Aller au contenu

Bar-sur-Seine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bar-sur-Seine
Bar-sur-Seine
La Seine à Bar-sur-Seine.
Blason de Bar-sur-Seine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est (Champagne-Ardenne)
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Baroni
2020-2026
Code postal 10110
Code commune 10034
Démographie
Gentilé Barséquanais
Population
municipale
2 877 hab. (2021 en évolution de −5,8 % par rapport à 2015)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 06′ 53″ nord, 4° 22′ 36″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 293 m
Superficie 27,53 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bar-sur-Seine
(ville isolée)
Aire d'attraction Bar-sur-Seine
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Seine
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bar-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bar-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Bar-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Bar-sur-Seine
Liens
Site web bar-sur-seine.fr

Bar-sur-Seine (prononcé [baʁ syʁ sɛn]) est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

La ville est située à 33 km au sud-est de Troyes.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]
  • Avaleur[1], Baroville, Bel-air, Bois-du-Roi, Bois-Notre-Dame, la Borde, Bréard, la Calvaire, Cérès, la Ferme-Neuve, la Folie, Fort-Gayot, Fourneau, Garenne, Grillot, Haye-du-Champ-Dey, Haie-Piat, le Hayer, la Maladière, Male-Terre, Montmarson, la Motte-de-Villeneuve, le Pont-Neuf, Puits-l'Ermite, la Roche, st-Bernard, Saine-Fontaine, st-Sébastien, Sermont,
  • Serey, Cérisium[2] ou Cérès, lande de Cérès, ancien hameau en aval de Bar. De 1158 au XIIIe siècle la lettre C était utilisé, Le S apparaît en 1249[3]. Une des dernières traces du hameau était la chapelle qui existait encore au XVIIIe siècle et dont L. Coutant a fait un relevé des fondations.

le Truchot (bois du finage d'Avalleur[4]),

  • Villeneuve ancien hameau de la paroisse de Merrey[5] qui fut réuni à Bar-sur-Seine au XVIIIe siècle. Il se trouvait là un moulin de Villeneuve,
  • les Vignes-du-Mérite, Sainte-Fontaine, Notre-Dame du Chêne (chapelle), sur le cadastre de 1836.

Relief et géologie

[modifier | modifier le code]

Autour de Bar-sur-Seine, le paysage est vallonné.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Seine, l'Ource, l'aqueduc Souterrain, le cours d'eau 01 des Moulins, la Seine, l'Ource et l'Ource[6],[Carte 1].

Les caractéristiques hydrologiques de la Seine sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 24 m3/s. Le débit moyen journalier maximum est de 315 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 285 m3/s, atteint le [7].

L'Ource, d'une longueur de 100 km, prend sa source dans la commune de Poinson-lès-Grancey et se jette dans la Seine sur la commune, après avoir traversé 25 communes[8].

L'Aqueduc Souterrain est un aqueduc,de type conduite forcée, de 19,4 km. Il relie la commune de Loches-sur-Ource à la commune de Courtenot[9].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bar-sur-Seine[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource à 4 km à vol d'oiseau[12], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 2],[13],[14].

Statistiques 1991-2020 et records CELLES-SUR-OURCE (10) - alt : 275m, lat : 48°04'03"N, lon : 4°24'40"E
Records établis sur la période du 01-03-2004 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 0,8 2,7 5,9 9 12,6 14,6 14 11 8,4 4,5 1,6 7,2
Température moyenne (°C) 3,3 4 7 11 14,1 17,9 20,1 19,3 16,1 12,2 7,3 4,1 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,1 11,3 16,1 19,1 23,1 25,6 24,7 21,2 16,1 10,2 6,6 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−11
07.01.09
−13,7
07.02.12
−15
01.03.05
−3,5
07.04.21
−0,4
03.05.21
3,5
14.06.08
6,2
14.07.04
5,6
26.08.18
2,2
30.09.22
−3,9
29.10.12
−5,6
17.11.07
−15
20.12.09
−15
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,8
01.01.22
20,7
27.02.19
25,5
31.03.21
28,6
25.04.07
31,9
28.05.17
37,3
26.06.19
40,6
25.07.19
39,3
19.08.12
34,9
14.09.20
30,5
02.10.23
22,9
07.11.15
17,1
31.12.22
40,6
2019
Précipitations (mm) 60,8 55,1 59 49,3 82,1 64,8 51,4 62,7 51,8 68,1 66 76,1 747,2
Source : « Fiche 10070001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,8
0,9
60,8
 
