Alain Chamfort
Nom de naissance | Alain Joseph Yves Le Govic[1] |
---|---|
Naissance |
Paris (France) |
Activité principale | chanteur, compositeur |
Activités annexes | acteur |
Genre musical | Pop, chanson française, synthpop |
Instruments | piano, orgue |
Années actives | depuis 1966 |
Labels |
Vogue Odeon Disques Flèche CBS Sony Music Delabel XIII Bis Records Mercury Records Pias-Le Label BMG |
Alain Chamfort, né Alain Le Govic le dans le 11e arrondissement de Paris, est un auteur-compositeur-interprète français.
Il est remarqué par Claude François, qui lui fait enregistrer ses premiers succès comme Adieu mon bébé chanteur et L'Amour en France, qui lui valent d'être catalogué « chanteur à minettes ». Il quitte cet univers en 1976 en signant chez CBS afin de changer de style et d'avoir une totale liberté artistique.
En 1979, il interprète Manureva, qui reste à ce jour le plus grand succès de sa carrière en s'étant vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Biographie
[modifier | modifier le code]La jeunesse
[modifier | modifier le code]La famille Le Govic habite Clichy dans un petit deux-pièces d'un premier étage sur cour. Pendant l'été 1952, elle déménage à Eaubonne dans le Val-d'Oise. Il y vit dans une résidence tranquille, dans la campagne et les vergers. Dès son plus jeune âge, Alain apprend le piano qui deviendra son instrument de prédilection[2]. Il prend des cours avec un professeur dans une des arrières salles du casino de la ville d'Enghien. Il passe ensuite plusieurs concours en 1957, 1958 et 1959 et remporte le concours Nérini au cours duquel ses prestations sont enregistrées sur un disque monoface pour offrir à sa famille.
Devenu adolescent, il renonce à entrer au Conservatoire de Paris, alors qu'il s'y était préparé. Dès 11 ans, assez rapidement son premier groupe avec un ami, "Les Dreamer's"[pas clair]. Avec un troisième musicien, ils jouent principalement des standards de jazz d'Art Blakey, Jazz Messengers, Erroll Garner, John Coltrane, Art Tatum...
On lui offre ensuite un orgue, un instrument qui le faisait rêver[2].
Les débuts
[modifier | modifier le code]Alain Chamfort finit par quitter ce groupe pour se joindre au groupe "Les Shakers" de Houilles avec qui il gagne un concours de meilleur orchestre sur le tremplin du Golf Drouot qui avait lieu tous les vendredis soir. Devenu "Les Murator's", le groupe joue très fidèlement le répertoire des Beatles, des Rolling Stones ou des Yardbirds, avec leur chanteur Richard, tous les dimanches après-midi à Argenteuil, à la "Porte Saint-Germain", dans une salle louée, située au-dessus d'un magasin de meubles, devant tous leurs jeunes fans venant de toute la région, pendant plusieurs années. Ils sont équipés de matériels de professionnel....L'une de leurs fans, la chanteuse Séverine fait connaissance, et rejoint le groupe pour chanter Goldfinger et des chansons en vogue de ces années-là. Le groupe finit par se séparer après plusieurs années de succès. Alain rejoint alors les Mods et en devient le leader, et pour la première fois, se met au chant. Les "Mods" signent chez Vogue et enregistrent un 45 tours dont la chanson principale J'veux partir est composée par Alain. Ils sortent ensuite un deuxième 45 tours sans succès. La chance vient aux "Mods" grâce à Jacques Dutronc qui les repère et leur propose de l'accompagner ponctuellement sur sa chanson Et moi, et moi, et moi pour quelques émissions de télévision du moment. Dutronc finit par reprendre ses anciens musiciens, mais propose à Alain de rester avec lui, conquis par ses qualités de claviériste et de présence discrète pour compléter son groupe, ainsi qu'à un autre membre des Mods, Jean-Pierre Alarcen guitariste.
Alain Chamfort enregistre plusieurs titres avec Dutronc, comme On nous cache tout, on nous dit rien, La Fille du Père Noël, Les Play-Boys, J'aime les filles (où Alain joue toutes les introductions au piano), Les Cactus..etc.....Il participe ainsi au 1er album de Dutronc qui est publié en . Alain quitte ensuite Dutronc au bout de deux années, pour enregistrer quelques titres seul — et sous le nom d'Alain Legovic (son vrai nom étant Alain Le Govic) —[2] en signant[Quoi ?] avec Dick Rivers qu'il a rencontré lors des événements de mai 68.
