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Brioude

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Brioude
Brioude
Place Saint-Julien et portail méridional de la basilique Saint-Julien.
Blason de Brioude
Blason
Brioude
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
(sous-préfecture)
Arrondissement Brioude
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Brioude Sud Auvergne
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Luc Vachelard
2020-2026
Code postal 43100
Code commune 43040
Démographie
Gentilé Brivadois
Population
municipale
6 518 hab. (2021 en évolution de −3,34 % par rapport à 2015)
Densité 482 hab./km2
Population
agglomération
8 014 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 42″ nord, 3° 23′ 06″ est
Altitude 518 m
Min. 414 m
Max. 622 m
Superficie 13,52 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Brioude
(ville-centre)
Aire d'attraction Brioude
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Brioude
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Brioude
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Brioude
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
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Brioude
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Brioude
Liens
Site web www.brioude.fr

Brioude (/bʁi.jud/ Écouter) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire (dont elle est une sous-préfecture), en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Brivadois.

Avec 6 518 habitants en 2021, Brioude est la quatrième ville la plus peuplée du département, derrière Le Puy-en-Velay, Monistrol-sur-Loire et Yssingeaux.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Carte de la commune dans son département.
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
BrioudeBrioude
Paulhac (3,1 km)
Fontannes (3,1 km)
Lamothe (3,6 km)
Beaumont (4,0 km)
Distances avec les communes limitrophes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : distance avec les communes limitrophes

La commune de Brioude se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 58 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[2] : Paulhac (2,9 km), Fontannes (3,2 km), Vieille-Brioude (3,5 km), Saint-Laurent-Chabreuges (3,8 km), Lamothe (3,8 km), Beaumont (4,0 km), Cohade (4,9 km), Lavaudieu (6,5 km).

Géologie et relief

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Capitale du Brivadois, la ville est située, à plus de 400 mètres d'altitude, dans une petite Limagne qui porte son nom. À l'est, les monts du Livradois surplombent la plaine tandis qu'au sud et à l'ouest commence la Margeride[3]. Surnommée « Brioude la Douce » depuis Sidoine Apollinaire, au Ve siècle, la ville, attractive et commerçante, est la capitale du Brivadois.

L'altitude moyenne de la commune est de 518 m[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 608 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontannes », sur la commune de Fontannes à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 611,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records FONTANNES (43) - alt : 435m, lat : 45°18'01"N, lon : 3°25'10"E
Records établis sur la période du 01-01-1991 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,8 1,1 3,3 7,3 10,9 12,5 12,2 8,9 6,8 2,8 0,1 5,4
Température moyenne (°C) 3,5 4,2 7,3 9,9 14 17,9 20,1 20 15,9 12,3 7,3 4,2 11,4
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9,2 13,4 16,5 20,7 24,8 27,8 27,8 22,9 17,8 11,8 8,4 17,4
Record de froid (°C)
date du record
−17,1
30.01.05
−16,3
13.02.1999
−17,2
01.03.05
−8,9
08.04.03
−2,5
06.05.02
0,8
03.06.06
2,8
17.07.00
1,2
29.08.1998
−1,3
08.09.1996
−8,8
31.10.1997
−11,9
22.11.1998
−14,5
30.12.05
−17,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,7
05.01.1999
23,2
18.02.1998
27,1
17.03.04
29,5
30.04.05
35,5
22.05.22
40,9
28.06.19
40
07.07.15
40,2
23.08.23
36,6
05.09.23
32,8
02.10.23
26,3
08.11.15
20,2
31.12.21
40,9
2019
Précipitations (mm) 29,9 25,4 30 52,2 73,5 63,7 63,2 63,7 63,6 61,1 54,1 31,5 611,9
Source : « Fiche 43096001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie

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L'Allier est le cours d'eau majeur traversant Brioude[11].

Au , Brioude est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brioude[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), zones urbanisées (30 %), prairies (17,2 %), forêts (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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  • Centre Historique (centre et est)
  • Le Courgoux (sud-ouest)
  • Le Reclus (nord- ZA/ZI)
  • Gare (nord-ouest)
  • La Borie Darles (ouest)
  • La Bageasse (sud- à vocation touristique)
  • La Poudrière (sud-direction Vieille-Brioude)

Voies et places

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256 odonymes recensés à Brioude[17]
au
Allée Ave. Bld Chemin Cité Imp. Montée Pass. Place Pont Quai Rd-point Route Rue Ruelle Sentier Square Autres Total
5 [N 1] 16 4 [N 2] 10 0 19 1 [N 3] 0 24 0 0 0 4 [N 4] 166 [N 5] 0 0 0 7 [N 6] 256
Notes « N »
  1. Allée de la Chaudronnerie, Allée de la Croix des Frères, Allée de la Poudrière, Allée de la Tuilerie et Allée Jules Guesde.
  2. Boulevard Aristide Briand, Boulevard Desaix, Boulevard du Docteur Devins et Boulevard Vercingétorix.
  3. Montée de la Visitation.
  4. Route de Beaumont, Route de Fontannes, Route des Moulins et Route du Pont de Bois.
  5. Dont Rue du 8-Mai-1945, Rue du 14-Juillet, Rue du 19-Mars-1962, Rue du 21-Juin-1944, Rue du 4-Septembre et Rue du 11-Novembre.
  6. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 434, alors qu'il était de 4 420 en 2013 et de 4 323 en 2008[a 1].

