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Équipe du Paraguay de football

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Équipe du Paraguay
Écusson de l' Équipe du Paraguay
Généralités
Confédération CONMEBOL
Couleurs Rouge, blanc et bleu
Surnom La Albirroja
Los Guaraníes
Los Leones
Stade principal Estadio Defensores del Chaco
Classement FIFA en diminution 62e (18 juillet 2024)[1]
Personnalités
Sélectionneur Gustavo Alfaro
Capitaine Gustavo Gómez
Plus sélectionné Paulo da Silva (148)
Meilleur buteur Roque Santa Cruz (32)
Rencontres officielles historiques
Premier match (105 ans) ( Argentine, 1-5)
Plus large victoire 7-0, Bolivie ()
7-0, Hong Kong ()
Plus large défaite 0-8, Argentine ()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 8
Quart de finale en 2010
Copa América Phases finales : 39
Médaille d'or, Amérique du SudMédaille d'or, Amérique du Sud Vainqueur en 1953 et 1979

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Éliminatoires de la Coupe du monde de football 2022 : zone Amérique du Sud

L’équipe du Paraguay de football (en espagnol : selección de fútbol de Paraguay) est constituée par une sélection des meilleurs joueurs paraguayens sous l’égide de l’Asociación Paraguaya de Fútbol (en français : « association paraguayenne de football »).

Le surnom de l’équipe est la Albirroja (en français : « rouge et blanc »). Elle s'est qualifiée pour huit phases finales de Coupes du monde, réalisant sa meilleure performance en 2010 en atteignant les quarts de finale. Habitué de la Copa América, le Paraguay est sacré champion de la compétition à deux reprises (en 1953 et 1979).

Les débuts (1900 à 1945)

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Peu de temps après l’introduction du football au Paraguay par le Néerlandais William Paats, l’association paraguayenne de football est fondée le à Asuncion sous le nom originel de Liga Paraguaya de Fútbol par les représentants des cinq clubs existants à l’époque : Olimpia, Guaraní, Libertad, General Díaz et Nacional. Une première équipe est constituée en 1910 afin de répondre à une invitation du club argentin Club Atlético Social Hércules de Corrientes à l’occasion de la célébration du centenaire de la République argentine[2]. Le match amical se termine par un résultat nul (0–0)[3].

En raison du nombre croissant de propositions à jouer des matchs et des tournois internationaux, la fédération paraguayenne décide de créer officiellement l’équipe nationale et de choisir un maillot rouge et blanc à rayures verticales, couleurs empruntées au drapeau paraguayen. La fédération paraguayenne est membre de la confédération sud-américaine (CONMEBOL) depuis 1921 et est affiliée à la fédération internationale de football association depuis 1925. En 1919, le Paraguay accepte l’invitation à jouer le championnat sud-américain 1921 et afin de se préparer à cette occasion, six matchs amicaux sont disputés. Le premier de ces matchs est une défaite par cinq buts à un contre l’Argentine, le , il s’agit donc du premier match international officiel de l’équipe nationale du Paraguay[4].

La délégation voyage en bateau jusqu'à Buenos Aires, et se présente le pour son entrée en lice. Quelque 35 000 personnes se massent aux abords du Sportivo Barracas pour suivre le match. Gerardo Rivas, le dernier de la troupe paraguayenne à arriver au stade, n'est pas autorisé à entrer par un policier local : « Sors d’ici, gamin ». L’avant de 16 ans en appelle à « Alfajía », surnom de Manuel Fleitas Solich, qui, du haut de ses presque deux mètres, réplique : « Ce gamin est notre meilleur joueur »[3]. Pour son premier tournoi international et son premier match en compétition officielle, le Paraguay surprend tout le monde en battant l’Uruguay de Piendibene et Romano, alors triple championne continentale, par deux buts à un, grâce à des réalisations de Gerardo Rivas et Ildefonso López, sous les ovations du public argentin[3]. Malgré cet exploit, le Paraguay se classe quatrième et dernier du tournoi à la différence de buts[5].

Pour l’édition suivante à Rio de Janeiro, l’équipe du Paraguay est finaliste après avoir tenu en échec les Brésiliens et vaincu une nouvelle fois les Uruguayens, s’inclinant contre le Brésil de Neco sur un match d’appui 3 buts à 0. Ce tournoi est entaché de controverses arbitrales connues au Paraguay sous le terme de la mano negra (en français : « la main noire »)[N 1],[3], les Paraguayens – excepté le gardien de but Modesto Denis – quittant le terrain à la 79e minute de jeu contre l’Argentine en signe de protestation contre un penalty sifflé par l’arbitre brésilien, fait de jeu permettant la défaite paraguayenne et offrant aux Brésiliens le dernier match décisif[6]. Les Paraguayens confirment leurs bons débuts internationaux par une retentissante victoire l’année suivante sur l’Argentine, à Buenos Aires, lors de l’inauguration de la Copa Rosa Chevallier Boutell (es)[4].

L’équipe nationale participe au VIIIe championnat sud-américain à Montevideo. Le Paraguay se classe à la troisième place, battant le Chili, faisant match nul avec les Argentins et perdant face aux champions olympiques[7]. Cette année-là, le jeune Aurelio González, l’un des plus grands buteurs du football paraguayen, fait ses débuts internationaux en remplaçant Ildefonso López lors du match contre les Chiliens[8] et marquant deux buts, entamant ainsi une longue carrière sportive.

La plus large défaite du Paraguay est à l’édition chilienne, contre l’Argentine le , sur le score de 8 buts à 0, dont un quadruplé de Sosa[9]. Le naufrage paraguayen lors de ce tournoi pousse ses dirigeants à arrêter les activités de l’équipe nationale pendant près de deux ans[3].