Au retour d'un séjour à Londres, il enregistre un nouveau 45 tours avec Étienne Roda-Gil, le parolier de Julien Clerc à l'époque. De 1968 à 1970, Alain enregistre cinq 45 tours qui ne rencontrent aucun succès. L'un des derniers disques ne sera même pas commercialisé, un autre ne paraîtra qu'en Allemagne.
En 1971, il est choriste dans un groupe lors de l'édition 1971 de l'Eurovision, qu'il remporta pour Monaco, avec la chanteuse Séverine.
Les premiers succès et un difficile changement de cap
[modifier | modifier le code]Il rencontre Claude François en tant qu'auteur-compositeur, pour lui proposer des chansons, Claude François lui demande alors de travailler avec lui, c'est la période Flèche. Tout d'abord, il est compositeur avec Michel Pelay pour certains artistes et choristes, puis grâce à une proposition de Claude François, pour faire un disque, d'abord une maquette avec Michel Pelay où ils chantent ensemble, puis d'un commun accord, il est décidé qu'Alain Chamfort chantera seul.
Claude François trouve le nom Alain Le Govic trop marqué régionalement (la Bretagne) et cherche un pseudonyme dans le dictionnaire des noms propres. Les deux artistes se mettent d'accord sur « Chamfort ». Après un premier 45 tours, Dans les ruisseaux, en 1972, il enchaîne les succès commerciaux (Signe de vie, signe d'amour, L'Amour en France, Je pense à elle, elle pense à moi, Adieu mon bébé chanteur) et les tournées, et devient malgré lui un chanteur à minettes[2].
Il reprendra en 1975 la chanson de Barry Manilow Could It Be Magic en français (Le Temps qui court) sans grand succès. C'est Donna Summer qui fera décoller cette chanson l'année suivante.
Ensuite, avec le succès et la jalousie maladive de son patron, les rapports avec Claude François vont se détériorer rapidement (il ne chantait pas des textes en rapport avec ses convictions). Alain quitte le label Flèche et continue sa carrière seul. Il emmène avec lui Gérard Louvin, qui devient, jusqu'en 1982, le gérant de la société de production de Chamfort (ACO Music) et le manager d'Alain Chamfort, et Michel Pelay.
En 1976, il signe chez CBS Disques avec une liberté totale dans le choix artistique. La même année, il se consacre à l'enregistrement de son premier album (l'album publié chez Flèche n'est qu'une compilation des 45 tours déjà sortis). En 1977, il fait les chœurs pour l'album de Véronique Sanson : Hollywood. À l'automne 1976, l'album Mariage à l'essai sort dans les bacs. Ce disque est un changement radical de style, après les six années passées avec Claude François, mais le succès se fait attendre.
Le renouveau : Gainsbourg, Manureva et les autres
[modifier | modifier le code]En 1977, Alain Chamfort décide avec l'accord de sa maison de disques, d'enregistrer son album suivant (Rock'n rose) dans un studio de Los Angeles, dont les musiciens l'ont fasciné par la qualité de leur jeu, leur perfectionnisme et leur sérieux, lors de l'enregistrement de l'album de Véronique Sanson. Durant l'été 1977, il part avec les compositeurs Michel Pelay et Jean-Noël Chaléat à Los Angeles et choisit des musiciens dont Jeff, Steve et Mike Porcaro, qui formeront plus tard le groupe Toto. Les percussions et cordes ont été d'abord enregistrées à Londres. Pour les textes, il fait appel à Serge Gainsbourg.
Le second album, Rock'n rose sort en septembre et ne connaît qu'un succès moyen malgré les titres Joujou à la casse et Baby Lou. Après avoir publié un 45 tours en 1978, enregistré à Londres et collaboré avec son complice Jean-Noël Chaléat pour le maxi single instrumental Araxis Space Ship, il repart à Los Angeles pour préparer son troisième album Poses. Il compose la musique avec Jean-Noël Chaléat, les textes sont de nouveau écrits par Serge Gainsbourg, notamment ce qui sera son plus grand tube, Manureva, classé 2e en France durant tout le mois de janvier 1980[3] et 19e en Espagne au cours de l'été de la même année[4].