Parmi ces logements, 76,9 % étaient des résidences principales, 5,3 % des résidences secondaires et 17,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 57,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42,3 % des appartements[a 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brioude en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,3 %) inférieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[a 3].

Le logement à Brioude en 2018.
Typologie Brioude[a 1] Haute-Loire[a 4] France entière[a 5]
Résidences principales (en %) 76,9 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,3 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 17,8 12,4 8,2

Voies de communication et transports

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L'autoroute A75 (Paris-Béziers) passe à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Brioude (accès nord sortie 20, le Puy-en-Velay (RN 102), accès sud sortie 22). Un aménagement en voie express est en cours de construction sur la RN 102 entre l'A75 et Brioude. La RN 102 se prolonge vers Le Puy-en-Velay et des routes départementales desservent Massiac (Cantal) et La Chaise-Dieu.

Transport ferroviaire

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La gare de Brioude est sur la ligne ferroviaire de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes où circulent des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes dans chaque sens entre Clermont-Ferrand, Arvant, Saint-Georges-d'Aurac et Le Puy-en-Velay ou Nîmes (ainsi que l'Intercités Le Cévenol reliant Clermont-Ferrand à Nîmes). Quelques trains permettent des correspondances avec la plupart des Intercités de la ligne de Paris à Clermont-Ferrand.

Transports aériens

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Un aérodrome est situé à 2,5 km au nord sur la commune de Beaumont. Les aéroports les plus proches de Brioude sont ceux du Puy - Loudes à 50 km au sud et de Clermont-Ferrand Auvergne à 60 km au nord.

Attestée sous la forme Brivate au VIe siècle.

En dialecte auvergnat, Brioude est transcrit en graphie occitane classique Briude [ˈbriwdə/ˈbrijde] et en norme bonnaudienne Bride. Ce nom est le résultat d'une longue évolution[18] depuis le mot celte gaulois « briuati » (qui est muni d'un pont), celui-ci étant situé à Vieille-Brioude, au sud à 3 kilomètres[19]. Ce terme nous rappelle donc que le franchissement de l'Allier dans cette région a été un défi pendant des siècles.

À proximité de l'aérodrome de Brioude-Beaumont un site de surface a livré de l'industrie pré-acheuléenne à l'âge estimé entre 80 000 et 5 000 ans[20].

Le nom de la ville ainsi que quelques faciès céramiques exhumés au sud du bourg[21] confirmeraient l'origine laténienne de l'agglomération brivadoise. Toutefois, hors de l'archéologie, qui atteste une présence gallo-romaine certaine sur le site pour tout le Haut-Empire, les évocations historiques de la ville sont plus tardives.

Tout ce que l'on sait de Brioude pour les hautes époques est à rapporter à l'apparition du culte de saint Julien[22]. Ce martyr fut décapité[23] probablement sur place ou peut-être dans la proche localité de Vinzelles (Puy-de-Dôme, com. Bansat, cant. Sauxillanges) à l'occasion des persécutions de Dioclétien, dans les premières décennies du IVe siècle[24].

Le chroniqueur Grégoire de Tours, dans la Passion qu'il consacre à Julien et rédige vers 581-587, évoque la tradition selon laquelle le premier aménagement du tombeau du saint serait le fait d'aristocrates priscillianistes ibériques repentis ayant échappé aux condamnations du mouvement à Trèves par l'usurpateur Maxime[25]. Au regard du reste du récit des origines du culte, le plus souvent fort évasif, ces détails sont trop précis pour ne pas avoir été collectés localement ou lus sur des écrits du temps qui ne nous sont pas parvenus.

Ensuite, l'hypothèse d'une élection de sépulture par Avitus[26], empereur romain d'Occident d'origine auvergnate[27], auprès du tombeau du martyr aurait pu contribuer de façon décisive à la renommée du sanctuaire en Gaule[28],[29],[30]. Indépendamment de la publicité que connurent alors ces événements, il est à noter que cette inhumation ad sanctos, en relayant la mode italique, constituerait par ailleurs un précédent remarquable pour un homme d'État en Gaule.

Intérieur de la basilique Saint-Julien de Brioude
Basilique Saint-Julien : déambulatoire et sanctuaire.

