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Enclos paroissial de Guimiliau

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Enclos paroissial de Guimiliau
vue d'ensemble de l'enclos
Présentation
Type
Diocèse
Construction
XVIe siècle, XVIIe siècle
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Logo monument historique Classé MH (1906, église, chapelle funéraire et calvaire)
Logo monument historique Classé MH (1914, porte triomphale)
Logo des sites naturels français Site classé (1944)
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte du Finistère
voir sur la carte du Finistère

L'enclos paroissial de Guimiliau est un enclos paroissial situé dans la commune de Guimiliau (Finistère, France) autour de l'église Saint-Miliau. Cet ensemble architectural construit aux XVIe et XVIIe siècles comprend, outre l'église Saint-Miliau et son clocher-tour, une chapelle funéraire, un calvaire et une porte triomphale. L'ensemble est classé au titre des monuments historiques[1]. Il constitue un des enclos majeurs de Bretagne.

Aperçu historique

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Architecture

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  • La Porte triomphale (ou Arc de triomphe) qui, en breton, s'appelait Porz ar maro, littéralement « porte de la mort », car elle donnait accès au cimetière situé dans l'enclos paroissial. Elle est surmontée de deux cavaliers et était ordinairement fermée par une grille (les fidèles enjambant l'échalier pour pénétrer dans l'enclos paroissial) ouverte seulement lors des mariages et des enterrements[2].
  • Le calvaire, en granite bleu, construit entre 1581 et 1586, surmonté d'une Croix de Jésus et des deux Larrons, le fût portant la Croix ayant comme souvent en Armor l'aspect d'un tronc d'arbre ébranché, dit « croix de peste »[3]; le reste du calvaire représente en bas-relief les différents épisodes de la Vie du Christ, dont la Naissance du Christ, l'Adoration des mages, le Portement de Croix (une musique militaire composée de tambours et d'olifants le précède), la Mise au tombeau, la Résurrection, etc. ainsi que Catel Collet précipitée en enfer par les diables pour avoir dérobé une hostie et l'avoir donnée au diable, et une statue de saint Miliau. Les 80 personnages représentés sont affublés de costumes du XVIe siècle, contemporains de la date de construction du calvaire, mais de style semble-t-il plus espagnol que français, ce qui s'expliquerait par la présence d'Espagnols en Bretagne à l'époque en raison des guerres de la Ligue[4]. « Le calvaire de Guimiliau est le plus peuplé de tous » selon le grand spécialiste Eugène Royer.

Dans les arts

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L'enclos paroissial de Guimiliau figure sur l'un des 114 vitraux réalisés entre 1928 et 1930 par l'artiste-cheminot Charles Sarteur (1874-1933), ornant chacune des parties supérieures des arches intérieures de la gare de Paris-Saint-Lazare et représentant les différentes destinations vers l'ouest depuis la capitale. L'œuvre est visible dans le hall des quais (dit quai transversal), au niveau la voie numéro 2.

Notes et références

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  1. Notice no PA00089998, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. https://archive.wikiwix.com/cache/20110410011242/http://fr.topic-topos.com/livres/guimiliau.
  3. Ces « croix de peste » ont été élevées au XVIIe siècle en reconnaissance de la cessation d'une épidémie de peste
  4. Alexandre Nicolaï, En Bretagne, G. Gounoulhiou, Bordeaux, 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1028265/f289.image.r=Guimiliau.langFR

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Bibliographie

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  • Christiane Prigent, Guimiliau, l'enclos paroissial, J. Le Doaré, , 32 p.

Articles connexes

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Liens externes

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