Cette chanson demeure à ce jour la plus célèbre de son répertoire. À l'origine, elle doit s'appeler Adieu California mais Chamfort n'est pas convaincu par la première version écrite par Gainsbourg. C'est à l'occasion d'un dîner que ce dernier entend parler du navigateur disparu Alain Colas et de son bateau Manureva. Le sujet lui inspire directement les paroles de la chanson qui, en plus de devenir un considérable succès, s'avère être un morceau de disco mélancolique révélant un travail de production inventif. D'une manière plus générale, la nouvelle orientation musicale d'Alain Chamfort, teintée de « nouveau romantisme », n'est pas sans rappeler les productions anglaises de Duran Duran ou Roxy Music. Gainsbourg n'écrit que quelques textes de l'album (Manureva, Démodé et Bébé Polaroïd). Pour les autres, Alain Chamfort fait appel à Jean-Michel Rivat (Géant, Béguine), Jay Alanski (Palais royal, Toute la ville en parle) et Jane Birkin (Let Me Try Again). Manureva se vend à près d'un million d'exemplaires[5] et permet à Alain de renouer avec le succès qu'il avait connu au début de la décennie.
En 1981 sort l'album Amour année zéro, enregistré à Los Angeles, qui est une nouvelle collaboration entre Serge Gainsbourg et Alain Chamfort (pour huit des neuf titres de l'album). La chanson Bambou est un succès avec 200 000 exemplaires vendus en France[6].
En 1983 il produit le deuxième album de Lio, Amour toujours, pour lequel il compose notamment la chanson La Reine des pommes[7].
Puis, débute une période durant laquelle la musique d'Alain Chamfort s'inscrit plus nettement dans une mouvance que l'on peut associer à la new wave naissante, tout en conservant le côté « nouveau romantisme » abordé quelques années plus tôt, avec l'utilisation marquée d'instruments électroniques comme les synthétiseurs (en collaboration avec Wally Badarou notamment), qui accompagnent des mélodies pop sucrées et des thèmes à la saveur exotique, évoquant les voyages ou encore l'Orient. Les albums s'enchaînent jusqu'au tout début des années 1990, faisant de Chamfort une figure incontournable de la musique pop française de cette époque-là : Bambou, Chasseur d'ivoire, Paradis, Bons baisers d'ici, Rendez-vous, Traces de toi, La Fièvre dans le sang, Souris puisque c'est grave, sont autant de succès.
Période plus délicate et nouvelle voie
[modifier | modifier le code]Les années 1990 se révèlent finalement plus difficiles pour Alain malgré quelques titres marquants, comme Clara veut la lune ou L'ennemi dans la glace (Victoire de la musique du meilleur vidéo-clip en 1994, réalisé par Jean-Baptiste Mondino[8]). Avec cette baisse de succès et de vente de disques, son contrat avec Sony n'est pas reconduit : sa période de gloire semble passée. Après avoir publié en 2000 la compilation Ce n'est que moi, il signe chez « Delabel » et sort en 2003 l'album Le Plaisir. Lorsque le Label arrête ses comptes fin décembre, il estime que le disque, sorti en septembre, n'affiche pas des chiffres de vente suffisants. Alain Chamfort est alors contraint de quitter la maison de disques[9].
Il rebondit dès lors en 2004 avec le clip des Beaux Yeux de Laure, remarqué par les médias et très diffusé : il remporte la Victoire de la musique du meilleur vidéo-clip l'année suivante.
Depuis 2005, il a signé avec un label indépendant, XIII Bis Records, et s'est fait remarquer en donnant un concert surprise au Jardin du Luxembourg. Il donne une série de concerts à l'Alhambra où il reprend ses plus grands succès ainsi que des chansons en duo « virtuel » via une série d'écrans, avec Michel Delpech, Vincent Delerm et Jane Birkin (en 1998, il avait composé Les clés du Paradis pour le premier album non Gainsbourg de cette dernière, À la légère).
En 2007, il contribue au cinquième album de Vanessa Paradis, Divinidylle, avec Junior Suite, une chanson qu'il a écrite pour elle en 2000 et qui devait initialement figurer sur l'album Bliss de la chanteuse.
Le , il sort un nouvel album intitulé Une vie Saint Laurent. Consacré à Yves Saint Laurent, il est écrit par Pierre-Dominique Burgaud et réalisé par Jean-Philippe Verdin. Disponible en digital et en physique exclusivement sur le site vente-privee.com[10], l'album connaît un succès public et critique, réalisant un bon démarrage avec 7 962 exemplaires vendus en une semaine[11],[12].
En 2012, il sort un nouvel album intitulé Elles et lui, une collection de duos reprenant ses principaux succès, où chaque titre est chanté avec une femme différente.