Au Moyen-Age

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Au seuil du Moyen Âge, l'arrivée des chefs germaniques semble, paradoxalement, avoir renforcé de façon décisive l'importance du culte du martyr (on n'a en effet qu'une mention ponctuelle de razzia, de la part des Burgondes vers 472-474[31]). Ainsi, le duc Victorius, Aquitain au service du roi wisigoth Euric, maître de l'Auvergne depuis 475, démonte les monuments antiques voisins pour l'aménagement de la basilique[32]. Thierry, fils ainé de Clovis, lors de sa pacification de l'Auvergne, en conséquence d'un excès de zèle de ses éclaireurs, offrit un diplôme d'immunité au sanctuaire après 526, comme il l'avait fait peu auparavant au profit de Clermont, siège cathédral du pays[33]. Dès lors, la protection vigilante mais discrète des intérêts de l'église de Saint-Julien par le distant pouvoir austrasien fut probablement un moyen efficace de ménager des fidélités au sein de l'aristocratie romaine locale. En retour et malgré le relatif silence des sources issues de Grégoire de Tours, le sanctuaire du martyr est une plate-forme entre le pouvoir royal et militaire franc avec le vieux monde juridique et institutionnel latin. En tout cas, l'importance surprenante des niveaux mérovingiens mis en évidence lors des récentes fouilles programmées et effectuées aux abords de la basilique (sous la direction de Bernadette Fizellier-Sauget puis de Fabrice Gauthier) confirme le dynamisme de ces lieux pour la période. Par ailleurs, le nombre, la variété et la répartition des émissions monétaires, triens et deniers d'argent frappés à Brioude, dont les trouvailles s'égrainent de l'actuelle Espagne aux îles Britanniques, sont encore un témoignage concret du rayonnement du lieu.

Chevet de la basilique Saint-Julien de Brioude
Chevet de la basilique Saint-Julien.

Cet équilibre mérovingien, fut peut-être remis un temps en question par l'hostilitas Francorum dont se font écho les Formulae Arvernenses dans le courant du VIIIe siècle, mais il se recompose vite au IXe siècle, l'âge carolingien.

Le Brivadois est sous les Carolingiens, l'un des cinq comtés secondaires de l'Auvergne, avec une viguerie particulière (les autres comtés sont Clermont, Turluron, Tallende, Carlat)[34]. Ce comté secondaire d'Auvergne est tenu par le Chapitre qui de ce fait est un chapitre noble, ses membres ont le titre de chanoine-comte de Brioude.

La basilique de Brioude, de Louis le Pieux à Charles le Chauve, fait l'objet de préceptes d'immunités réitérés. C'est probablement à cette époque que la communauté des desservants fut réformée en une collégiale canoniale selon les prescriptions de la regula d'Aix-la-Chapelle désormais en vigueur dans l'Empire.

Le chapitre demeure le moyen majeur du rapprochement du pouvoir franc avec l'ensemble des représentants des aristocraties locales : à la fois école, cour, chancellerie, il participe de l'« aquitanisation » décisive des lignages des consanguinei carolingiens en charge au sud de la Loire. Au premier des rangs de ceux-ci, les Guillelmides, et surtout son principal représentant Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine, véritable aboutissement du phénomène. Son abbatiat à la dite basilique de Brioude par « don royal » (dono regio) est alors le symbole de l'étendue de son autorité sur toutes les anciennes provinces romaines d'Aquitaine. De la Vita sancti Guillelmi au la Charroi de Nîmes, le dépôt des armes à l'autel de saint Julien à Brioude marquera désormais l'entrée symbolique en Aquitaine, le passage obligé par lequel le guerrier franc, qu'il soit un personnage historique, un fondateur héroïsé ou encore le premier modèle de sainteté guerrière, véritable « proto-chevalier », entamera sa quête.

Dans le sillage du moment ducal, la famille des Mercœur se distingue en Haut-Allier et à Brioude plus particulièrement, grâce à saint Odilon, ancien chanoine de Brioude mais surtout abbé de Cluny (994-1049), constructeur de la plus vaste église d'Occident et l'un des promoteurs de la Trêve de Dieu ainsi que de la fête des morts, célébrée au lendemain de la fête de la Toussaint. Les Mercœur fourniront jusqu'au XIVe siècle l'essentiel des doyens du chapitre et réclameront encore à la fin du XIIIe siècle des droits patrimoniaux sur les revenus attachés à cette dignité. Odilon est au XIe siècle le premier d'une série de saints dont le cursus s'initie dans les rangs canoniaux de Saint-Julien. Citons Robert de Turlande, fondateur du puissant ordre bénédictin de la Chaise-Dieu, mais préalablement trésorier du chapitre. Enfin saint Pierre de Chavanon, plus modeste fondateur de l'abbaye de Pébrac[35], fit aussi ses débuts dans la communauté. À l'issue du XIe siècle, lors du passage du pape Urbain II à Brioude, en route pour Clermont où il prêchera la première croisade, la seigneurie capitulaire semble alors être à son faîte.

Mais, à rebours des tendances générales, le XIIe siècle paraît ici beaucoup plus troublé qu'ailleurs. La documentation, très lacunaire, ne laisse transparaître que sentences arbitrales pontificales et royales réitératives au sujet de dissensions entre partis au sein du chapitre. Rixes entre chanoines dans le cloître, prise de la doyenné et sièges rompent définitivement les vieux équilibres. Malgré les débuts du chantier de la basilique, l'aura du culte de Julien pourrait en avoir été diminué. Il est aussi possible que la multiplication des ordres « concurrents » en pourtour du domaine capitulaire, en nourrissant des conflits d'intérêts, ait participé à cet amoindrissement lors du « second âge féodal ».

