar    
1847 1852 Segure-Berindoague Dominique    
1852 1864 Diharassarry Jean-Martin    
1864 1881 David Joseph-Pierre    
1881 1882 Halsouet Jean    
1882 1890 David Joseph-Pierre    
1890 1892 Larronde Jean    
1892 1896 Carriat Jean    
1896 1902 David Joseph-Pierre    
1902 1908 Halsouet Jean    
1908 1912 David Joseph-Pierre    
1912 1913 Daranatz Michel    
1913 1919 Greciet Guillaume    
1919 1938 Galan Louis    
1938 1941 Halsouet Jean-Baptiste    
1941 1959 Greciet Georges    
mars 1959 1968 Auguste Darraidou    
1968 mars 1971 Georges Greciet    
mars 1971 mars 1989 Jacques Carriat   Chef d'entreprise
mars 1989 2006 André Darraidou REG Restaurateur
2006 mars 2014 Gracie Florence REG  
mars 2014 En cours Jean-Marie Iputcha DVG Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Espelette fait partie de cinq structures intercommunales :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[58].

En 2021, la commune comptait 2 032 habitants[Note 13], en évolution de −3,15 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4171 2911 3361 3331 4151 5141 7791 6601 694
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5321 5491 5061 5411 5701 5881 5551 5251 317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3031 3121 3201 2411 2691 1941 1521 2341 174
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1941 2581 1881 4111 6611 8791 9361 9532 070
2018 2021 - - - - - - -
1 9872 032-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne.

Enseignement

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La commune dispose de deux écoles primaires : l'école privée Saint-Étienne et l'école publique du Bourg[61]. Ces deux écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[62].

Une carrière de gypse est restée active jusqu'au XIXe siècle et fournissait de la pâte à porcelaine à une manufacture bordelaise (Vieillard et David Johnston)[63] La commune fait partie de la zone AOP de production du piment d'Espelette.

Outre une activité fortement tournée vers l'agriculture, une industrie de tannerie (tannerie Rémy Carriat) est présente sur la commune.

La commune accueille la société Baskalia (fabrication de fromages) qui fait partie des cinquante premières[64] entreprises agroalimentaires du département. Espelette fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Espelette dépend de la paroisse Saint-Michel-Garicoïts du diocèse de Bayonne qui regroupe six villages : Aïnhoa, Cambo, Espelette, Itxassou, Louhossoa, Souraïde[65].

Culture locale et patrimoine

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D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Espelette est le bas-navarrais occidental.

Festivités

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Chaque année, le dernier week-end du mois d'octobre donne lieu à la traditionnelle fête du piment d'Espelette. Ce rassemblement autour de ce produit local représente plusieurs milliers de visiteurs locaux comme touristes venant dans ce village pour sa renommée gastronomique.

Gastronomie

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Piment d'Espelette AOP.
Linteau sculpté datant de 1663.

L'axoa souvent dit "d'Espelette" est une recette traditionnelle à base de veau.

Piment d'Espelette

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Le piment d'Espelette a fait la renommée de la commune. À l'échelle de Scoville, il a une valeur de 4, il n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est beaucoup plus parfumé, principalement parce qu'il a longtemps séché au soleil.

Il est utilisé depuis longtemps, cinq siècles dit-on, à la place du poivre dans toute la cuisine basque. Depuis les années 1980 et sa labellisation AOC officielle le 1er juin 2000[66], on le trouve dans toute la France.

Le piment d'Espelette relève la piperade, l'axoa, le poulet basquaise, les pâtés, de nombreux plats. Il pimente les toasts de foie gras et contribue à l'élaboration de fonds de sauce.

Il est commercialisé en poudre, en purée, en conserve, dans de l'huile d'olive, dans du vinaigre, en gelée.

Il existe de nombreux produits dérivés élaborés avec le piment d'Espelette, certains tenant du gadget pour touristes (ils sont nombreux à visiter le bourg, qui comporte plusieurs hôtels et restaurants, et affluent pour la fête du piment) : sel, pâtés, foie gras, chocolat, moutarde, ketchup et même vin...

Le piment d'Espelette, apprécié pour ses qualités gustatives, est devenu un condiment indispensable et très répandu aussi bien dans la cuisine des particuliers que celle des grands chefs.

Chocolat noir

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C'est précisément le , que Étienne Berindoague surnommé Estébé le chocolatier s'installe avec sa pierre à chocolat, son grilloir et ses sacs de fèves de cacao dans la maison Aguerria sur la place du marché[67].

Avec ses 1 500 habitants répartis en 300 maisons, un marché allait développer le commerce à Espelette avec des marchandises et les clients venus de Cambo, Itxassou, Souraïde, Aïnhoa, Urdax. Le marché est très fréquenté et animé notamment grâce aux marchandises débarqués dans le port de Bayonne et destinées à la ville de Pampelune qui étaient acheminés sur la Nive jusqu'au port d'Ustaritz. De là, à dos de mulets, transitaient vers Larressore, Espelette Ainhoa et Urdax.

En ce début du xixe siècle, deux ateliers sont créés à Espelette, Carriat en 1820 et Behety quelques années plus tard.