L’un des souvenirs les plus durables de l’histoire du football paraguayen est le championnat sud-américain de 1929. La Liga paraguayenne acte son retour dans le championnat et sélectionne une équipe qui se déplace dans la capitale argentine en octobre. Vingt-cinq mille supporters argentins applaudissent l’Albirroja, attendant que l’exploit de 1921 se répète afin de voir la Celeste vaincue après son triomphe olympique à Amsterdam arraché à l’Albiceleste. Pourtant opposée aux doubles champions olympiques Mazali, Arispe, Andrade, Petrone, Cea et rapidement réduite à dix joueurs après la blessure de Ramón Viccini, l’équipe paraguayenne s’avance sans complexe et ouvre le score après le quart d’heure de jeu par Aurelio González sur un centre de Lino Nessi. En seconde mi-temps, Diógenes Domínguez marque le deuxième but d’une tête précise. Les Orientaux attaquent désespérément, la rugosité grandit et les coups de poing fusent. Petrone se jette comme un boxeur sur Quiterio Olmedo. Le public fulmine et insulte les Uruguayens. Dans les dernières minutes, Delfín Benítez Cáceres lance une contre-attaque. Le « grand capitaine », Aurelio González, bat de nouveau Mazali (3–0). À la fin du match, les Paraguayens s’offrent un tour d'honneur[3]. Ensuite, le Paraguay perd contre l’Argentine et vainc le Pérou, terminant à la deuxième place et consacrant Aurelio González meilleur buteur du tournoi[10].

En 1930, le Paraguay participe à la première édition de la Coupe du monde de football, organisée par l’Uruguay. Au premier tour, le Paraguay perd contre l’équipe des États-Unis (0–3) le 17 juillet au Parque Central. Par un après-midi extrêmement froid, l’équipe paraguayenne est sèchement battue par les Yankees qui comptent plusieurs joueurs écossais et anglais naturalisés. Comme paralysés par le froid et l’enjeu, les Paraguayens sont dépassés d'emblée par les géants nord-américains. Après dix minutes, Patenaude, profitant d'une lacune de la défense paraguayenne, trompe Modesto Denis. Cinq minutes plus tard, un long dégagement de la défense américaine atteint l’intérieur Gonsalves et, après un cafouillage, un deuxième but est inscrit[N 2]. Huit minutes après le début de la seconde mi-temps, à nouveau le grand Patenaude, cette fois de la tête, bat Denis, scellant la victoire américaine[3]. Trois jours plus tard, le Paraguay fait ses débuts au stade Centenario en battant la Belgique, le seul but du match étant signé Luis Vargas Peña[11]. Cette victoire sert de consolation, une seule équipe sur les trois devant passer à l’étape suivante, les Paraguayens sont éliminés au profit des Nord-Américains.

Un an après le déclenchement de la guerre du Chaco qui débute en 1932 et à l’initiative du Dr Andrés Barbero, directeur de la Croix-Rouge paraguayenne, la fédération paraguayenne réunit une équipe afin de récolter des fonds au bénéfice des blessés du Chaco. Arsenio Erico, la révélation du Nacional, est alors enrôlé dans l’armée à Puerto Casado (en). Le commandant Molinas ordonne son retour à Asuncion pour intégrer la sélection[3]. Les sélectionnés portent un maillot blanc avec une croix rouge sur la poitrine et disputent un total de 26 matchs en Argentine et en Uruguay. Par la suite, le Paraguay ne participe pas aux Coupes du monde en 1934 et en 1938, en raison de conflits politiques internes au gouvernement de l’époque.

Les Guaraníes au championnat sud-américain 1937.

À la fin de l’année 1936, la Liga Paraguaya organise à la hâte son équipe nationale afin de participer au championnat à Buenos Aires. Les Guaraníes fêtent la nouvelle année à Buenos Aires et débutent la compétition en nocturne contre l’Uruguay sur le terrain de San Lorenzo. Privée d’Arsenio Erico, alors au sommet de sa gloire à Independiente, l’Albirroja s’en remet à son frère Adolfo, qui ouvre le score. Les Uruguayens réagissent et submergent le Paraguay en marquant deux buts signés Varela. En seconde période, on assiste à une réaction paraguayenne par Amadeo Ortega qui égalise et marque le but vainqueur. El Gráfico titre sa chronique du match : « Les Uruguayens ont oublié qu'ils ont affronté les vainqueurs du Chaco »[3]. Passée l’euphorie, l’Albirroja est ensuite balayée par l’Argentine puis le Brésil, à chaque fois par cinq buts d’écart.

À la suite des retraits des Argentins, des Brésiliens et des Colombiens, les ambitions paraguayennes de remporter le tournoi 1939 à Lima apparaissent légitimes. Cependant, le long voyage vers la capitale péruvienne, via Buenos Aires et Santiago du Chili, est entaché d’irrégularités et d’affrontements constants entre les joueurs et les dirigeants. Déjà sur le navire qui emmène la délégation de Valparaíso à Callao, des actes de vandalisme de la part des joueurs sont recensés, comme des destructions d’effets dans les cabines et des bagarres. La désorganisation de la délégation est telle qu’elle est absente du défilé inaugural devant le président de la république du Pérou. Les dirigeants paraguayens manquent d’autorité pour contenir la sélection menée par quelques caudillos, notamment le célèbre Jacinto Villalba, grand joueur connu comme fauteur de troubles[3]. Les débuts contre le Chili sont pourtant réussis (5–1), avant des défaites contre le Pérou et l’Uruguay. Le Paraguay quitte tristement le sol péruvien avec une gestion opaque face aux modestes néophytes équatoriens. Pour couronner cette malheureuse expérience, à Santiago lors d’un match de charité, le Paraguay s’incline face au Chili (1–4). Lorsque les rouges et blancs descendent de l’Internacional qui les ramène de Buenos Aires à minuit, ils sont hués par un public nombreux qui se rend à la gare à cet effet. La lutte entre les dirigeants et les joueurs est alors intense, d’autant que les journaux politiques opposés au gouvernement jettent de l’huile sur le feu en défendant les joueurs. Finalement, ces derniers sont provisoirement exclus de la Liga Paraguaya[3].

