AFG autisme
Forme juridique | Association Loi 1901 non reconnue d'utilité publique[1] |
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But | Prise en charge des personnes atteintes d'autisme et de troubles envahissants du développement |
Zone d’influence | France |
Fondation | 11 février 2005 |
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Siège | 11, rue de la Vistule 75013 Paris |
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Président | André Masin |
Directeur général | Jonathan Martinez |
Trésorier | Pierre Bonnard |
Site web | https://www.afg-autisme.com/ |
AFG autisme est une association française, gestionnaire d'établissements institutionnels médico-sociaux, spécialisée dans l'institutionnalisation des autistes. Créée en 2005 par André Masin, elle gère une trentaine d'établissements et services.
Histoire
[modifier | modifier le code]D'après le site web officiel, le sigle de AFG autisme se déploie sous cette appellation[2] :
« Association française de gestion de services et établissements pour personnes autistes. »
Auparavant situé dans le 15e arrondissement de Paris[3], le siège se situe rue de la Vistule dans le 13e arrondissement de Paris.
AFG Autisme est créée le , dans l'objectif « d’une bonne gestion et d’une prise en charge adaptée des personnes autistes », et pour « professionnaliser » cette gestion d'établissements ; en 2018, d'après leur site web, AFG Autisme gère une trentaine d'établissements et services, dont une moitié transférées par des associations locales, dans l'objectif d'apporter "qualité de service et pérennité"[2].
Présentation et organisation
[modifier | modifier le code]L'association Française de Gestion des services et établissements pour personnes autistes présente un conseil d’administration composé de quatre membres professionnels et de huit membres issus des familles[4].
Selon le registre français du social et médico-social, cet organisme gère, au niveau médico-social, quatre foyers d'accueil médicalisé (FAM), un centre d'activité de jour médicalisé (CAJM), une maison d'accueil spécialisé (MAS), deux services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), un établissement spécialisé d'aide par le travail (ESAT) et un foyer de vie, tous destinés à l'accueil des adultes ainsi que quatorze services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et six instituts médico-éducatifs (IME), destinés à la prise en charge des enfants. L'association gère également un service d'accueil non médicalisé pour personnes handicapées (EANM) et trois établissements expérimentaux destinés à l'enfance handicapée[5].
Selon un rapport d'audit publié en 2020 par le cabinet d'audit RSM, l'association gère 29 structures pour un total de 895 places, chaque établissement tenant sa propre comptabilité[6].
Partenariats
[modifier | modifier le code]En , André Masin signe une convention de partenariat avec le ministère des armées pour recruter des personnes autistes.
AFG Autisme soutient les projets innovants, et startup dans le domaine de l'autisme (Leka, Andibo, Helpicto...).[non neutre]
Controverses
[modifier | modifier le code]L'AFG autisme, originellement organe gestionnaire d'établissement pour Autisme France, a été accusée par AF de ne pas mettre en œuvre une politique conforme aux objectifs initiaux de prise en charge adaptée, et aussi d'un « manque de démocratie dans la gestion et l’évaluation des établissements qui lui ont été confiées », et d'un « manque de transparence dans la composition du Conseil d’administration »[7]. Hugo Horiot lui reproche son lobbying en faveur de l'institutionnalisation[8].
En , le premier adjoint au maire de Poissy, secrétaire général bénévole, est accusé de conflit d'intérêts alors qu’AFG Autisme réalisait une formation des employés de la municipalité à la prise en charge des personnes autistes[9].
En , l'AFG est accusée de défaut de gestion au centre Alissa, à Aubry-du-Hainaut[10]. Ces problèmes, incluant 18 mois sans directeur, sont réglés un mois plus tard[11]., notamment avec l'embauche d'une nouvelle directrice[12]. En janvier 2018, Geneviève Mannarino, vice-présidente au conseil départemental en charge de l’autonomie déclare constater à l'occasion d'une visite dans l'établissement que « tout allait beaucoup mieux »[13].
En , des dysfonctionnements connus depuis 2014 dans le SESSAD Les premières classes, situé à Suresnes, font l'objet d'une question à l'Assemblée nationale[14].
Dans son édition de l'été 2021, le magazine satirique Le Postillon, publié dans la région grenobloise, relate d'éventuels dysfonctionnements, en évoquant « une direction tyrannique [qui] pousse les soignants à la fuite » dans un établissement géré par cette association, une MAS située à Coublevie près de Voiron dans l'Isère[15].
Références
[modifier | modifier le code]- Site annuaire.action-sociale.org, fiche de l'AFG.
- « Présentation de l'association AFG Autisme », sur www.afg-autisme.com (consulté le )
- Site verif.com.
- Site cra-rhone-alpes.org, page "AFG, ces 60 derniers jours", consulté le 19 juin 2021.
- Site annuaire.action-sociale.org, fiche de l'association AFG, consulté le 19 juin 2021.
- Site journal-officiel.gouv.fr "Rapport du commissaire aux comptes pour les comptes annuels".
- Kachani 2017.
- Hugo Horiot, Autisme : j'accuse !, Iconoclaste, , 88 p. (ISBN 978-2-37880-018-5, lire en ligne)
- « Poissy - Après l'ex-premier adjoint, au maire d'écrire au procureur | La Gazette en Yvelines », La Gazette en Yvelines, (lire en ligne, consulté le )
- « Défaut de prise en charge au Centre Alissa pour autistes à Aubry-du-Hainaut ce mercredi 06 décembre - Va-Infos.fr », Va-Infos.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Plana Radenovic, « Tout va mieux au centre pour autistes Alissa », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- Jérémy Lemaire, « Dans un climat tendu, une nouvelle directrice nommée au centre pour autistes », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- Site lavoixdunord.fr article "Aubry-du-Hainaut Tout va mieux au centre pour autistes Alissa", consulté le 19 juin 2021.
- Assemblée Nationale, « Question n°8178 - Assemblée nationale », sur questions.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- Site lepostillon.org, article « Les autistes entre de mauvaises mains », consulté le 19 juin 2021.
Liens externes
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Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alexandra Struk Kachani, La construction des politiques de l’autisme : concurrence des acteurs et arbitrage de l’État, Bordeaux, Sciences Po Bordeaux, (lire en ligne)