Il fait partie des 60 artistes du Collectif Paris Africa réunis pour l'UNICEF pour la lutte contre la crise nutritionnelle et alimentaire qui frappe quatre pays de la Corne de l'Afrique.
Il publie le son quinzième album, Le Désordre des choses.
En 2020, Chamfort organise, avec Olivier Gluzman, des reprises inédites de plusieurs de ses plus grands titres, réorchestrés par Nobuyuki Nakajima. Il doit être accompagné par l'Opéra Orchestre national Montpellier, sous la direction de Gwennolé Rufet. Alors que la première est prévue le , le deuxième confinement liée à la pandémie de Covid-19 interdit au public de venir. Le spectacle a tout de même lieu, mais est enregistré dans une salle sans public. La captation donne lieu à un disque, Symphonique Dandy, sorti le [13],[14].
En , Alain Chamfort annonce au micro de RTL mettre un terme à sa carrière, qui se conclura avec la sortie de son dernier album, L'Impermanence, fruit de sa collaboration avec Sébastien Tellier, prévue pour de la même année[15]. Un EP 4 titres "Alain Chamfort produit par Sébastien Tellier" sort mi janvier 2024 chez BMG[16]. Toutefois, en mars 2024, il précise que si L'Impermanence est son dernier album studio, en raison d'un format n’étant plus, selon lui, adapté aux habitudes d’écoute actuelles comme le streaming[17],[18],[19], il continuera d'écrire et de chanter, pour des singles ou des EP quatre titres, ainsi que faire de la scène avec une prochaine tournée en 2025, tant que l’envie et le plaisir l'animeront[19],[20],[21].
Cinéma et télévision
[modifier | modifier le code]Alain Chamfort compose aussi pour le cinéma : il travaille avec Jean-Pierre Mocky (À mort l'arbitre en 1984) il écrit la musique du film et le générique Backdoor Man dont il choisit Viktor Lazlo[22] comme interprète ; Arnaud Sélignac (Eye of the Wolf en 1995) qui l'avait sollicité comme acteur dans son téléfilm Une femme pour moi en 1993. On le retrouve dans le court-métrage Men/Toys/Girl en 2001.
En 2011, il participe à l'épreuve de « La maison des juges » de l'émission X-Factor sur M6, en tant que bras-droit d'Olivier Schultheis, chargé du groupe des filles de moins de 25 ans.
En 2012, il tourne dans le film Les Jeux des nuages et de la pluie (sortie 2013) dans lequel il donne la réplique à Hiam Abbass.
En 2013, il assiste Jenifer dans la saison 2 de The Voice, la plus belle voix au moment des battles[23].
En 2014, il participe à la première de l'émission Stars au grand air avec Patrick Bruel, Amel Bent et Bénabar, diffusée sur TF1 et enregistrée à l'automne 2013 dans une maison du Gers.
Autres activités
[modifier | modifier le code]En 2004, il devient membre du conseil d'administration de la SACEM.
En 2007, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur.
En 2009, il participe à la Commission Culture et Université présidée par Emmanuel Ethis.
En , à la suite de la démission de Nicolas Hulot, il signe la tribune contre le réchauffement climatique intitulée Le Plus Grand Défi de l'histoire de l'Humanité, qui parait à la « Une » du journal Le Monde, avec pour titre L'appel de 200 personnalités pour sauver la planète[24].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il a cinq enfants avec trois compagnes. Avec sa première compagne, Corinne : Clémentine, née le , Gary et Lucas nés le . Tess[25] née le avec Claire, une jeune mannequin rencontrée en 1987. Puis il a rencontré Nathalie en 2005, une styliste avec laquelle il a eu Lucien, né le 13 mai 2009[26],[27].
Il a aussi deux petits-enfants[28].
Il a aussi eu une relation entre 1979 et 1985 avec la chanteuse Lio[29],[30].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur (2007)[31]
- Officier de l'ordre national du Mérite Il est promu directement au grade d'officier par décret du pour ses 44 ans de services[32].
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2018)[33]
Médaille
[modifier | modifier le code]- Médaille de la Ville de Paris, échelon Vermeil (2011)[34]
Discographie
[modifier | modifier le code]Grâce au soutien de Claude François, Alain Chamfort connaît ses premiers succès avec les titres Dans les ruisseaux et Signe de vie, signe d'amour, en 1972. Catalogué, à l'époque, « chanteur à minettes », il connaît le succès avec des chansons sentimentales. Il compose trois titres pour Claude François : Des Roses de Noël (1970), Vivre de soleil (1970) et Plus rien qu'une adresse en commun (1971), adapté aux États-Unis par Paul Anka. Il quitte Claude François après le tube, Le temps qui court (1975), une adaptation de la chanson Could It Be Magic de Barry Manilow, reprise également par Donna Summer.