Jean Carriat participe en 1864 à la Grande exposition franco-espagnole de Bayonne visitée par le roi d'Espagne. Il est alors récompensé pour sa production par la mention honorable, ex æquo avec Cristobal del Mantérola (de Bayonne) et Fouque (fabrique hydraulique à Pau)

Emportée par les crises et les guerres, l'aventure du chocolat était terminée à Espelette. En 1999 le chocolatier Antton décide de reprendre les rênes de ce qui avait été pendant près de deux siècles le fleuron d’Espelette : le chocolat noir de tradition. Il crée, de plus, un chocolat des plus originaux en alliant les deux éléments gastronomiques emblèmes d’Espelette : le chocolat et le piment.

Patrimoine civil

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L'ancien château des Barons d'Ezpeleta appartient à la commune depuis 1694 à la mort de la dernière baronne, Doña Juliana Henriquez (baronne d'Espelette et vicomtesse du Val de Erro[68]). Il a été inscrit monument historique par arrêté du [69]. Le bourg s'est développé à son pied.

Patrimoine religieux

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L'église Saint-Étienne.

L'église Saint-Étienne, inscrite aux MH par arrêté du 19 mai 1925[70], est située à l'écart du bourg ; elle possède un clocher donjon contenant des galeries de bois et des plafonds entièrement peints datant du XVIIe siècle.

Elle recèle un riche mobilier, dont plusieurs éléments classés monuments historiques au titre objet :

  • un tableau représentant Saint Jérôme entendant les trompettes du jugement dernier, classé en 1991[71], et attribué à José de Ribera ;
  • un lutrin du XVIIIe siècle, classé en 1984[72] ;
  • une chaire à prêcher du XVIIe siècle, classée en 1984[73] ;
  • un retable du XVIIIe siècle, classé en 1975[74] ;
  • un maître-autel du XVIIIe siècle, classé en 1975[75].

Le cimetière contient un tombeau style Art déco réalisé pour Agnès Souret, la première Miss France (1920), habitante d'Espelette et née à Biarritz en 1902 ; ce tombeau a été inscrit MH par arrêté du [76].

Patrimoine environnemental

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Espelette a reçu le titre de Village coquet de France en 1922 et celui de Prestige de la France en 1955.

Espelette est célèbre pour ses cultures de piment, dont la variété locale a hérité du nom de la commune : piment d'Espelette. Ainsi, dans de nombreux cafés et restaurants de la ville, des grappes de piments sont mises à sécher au plafond, occupant parfois tout l'espace disponible. À partir du mois de septembre, le village devient pittoresque avec des guirlandes de piments sur les façades et balcons des maisons.

Le village est aussi réputé par l'élevage des pottoka. Une foire pour ce petit cheval est organisée les derniers mardis et mercredis de janvier.

Randonnées

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Le Mondarrain vu du village.

Un grand nombre de circuits ont été balisés en moyenne montagne. Ils permettent par exemple de rejoindre Itxassou ou de gravir le Mondarrain (750 m), qui se caractérise par une silhouette symétrique, couronné d'une falaise, et des vestiges de fortification. Le front rocheux du Mondarrain constitué d'une roche grèseuse lui vaut une bonne réputation auprès des varappeurs de la région. Son nom provient du basque arrano mendi (la montagne des aigles).

Équipements

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Mur de l'école primaire Saint-Étienne.

Enseignement

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La commune dispose de deux écoles publiques, l'école primaire Basseboure et l'école primaire du Bourg ainsi que d'une école privée sous contrat.

Personnalités liées à la commune

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Nées au XIXe siècle

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Nées au XXe siècle

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  3. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
  5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  10. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et 28 communes de banlieue.
  11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Espelette », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Espelette », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Espelette », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  5. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  6. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  7. Lapurdi Garaia (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
  8. Stephan Georg, « Distance entre Espelette et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. Stephan Georg, « Distance entre Espelette et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. Stephan Georg, « Distance entre Espelette et Cambo-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Communes les plus proches d'Espelette », sur villorama.com (consulté le ).
  12. Carte IGN sous Géoportail
  13. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
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  16. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  20. « Fiche du Poste 64213001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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  28. « ZNIEFF le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. Site du CEN d'Aquitaine
  30. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  35. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Espelette », sur Géorisques (consulté le ).
  36. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  38. « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le ).
  39. « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le ).
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  41. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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  43. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  44. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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  46. a et b Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  47. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  48. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
  49. Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  50. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  51. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
  52. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3), page 187.
  53. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
  54. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

    « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
    2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
    3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
    4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
    5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
    6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
    7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

  55. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
  56. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Espelette%20%2864%29}}.
  62. http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=73&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0.
  63. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3), page 22.
  64. Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest
  65. Site de la paroisse
  66. http://www.pimentdespelette.com/ Site officiel de l'AOC Piment d'Espelette
  67. extrait d'Ekaina - Revue d'étude basque - Marcel Douyrou
  68. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3), page 132.
  69. Notice no PA00084386, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Notice no PA00084387, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. Notice no PM64000490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  72. Notice no PM64000163, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  73. Notice no PM64000162, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  74. Notice no PM64000161, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  75. Notice no PM64000160, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  76. Notice no PA64000065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. État civil de Bayonne, 1902, n°35
  78. Annonce du décès et biographie de Mgr Urkia sur le site des évêques de France

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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