 
 
7,1
0,8
55,1
 
 
 
11,3
2,7
59
 
 
 
16,1
5,9
49,3
 
 
 
19,1
9
82,1
 
 
 
23,1
12,6
64,8
 
 
 
25,6
14,6
51,4
 
 
 
24,7
14
62,7
 
 
 
21,2
11
51,8
 
 
 
16,1
8,4
68,1
 
 
 
10,2
4,5
66
 
 
 
6,6
1,6
76,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Au , Bar-sur-Seine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bar-sur-Seine, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est la commune-centre[Note 3],[19]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), forêts (40,3 %), zones urbanisées (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), cultures permanentes (0,9 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

On retrouve le terme Bar, Barre dans le nom d'autres villes avec configuration identique (Bar-sur-Aube, Bar-Le-Duc, Montbard), construites au sommet d'une colline et qui ont ensuite migré dans la plaine.

Préhistoire et antiquité

[modifier | modifier le code]

La route de l'étain reliait la Grande-Bretagne à la Méditerranée en empruntant la vallée de la Seine, l'importance de cette artère commerciale était bien connue des Celtes et a donc été anciennement peuplée. Le Barséquanais dépendait du Pagus Latiscensis (Lassois), un des 8 ou 9 pagi qui constituaient la cité des Lingons (Gaule celtique). Les Lingons, comme les Rèmes, restent fidèles à César lors de la conquête des Gaules, y compris lors de la grande révolte de 53-52. est probablement détruite une première fois en 298 ou en 351/357, puis reconstruite.

Comme partout en Occident, les fonctionnaires locaux s'émancipent du pouvoir royal et obtiennent l'hérédité des honneurs (charges) par le capitulaire de Quierzy (juin 877). Après le siège de Paris de 885/887, levé car Charles le Gros paye une rançon aux Normands et les autorise à aller piller la Bourgogne, ceux-ci remontent la vallée de la Seine et détruisent définitivement Latisco (887/888), ce qui entraîne la séparation du Barséquanais de ce qui reste du Lassois.

Le nom de Bar-sur-Seine n'est attesté avec certitude qu'en 1068 sous la forme BARRUM car le Pagus Barrensis mentionné au IXe siècle se rapporte à Bar-sur-Aube.

Bar-sur-Seine monnaye des deniers sous Charles le Chauve.

Comtes de Bar-sur-Seine

[modifier | modifier le code]
  • Ermengarde, [de Bar(-sur-seine)], probable fille de Rainard de Bar-sur-Seine, aurait apporté le comté de Bar aux comtes de Tonnerre, les Milonides, par son mariage avec Miles [IV] († v. 1002/3)[23].
  • Leurs fils, Renard/Rainard et Miles (Mille, Millon) [V] hérites des deux comtés[23].
  • Hugues-Renaud de Bar, comte de Tonnerre et de Bar(-sur-seine) (v.1046), puis évêque de Langres (1065-1085), cède vers 1070 le comté de Bar à sa sœur Eustachie, épouse de Guillaume Ier/Gautier Ier, comte de Brienne[23].
  • Milon II, troisième fils des précédents, hérite du comté[23] (vers 1080, décédé en 1125 ou 1126).
  • Gui, fils du précédent, comte de Bar en 1125 ou 1126, décédé en 1146 ou 1147.
  • Milon III, fils du précédent, comte de 1147 à 1150.
  • Manassés, évêque de Langres, frère de Gui, administre le comté pour sa nièce mineure Pétronille, fille de Milon III.
  • Pétronille gère le comté à partir de son mariage (vers 1168) avec Hugues du Puiset (décédé en Ardech, Angleterre, en novembre 1189)
  • Milon IV, comte de Bar-sur-Seine (1189), fils de Pétronille et de Hugues du Puiset, également seigneur du Puiset et vicomte de Chartres (1190). Décède le 18 ou 19 août 1219 au siège de Damiette.
  • Les neveux et nièces de Milon IV vendent leurs droits au comte de Champagne Thibault IV.
  • Le comté passe dans le domaine royal en 1285.