En janvier 1942, avec une équipe presque totalement remaniée, l’Albirroja se présente au championnat sud-américain de Montevideo. Les débuts des rouges et blancs sont spectaculaires et illustrent le complexe d’infériorité qui hante historiquement le Paraguay lors de ses confrontations avec l’Argentine. Les Guaraníes sont rapidement menés de trois buts et comblent l’écart en seconde mi-temps, stimulés par le public uruguayen. Après le but égalisateur de Marcial Barrios à quelques minutes du terme de la rencontre, le gardien inexpérimenté Isidro Alonso monte au centre du terrain pour célébrer la réalisation avec ses coéquipiers. Reprenant précipitamment le match, l’Argentin Perucca voit le gardien avancé et envoie un long tir dans les filets, offrant la victoire à l’Albiceleste[3]. Les Paraguayens font ensuite match nul avec le Pérou, battent le Chili et l’Équateur, puis perdent contre les hôtes, l’Uruguay et terminent par un match nul contre le Brésil. La performance paraguayenne est relativement bonne avec une quatrième place, derrière les trois grands du Río de la Plata et précédant les pays côtiers du Pacifique[12].

Retour en Coupe du monde et titres continentaux (1946 à 1991)

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Le Paraguay participe au championnat « extra » organisé à Buenos Aires en janvier et février 1946, obtenant finalement une troisième place méritoire, après l’Argentine – dans sa meilleure période – et le Brésil, devançant l’Uruguay, le Chili et la Bolivie. Dirigé par Aurelio González, le Paraguay débute timidement dans le championnat. Lors du match d’ouverture du tournoi, Juan Bautista Villalba est expulsé après une altercation avec l’Argentin Boyé et les Guaraníes s’inclinent de deux buts face aux locaux, au Monumental de Núñez[13]. Lors de sa deuxième prestation, l’Albirroja est dominée par les Chiliens dans un match où elle joue de malchance. Elle remporte ensuite face à la Bolivie un match de piètre qualité. Suit un match nul obtenu contre le puissant Brésil, composé de joueurs de la stature de Domingos, Tesourinha, Zizinho, Leônidas, Jair, Chico et Heleno, qui ne parviennent pas à stopper l’élan guarani, la performance du gardien Sinforiano García étant exceptionnelle[3]. Le match suivant, contre l’Uruguay, se termine par une victoire paraguayenne obtenue grâce à un superbe but d'Albino Rodríguez.

En dépit d’une année difficile, où même l’Estadio de la Liga et celui de l’Atlético Corrales (en) sont utilisés comme camps de concentration, la Liga Paraguaya forme une équipe puissante qui se rend à Guayaquil en décembre, pour une première édition du championnat sud-américain sur les terres équatoriennes. Les débuts contre l’Argentine et sa Máquina sont désastreux (0–6), puis l’équipe péruvienne réussit à tenir les Guaraníes en échec. La réhabilitation se fait, une fois de plus, au détriment de l’Uruguay, qui, après avoir mené de deux buts, est surpassé par l’équipe guarani qui s'impose 4 buts à 2 avec une grande prestation de José Ocampos, dit el Mariscal (en français : « le Maréchal »). Par la suite, le Paraguay bat consécutivement la Bolivie, la Colombie, le Chili et l’Équateur, se hissant à la deuxième place derrière les intouchables argentins[14]. La grande équipe paraguayenne de 1947 n’est pas « anéantie » aussi facilement qu’en d’autres occasions. Seuls, attirés par l’« El Dorado (en) » colombien, Leocadio Marín, Alejandrino Genés, Ranulfo Miranda et Vicente Sánchez s’y exilent, tandis qu’Enrique Hugo signe à Peñarol en Uruguay et José Ocampos en Équateur. Toutefois, la colonne vertébrale de l’équipe reste à Asuncion pour former l’ossature d’une autre grande équipe[3].