Sous Saint Louis plus particulièrement, l'autorité royale se réinstalle peu à peu en ville et donne systématiquement raison aux chanoines-comtes contre toutes tentatives d'organisation communale jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Et Brioude est bientôt promue par l'autorité royale « bonne ville » d'Auvergne.

Les premiers religieux de l'Ordre des Frères mineurs du Puy-en-Velay s'installent à Brioude en 1286, après le don d'une maison par Anne Fabret dans un faubourg des Olliers. La première pierre de l'église est posée par Pons de Polignac, en 1317. L'église est consacrée le [36].

Le , le sinistre capitaine des « routiers » Seguin de Badefol s'empare de la cité, qui devient « centre d'expéditions punitives » dans toute la région : « ...comme tuer gens, violer fames, pendre les personnes, arder (incendier) les villes, rober et piller tout le pays... » (Jean Froissart, Chroniques, 1370-1400)[37]. À la suite d'une convention signée le , le bandit consent à quitter les lieux.

A l'époque Moderne

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En 1532, le roi François Ier y est accueilli par une centaine de gentilshommes menés par le vicomte François-Armand de Polignac[38].

En 1618, Louis XIII autorise et règle le fonctionnement d'une société de tir à Brioude. Au mois de mai de chaque année, ses membres se réunissaient pour tirer, soit à l’arc, soit à l’arbalète (et plus tard au mousquet et à l’arquebuse) sur des papegays. Nommé roi de l’oiseau, le vainqueur jouissait pendant un an du droit de porter l’épée, était exempt de guet et recevait un prix de quinze livres[39].

Un couvent des Minimes est fondé le 14 juin 1608[40],[41]. Un couvent de Capucins est fondé en 1619[42],[43]. Ce couvent des Capucins est transféré en 1685 sur la butte Saint-Laurent[44]. Un couvent de la Visitation est fondé en 1658. Le couvent des Capucins est détruit par un incendie en 1771. Il est reconstruit avec des bâtiments plus grands. Les ordres religieux sont dispersés en 1789.

Les Templiers et les Hospitaliers

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La place Saint-Jean. Emplacement d'une église disparue de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont les fondations furent mises au jour en 2012, objet de fouilles archéologiques puis recouvertes[45]. Cette « maison du Temple de Sainte-Bonnette » dépendait à l'époque des Templiers de la commanderie du Chambon. Appelée également « l'Hôpital de Brioude », elle est devenue un membre de la commanderie de Montchamp au grand prieuré d'Auvergne[46], c'était également le principal domaine viticole de la commanderie avec des vignes à Paulhac et Puy-Fontaine[47].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Brioude est membre de la communauté de communes Brioude Sud Auvergne[a 6], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Brioude. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Brioude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[a 6], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[49].

Tendances politiques et résultats

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Avec 73,75 % des voix au 2e tour de l'élection présidentielle à Brioude, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. Marine Le Pen (FN) se place en deuxième position avec 26,25 % des voix.

Emmanuel Macron (En Marche!) était également en tête dans la commune de Brioude après le 1er tour et avait reçu 27,56 % des suffrages.

Sur l'ensemble des votants, 6,43 % ont voté blanc et 2,71 % ont voté nul[50].

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Brioude sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Municipales Brioude Maire Jean-Jacques Faucher 2014 2020
Cantonales Brioude-Nord Conseiller général Jean-Noël Lheritier 2015
Brioude-Sud Conseiller général Philippe Vignancour 2015
Législatives 2e circonscription Député Jean-Pierre Vigier
Régionales Auvergne-Rhône-Alpes Président du conseil régional Laurent Wauquiez 2021
Présidentielle France Président de la République Emmanuel Macron

Administration municipale

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Le conseil municipal est élu pour six ans au suffrage universel, par tous les citoyens de la commune inscrits sur la liste électorale.

À Brioude, le conseil municipal est composé de 29 élus dont : membres de la majorité (le maire, adjoints au maire, conseillers municipaux délégués, conseillers municipaux) et conseillers municipaux de la minorité municipale.

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Jean-Luc Vachelard 1173 55,04 % 23 12
Juliette Tilliard - Blondel 958 44,95 % 6 3

Le conseil municipal de Brioude, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[51], pour un mandat de six ans renouvelable[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29[53]. Les vingt-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 43,61 %, se répartissant en vingt-trois issus de la liste conduite par Jean-Luc Vachelard et six issus de celle de Juliette Tilliard - Blondel[54]. Jean-Luc Vachelard est élu nouveau maire de la commune le [55].

Les quinze sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Brioude Sud Auvergne se répartissent en : liste de Jean-Luc Vachelard (12) et liste de Juliette Tilliard - Blondel (3)[54].

Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
Joseph Jalenques   Médecin
Jean Pradin SFIO Contrôleur des PTT
Conseiller général de Brioude (1945 → 1949)
Paul Chambriard DVD Industriel
Sénateur de la Haute-Loire (1946 → 1959)
Conseiller général de Brioude (1949 → 1964)
Réélu en 1953 et 1959
Décédé en fonction
Joseph Jalenques Ind. Médecin
Réélu en 1965
Louis Eyraud PS Vétérinaire et professeur de lycée agricole[56]
Député européen (1981 → 1989)
Député de la Haute-Loire (2e circ.) (1976 → 1978)
Conseiller régional d'Auvergne [Quand ?]
Conseiller général de Brioude (1973 → 1985)
Réélu en 1977
Jean-Paul Chambriard UDF-PR Chef d'entreprise
Sénateur de la Haute-Loire (1983 → 1996)
Conseiller général de Brioude-Nord (1985 → 1996)
Réélu à la suite d'une élection municipale partielle
Pierre Chambon[57] PS Enseignant retraité, ancien résistant
Jean-Jacques Faucher DVD Chef d'entreprise
Conseiller général de Brioude-Nord (1996 → 2004)
Président de la CC Brioude Sud Auvergne (? → 2020)
Réélu en 2001, 2008 et 2014
[58] En cours
(au 17 janvier 2023)
Jean-Luc Vachelard[59],[60] DVD Directeur de lycée retraité
Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (2021 → )
Président de la CC Brioude Sud Auvergne (2020 → )

Instances judiciaires et administratives

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Brioude possédait un tribunal d'instance, boulevard Vercingétorix, mais il a disparu le dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire de la loi Dati. Ses activités ont été regroupées avec le tribunal d'instance du Puy-en-Velay.

La ville de Brioude est le bureau centralisateur d'un canton depuis 2015[61].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[63].

En 2021, la commune comptait 6 518 habitants[Note 6], en évolution de −3,34 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 9835 3865 4865 1325 0995 2474 9404 9624 804
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 9284 9504 9324 6164 7474 9875 1024 9284 963
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 8414 8654 9034 7545 1045 1135 0395 6235 687
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6 1847 1957 7737 4837 2856 8206 6956 6886 664
2015 2020 2021 - - - - - -
6 7436 5376 518------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 065 hommes pour 3 616 femmes, soit un taux de 54,12 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[66]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
4,5 
10,9 
75-89 ans
16,6 
21,0 
60-74 ans
22,1 
19,8 
45-59 ans
19,5 
15,1 
30-44 ans
13,4 
15,9 
15-29 ans
11,4 
15,9 
0-14 ans
12,5 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Enseignement

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La commune de Brioude dépend de l'académie de Clermont-Ferrand (rectorat de Clermont-Ferrand) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Haute-Loire.

Pour le calendrier des vacances scolaires, Brioude est en zone A.

Sur la commune de Brioude, 12 établissements scolaires sont ouverts : 5 écoles, 2 collèges et 3 lycées[67].

Manifestations culturelles et festivités

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  • La Fête patronale saint Julien, fin août.
  • La Foire-exposition toutes les années paires le week-end de l'Ascension, avec la présence des villes jumelées.
  • Les Décades de la peinture, festival d'art consacré aux arts graphiques et plastiques et à la scène artistique actuelle et émergente.
  • Les différents marchés le samedi, dont celui aux asperges en novembre, et celui de Noël.
  • La Biennale d'Aquarelle[68] (la 7e s'est tenue en ). Depuis quelques années, Brioude s’impose comme la capitale de l’aquarelle. Tous les deux ans, des artistes envahissent la ville, colorent ses murs de leurs œuvres et partagent leur passion avec un public de plus en plus nombreux.
  • Le festival des Chansons françaises, en été.
  • Les concerts de musique classique organisés par les Amis de la Basilique.
  • Les rencontres autour du Chocolat, en novembre.
  • Brioude classic six days revival 2010, , coupe d'Europe d'enduro rétro, finale du championnat de France d'enduro rétro[69].

Festival les Décades de la peinture

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Les Décades de la peinture, édition 2019, œuvres de Philippe Caspar
Les Décades de la peinture, édition 2019. Œuvres de Philippe Caspar.

Les Décades de la peinture est un festival annuel consacré aux artistes indépendants et émergents. Depuis 2018, il met en lumière chaque année au mois d'août une cinquantaine d'artistes venus de France et de l'international peu ou encore jamais vus représentant la scène artistique actuelle[70]. Le festival s'articule autour d'une exposition d’œuvres graphiques et plastiques ouverte à tous les styles proposant au public une balade artistique hors des sentiers battus. Animations, démonstrations, performances artistiques, concerts et ateliers d'initiation à l'art créent un écrin autour de l'exposition pendant les dix jours de festival[71].

L'édition 2019 a attiré près de 4 000 visiteurs[72].

Brioude abrite au nord de la ville un centre hospitalier[73] assurant les urgences et de la chirurgie, et des résidences pour personnes âgées dépendantes : résidences Saint-Dominique (centre)[74].