Souhaitant se défaire de son étiquette, il enregistre Mariage à l'essai, en 1976, un album différent de ce qu'il a produit. Serge Gainsbourg sauve la carrière du jeune chanteur et collabore à l'album Rock'n Rose, avec des titres Baby Lou et Joujou à la casse, puis à l'album Poses, en 1979, où figure l'énorme succès de l'année 1979, Manureva qui se vend à un million d'exemplaires. Sur leur dernière production ensemble, se détachent les titres Amour année zéro, et avec Wally Badarou aux synthés, Malaise en Malaisie, Bambou, Chasseur d'ivoire et Paradis, que signe E. Hagen Dierks, alias Jacques Duvall).
Depuis 1983, Alain Chamfort travaille avec Duvall et connaît quelques succès, comme Traces de toi, La Fièvre dans le sang, Souris puisque c'est grave et Clara veut la lune. En 2003, après quelques échecs commerciaux, Chamfort revient sur le devant de la scène avec l'album Le Plaisir où figure Le Grand retour. Malgré cette chanson, l'album n'a pas le succès escompté. Remercié par sa maison de disques, Alain réalise le clip Les Beaux Yeux de Laure, que les Victoires de la Musique récompensent. Ensuite il reprend avec Mylène Jampanoï un titre de Serge Gainsbourg de 1971, La décadanse.
La carrière d'Alain Chamfort connaît des hauts et des bas et des chansons qui marquent la chanson française. Selon Infodisc, il est classé à la 220e place des ventes de disques cumulées en France avec 3 267 300 disques vendus (2 449 000 singles et 818 300 albums)[35].
LES MODS
ALAIN LEGOVIC
- Ce n'est qu'un rêve / L'harmonica / La semaine / Sur l'étoile où je vis (1968)
- J'aime la vie / Dans les jardins de Babylone (1969)
- Locmariaquer / Favelas (1969)
- Le chemin du château / Tu dors sous la pluie (1969)
- Ein Rose so wunderschön wie du / Liebe auf den ersten Blick (Celeste) (1969)
ALAIN CHAMFORT - « PÉRIODE FLÈCHE »
- Dans les ruisseaux / Le train de Moscou (1972)
- Signe de vie, signe d'amour / Je t'appelle Mélancolie (1972)
- Un enfant sans histoire / Je m'ennuie de toi / Quand cette fille me regarde (1973)
- L'amour en France / Adresse inconnue, retour vers l'envoyeur (1973)
- Je pense à elle, elle pense à moi / Ma leçon d'amour (1973)
- L'amour n'est pas une chanson / L'amour en stationnement (1974)
- Compilation des 45T (1973)
- Adieu mon bébé chanteur / Harmonie sur la ville (1974)
- Madona Madona / Un coin de vie (1975)
- La musique du samedi / C'est toujours peut-être (1975)
- Le temps qui court / Le jeune boxeur (1975)
- Le disque d'or d'Alain Chamfort (1975)
Albums studio
[modifier | modifier le code]- Mariage à l'essai
- Maître martin
- À quelques heures de Nancy
- Lucile
- La musique se lève à l'ouest
- La danse c'est naturel
- Comme si c'était hier
- La croisière
- L'amour tsé tsé
- Une suite heureuse
- Joujou à la casse
- Baby Lou
- Privé
- Disc-jockey
- Tennisman
- Sparadrap
- Rock'n rose
- Lucette et Lucie
- Le vide au cœur
- Manureva
- Démodé
- Palais Royal
- Toute la ville en parle
- Let me try it again
- Béguine
- Géant
- Bébé polaroïd
- Bambou
- Poupée, poupée
- Chasseur d'ivoire
- Amour, année zéro
- Jet society
- Paradis
- Malaise en Malaisie
- Laide, jolie, laide
- Baby boum
- Cap aux Antilles
- La licorne appareille
- 7 amazones
- Bons baisers d'ici
- Sorcier
- L'infidèle
- Volatile
- Les jours de moisson
- Passif imparfait
- Rendez-vous
- La fièvre dans le sang
- Déchaîne-moi
- Le plus grand chapiteau
- L'amour est une bombe
- J'entends tout
- Pin-ups
- Revenir avec vous
- Traces de toi
- Je laisse couler
- Souris puisque c'est grave
- Gare de l'est
- Ce ne sera pas moi
- Mama gri-gri
- Lisa rougit
- Sapho et Sophie
- Personne n'aime personne
- L'amour samplé
- La femme de ma vie
- Noctambule
- L'ennemi dans la glace
- La mélodie du malheur
- L'homme qui te veut du bien
- Les paroles dans le vide
- Mens
- Quand vas-tu te décider à me décevoir ?