Au mois d’avril 1949, un nouveau championnat continental est en jeu. Le Brésil, qui prépare sa Coupe du monde, est déterminé à engranger un premier trophée depuis 27 ans. L’Argentine ayant rompu ses relations sportives avec les Brésiliens après le match mouvementé de 1946, lorsque Chico a mis fin à la carrière sportive de Salomón d’un coup de pied colossal, elle refuse de participer. Quant à l’équipe d’Uruguay, touchée par une grève des footballeurs, elle présente un effectif de second ordre. Le Paraguay fait des débuts sans beaucoup d’éclat, se défaisant confortablement de la Colombie par trois buts à zéro, malgré la présence du gardien « Caimán » Sánchez. Le deuxième match est difficile, puisque Marcial Barrios ne réussit à briser la résistance des Équatoriens qu'à la dernière minute. Le 13 avril, l’Albirroja et la Blanquirroja produisent un jeu excessivement brouillon, l’arbitre punissant le Pérou d’un penalty que Marcial Barrios convertit en but. Après la pause, le Paraguay est sanctionné à son tour de la peine maximale. L’avant-centre Salinas cadre un tir que Sinforiano García arrête de manière spectaculaire. À Asuncion, le célèbre journaliste sportif Don Pedro García interrompt la transmission radio et d’une voix émue s’exclame : « Sinforiano García… comme dans ses grands après-midi ! ». De là, les albirrojos prennent les devants et Dionisio Arce inscrit le deuxième but. Manuel Gavilán, joueur de Libertad, reçoit un mauvais coup et laisse ses coéquipiers à dix. Le Pérou tente désespérément de revenir à la marque, mais lors d’une contre-attaque, César López Fretes scelle le score final (3–1). Au sortir de ce match, l’équipe paraguayenne est épuisée et trois de ses meilleurs hommes (García, Gavilán et Enrique Avalos) sont blessés et doivent être remplacés. Par une soirée humide et pluvieuse, l’Uruguay, avec sa deuxième équipe, se venge de tous les maux que le Paraguay lui avait causés les années précédentes. Plombés par la mauvaise prestation de son gardien remplaçant, Dionisio Maciel, les albirrojos perdent deux points face à la faible équipe uruguayenne qui leur coûtent finalement le championnat. Après avoir brillamment disposé des Chiliens, ils signent la plus large victoire de leur histoire le contre la Bolivie sur le score de 7 buts à 0. Cela conduit au dernier match contre le Brésil, qui lui a facilement remporté tous ses matchs et a par conséquent une avance de deux points. La confrontation se tient le dimanche 8 mai 1949, dans le stade São Januário du Vasco da Gama, théâtre d’un nouvel exploit de l’équipe blanche et rouge. L’équipe locale, de blanc vêtue, joue à outrance et cela leur coûte la victoire. La Seleção ouvre le score en première mi-temps grâce à Jair. En deuxième mi-temps Avalos égalise et à la consternation du public, Duilio Benítez marque le but vainqueur. Un seul photographe se trouve à côté du but brésilien et capture ce but pour l’histoire, les autres, par dizaines, encerclent la cage paraguayenne dans l’espoir de photographier un second but brésilien qui n'est jamais venu. À égalité de points, les deux équipes disputent un match pour le titre trois jours plus tard. Épuisés, les Paraguayens baissent pavillon (0–7)[15].

Fort de ces derniers résultats, le Paraguay est prêt pour sa deuxième participation en Coupe du monde. Les Argentins, une fois de plus, tournent le dos au tournoi. Le Paraguay se qualifie avec l’Uruguay du fait des forfaits combinés du Pérou et de l’Équateur. En 1950 au Brésil, le Paraguay est éliminé au premier tour avec seulement un point (2–2 contre la Suède le 29 juin, buts de César López Fretes et Atilio López), perdant le second match contre l’Italie le 2 juillet[16].

En 1953 à Lima, l’Albirroja, sous les ordres de l’ancien international Manuel Fleitas Solich, remporte son premier titre de champion d’Amérique du Sud en battant successivement le Chili (3–0) le 25 février, la Bolivie (2–1) le 16 mars et le Brésil (2–1) le 27 mars ; et faisant matchs nuls avec l’Équateur (0–0) le 4 mars, l’Uruguay (2–2) le 12 mars et le Pérou (2–2) le 8 mars. Cependant, ce dernier résultat est invalidé en raison d’un remplacement supplémentaire effectué par l’équipe paraguayenne au cours du match, perdu sur tapis vert. De fait, à la suite de la victoire paraguayenne sur les Brésiliens grâce à un but providentiel de l’ailier Pablo León pour son unique apparition internationale, combinée au succès des Urugayens face aux hôtes péruviens, le Paraguay et le Brésil terminant avec le même nombre de points, un match d’appui est disputé cinq jours plus tard. Il est remporté par le Paraguay sur le score de 3 buts à 2 le , les buteurs paraguayens sont Atilio López, Manuel Gavilán et Rubén Fernández[17].

Après un championnat sud-américain à Santiago où il passe à travers, le Paraguay, dirigé par le Gran Capitán Aurelio González, se qualifie étonnamment pour la Coupe du monde de football 1958 aux dépens de l’Uruguay, le battant de manière retentissante par cinq buts à zéro dans le match décisif, avec une formidable ligne d’attaque formée par Juan Bautista Agüero, José Parodi, Jorge Lino Romero, Cayetano Ré et Florencio Amarilla. Lors de son premier match en Suède le 8 juin, le Paraguay mène 3 buts à 2 contre la France, avant de céder face à l’armada offensive des Bleus comptant Fontaine et Kopa (3–7). Une victoire sur l’Écosse 3 buts à 2 le 11 juin et un match nul contre la Yougoslavie (3–3) le 15 juin écartent le Paraguay de la course en terminant à la troisième place de son groupe, les neuf buts marqués constituant le record de buts en Coupe du monde pour le Paraguay. Plus tard, le départ de plusieurs de ses stars (dont l’affaire Eulogio Martínez) destinées au football européen (principalement espagnol) provoque un certain affaiblissement de l’équipe paraguayenne, conduisant à l’élimination par le Mexique lors de la dernière phase de qualification pour la Coupe du monde 1962 au Chili.

