Citroën RE-2
Citroën RE-2 | |
Hélicoptère Citroën RE-2 au Conservatoire Citroën | |
Rôle | Hélicoptère expérimental |
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Constructeur | Citroën |
Premier vol | 1975 |
Mise en service | Jamais entré en service |
Nombre construit | Un exemplaire |
Équipage | |
Un pilote et un passager[1] | |
Motorisation | |
Type | Un moteur Wankel Comotor 624 |
Puissance unitaire | 190 ch |
Nombre de pales | 3 |
Dimensions | |
Diamètre du rotor | 7,60 m |
Longueur | 9,50 m |
Hauteur | 2,60 m |
Masses | |
À vide | 700 kg |
Maximale | 950 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 175 km/h |
Vitesse maximale | 205 km/h |
Plafond avec effet de sol | 2 000[1] m |
Distance franchissable | 430 km |
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Le Citroën RE-2 est un hélicoptère léger expérimental, développé dans les années 1970 par le constructeur automobile Citroën. Les travaux furent confiés à Charles Marchetti[1], ancien chef ingénieur de la SNCASE[2], avec l'aide de Theodor Laufer qui avait réalisé le SNCASO SO.1221 Djinn à la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest[3].
Développements
[modifier | modifier le code]C'est en 1973 que les équipes de Charles Marchetti et de Citroën se mirent à travailler ensemble sur le programme de développement du futur RE-2. Il s'agissait alors de développer un hélicoptère biplace capable de concurrencer le Bell 47 alors largement présent sur le marché français. L'idée était aussi de diversifier l'activité du constructeur. Une partie de la sous-traitance industrielle fut confiée à Hurel-Dubois[1].
Les travaux furent menés assez rapidement et le le prototype du Citroën RE-2 réalisait son premier vol depuis un terrain d'aviation situé à La Ferté-Vidame. Malgré de bonnes qualités de vol, l'appareil ne réalisa que quelques vols d'essais entre 1975 et 1977. Il ne réussit jamais à obtenir un certificat de navigabilité permanent, se limitant à un temporaire délivré entre janvier et [4].
Le Citroën RE-2 réalisa son dernier vol le avant d'être convoyé jusqu'au musée[5] Citroën, installé dans l'enceinte même de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois[6] en Seine-Saint-Denis. Il semble acquis que ce programme était très onéreux pour le constructeur[1].
Architecture générale
[modifier | modifier le code]Le Citroën RE-2 se présente sous la forme d'un hélicoptère léger biplace côte à côte à cockpit fermé. Son moteur à piston rotatif Wankel d'une puissance de 190 chevaux entraîne le rotor principal et le rotor anticouple, respectivement à 3 et 4 pales. La structure même de l'appareil fait massivement appel au métal.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Boulay, Les hélicoptères français, Guides Larivière, coll. « Minidocavia » (no 9), (ISBN 978-2-907-05117-0)
- « des hommes et des ailes 112a », sur pdennez.free.fr (consulté le )
- « Citroën RE-2 », sur L'aviation dans tous ses états (consulté le ).
- Mazda Rotary Helicopter Engines
- (en) « http://ranwhenparked.net/2012/08/13/a-look-at-the-citroen-re-2-a-wankel-powered-helicopter-video/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Conservatoire CITROËN », sur aero.espace.vr.pagesperso-orange.fr (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le RE-2 sur le site Hélico-fascination.
- [vidéo] « RE-2 », sur YouTube