- Bon anniversaire
- J'entends tout
- Clara veut la lune
- Les violons n'étant plus ce qu'ils sont
- Que ce soit clair
- chansons à quatre mains (Disque bonus avec Steve Nieve distribué par la FNAC avec « Neuf »)
- J'entends tout
- Chasseur d'ivoire
- L'infidèle
- Sophie et Sapho
- Palais royal
- Contre l'amour
- Qu'est-ce que t'as fait d'mes idées noires ?
- Aucune différence
- Ma faiblesse est la plus forte
- Tombouctou
- Si tu t'en allais
- Plus douce sera la chute
- Les majorettes
- Notre histoire
- Ce piano est à vendre
- La plainte du blessé léger
- Ce n'est que moi
- Le grand retour
- L'hôtel des insomnies
- La saison des pleurs
- Charmant petit monstre
- Les spécialistes
- Sinatra
- Les beaux yeux de Laure
- Juste avant l'amour
- Les amies de Mélanie
- Lili Shanghaï
- Entre cafard et bourdon
- Love is a gift
- Fuyons
- Oran
- À la droite de Dior
- Les Clochettes blanches
- Le Jeune Homme au balcon
- Pas de guitare
- Une étoile qui tombe
- Les deux ne font qu’un
- Smoking or no smoking
- Prêt-à-porter
- Les Muses
- Avenue Marceau
- Majorelle
- Le Marketing la Poésie
- Quand on a tout connu
- On dit
- Adieu Monsieur Saint-Laurent
- Manureva (en duo avec Audrey Marnay)
- Bambou (en duo avec Camélia Jordana)
- Traces de toi (en duo avec Fredrika Stahl)
- Malaise en Malaisie (en duo avec Vanessa Paradis)
- Souris puisque c'est grave (avec Inna Modja)
- L'ennemi dans la glace (en duo avec Élodie Frégé)
- Clara veut la lune (avec Alizée)
- Géant (en duo avec Keren Ann)
- La fièvre dans le sang (en duo avec Capucine)
- Les beaux yeux de Laure (en duo avec Claire Keim)
- Palais royal (en trio avec Sarah Manesse et Marina D'Amico)
- Paradis (avec Jenifer)
- Deux poignards bleus
- Ensemble
- L’amour n’est pas un sport individuel
- Joy
- Argentine
- On meurt
- Concours de circonstances
- Jamais je t’aime
- Puis-je vous offrir ?
- Où es-tu ? (en duo avec Charlotte Rampling)
- Le diable est une blonde
- Les microsillons
- Le désordre des choses
- Exister
- Tout est pop
- En attendant
- Les salamandres
- En regardant la mer
- Sans haine ni violence
- Palmyre
- Linoleum
- Ce n'est que moi
- Exister
- L'ennemi dans la glace
- J'entends tout
- Palais Royal
- La fièvre dans le sang
- Géant
- Sinatra
- Chasseur d'ivoire
- Bambou
- Le désordre des choses
- En regardant la mer
- Manuréva
- Les salamandres
- Le temps qui court
- Les microsillons
- Personne n'aime personne
- L'Apocalypse Heureuse
- Dans mes yeux
- Vanité vanité
- Par inadvertance
- Altiplano
- À l'aune
- En beauté
- Whisky Glace (avec Sébastien Tellier)
- L'Impermanence
- Tout s'arrange à la fin
- La grâce
Albums en public
[modifier | modifier le code]- Déchaîne-moi
- Paradis
- Palais royal
- Le plus grand chapiteau
- Manureva
- Les jours de moisson
- Chasseur d'ivoire
- Bambou
- Baby boum
- Traces de toi
- Revenir avec vous
- Géant
- La fièvre dans le sang
- Rendez-vous
- Medley (Adieu mon bébé chanteur/Madonna/C'est la même chanson)
- Passif imparfait
Compilations depuis 2000
[modifier | modifier le code]- Ce n'est que moi
- Joujou à la casse
- Baby Lou
- Manureva
- Palais royal
- Géant
- Bambou
- Chasseur d'ivoire
- Paradis
- Malaise en Malaisie
- Bons baisers d'ici
- La fièvre dans le sang
- Traces de toi
- Souris puisque c'est grave
