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Aimée Antoinette Camus

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Aimée Antoinette Camus
Biographie
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Abréviation en botanique
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Aimée Antoinette Camus (1er mai 1879 – 17 avril 1965) est une botaniste et agrostologue française.

Spécialiste de l'étude des orchidées, de l'anatomie végétale mais également l'étude des arbres et arbrisseaux, elle est l'auteur d'une monographie unique sur le chêne quercus en sept volumes publiée entre 1939 et 1954[1].

À partir de 1922, elle a collaboré pendant plus de 30 ans pour le muséum d'Histoire naturelle de Paris. Ses publications font partie des collections du musée qui doit une partie de sa notoriété et de son rayonnement aux travaux d'Aimée Antoinette Camus.

Elle est la sœur ainée de l'artiste peintre néo-impressionniste Blanche-Augustine Camus (1884-1968) dont elle restera très proche.

Aimée Antoinette Camus a été deux fois lauréate de l'Institut (Académie des sciences) en 1906 et en 1930.

Elle est faite Chevalier de la Légion d'honneur en 1936. Camus a également l'héritage d'être l'auteur du deuxième plus grand nombre d'espèces de plantes terrestres parmi les femmes scientifiques, nommant au total 677 espèces[2].

Aimée Antoinette Camus née le à Paris 11e arrondissement, est la fille d’Edmond-Gustave Camus (1852-1915), pharmacien mais également botaniste et de Aimée Françoise Choinel (née en 1856).

C’est sous l’influence de son père qu’elle se spécialise dans l’étude des orchidées ainsi que l’anatomie végétale. Elle travaille auprès de Paul Bergon (1863-1912) et de Paul Lecomte (1856-1934). Elle est l’auteur de L'Iconographie des Orchidées d’Europe et du Bassin Méditerranéen[3].

A. Camus a consacré une grande part de ses recherches à l'étude des graminées, notamment à Madagascar où elle découvrit de nombreuses espèces endémiques dans les régions montagneuses du nord et du centre de l'île. Ses recherches sur les graminées, qui l'ont occupée pendant près de cinquante ans, l'ont conduite à étudier des matériaux provenant, outre Madagascar et l'Indochine, d'autres pays dont l'Afrique du Nord française, l'Afrique orientale et australe, les Comores, l'île Maurice et la Réunion, ainsi que Taïwan.

Camus a contribué avec son père à deux études de botanique appliquée sur des groupes de plantes de grande importance économique, l'une sur les riz d'Indochine et l'autre sur les bambous, qui donna lieu à la publication d'un ouvrage de 350 pages[4].

A. Camus a donné le nom de Neohouzeaua (en) au genre regroupant sept espèces de bambous tropicaux, en l'honneur des travaux que Jean Houzeau de Lehaie a consacrés, tout au long de sa vie, à la connaissance botanique et à la diffusion des bambous en Europe et en Afrique.

Collaboration avec le musée d'histoire naturelle de Paris

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À partir de 1922, Aimée Antoinette Camus a collaboré pendant plus de 30 ans sans rétribution en travailleuse libre pour le muséum d'histoire naturelle de Paris. Ses nombreuses publications font partie des collections du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. D'après les commentaires qui ont été faits sur son dossier de la Légion d'honneur, elle contribua grandement au rayonnement et à la réputation du musée dans le monde[5]

Aimée Antoinette Camus meurt le à son domicile rue de l'Abbé-Groult à Paris 15e arrondissement à l'âge de 85 ans.

Vie privée

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Tout au long de sa vie, elle est restée proche de sa sœur l'artiste peintre néo-impressionniste Blanche-Augustine Camus[6] qui appartient plus particulièrement à la branche du divisionnisme, ce mouvement de chromo-luminarisme de la fin du XIXe siècle créé et développé par Georges Seurat et Paul Signac consiste à juxtaposer les touches de ton sur la toile au lieu de les mélanger sur la palette. Ce mouvement artistique inclut le pointillisme, variante plus technique.

Après la mort de leur père Edmond-Gustave Camus, en 1915, les deux sœurs ont exploré les Pyrénées et rejoignant ainsi des expéditions vers la région méditerranéenne, y compris la Turquie.

