André Resampa
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André Resampa le 24 juin 1924 à Mandabe dans la région de Menabe et mort le 17 mai 1993, est un homme politique malgache.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie personnelle
[modifier | modifier le code]André Resampa , un Côtier d’origine Sakalava-Bara, il passe sa scolarité à Morondava sur la côte Sud-Ouest[1]. Puis, il a continué ses études à l'école le Myre de Villers, une prestigieuse école qui forme les élites et les futurs cadres indigènes de Madagascar. Il a obtenu un licence en droit[2].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Il a débuté en tant qu' écrivain-interprète, puis il a Mahabo, puis il a servi dans la judice.Il a travaillé au tribunal de la paix de Belo Tsiribihina, puis à Morondava comme secrétaire de parquet de cadre supérieur, Greffier en chef au tribunal de la paix de Maintirano[2].
Vie politique
[modifier | modifier le code]En 1946, il adhère au MDRM . En 1952, élu conseiller à l'assemblée provinciale de Tuléar, il fait la connaissance de Philibert Tsiranana.
l s’engage en politique en 1952 aux côtés de Philibert Tsiranana[1]. Il cofonde en 1956 avec ce dernier le Parti social-démocrate (PSD)[1]. En 1957, réélu au conseil provincial de Tuléar, il accède à l'assemblée representative au côté de BOTOKEKY, LODA, DUBLOIS et DESCARREGA[2]. a En 1959, il participe aux négociations d'indépendance de Madagascar[1].
Occupant les fonctions de ministre de l'Intérieur et de secrétaire-général du PSD[1], il est l’homme fort de l’administration de Tsiranana, et le leader de la gauche PSD[3]. Il est ainsi le successeur attendu du président, d’autant qu’il devient en 1970 premier vice-président. Mais en 1971, Tsiranana mal conseillé, l’écarte du pouvoir puis le fait arrêter pour atteinte à la « sécurité de l'État », sous prétexte de complot dont il reconnaîtra ultérieurement l’inexistence[4].
Libéré à la suite du mai malgache qui emporte le régime de Tsiranana, il crée l'Union socialiste malgache (USM) qui adhère à l'Internationale socialiste[5]. Puis, après sa réconciliation avec Tsiranana, il fonde le Parti socialiste malgache (par fusion du PSD et de l'USM) en 1974[5]. Accusé d’être impliqué dans le coup d'État avorté de décembre 1974 puis l’assassinat du président Ratsimandrava en , il bénéficie d’un « non-lieu »[5].
En 1983, il rejoint le VONJY[5], une scission du PSD créée le qui de 1975 à 1992 est une tendance du parti unique Front national pour la défense de la Révolution (FNDR). Il devient alors député à l’Assemblée nationale populaire[5]. Il décède le à (Madagascar) à l'âge de 68 ans.
Postes
[modifier | modifier le code]- Conseiller provincial de Tuléar (1957-1971)
- Ministre de l'Éducation, de la Jeunesse et des Affaires sociales (1957-1959)
- Ministre de l'Intérieur (1960-1971)
- Premier vice-président (1970-1971)
- Ministre de l'Agriculture (1992-1993)
- Maire de Morondava(1983-1987)
Références et notes
[modifier | modifier le code]- Patrick Rajoelina, Quarante années de la vie politique de Madagascar : 1947-1987, Paris, L'Harmattan, , 176 p. (ISBN 978-2-85802-915-0), p. 141
- « André RESAMPA, un homme, un destin », sur www.morondava-autrement.com (consulté le )
- Patrick Rajoelina. op. cit. p. 35
- Charles Cadoux. Philibert Tsiranana. In Encyclopédie Universalis. Édition 2002.
- Patrick Rajoelina. op. cit. p. 142