- L'ennemi dans la glace
- Clara veut la lune
- Vu du ciel
- Les majorettes
- Ça ne fait rien (inédit)
CD 2 : L'amour en France (Les disques sortis sur le label Flèche)
CD 3 : Mariage à l'essai
CD 4 : Rock'n rose
CD 5 : Poses
CD 6 : Amour, année zéro
CD 7 : Secrets glacés
CD 8 : Tendres fièvres
CD 9 : Double vie - première partie
CD 10 : Double vie - deuxième partie
CD 11 : Trouble
CD 12 : Neuf
CD 13 : Personne n'est parfait
- Disque 1
- Joujou à la casse
- Manureva
- Palais Royal
- Géant
- Bambou
- Paradis
- Malaise en Malaisie
- Chasseur d'ivoire
- Bons baisers d'ici
- La Fièvre dans le sang
- Disque 2
- Traces de roi
- Souris puisque c'est grave
- L'Ennemi dans la glace
- Clara veut la lune
- Les Paroles dans le vide
- Sinatra
- Le Grand Retour
- Les Beaux Yeux de Laure
- Ce n'est que moi
- Joy
- La Fièvre dans le sang / Scratch Massive Remix
- Volatile / Get a room! Remix
- Paradis / Paradis Reprise
- Géant / Superpitcher Remix
- Cap Aux Antilles / Krikor Remix
- Toute la ville en parle / Sexschön Reprise
- Manureva / Ivan Smagghe Remix
- J'entends tout / Jackson and His Computer Band Remix
- Rendez-vous / Plaisir de France Remix
- Traces de toi / Chloé Remix
- Bons baisers d'ici / Cardini & Shaw Remix
- Bambou (avec Alain Chamfort) / Pilooski/Jayvich Reprise
- Chasseur d'ivoire / Polo & Pan Reprise
Principales chansons
[modifier | modifier le code]- Dans les ruisseaux, Signe de vie, signe d'amour (1972)
- L'Amour en France, Je pense à elle, elle pense à moi, L'Amour n'est pas une chanson (1973)
- Adieu mon bébé chanteur, Madona Madona, Un coin de vie (1974)
- La Musique du samedi, Le Temps qui court (1975)
- Mariage à l'essai (1976)
- Joujou à la casse, Baby Lou (1977)
- Seul à la fin (1978)
- Manureva, Géant, Palais royal (1979)
- Bambou, Paradis, Chasseur d'ivoire, Amour, année zéro (1981)
- Bons baisers d'ici, Rendez-vous, L'Infidèle (1983)
- Traces de toi, La Fièvre dans le sang, Revenir avec vous, Déchaîne-moi (1986)
- Souris puisque c'est grave (1990)
- Ce ne sera pas moi, L'amour samplé (1991)
- Clara veut la lune, L'ennemi dans la glace (1993)
- Tombouctou, Ce n'est que moi, Qu'est-ce que tu as fait d'mes idées noires ?, Les Majorettes (1997)
- Le Grand retour, Les Beaux Yeux de Laure (2003)
- La Décadanse (avec Mylène Jampanoï) (2006)
- Joy (2015)
- Exister, Tout est pop (2018)
- Whisky Glace, La Grâce (2024)
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 2013 : Les Jeux des nuages et de la pluie[36] de Benjamin de Lajarte : Simon Wagner
- 2015 : Les Châteaux de sable d'Olivier Jahan : le père
- 2019 : Linoléum de Niki Noves : Alain Chamfort
- 2022 : Don Juan de Serge Bozon : L'homme tranquille
- 2024 : Le Tableau volé de Pascal Bonitzer : le père d'Aurore
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1993 : Une femme pour moi (téléfilm) d'Arnaud Sélignac : Monsieur Guillaume Delamarre
- 2017 : La Sainte famille (téléfilm) de Marion Sarraut : Père Etienne
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bulletin d’adhésion à la SACEM comme compositeur stagiaire (consulté le 19 janvier 2019).
- « Alain Chamfort », sur RFI Musique (consulté le )
- (fr) Top France - Cliquer sur onglet 1980 et semaines de janvier
- Classé en Espagne, sur http://artisteschartsventes.blogspot.fr .