Honneurs et récompenses

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  • A.A Camus a été deux fois lauréate de l'Institut (académie des sciences) en 1906 et en 1930
  • A.A. Camus est faite Chevalier de la Légion d'honneur, le [5] à Paris

Bibliographie

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  • 1894 : Plantes récoltées à Morcles (canton de Vaud) et sur la montagne de Fully (Valais)- Paris : May et Motteroz[7],
  • 1904 : Classification de saules d'Europe et monographie des saules de France Paris : J.Mersch, 1904-5
  • 1906 : Atlas de la monographie des saules de France Paris: imp. de Monrocq, 1906
  • 1908 : Monographie des orchidées de l'Europe de l'Afrique septentrionale, de l'Asie Mineure et des provinces russes transcaspiennes Paris : J. Lechevalier, 1908
  • 1912 : Florule de Saint-Tropez et de ses environs immédiats Paris: Paul Lechevalier, 1912
  • 1913 : Espèces et variétés de riz de l'Indochine Paris: Laboratoire d'Agronomie coloniale, 1913
  • 1914 : Les Cyprès (Genre Cupressus) : monographie systématique, anatomie, culture, principaux usages Paris : Paul Lechevalier, 1914
  • 1918 : Note sur les orchidées de la Vallée de Thorenc[8],
  • 1919 : Note sur quelques orchidées de Vence et de ses environs[9],
  • 1921 : Les Fleurs des marais, des tourbières, des cours d'eau, des lacs et des étangs (plantes palustres et aquatiques) Paris: P. Lechevalier, 1921
  • 1921 : E.G.Camus & A.Camus & H. Lecomte Iconographie des Orchidées d'Europe et du Bassin Méditerranéen Paris : P. Lechevalier, 1921-1929
  • 1922 : Flore générale de l'Indo-Chine. Tome 7. Première partie, Eriocaulonacées à Graminées
  • 1923 : Les arbres, arbustes et arbrisseaux d'ornement Paris: Lechevalier, 1923
  • 1924 : Quelques anomalies florales chez les orchidées[10],
  • 1926 : Un cyprès nouveau du Tassili [Cupressus dupreziana A. Camus, 1926][11],
  • 1929 : Les châtaigniers: monographie des genres Castanea et Castanopsis Paris: P. Lechevalier, 1929
  • 1938 : Les Chênes: monographie du genre Quercus [i Lithocarpus] Paris: Paul Lechevalier, 1938-1954
  • Traduction de l'article de langue anglaise de Wikipédia (version du ).

Notes et références

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  1. Aimée Camus, Les chênes: monographie du genre Quercus, Paul Lechevalier & Fils, (lire en ligne)
  2. (en) Heather L. Lindon, Lauren M. Gardiner, Abigail Brady et Maria S. Vorontsova, « Fewer than three percent of land plant species named by women: Author gender over 260 years », TAXON, vol. 64, no 2,‎ , p. 209–215 (ISSN 0040-0262 et 1996-8175, DOI 10.12705/642.4, lire en ligne, consulté le )
  3. E.-G. (Edmond-Gustave) Camus, A. (Aimée) Camus et Henri Lecomte, Iconographie des orchidées d'Europe et du bassin Méditerranéen, Paris, P. Lechavalier, (lire en ligne)
  4. (en) Mary R. S. Creese, Thomas M. Creese, Ladies in the Laboratory II: West European Women in Science, 1800-1900 : a Survey of Their Contributions to Research, Scarecrow Press, , 290 p. (ISBN 9780810849792), p. 68-71.
  5. a et b « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Blanche Augustine Camus | Artnet », sur www.artnet.com (consulté le )
  7. Extrait de Bulletin de la Société botanique de France XLI 1894
  8. article de la Riviera scientifique (1918)
  9. article de la Riviera scientifique (1919)
  10. article du Bulletin de la Société botanique de France (1924)
  11. article du Bulletin du Musée d'Histoire Naturelle (1926)

Liens externes

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A.Camus est l’abréviation botanique standard de Aimée Antoinette Camus.

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