L’équipe nationale touche le fond lors de la Copa América 1975, incapable de sortir d’un groupe à sa portée composé de la Colombie et de l’Équateur[18]. Rarement dans l'histoire sportive du Paraguay les supporters paraguayens ont été aussi durement touchés par l'impact provoqué par un échec comme à cette occasion[3]. Les supporters, qui se tournent alors vers les exploits de l'Olimpia, attendent l’édition 1979 sans beaucoup d'optimisme. Le 29 août, l’Albirroja, composée de huit joueurs d’Olimpia, se défait difficilement de l’Équateur à Quito (2–1). Le 13 septembre, l’équipe, composée d'une équipe improvisée, bat de nouveau l’Équateur, cette fois à Asunción. Le 20 septembre, un vieux classique sud-américain est joué à Asunción et Guaraníes et Charrúas partagent les points à l’issue d’un match haché. Au retour au stade Centenario, les Uruguayens marquent les premiers, mais Eugenio Morel égalise. L’Uruguay reprend l'avantage et les minutes passent lentement et de manière angoissante. Soudain, Morel prend le ballon dans son terrain et s'enfuit comme un éclair. Il parcourt tout le terrain du Centenario et quand voyant le gardien s’avancer, il place le ballon dans la lucarne, qualifiant le Paraguay aux dépens de son rival traditionnel. En demi-finale, en première mi-temps, l’équipe paraguayenne domine son adversaire brésilien. À la 16e minute, les 55 000 personnes présentes dans les tribunes voient l’un des plus beaux buts de l’histoire de l’Albirroja : Eugenio Morel reçoit un centre haut, contrôle le cuir de la poitrine et, d’une bicyclette, dos au but, il envoie un tir qui touche le bas de la barre transversale et retombe quelques centimètres à l’intérieur du but, malgré le saut désespéré du gardien Leão. En toute fin de première période, Hugo Talavera marque le deuxième but en recevant une passe en profondeur. En seconde période, les Brésiliens réduisent le score et semblent sauver l’essentiel avant le match retour au Maracanã. João Saldanha, le célèbre commentateur brésilien, déclare à la presse : « Le Paraguay a perdu aujourd’hui l'occasion de battre le Brésil et de se qualifier pour la finale, car nous gagnerons facilement et avec une plus grande différence de buts à Rio de Janeiro »[3]. Huit jours plus tard, l’équipe verte et jaune marque rapidement grâce à un violent tir de Falcão qui ricoche sur l’un des poteaux, annonçant une déroute ; mais soudain, dans une attaque en profondeur, Milciades Morel égalise. Quelques minutes plus tard, Morel est de nouveau seul face à Leão et son tir heurte la barre transversale. En seconde mi-temps, les locaux bénéficient d’un penalty transformé par Sócrates. Quelques instants plus tard, la nouvelle pépite du football paraguayen, Julio César Romero, après avoir dribblé trois adversaires à l’intérieur de la surface, retablit l’égalité d’un tir croisé, qualifiant le Paraguay en finale. Peu avant la finale face au Chili, les albirrojos se soulèvent pour réclamer une rémunération plus élevée avant de céder. À Asunción, ils gagnent facilement 3 buts à 0. Cependant, huit jours plus tard, les Paraguayens perdent leur seul match du tournoi à Santiago (0–1). L’équipe se crispe, Hugo Talavera, le joueur capricieux de l’Olimpia, est mis de côté avant le match d’appui décisif. Le match pour le titre est largement dominé par le Paraguay qui se montre maladroit dans la finition (0–0). La prolongation est très équilibrée, le Chili est également proche d’ouvrir le score. Le nul sans but final signifie le titre pour le Paraguay sur la base de la différence de buts[19].

Ensuite, l’équipe ne participa qu’à une coupe du monde, celle de 1986 au Mexique. Pour la première fois, l’équipe du Paraguay passe le premier tour avec une victoire contre l’Irak (1-0) et deux matchs nuls contre le Mexique (1-1) et la Belgique (2-2). Mais en huitièmes, il s’incline contre l’Angleterre sur le score de 3 buts à 0. Sur le plan continental (Copa América), le pays est irrégulier encore une fois. Pour les éditions 1987 et 1991, il fut éliminé au premier tour alors qu’en 1989, il termina quatrième.

L'apogée du Paraguay sur la scène mondiale (1992 à 2011)

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Cette période va voir le football paraguayen se montrer au niveau international. José Luis Chilavert incarne cet apogée du football paraguayen. L’équipe du Paraguay vient en France avec deux quarts de finale de suite à la Copa América. La Fédération du Paraguay de football change de nom en 1998 et devient l'Asociación Paraguaya de Fútbol (APF). Dans le groupe D, le Paraguay rencontre l’Espagne (0-0), le Nigeria (3-1) et la Bulgarie (0-0). Chacun se souvient du Paraguay de José Luis Chilavert qui, lors de la Coupe du monde 1998, s'était incliné d'extrême justesse contre la France en huitièmes de finale à Lens, après un but en or de Laurent Blanc à la 114e minute. Le Paraguay a atteint à deux autres reprises le stade des huitièmes de finale (en 1986 contre l’Angleterre et en 2002, contre l’Allemagne), ce qui constitue son meilleur résultat dans une coupe du monde. Les joueurs qui incarnent le Paraguay en 1998 sont José Luis Chilavert, Celso Ayala, Carlos Gamarra et Roberto Acuña. Le Paraguay est régulier sur le plan continental, car il atteint toujours les quarts de finale de la Copa América. Et il y a aussi la médaille d’argent récoltée aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004, en perdant en finale contre l’Argentine 1-0, but de Carlos Tévez.

Depuis 2005, l’équipe du Paraguay retourne dans ses travers, c’est-à-dire que la sélection ne fait plus parler d’elle comme en 1998. Le joueur Roque Santa Cruz, ancien du Bayern Munich, est le joueur charismatique de l’équipe actuelle. Le Paraguay s’est qualifié pour la Coupe du monde 2006, mais fut éliminé dès le premier tour, avec une seule victoire sur Trinité-et-Tobago (2-0). L'Argentin Gerardo Martino devient le nouveau sélectionneur en . Lors de la Copa América 2007 au Venezuela, la sélection sort second de son groupe, derrière l’Argentine, mais tombe en quarts contre le Mexique qui l’atomise sur le score de 6-0. Le , au Stadium de Toulouse, contre la France, le Paraguay montra qu'il est une équipe solide et cela se conclut par un 0-0.

Le , en battant l'Argentine de Maradona (1-0), le Paraguay se qualifie pour la Coupe du monde 2010. Elle se retrouve dans le groupe E avec l'Italie, la Slovaquie et la Nouvelle-Zélande. Elle sort à la première place avec cinq points, devant la Slovaquie, la Nouvelle-Zélande et surtout, devant le champion du monde en titre italien.