La ville est affranchie de la maimorte en 1198.

Avec le traité d'Arras (1435), Bar passe alors aux États de Bourgogne. La ville de Bar est prise par l'armée royale le 7 juin 1475 et brûlée, le château fort en partie détruit. Elle repasse au domaine royal en 1477 avec la mort de Charles le Téméraire.

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

En 1577, l'ambassadeur vénitien Lippomano décrit une ville « dont le château et les murailles paraissent être faites de terre battue dont les Polaques (Polonais) font les leurs, de même que les habitations qui sont construites de bois et de terre ». À la même époque, le château (en ruines) est décrit comme un triangle isocèle et comprend sept tours, dont celle de l'horloge. Terre de passage et de frontière, Bar est prise par les huguenots en 1562 puis par les ligueurs en 1563. Entre 1589 et 1595 elle est sept fois assiégée.

À la fin de l'Ancien Régime, le bailliage et l'élection de Bar-sur-Seine relèvent de la Bourgogne mais suivent la coutume de Troyes et ressortissent du Parlement de Paris tout en dépendant du diocèse de Langres

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]
L'ancienne gare en 2016.

Bar est chef-lieu de district en 1790 puis sous-préfecture de 1800 jusqu'en 1926. Edmond de Schwarzenberg y établit très brièvement son quartier général lors des invasions alliées (1814).

La commune a disposé d'une gare pour les voyageurs sur la ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray de 1862 à 1980. Les prestations proposées par la SNCF dans les dernières années étaient telles (matériel obsolète, horaires inadaptés) que la fermeture du service entre Troyes et Châtillon-sur-Seine était devenue inéluctable.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Bar fut le siège d'un bailliage. L'Intendant de Bourgogne Ferrand décrit le siège du bailliage comme ayant un président, un lieutenant civil et criminel, un commissaire encaisseur et examinateur, un avocat du roi, un procureur du roi et un greffier du roi.

Guy de Lantaiges-Bonnot fut bailli et héritier de Guyot Bonnot, dont il prit le nom[24].

Eaux et forêts

[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, Bar est le siège d'une maîtrise des eaux et forêts. Au XVIIe siècle, le tribunal des eaux et forêts qui règle les litiges se compose d'un maître particulier, d'un lieutenant, d'un procureur du roi et d'un garde marteau greffier. Il est arrivé que le poste soit tenu par le bailli de Bar.

Grenier à sel

[modifier | modifier le code]

Il y a un grenier à sel à Bar pendant l'Ancien Régime.

Doyenné de Bar-sur-seine

[modifier | modifier le code]

Le doyenné de Bar-sur-Seine[25], compris dans l'Archidiacconé du Lassois, n'était pas attaché à aucun siège fixe, la cure de Bar-sur-seine n'étant point à la nomination de l'évêque. Ce doyenné fut formé en 1163 selon l'archiviste henri d'Artois.

liste des Doyens de Bar-sur-Seine

  • Maubert 1189 et 1206 dit doyen de Vendeuvre[25]
  • X arbitre dans une cause en faveur de l'hôpital de Troyes vers 1220
  • Hugues I 1225-1236 dit de Giey
  • Hebert 1243
  • Wiard doyen rural en 1266-1272
  • Hugues II doyen en 1277
  • Hugues III de Giey
  • Hugues IV bonnot en 1516[25]
  • Hugues V 1560-1573
  • Nicolas Polin 1657
  • Jean Hurtelin 1666
  • Jean Paymal chanoine 1666-11680[25]
  • Nicolas de Monginot chanoine de Mussy 1680
  • Nicolas Reymond chanoine de Mussy 1680-1694
  • Etienne Prodhon 1694-1727
  • Jean Baptiste Camus 1727-1755
  • Nicolas Bluget 1783-1791

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Sous l'Ancien Régime

Bar-sur-Seine est érigée en commune en 1231. À partir de 1630, les maires sont nommés par le roi : ils deviennent maires perpétuels et lieutenant général de police.