- Eric Aeschimann, « Chanteur dégagé », sur Libération,
- Ventes de 1981
- Gilles Verlant, Pierre Mikaïloff, Le Dictionnaire des années 80, Paris, Larousse, 2011, 560 p. (ISBN 978-2035850256) [lire en ligne]
- 9e cérémonie des Victoires de la musique
- « Alain Chamfort : tout savoir sur le tournant de sa carrière dans les années 2000 », sur nostalgie.fr, (consulté le )
- Julien Mielcarek, « Alain Chamfort : "La sortie d'un disque n'intéresse plus personne" », sur ozap.com, Puremédias, (consulté le ).
- Bon démarrage pour l'album d'Alain Chamfort : Une vie Saint Laurent, sur Chartsinfrance.net. Consulté le
- Gérard Lefort, « Chamfort hors piste », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- « Alain Chamfort : Dandy Symphonique », sur television.telerama.fr
- « Alain Chamfort, la symphonie du dandy », sur radiofrance.fr
- Théau Berthelot, « "Les gens n'écoutent plus..." : à 74 ans, Alain Chamfort met fin à sa carrière », sur chartsinfrance.net, (consulté le ).
- « "Alain Chamfort produit par Sébastien Tellier", une savoureuse rencontre au sommet à déguster avant l'ultime album de l'auteur de "Paradis" », sur Franceinfo, (consulté le )
- « LE CHOIX MUSICAL DE RFI : L’ultime album d'Alain Chamfort », sur rfi.fr, (consulté le ).
- « De ses débuts avec Claude François à son dernier album studio: Alain Chamfort revient sur son parcours », sur rtl.be, (consulté le ).
- Dacid Derieux, « « L’Impermanence », un dernier album mais pas un chant du cygne pour Alain Chamfort », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- Émilie Mazoyer, « Alain Chamfort : "C'est une fin qui amène vers autre chose" », sur France Bleu, 23 mars 2024 (m-à-j le 27 mars 2024) (consulté le ).
- Ingrid Pohu, « Alain Chamfort sort son ultime album l’Impermanence », sur L'Humanité, (consulté le ).
- « Viktor Lazlo, le blog »
- « The Voice 2 : une nouvelle règle qui peut tout changer ! », tf1, (lire en ligne, consulté le )
- « « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Anas Tazi, « Alain Chamfort : découvrez sa fille, Tess [Photos] », Télé Star, (lire en ligne, consulté le ).
- « Alain Chamfort : Il prend le temps d'être papa », sur francedimanche.fr, (consulté le ).
- Sally Mokrane, « Alain Chamfort "un papa gâteau" découvrez ses enfants (photos) », sur closermag.fr, (consulté le ).
- Marc UYTTERHAEGHE, « « Papa à 60 ans, c’est particulier » », L'Avenir, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie Lacombe, « Alain Chamfort : découvrez les femmes qui ont marqué sa vie (photos) », sur closermag.fr, (consulté le ).
- Juliette Deboom, « "Ça a été un épisode bouleversant" Alain Chamfort se confie sur sa liaison avec Lio », Paris Match, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du 31 décembre 2006 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur
- Décret du 14 novembre 2016 portant promotion et nomination
- Arrêté du 31 août 2018 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres
- RFI, reportage du 12 février 2011
- « Bilan des Ventes globales (Albums & Chansons) par Artiste », sur infodisc.fr (consulté le ).
- [1], sur allociné.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Chamfort, Robert Murphy et Pierre-Dominique Burgaud, Une vie Saint Laurent, Paris, Albin Michel, , + 1 cd exclusif (ISBN 978-2-226-18182-4).
- Anaïs Delorme, Alain Chamfort, Une Vie, Paris, Les Editions des Etoiles, (ISBN 978-2360830022).
- Alain Wais, Alain Chamfort, Une Vie, Paris, Le Club des Stars, Editions Seghers, (ISBN 978-2232101304).
- Alain Chamfort, Intime, anti-biographie musicale, Paris, Cherche-Midi, 2016 (ISBN 978-274911467-5).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Alain Chamfort
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- Artiste de CBS Disques
- Artiste d'Epic Records
- Artiste de la maison de disques Odeon
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 2007
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Lauréat de la médaille de la Ville de Paris
- Nom de scène
- Naissance en mars 1949
- Naissance dans le 11e arrondissement de Paris