En huitièmes de finale, le Paraguay dispose du Japon aux tirs au but 5 à 3, n'ayant pu se départager au terme de la prolongation (0-0). L'équipe se qualifie pour la première fois de son histoire en quart de finale. Le Paraguay affronte ensuite l'équipe d'Espagne qui l'élimine difficilement 0-1 (à la 82e minute).

En 2011, le Paraguay participe à la Copa América. À la fin du 1er tour, le résultat est de 3 matchs nuls sur 3 (face à l'équateur sur un score de 0-0, face au Brésil sur un score de 2-2, et face au Venezuela sur un score de 3-3). Il finit 3e sur 4 et accède au quart de finale où il retrouve le Brésil.

Le Paraguay finit de nouveau sur un match nul sur un score de 0-0, et gagne aux tirs au but avec un score de 2-0. Il retrouve le Venezuela en demi-finale qui se termine par un nouveau match nul sur un score de 0-0, et gagne aux tirs au but avec un score de 5-3. Il accède donc à la finale face à l'Uruguay, mais s'incline sur un score de 3-0[20]. Après la finale, Gerardo Martino décide de quitter son poste de sélectionneur[21].

Le déclin paraguayen (depuis 2012)

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Francisco Arce succède à Martino mais il est licencié en , deux jours après une défaite en Bolivie (1-3) dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2014[22]. Un mois plus tard, Gerardo Pelusso est nommé sélectionneur[23]. Pelusso démissionne en après une défaite à domicile, 1-2, contre le Chili[24].

Le , Víctor Genes devient le nouveau sélectionneur[25]. Il est remplacé en par l'argentin Ramón Díaz[26],[27]. Díaz mène le Paraguay à la quatrième place de la Copa América 2015 : défaite 6-1 contre l'Argentine en demi-finales[28] puis un nouveau revers, contre le Pérou, lors de la petite finale (2-0)[29].

Le Paraguay ne se qualifie pas pour la Coupe du monde 2018 et est éliminé dès le 1er tour de la Copa América 2016. Toutefois il passe le premier tour de la Copa América 2019 parmi les deux meilleurs troisièmes sans gagner de match (deux nuls, une défaite) et s'arrête en quarts de finale contre le Brésil, pays hôte et futur vainqueur de la compétition, à l'issue de la séance de tirs au but après un score vierge dans le temps réglementaire et les prolongations (0-0, 3 t.a.b. à 4).

Parcours en Coupe du monde

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Parcours de l'équipe du Paraguay en Coupe du monde
Année Position Année Position Année Position
Drapeau de l'Uruguay 1930 1er tour Drapeau du Mexique 1970 Non qualifiée Drapeau de la Corée du Sud Drapeau du Japon 2002 Huitième de finale
Drapeau de l'Italie 1934 Non inscrite Drapeau de l'Allemagne 1974 Non qualifiée Drapeau de l'Allemagne 2006 1er tour
Drapeau de la France 1938 Non inscrite Drapeau de l'Argentine 1978 Non qualifiée Drapeau d'Afrique du Sud 2010 Quart de finale
Drapeau du Brésil 1950 1er tour Drapeau de l'Espagne 1982 Non qualifiée Drapeau du Brésil 2014 Non qualifiée
Drapeau de la Suisse 1954 Non inscrite Drapeau du Mexique 1986 Huitième de finale Drapeau de la Russie 2018 Non qualifiée
Drapeau de la Suède 1958 1er tour Drapeau de l'Italie 1990 Non qualifiée Drapeau du Qatar 2022 Non qualifiée
Drapeau du Chili 1962 Non qualifiée Drapeau des États-Unis 1994 Non qualifiée Drapeau du Canada Drapeau des États-Unis Drapeau du Mexique 2026 Qualifications en cours
Drapeau de l'Angleterre 1966 Non qualifiée Drapeau de la France 1998 Huitième de finale
2030
À venir

Parcours en Copa América

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Parcours de l'équipe du Paraguay en Copa América
Année Position Année Position Année Position
Drapeau de l'Argentine 1916 Non inscrite Drapeau de l'Uruguay 1942 4e Drapeau de l'Argentine 1987 1er tour
Drapeau de l'Uruguay 1917 Non inscrite Drapeau du Chili 1945 Non inscrit Drapeau du Brésil 1989 Demi-finale (4e)
Drapeau du Brésil 1919 Non inscrite Drapeau de l'Argentine 1946 Médaille de bronze, Amérique du Sud 3e Drapeau du Chili 1991 1er tour
Drapeau du Chili 1920 Non inscrite Drapeau de l'Équateur 1947 Médaille d'argent, Amérique du Sud Finaliste Drapeau de l'Équateur 1993 Quart de finale
Drapeau de l'Argentine 1921 4e Drapeau du Brésil 1949 Médaille d'argent, Amérique du Sud Finaliste Drapeau de l'Uruguay 1995 Quart de finale
Drapeau du Brésil 1922 Médaille d'argent, Amérique du Sud Finaliste Drapeau du Pérou 1953 Médaille d'or, Amérique du Sud Vainqueur Drapeau de la Bolivie 1997 Quart de finale
Drapeau de l'Uruguay 1923 Médaille de bronze, Amérique du Sud 3e Drapeau du Chili 1955 5e Drapeau du Paraguay 1999 Quart de finale
Drapeau de l'Uruguay 1924 Médaille de bronze, Amérique du Sud 3e Drapeau de l'Uruguay 1956 5e Drapeau de la Colombie 2001 1er tour
Drapeau de l'Argentine 1925 Médaille de bronze, Amérique du Sud 3e Drapeau du Pérou 1957 Non inscrite Drapeau du Pérou 2004 Quart de finale
Drapeau du Chili 1926 4e Drapeau de l'Argentine 1959 Médaille de bronze, Amérique du Sud 3e Drapeau du Venezuela 2007 Quart de finale
Drapeau du Pérou 1927 Non inscrite Drapeau de l'Équateur 1959 5e Drapeau de l'Argentine 2011 Médaille d'argent, Amérique du Sud Finaliste
Drapeau de l'Argentine 1929 Médaille d'argent, Amérique du Sud Finaliste Drapeau de la Bolivie 1963 Médaille d'argent, Amérique du Sud Finaliste Drapeau du Chili 2015 Demi-finale (4e)
Drapeau du Pérou 1935 Non inscrite Drapeau de l'Uruguay 1967 4e Drapeau des États-Unis 2016 1er tour
Drapeau de l'Argentine 1937 4e 1975 1er tour Drapeau du Brésil 2019 Quart de finale
Drapeau du Pérou 1939 Médaille de bronze, Amérique du Sud 3e 1979 Médaille d'or, Amérique du Sud Vainqueur Drapeau du Brésil 2021 Quart de finale
Drapeau du Chili 1941 Non inscrite 1983 Médaille de bronze, Amérique du Sud Demi-finale Drapeau des États-Unis 2024 1er tour

