6e corps d'armée (France)
Apparence
6e corps d'armée | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Corps d'Armée |
Garnison | Châlons-sur-Marne (1906) |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille des Ardennes 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Revigny) (Combats de Vaux-Marie) 1915 - Bataille des Éparges 1915 - 1re Bataille de Woëvre 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1918 - 2e bataille de Picardie (Bataille de l'Avre) |
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Le 6e corps d'armée français est une unité de l'armée française qui a combattu lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1873 : création du 6e corps d'armée
- : Renommé groupement E
- : Renommé 6e corps d'armée
Les chefs du 6e corps d'armée
[modifier | modifier le code]- (effectif le ) : Général Douay.
- - : Général Clinchant.
- : Général Saussier.
- : Général de Courcy.
- - : Général Chanzy.
- : Général Février
- : Général de Miribel.
- : Général Jamont.
- : Général Hervé.
- : Général Kessler.
- : Général Hagron.
- - : Général Dalstein.
- : Général Trémeau.
- : Général Durand.
- - : Général Goiran.
- : Général Perruchon.
- : Général d'Amade.
- : Général Sarrail.
- : Général Verraux.
- : Général Herr.
- : Général Paulinier.
- : Général de Mitry.
- : Général Duport.
- - : Général de Lardemelle.
- .
- - : Général Loizeau[1].
De 1873 à 1914
[modifier | modifier le code]- Garnison : Chalons-sur-Marne
Comprend les départements des Ardennes, de la Marne et de Meurthe-et-Moselle.
- Composition :
- 12e division d'infanterie, (Reims)
- 40e division d'infanterie, (Saint-Mihiel)
- 42e division d'infanterie, (Verdun)
- 6e Brigade de Cavalerie,
- 6e Brigade d'Artillerie
- Places fortes :
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]À la mobilisation de 1914
[modifier | modifier le code]Il est subordonné, au début de la Première Guerre mondiale à la IIIe armée.
- 23e brigade :
- 24e brigade :
- Cavalerie : Pas de cavalerie
- Artillerie : 25e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes)
- Génie : 9e régiment du génie (compagnie 6/1)
- 79e brigade :
- 80e brigade :
- Cavalerie : Pas de cavalerie
- Artillerie : 40e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes)
- Génie : 9e régiment du génie (compagnie 6/2)
- Régiments d'infanterie (rattachés au 6e CA) :
- 107e brigade :
- Cavalerie (rattachée au 6e CA) : 12e régiment de chasseurs à cheval (4 escadrons)
- Artillerie (rattachée au 6e CA) : 46e régiment d'artillerie de campagne (4 groupes)
- Génie (rattaché au 6e CA) : 9e régiment du génie (compagnies 6/4, 6/5, 6/16, 6/21)
- Autres (rattaché au 6e CA) :
- 6e escadron du train des équipages militaires
- 6e section de secrétaires d'état-major et du recrutement
- 6e section d'infirmiers militaires
- secteur du VIe CA, 40e, 12e, 67e et 127e DI (d' au ) [2]
- Amb. 11/6 : Dieue, Souilly, Rupt en Woëvre, Mouilly, le carrefour des Trois Jurés, la Calonne, Benoîte-Vaux, Thillombois, Château des Monthairons.
- Amb. 12/6 : Dieue, Souilly, Ambly, Rattentout, Issoncourt.
- Amb. 13/6 : Dieue, Rupt en Woëvre, Souilly, Senoncourt, Issoncourt, La Calonne.
- Amb. 18/6 : Récourt, Dieue, Souilly, Senoncourt, La Calonne, Issoncourt, Thillombois.
- 6e section de commis et ouvriers militaires d'administration
Changements au cours de la guerre
[modifier | modifier le code]- Reconstitution : Le , le Bataillon de Marche du 171e régiment d'infanterie vient compléter les effectifs du 132e régiment d'infanterie.