À partir de 1790
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 ? Durand de Champmerle    
Les données manquantes sont à compléter.
1959 1971 Bernard Pieds CIR Directeur de journal, député
mars 1971 mars 2008 Jean Weinling[26] PS Retraité de l'enseignement
Conseiller régional de Champagne-Ardenne
mars 2008[27] mai 2020 Marcel Hurillon DVG Retraité de l'enseignement
mai 2020 En cours Dominique Baroni[28] SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 2 877 habitants[Note 4], en évolution de −5,8 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2702 3392 2002 1122 2692 3502 4962 7452 469
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6092 7702 9202 7982 8033 0923 1823 2373 157
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1213 1873 1072 7102 7422 6512 5712 1052 422
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 5592 7863 1553 5723 6303 5103 4763 4303 233
2015 2020 2021 - - - - - -
3 0542 9322 877------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Foires et marchés

[modifier | modifier le code]

En 1139 est déjà citée une foire, qui a lieu le dimanche de la Trinité et les deux jours suivant, et dont le bénéfice va à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre pour le prieuré de Bar. C'est un droit donné par le comte de Bar, qui la déplace en 1218 au mardi de la Toussaint. Jean le Bon octroie aux habitants trois jours de foire autour de la Saint-Luce à partir de 1362, du 12 au 14 décembre.

Il y a aussi des marchés cités depuis Thibault IV et qui, à partir du XIXe siècle, se tiennent chaque vendredi.

Particularités du milieu viticole

[modifier | modifier le code]

La plupart des vins de Champagne proviennent du département de la Marne (sur terrains crétacés), de la vallée de la Marne (jusqu'à l'ouest de Château-Thierry), et sur une série de terroirs à cheval sur les terrains tertiaires et crétacés (Avize, Vertus, Sézanne...).

Les champagnes de l'Aube sont très excentrés, très méridionaux, par rapport aux autres champagnes, et sont sur des terrains jurassiques. Ce sont donc des champagnes particuliers. Cette aire des champagnes de l'Aube regroupe d'autres communes voisines comme Les Riceys et Bar-sur-Aube. Les champagnes en question sont très appréciés du général de Gaulle qui, en voisin depuis Colombey, se fournissait dans la région.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L’église Saint-Étienne.
La chapelle Notre-Dame-du-Chêne.

Ecclésiastique

[modifier | modifier le code]

Le Lasçois était le siège d'un archidiaconé, tout d'abord situé à Lasticum puis à Châtillon-sur-Seine. Il est difficile de dire quand a été créé le diaconé de Bar, mais la liste des doyens est fournie par l'abbé Roussel cité en bibliographie.


Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Jeanne Ire de Navarre, née à Bar-sur-Seine (1273-1305), reine de Navarre de 1274 à 1305 et reine de France de 1285 à 1305.
  • Pierre Poupo, né à Bar-sur-Seine (1552-1590), poète, auteur de La Muse Chrestienne.
  • Jean Bonnefons (1554-v. 1614), poète néolatin, exerce pendant une trentaine d'années la charge de lieutenant général à Bar-sur-Seine.
  • Jean-Baptiste Victor Chanez, né à Bar-sur-Seine (1746-1825), général des armées de la République et de l'Empire, baron d'Empire le 5 février 1814.
  • Pierre Paul Alexandre Bouchotte[41] (1754-1821), homme politique, député du tiers aux Etats-Généraux.
  • Alexandre de Ferrière, né à Bar-sur-Seine (1771-1848), auteur dramatique, écrivain, éditeur et journaliste.
  • Arsène Olivier (1823-1895), ingénieur né à Landreville, fit don de sa collection archéologique à la ville.
  • Albert Guyard (1846-1913), homme politique, député de l'Aube de 1898 à 1902.
  • Paul Portier, né à Bar-sur-Seine (1866-1962), zoologiste et biologiste marin français (travaux sur l'anaphylaxie).
  • Les frères Goncourt Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt y font de nombreux séjours entre 1834 et 1878.
  • Henri Caruchet, né à Bar-sur-Seine (1873-1948), peintre et illustrateur.
  • Maurice Marinot (1882-1960), artiste peintre et artisan verrier
  • Armand Trumet de Fontarce (Dijon, 15 août 1824 – Bar-sur-Seine, 14 septembre 1908), docteur en médecine, conseiller général du canton et maire de Bar-sur-Seine. La vie de ses deux fils est romancée par Jim Fergus, son arrière-arrière-petit-fils, dans son livre Marie-Blanche.
  • Luc Pillot (1959-), champion olympique de voile.
  • Guy de Lantaiiges, bailli de Bar-sur-seine

