Avenue Henri-Barbusse (Asnières-sur-Seine)
Avenue Henri-Barbusse | |||
L'avenue Henri-Barbusse vue de la rue Denis-Papin, vers 1900. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 54′ 35″ nord, 2° 16′ 41″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Asnières-sur-Seine | ||
Début | Avenue de la Marne | ||
Fin | Rue des Bourguignons | ||
Morphologie | |||
Type | Avenue | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Avenue Péreire | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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L'avenue Henri-Barbusse est une voie de communication située à Asnières-sur-Seine.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Cette voie de circulation longe la ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne et joint la gare d'Asnières-sur-Seine à la gare de Bois-Colombes.
Elle rencontre notamment la rue de Nanterre, qui autrefois continuait vers l'ouest[1] en rejoignant la rue Parmentier, avant d'être coupée par la voie ferrée au XIXe siècle[2].
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom de l'écrivain français Henri Barbusse (1873-1935) qui est né, le , au numéro 44 de cette voie, alors appelée « avenue Péreire »[3].
Historique
[modifier | modifier le code]La création de cette voie de circulation est concomitante à celle de la voie ferrée, de 1837 à 1863.
Elle a pris tout d'abord le nom d'« avenue Péreire » en hommage aux frères Pereire, qui eurent un rôle capital dans la naissance des chemins de fer français[4].
Seul le bas de l'avenue fut atteint pendant la crue de la Seine de 1910.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- La Villa Florence, au n° 70, était une maison d'éducation de l'Armée du Salut, où étaient reçues les jeunes filles mineures délinquantes[5]. En 1937, cet établissement accueillait une vingtaine de pensionnaires[6].
- Au n° 88 se trouvait l'école des Célestines de Provins, une école mixte congrégationiste[7], dont une demande d'autorisation avait été formulée vers 1902-1903, lors de la Séparation de l’Église et de l'Etat[8].
- Le 25 mars 1912, la bande à Bonnot commit son dernier méfait en attaquant l'agence de la Société Générale à Chantilly. Ayant fui au volant d'une De Dion-Bouton de couleur bleue auparavant subtilisée au marquis de Rougé[9], les brigands abandonnèrent leur véhicule devant le n° 18, avenue Péreire[10], où elle fut retrouvée par les sous-brigadiers Frincart et Clerfont et l'inspecteur Lèze[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Carte des Chasses du Roi
- Chemin de fer de Paris à Rouen : plan général. Département de la Seine, arrondissement de St-Denis : les Batignolles, Clichy la Garenne, Asnières, Colombes, (ca 1840)
- Asnières: avenue Henri-Barbusse
- L'Avenue Péreire à Asnières-sur-Seine
- Ministère de la Justice: Œuvres autorisées à recevoir des mineurs, en application de l'ordonnance du 2 février 1945
- Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale: Seine
- Etat des communes à la fin du XIXe siècle. , Asnières : notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général (par Fernand Bournon) ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales, 1902
- Préfecture de la Seine. Fermeture des Congrégations. Séparation de l'Église et de l'État (1820-1961)
- Les « bandits en automobile »
- Attaque sanglante à la Société Générale de Chantilly
- Le Petit Parisien : journal quotidien du soir, 1912-03-26