Le centre hospitalier de Brioude dispose de 224 lits et places dont[75] :

  • Médecine : 54
  • Chirurgie : 40
  • Moyen séjour : 40
  • Long séjour : 20
  • Hébergement : 20
  • SSIAD : 50
  • Le SC Brioude est un club de rugby à XV Honneur régionale, figure emblématique du sport brivadois.
  • L'US Brioude, en football, évoluant en division d'honneur régionale.
  • Brioude fut la ville de départ de la 7e étape du Tour de France 2008, le . Elle fut ville d'arrivée de la 9e étape du Tour de France 2019, le .
  • Le Motoclub de Brioude a été le premier organisateur français d'une course d'enduro motocycliste en 1972. Depuis de nombreuses épreuves ont eu lieu, championnats de France dont le dernier en 2008, championnats d'Europe et du Monde, le point d'orgue étant les ISDT (Internationaux de trials sur six jours) en 1980 auxquels 14 nations différentes ont participé.
  • Le TT Brivadois (tennis de table).
  • Le HBCB (HandBall Club Brivadois) est le club de handball de Brioude évoluant en prénationale.

Lieux de culte

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  • La basilique Saint-Julien et l'église Notre-Dame de la Borie-Darles sont les deux seules églises de la ville[76]. L’église Saint-Julien a été élevée au rang de basilique par une décision du pape Pie XII le . La célébration officielle a eu lieu le , présidée par l'archevêque de Rouen, Joseph-Marie Martin (ancien évêque du Puy-en-Velay, élevé au cardinalat en 1965).
  • Une messe en plein air est dite chaque année, à l'occasion de la fête patronale (le ), près de la fontaine Saint-Julien[77], fontaine[78] dans laquelle les soldats romains lavèrent la tête de saint Julien après son martyre avant de la ramener à Vienne comme preuve de leur acte.

Liturgie catholique

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On fête Julien le de chaque année, mais la procession n'a plus lieu. Saint Julien est présenté au public dans la crypte. Le reliquaire date du XIXe siècle.

Le passé liturgique de Brioude est connu. Plusieurs bréviaires remontant au XIVe siècle permettent de connaître les particularités liturgiques de l'ancienne collégiale[79]. L'office divin était célébré par les chanoines dans le chœur entouré d'un jubé. Jusqu'au XVIIIe siècle, les offices rythmaient la journée. Les processions étaient effectuées autour dudit cloître, dans la collégiale, pour des offices solennels, mais aussi pour des offices particuliers (sur demande testamentaire par exemple). Aujourd'hui la procession de la saint Julien n'existe plus ; il reste pourtant quelques objets qui gardent le souvenir de cette procession oubliée. L'effondrement des liturgies depuis Vatican II n'a pas plus fortifié l'identité liturgique de Saint-Julien. La liturgie forgée par les chanoines valorisait en effet un marqueur identitaire fort : cette liturgie était à la fois héritée de l'Aquitaine et du Velay. L'identité liturgique de Brioude a récemment été mise en valeur par deux études[80]. La richesse historique des anciennes liturgies de Brioude reste inconnue et aucunement utilisée. À Brioude, on fêtait particulièrement le Saint-Sépulcre : une liturgie du dédiée entièrement au tombeau du Christ. Les chanoines participaient spirituellement à la croisade. La chapelle Saint-Michel et les sculptures du chœur attestent également de cette dévotion brivadoise pour le Saint-Sépulcre[81].

Agriculture (céréales et élevage bovin surtout dans la région), agro-alimentaire, sous-traitance automobile, transformation du bois, construction, tourisme (notamment le tourisme halieutique pour la pêche à la mouche) et hôtellerie sont les principales activités économiques représentées.

Autrefois, Brioude était un haut lieu de la pêche au saumon. En raison de la pression accrue des activités humaines sur les écosystèmes halieutiques (pollution agricole, surpêche dans l'estuaire de Nantes, barrages infranchissables sur l'axe Loire Allier, rejet des eaux chaudes des quatre centrales thermonucléaires, etc.), celui-ci a pratiquement disparu depuis les années 1960. Sa pêche est maintenant interdite depuis 1994.

Brioude est un centre d'impulsion régional dans le domaine agricole. En effet, 12 % de la production de tournesol en Auvergne est issue des environs de Brioude.

Brioude est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Brioude.

Zones artisanales

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  • Le Reclus (rue Émile-Barbet)
  • La Gare
  • Le Poteau Moderne (rue Guynemer)
  • Saint-Ferréol (avenue d'Auvergne)
  • Lous Venioux
  • Saint-Ferréol/Le Breuil
  • Les Chauds Basses (Largelier)
  • La Croix Saint-Isidore (Est- route d'Aurillac)

Emploi, salaires et chômage

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En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s’élevait à 3 902 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,1 % d’actifs dont 61,9 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs[a 7].

On comptait 5 069 emplois dans la zone d’emploi (dont 4 457 salariés[a 8]). Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 2 439, l'indicateur de concentration d'emploi est de 207,9 %, ce qui signifie que la commune offre deux emplois par habitant actif[a 9].

Répartition de la population active et nombre d’emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2009
Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d’entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers Ensemble
Population active[a 10] 16 237 273 527 856 929 2 846
Actifs avec emploi[a 10] 16 209 257 503 744 756 2 485
Nombre d’emplois[a 11] 36 426 438 1 107 1 595 1 391 4 992

2 080 des 2 436 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 85,4 %) sont des salariés[a 12], parmi lesquels 70,7 % sont titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée, 8,1 % des contrats à durée déterminée ; parmi les non-salariés, on recensait 7,45 % d'indépendants et 6,6 % d'employeurs[a 13]. Près des deux tiers des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 14].