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Bar-sur-Seine Blason
Parti : au 1er de gueules aux deux bars adossés d'or, au 2e d'azur à la bande d'argent accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Pierre Rouget, Recherches historiques sur la ville et comté de Bar-sur-Seine, (lire en ligne)[42].
  • Lucien Coutant, Fragments historiques sur la ville et l'ancien comté de Bar-sur-Seine, Saillard (Bar-sur-Seine), (lire en ligne)
  • Lucien Coutant, Histoire de la ville et de l'ancien comté de Bar-sur-Seine, (lire en ligne)
  • Abbé Roussel, Le diocèse de Langres, HIstoire et statistique, Langres, 1873-79, 4 volumes. Tome 1 (lire en ligne), Tome 2 (lire en ligne)
  • Honoré de Balzac, Les Paysans, Paris, Garnier-Flammarion, 1970.
  • R. Dion., Histoire de la vigne et du vin, Paris, Flammarion, 1959 avec 15 pages de planches.
  • C. Pomerol (dir.), Terroirs et vins de France – Itinéraires œnologiques et géologiques, Orléans, BRGM, 1990 (3e édition).
  • Michel Belotte, Histoire de Bar-sur-Seine des origines à 1789, Aux dépens de l'auteur, 14 rue de l'Égalité, Dijon.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Bar-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Ou encore Valleur.
  2. Archives départementales de l'Aube, 6H11.
  3. Joseph de Laborde, Layettes trésor des Chartes, (lire en ligne), « n°3766 », p. 67
  4. 40 arpents et 38 perches en 1759, A.D. Aube, 5B219.
  5. Claude Courtépée, Description historique et topographique du Duché de Bourgogne, (lire en ligne), « Villeneuve », p. 435
  6. « Fiche communale de Bar-sur-Seine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  7. « LA SEINE à BAR-SUR-SEINE - Code station : H0400010 », sur l'Hydroportail, Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, (consulté le ).
  8. Sandre, « l'Ource »
  9. Sandre, « l'Aqueduc Souterrain »
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Bar-sur-Seine et Celles-sur-Ource », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Bar-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a b c et d Paul-Camille Dugenne, Dictionnaire biographique, généalogique et historique de l'Yonne. t. V. S.-U., Société généalogique de l'Yonne, , p. 1779-1780, Comtes de Tonnerre.
  24. Léopold Niepce, Histoire du canton de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) et de ses dix-huit communes: topographie, géologie, organisation religieuse et administrative, Impr. d'A. Vingtrinier, (lire en ligne)
  25. a b c et d Charles Francois Roussel, « Le » Diocèse de Langres: histoire et statistique, Dallet, (lire en ligne)
  26. « L’histoire de la verrerie à Bar-sur-Seine primée », L'Est-Éclair,‎ (lire en ligne)
    « Jean Weinling, maire de Bar-sur-Seine de 1971 à 2008 »
  27. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  28. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21616227
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Château des comtes de Bar (ancien) », notice no PA00078044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. « Maison en pans de bois du 16s », notice no PA00078046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. « Porte de Châtillon », notice no PA00078047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. « Domaine de Villeneuve », notice no PA00132583, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. « Usine de papeterie », notice no IA10000004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. « L'église Saint-Étienne », notice no PA00078045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. « Le mobilier et les verrières de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  40. « Chapelle d'Avalleur », notice no PA00078043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. « Pierre, Paul, Alexandre Bouchotte - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  42. Maire de la ville, élu du Tiers au parlement de Bourgogne, avocat au parlement.