- Le , un ordre venant du 6e CA ordonne de recompléter au plus vite les effectifs des 54e, 67e et 106e RI qui ont été éprouvés aux Eparges. Pour ce faire, des hommes vont être prélevés sur les BM des 16e, 71e et 99e RI
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- 1er - : transport par VF dans la région de Vigneulles-lès-Hattonchâtel ; couverture en Woëvre méridionale dans la région de Pont-à-Mousson, Gondrecourt.
- 14 - : concentration dans la région Fresnes-en-Woëvre, Étain.
- 21 - : offensive vers le nord, jusque dans la région Doncourt-lès-Longuyon, Fillières. À partir du , engagé dans la bataille des Ardennes.
- 22 - : combat sur la Crusnes, vers Doncourt-lès-Longuyon, Pierrepont, Bazailles et Fillières.
- : combats sur l'Othain, vers Nouillonpont et vers Arrancy.
- - : repli à l'ouest de la Meuse, par la région Azannes, Romagne-sous-les-Côtes. À partir du , défense des passages de la Meuse entre Brieulles-sur-Meuse et Cumières.
- 2 - : repli par la région Ivoiry, Cuisy vers celle de Rembercourt-aux-Pots et d'Érize-la-Petite.
- 6 - : engagé dans la première bataille de la Marne. Du 6 au bataille de Revigny. Combats dans la région Chaumont-sur-Aire, Sommaisne, Pretz-en-Argonne, Rembercourt-aux-Pots, Deuxnouds-devant-Beauzée. À partir du , poursuite dans la région de Nixéville, Belleray, jusque dans la région nord de Verdun, vers Gremilly, le bois d'Haumont et Brabant-sur-Meuse. Puis stabilisation dans cette région.
- - : retrait du front et mouvement, par la région d'Eix, vers celle de Mouilly et de Troyon-sur-Meuse. Engagé aussitôt, violents combats vers Les Éparges, Saint-Remy, Dompierre-aux-Bois, Seuzey et Lamorville. Puis stabilisation du front et occupation d'un secteur vers les Éparges, Seuzey et Maizey (guerre de mines).
- : front étendu à droite vers Kœur-la-Grande.
- : attaque française vers la tranchée de Calonne.
- 17 - : violents combats aux Éparges.
- 18, 19 et : nouveaux combats aux Éparges.
1915
[modifier | modifier le code]- - : engagé sur place dans la première bataille de Woëvre. Combats aux Éparges et au bois de Lamorville ; le enlèvement de la crête des Éparges. Puis occupation du terrain conquis (guerre de mines).
- 24 - : violentes attaques allemandes vers la tranchée de Calonne et contre-attaques françaises.
- 20 - : attaques françaises vers la tranchée de Calonne.
- 5 - : retrait du front et repos dans la région de Vavincourt.
- - : mouvement par étapes vers la région de Cheppes ; repos et instructions.
- - : mouvement vers le camp de la Noblette. Du 25 septembre au 6 octobre, engagé dans la seconde bataille de Champagne. Combat vers la butte de Souain et la ferme Navarin. À partir du , occupation du front nouvellement conquis entre la butte de Souain et la ferme Navarin.
- : légère extension à gauche, jusqu'à l'ouest de la route reliant Souain à Somme-Py.
- : extension du secteur à gauche jusqu'à la route reliant Saint-Hilaire-le-Grand à Saint-Souplet.
- : attaque locale allemande et contre-attaque française.
- : nouvelle extension du secteur à gauche jusqu'à Auberive-sur-Suippe.
- 12, : attaques allemandes dans la région de la ferme Navarin.
- , : attaques françaises.
- : attaque allemande par gaz.
1916
[modifier | modifier le code]- 3 - : retrait du front et repos à Mairy-sur-Marne. À partir du , transport par VF et par camions dans la région de Vaubecourt.
- - 1er août : engagé dans la bataille de Verdun, entre la région sud de Damloup et la route Fleury-devant-Douaumont, Douaumont. Attaques allemandes et contre-attaques françaises, du 21 au dans le bois de Vaux Chapitre, vers Fleury-devant-Douaumont et aux abords du fort de Vaux.