Le salaire net horaire moyen (en euros) s'élève à 11,10 , il est maximal pour les cadres (19 ) et minimal pour les ouvriers non qualifiés (8,50 )[a 15].

Le chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans s’élevait en 2009 à 14,2 %[a 16]. Au , on comptait 567 demandeurs d'emploi de catégorie ABC dont 313 de catégorie A[a 17].

Entreprises et établissements

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Au , Brioude comptait 844 établissements actifs (3 602 postes salariés) : 28 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 70 dans l'industrie, 58 dans la construction, 535 dans le commerce-transports-services divers et 153 étaient relatifs au secteur administratif. 16 entreprises avaient plus de 50 salariés[a 18],[a 19].

En 2011, 50 entreprises ont été créées à Brioude[a 20] ; parmi celles-ci, 32 sont individuelles dont 19 auto-entrepreneurs[a 21], ce qui représente au total 50 entreprises[a 22]. 45 % des entreprises ont été créées avant 2001[a 23].

Démographie des entreprises et des établissements au
Secteur d’activité Entreprises Établissements
Créations[a 20] individuelles[a 21] Nombre[a 22] Créations[a 24] Nombre[a 25]
Industrie 3 2 47 4 67
Construction 8 6 44 8 49
Commerce, transports et services divers 34 19 330 49 429
Administration publique, enseignement,
santé et action sociale
5 5 84 7 94
Ensemble 50 32 505 68 639
Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements SIRENE

Secteur primaire

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L'activité primaire est fortement représentée à travers l'agriculture autour de Brioude mais aussi les entreprises de bois : Trans Bois Sarl, Bois Industriel, Rouvet, etc.

Depuis peu se développe aussi une activité tertiaire autour des NTIC (services informatiques, référencement internet[82]etc.).

Grandes entreprises

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Brioude abrite le siège social de trois grandes entreprises (chiffre d'affaires supérieur à 10 M€) :

  • Snop Financère Dunois : société d'emboutissage, détenue par le groupe familial Pinaire (5 500 employés dans le monde)[83] ;
  • Defimode : réseau de magasins sous l'enseigne Nov'Mod[84]. 292 personnes employées dans 69 établissements fin 2017. Filiale déficitaire du groupe Vivarte ;
  • Copagno, coopérative des producteurs d'ovins[85],
  • Richemont, usine de fromage Raclette[86].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Basilique.
Maître autel de Saint-Julien de Brioude
Maître autel de la basilique.
  • La basilique Saint-Julien avec 74 mètres de longueur, est la plus grande église romane d'Auvergne. Construite entre le XIIe et le XIVe siècle, elle est remarquable par ses fresques polychromes et son pavage de galets aux motifs géométriques ou ornementaux (rosaces, fleurs de lys…). Deux vitraux de la basilique ont été réalisés par François Baron-Renouard en 1983. De nouveaux vitraux ont été réalisés par le père Kim En Joong en 2007/2008 ; trente-six vitraux contemporains ont ainsi vu le jour, un des plus grands chantiers dans ce domaine de ce début de XXIe siècle en Europe. Ce programme vient compléter l'ensemble de vitraux datant du XIXe siècle, dont l'un manque aujourd'hui. il était situé dans la lanterne et figurait la gloire de saint Julien. Il a été remplacé par un vitrail contemporain. L'édifice lui-même est composé d'une nef à collatéraux, composée de cinq travées et d'une avant-nef. Le transept non saillant possède des tribunes de chœur. En guise de second transept, les porches accrochés aux murs collatéraux de la deuxième travée sont aussi surmontés de tribunes absidées. Le rond-point du chœur est entouré d'un déambulatoire à 5 chapelles rayonnantes. Environ 500 chapiteaux sont sculptés. Cet édifice roman bouleversé par des formes gothiques n'entre pas totalement dans le cadre de l'architecture romane utilisée pour les grands édifices d'Auvergne. Proche du Velay, Saint-Julien de Brioude présente de nombreuses solutions architecturales propres à ce petit diocèse encore mal connu du point de vue de ses réseaux culturels[87].
  • L'Hôtel de la Dentelle présente différents modèles de dentelles anciennes et contemporaines ainsi que du matériel servant à la confectionner. Quatre des Meilleures Ouvrières de France y animent des cours et assurent la pérennité de la dentelle dite « de Cluny » en créant des modèles contemporains remarquables. L'ensemble des techniques mises en œuvre dans la création et la réalisation de ces nouveaux modèles constitue « le Cluny de Brioude ».
  • La Maison du Saumon et de la Rivière est un musée-aquarium pédagogique, situé non loin des frayères du haut Allier jusqu'où remonte le saumon atlantique Salmo salar, après 800 km de nage en eau douce ; menacé de disparition, il est protégé depuis quelques années, sa pêche rigoureusement contrôlée et sa migration facilitée par des passes à saumons le long des barrages de l'Allier, si bien que sa présence dans la région est actuellement en légère augmentation. Le musée présente aussi l'écosystème de la rivière et les activités liées dans le passé à l'Allier (batellerie, moulins, etc.).
  • La Maison de Mandrin, située rue du 4-Septembre, est une demeure gothique du XVe ou XVIe siècle. Bien que Mandrin n'y ait jamais vécu, il était venu y « vendre » du tabac au responsable de l’entrepôt qui en serait mort un peu plus tard[88]. On doit la restauration de la salle du rez-de-chaussée ainsi que la fresque « Ici sévit Mandrin » à l'extérieur au plasticien Yves Morvan[89].
  • Le Doyenné, espace d'art moderne et contemporain[90].