- 3 - : combats vers la batterie de Damloup.
- 11 - : combats dans les bois Fumin et de Vaux Chapitre et vers le fort de Souville.
- : réduction du secteur à gauche jusqu'à la route reliant Verdun à Vaux-devant-Damloup.
- : combat dans la région de Damloup.
- 1er août - : retrait du front dans la région de Ligny-en-Barrois et à partir du transport par VF dans la région de Dormans ; repos et instruction au camp de Ville-en-Tardenois. À partir du , transport par VF dans la région de Crèvecœur-le-Grand ; instruction.
- - : mouvement vers le front, engagé dans la bataille de la Somme, dans la région ferme de Bois l'Abbé, sud de Bouchavesnes.
- 20 et : attaques allemandes sur la ferme de Bois l'Abbé.
- 25, 26, , 7, 8 et : attaques françaises.
- : extension du front à droite, jusqu'à la Somme, vers Cléry-sur-Somme. Puis organisation du front.
- : extension du front à gauche, jusqu'au nord-est de Rancourt.
- : réduction à gauche jusqu'au nord de Bouchavesnes (relève par l'armée britannique).
- - : retrait du front dans la région de Noyers-Saint-Martin. À partir du , transport par VF dans la région de Ville-en-Tardenois. Instruction aux camps de Ville-en-Tardenois et de Dravegny et dans la zone Lizy-sur-Ourcq, Charly.
1917
[modifier | modifier le code]- : réduction du secteur à droite jusqu'à Moussy-sur-Aisne.
- : extension à droite jusque vers Chivy. En mars préparatifs d'attaques sur le fort de la Malmaison.
- : extension du front à gauche jusqu'au confluent de la Vesle ; le réduction à droite jusque vers Moussy-sur-Aisne. À partir du , engagé dans la bataille du Chemin des Dames, attaque des positions allemandes dans la région de Soupir, progression vers le Chemin des Dames, prise d'Ostel.
- 5 - : conquête du rebords nord du Chemin des Dames, vers l'Épine de Chevregny. Organisation et occupation des positions conquises.
- : réduction du front à droite jusqu'à l'Épine de Chevregny et le extension à gauche jusqu'à la ferme de Mennejean.
- : réduction à gauche jusque vers le Panthéon.
- 4 - : retrait du front, mouvement vers Nangis ; repos. Puis transport par VF de la région de Provins vers Corcieux et Bruyères ; repos.
- - : occupation d'un secteur vers Leimbach, col de la Chapelotte.
- : limite droite du secteur ramené vers le ballon de Guebwiller.
1918
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, puis mouvement des éléments du CA vers les régions de Remiremont, de Vesoul, du Thillot ; repos et instruction.
- - : transport par VF dans la région de Maignelay et à partir du engagé, vers Erches et Dancourt dans la bataille de l'Avre (2e bataille de Picardie).
- et jours suivants : combat en retraite ; occupation des plateaux à l'ouest de Montdidier et du ruisseau des Trois Doms. Puis organisation et défense de la position Grivesnes, Ayencourt. Combats journaliers.
- 5 - : retrait du front et mouvement vers Pont-Sainte-Maxence, puis transport par VF à destination de Charmes et de Bayon, repos dans la région de Lunéville.
- - : occupation d'un secteur col de la Chapelotte, Bezange-la-Grande, très fréquentes actions locales de part et d'autre.
- - : retrait du front, puis mouvement vers Bayon ; instruction. le , mouvement vers Lunéville ; préparations à l'offensive et travaux. Le , occupation d'un secteur entre la Chapelotte et Bezange-la-Grande.
Rattachement
[modifier | modifier le code]- -
- 23 -
- 4 -
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- 23 -
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- 12 -
Entre Deux Guerres
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]Grandes unités
Cavalerie
Artillerie
Génie
- 606e régiment de pionniers
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- En captivité à compter du 20 juin 1940
- Marcel Yonque, "Le Saillant Saint-Mihiel et la Région quatre ans de guerre 1914-1918"
Liens externes
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