Prieuré fontevriste

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Armoiries des Chanoines Comtes

La fondation de ce monastère est due à la générosité de Pierre Bon de Ribeyre, conseiller du roi, président de l’élection Brivadoise, qui a deux filles religieuses fontevristes.

Un accord avec les Chanoines-Comtes de Brioude, mettant à la disposition des religieuses fontevristes contre la somme de 9 000 livres. La Comtalia ou Palais en fort mauvais état mais spacieux situé près de l’église paroissiale Notre-Dame à l’emplacement de la mairie actuelle fut le facteur déclenchant de l’installation des religieuses fontevristes dans la Ville.

Les travaux commencés en mai 1637, et qui coûtèrent 34 000 livres, durèrent deux ans mais ils permirent aux sœurs de disposer d’un grand monastère unissant les avantages de la ville à ceux de la campagne. Françoise de Frétat, l’une des filles de Pierre Bon de Ribeyre, qui portait en religion le nom de sa mère, fut installée comme première prieure par l’abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon[91]. On lit dans l'ouvrage Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours Par Pierre Cubizolles, que les débuts de la Révolution française 1792 virent disperser les religieuses fontevristes de Saint-Joseph. Le calme revenu avec l'Empire, en 1805, le couvent fontevriste de Saint-Joseph fut rétabli rue la Monnaie.

Autre étape importante, en 1826-1827, ce couvent fut transporté place du Vallat dans l’ancienne propriété des Montbrizet. La chapelle y fut consacrée en 1842. Ce furent là les derniers feux du prieuré fontevriste puisqu'après 1904, la pénurie de vocations entraîna la fermeture du prieuré[92]. Les anciens Brivadois appellent encore l’ensemble des bâtiments du Vallat et de la rue des Olliers « Fontevrault ».

Après 1905 et la séparation de l’Église et de l’État, deux professes de Brioude gagnèrent Chemillé-en-Anjou (49120). Puis à la fermeture de ce dernier prieuré, les moniales s’établirent en 1956 à la Barre, commune de Martigné-Briand (49540) auprès des bénédictines missionnaires de Vanves. Il n’y eut plus alors de religieuses fontevristes[93].

  • La Visitation (entrée rond-point de Paris).
  • Esplanades de Verdun et Pierre-Mamet (remparts).
  • Sentier des 2 Ponts et plage de la Bageasse le long de l'Allier.

Films tournés à Brioude

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  • En 2005, Papa, un long métrage avec Alain Chabat avec des scènes dans un hôtel et une rue de Brioude[94].
  • En 2007, 664 km, un moyen-métrage d'Arnaud Bigeard avec des scènes d'une station-service abandonnée[95].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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« De gueules à la ruche d'or accompagnée de six abeilles du même, au chef cousu de France. »

Dans La France illustrée, 1882, de Malte-Brun on trouve :

  • « D'or, à deux clefs adossées de sable, accompagnées en chef d'une fleur de lis du même. », ainsi dans d'Hozier (Auvergne, p. 330).
  • « Parti, le 1er d'azur, à trois fleurs de lis d'or ; le 2e d'azur, à la lettre capitale B couronnée d'or. », ainsi dans Pierre de La Planche, La Description des provinces et des villes de France, 1669 (manuscrit à la Bibliothèque du Musée Condé de Chantilly).

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Brioude, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références Insee

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Dossier local établi par l'Insee [lire en ligne (page consultée le 11 novembre 2013)] [PDF] :

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Brioude » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Brioude - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Brioude - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  6. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Brioude » (consulté le ).
  7. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  8. EMP T6 – Emplois selon le statut professionnel.
  9. EMP T5 – Emploi et activité.
  10. a et b EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  11. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle.
  12. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2009.
  13. ACT T2 – Statut et condition d'emploi des 15 ans ou plus selon le sexe en 2009.
  14. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  15. SAL T1 – Salaire net horaire moyen (en euros) selon la catégorie socio-professionnelle en 2010.
  16. EMP T4 – Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
  17. DEFM T1 – Catégories de demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois selon le sexe et l'âge.
  18. CEN T1 – Établissements actifs par secteur d'activité au .
  19. CEN T2 – Postes salariés par secteur d'activité au .
  20. a et b DEN T1 – Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  21. a et b DEN T2 – Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  22. a et b DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  23. DEN G2 - Âge des entreprises au .
  24. DEN T4 – Créations d'établissements par secteur d'activité en 2011.
  25. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .

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Références

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