Principaux joueurs d'hier et d'aujourd'hui

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(*) international en activité


Classement FIFA

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Classement FIFA de l'équipe du Paraguay
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Classement mondial 61 87 64 38 29 25 17 10 13 18 22 30
Classement Conmebol 8 9 8 6 7 4 3 3 4 3 4 5
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
30 35 21 17 29 24 24 37 51 76 46 40 30 32 40 34 43 46
5 6 4 3 5 9 6 9 8 7 8 6 4 8 8 8 8 8
Les joueurs les plus sélectionnés [30]
Rang Joueur Sélections Première sélection Dernière sélection Durée Palmarès
1 Paulo Da Silva 148
(à 20 ans)

(à 37 ans)
17 ans CA 2011 Médaille d'argent, Amérique du Sud
2 Justo Villar 120
(à 21 ans)

(à 40 ans)
19 ans et 3 mois CA 2011 Médaille d'argent, Amérique du Sud
3 Roque Santa Cruz 112
(à 17 ans)

(à 35 ans)
17 ans et 7 mois CA 2011 Médaille d'argent, Amérique du Sud
4 Carlos Gamarra 110
(à 22 ans)

(à 35 ans)
13 ans et 7 mois -
5 Cristian Riveros 101
(à 22 ans)

(à 35 ans)
12 ans et 10 mois CA 2011 Médaille d'argent, Amérique du Sud
6 Roberto Acuña 100
(à 20 ans)

(à 39 ans)
18 ans et 3 mois -
Denis Caniza
(à 22 ans)

(à 36 ans)
13 ans et 10 mois -
8 Celso Ayala 85
(à 22 ans)

(à 32 ans)
10 ans et 4 mois -
9 José Cardozo 82
(à 20 ans)

(à 35 ans)
14 ans et 11 mois -
10 Carlos Bonet 80
(à 24 ans)

(à 36 ans)
11 ans et 7 mois -
Les meilleurs buteurs [31]
Rang Joueur Carrière Buts
1 Roque Santa Cruz 1999-2016 32
2 José Cardozo 1991-2006 25
3 Cristian Riveros 2005-2018 16
4 Saturnino Arrúa 1969-1980 13
Julio César Romero 1979-1989
Nelson Valdez 2004-2016
7 Óscar Cardozo 2006-2023 12
Carlos Gamarra 1993-2006
9 Miguel Ángel Benítez 1996-1999 11
10 Roberto Cabañas 1979-1993 10

Effectif actuel

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Effectif et encadrement de l'équipe du Paraguay pour la Copa América 2024.
Joueurs     Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club Depuis
Gardiens
1 G Coronel, CarlosCarlos Coronel  (27 ans) 9 0 Red Bulls New York 2023
12 G Aguilar, AlfredoAlfredo Aguilar  (36 ans) 3 0 Sportivo Luqueño 2014
22 G Morínigo, RodrigoRodrigo Morínigo  (26 ans) 3 0 Club Libertad 2024
Défenseurs
2 D Ramírez, IvánIván Ramírez  (29 ans) 7 0 Club Libertad 2017
3 D Alderete, OmarOmar Alderete  (27 ans) 20 1 Getafe CF 2018
4 D Espinoza, MatíasMatías Espinoza  (27 ans) 8 0 Club Libertad 2019
5 D Balbuena, FabiánFabián Balbuena  (33 ans) 40 2 Dynamo Moscou 2015
6 D Alonso, JúniorJúnior Alonso  (31 ans) 54 2 FK Krasnodar 2013
13 D Giménez, NéstorNéstor Giménez  (27 ans) 4 0 Club Libertad 2024
15 D Gómez, GustavoGustavo Gómez Capitaine  (31 ans) 74 4 SE Palmeiras 2013
25 D Velázquez, GustavoGustavo Velázquez  (33 ans) 5 1 Newell's Old Boys 2017
Milieux
8 M Bobadilla, DámianDámian Bobadilla  (23 ans) 4 0 São Paulo FC 2023
14 M Cubas, AndrésAndrés Cubas  (28 ans) 22 0 Vancouver Whitecaps 2019
16 M Rojas, MatíasMatías Rojas  (29 ans) 21 1 Inter Miami 2019
17 M Kaku, Kaku  (29 ans) 22 4 Al-Aïn FC 2018
20 M Sánchez, RichardRichard Sánchez  (28 ans) 33 1 Club América 2018
21 M Peralta, FabrizioFabrizio Peralta  (22 ans) 1 0 Cerro Porteño 2024
23 M Villasanti, MathíasMathías Villasanti  (27 ans) 41 0 Grêmio FBPA 2019
26 M Caballero, HernestoHernesto Caballero  (33 ans) 6 0 Club Libertad 2023
Attaquants
7 A González, DerlisDerlis González  (30 ans) 52 9 Club Olimpia 2014
9 A Bareiro, AdamAdam Bareiro  (28 ans) 9 0 San Lorenzo 2023
10 A Almirón, MiguelMiguel Almirón  (30 ans) 58 7 Newcastle United 2015
11 A Romero, ÁngelÁngel Romero  (32 ans) 44 9 SC Corinthians 2013
18 A Arce, AlexAlex Arce  (29 ans) 5 0 LDU Quito 2024
19 A Enciso, JulioJulio Enciso  (20 ans) 17 1 Brighton & Hove Albion 2021
24 A Sosa, RamónRamón Sosa  (25 ans) 14 1 CA Talleres 2022


Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
  • Andrés San Martín
  • Felipe Cabezas
Préparateur(s) physique(s)
  • Javier Valdecantos
Entraîneur(s) des gardiens
  • Alejandro Núñez
Kinésithérapeute(s)
  • Luis Canteros
Médecin(s)
  • Justo Tapia



Légende

Mise à jour de l'effectif le 15 nov 2023


Matchs récents et à venir

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Date Ville Compétition Tendance Locale Résultat Visiteur
9 septembre 2021 Drapeau du Paraguay Asunción Éliminatoires AmSud CdM 2022  Oui Paraguay Drapeau du Paraguay 2:1 Drapeau du Venezuela Venezuela
7 octobre 2021 Drapeau du Paraguay Asunción Éliminatoires AmSud CdM 2022 Stable Paraguay Drapeau du Paraguay 0:0 Drapeau de l'Argentine Argentine
10 octobre 2021 Drapeau du Chili Santiago Éliminatoires AmSud CdM 2022  Non Chili Drapeau du Chili 2:0 Drapeau du Paraguay Paraguay
14 octobre 2021 Drapeau de la Bolivie La Paz Éliminatoires AmSud CdM 2022  Non Bolivie Drapeau de la Bolivie 4:0 Drapeau du Paraguay Paraguay
11 novembre 2021 Drapeau du Paraguay Asunción Éliminatoires AmSud CdM 2022  Non Paraguay Drapeau du Paraguay 0:1 Drapeau du Chili Chili
16 novembre 2021 Drapeau de la Colombie Barranquilla Éliminatoires AmSud CdM 2022 Stable Colombie Drapeau de la Colombie 0:0 Drapeau du Paraguay Paraguay
27 janvier 2022 Drapeau du Paraguay Asunción Éliminatoires AmSud CdM 2022  Non Paraguay Drapeau du Paraguay 0:1 Drapeau de l'Uruguay Uruguay
1 fevrier 2022 Drapeau du Brésil Belo Horizonte Éliminatoires AmSud CdM 2022  Non Brésil Drapeau du Brésil 4:0 Drapeau du Paraguay Paraguay
24 mars 2022 Drapeau du Paraguay Ciudad del Este Éliminatoires AmSud CdM 2022  Oui Paraguay Drapeau du Paraguay 3:1 Drapeau de l'Équateur Équateur
29 mai 2022 Drapeau du Pérou Lima Éliminatoires AmSud CdM 2022  Non Pérou Drapeau du Pérou 2:0 Drapeau du Paraguay Paraguay
2 juin 2022 Drapeau du Japon Sapporo Match amical  Non Japon Drapeau du Japon 4:1 Drapeau du Paraguay Paraguay
10 juin 2022 Drapeau de la Corée du Sud Suwon Match amical Stable Corée du Sud Drapeau de la Corée du Sud 2:2 Drapeau du Paraguay Paraguay
31 août 2022 Drapeau des États-Unis Atlanta Match amical  Oui Mexique Drapeau du Mexique 0:1 Drapeau du Paraguay Paraguay
23 septembre 2022 Drapeau de l'Autriche Vienne Match amical  Oui Paraguay Drapeau du Paraguay 1:0 Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
27 septembre 2022 Drapeau de l'Espagne Séville Match amical Stable Paraguay Drapeau du Paraguay 0:0 Drapeau du Maroc Maroc
16 novembre 2022 Drapeau du Pérou Lima Match amical  Non Pérou Drapeau du Pérou 1:0 Drapeau du Paraguay Paraguay
19 novembre 2022 Drapeau des États-Unis Floride Match amical  Non Paraguay Drapeau du Paraguay 0:2 Drapeau de la Colombie Colombie
27 mars 2023 Drapeau du Chili Santiago Match amical Chili Drapeau du Chili : Drapeau du Paraguay Paraguay

Dernier onze

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A. Silva
A. Silva
I. Piris
I. Piris
G. Gomez
G. Gomez
F. Balbuena
F. Balbuena
J. Alonso
J. Alonso
B. Ojeda
B. Ojeda
M. Villasanti
M. Villasanti
J. Medina
J. Medina
M. Almiron
M. Almiron
J. Enciso
J. Enciso
D. González
D. González

Liste des sélectionneurs du Paraguay

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Notes et références

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  1. Le déroulement du match Paraguay–Uruguay ayant provoqué lui aussi l’ire des joueurs uruguayens, qui renoncent à participer aux play-offs avec le Paraguay et le Brésil pour protester contre la prestation douteuse de l’arbitre brésilien.
  2. Ce deuxième but, longtemps décerné à Florie, voire Aurelio González contre son camp, est officiellement attribué à Patenaude par la FIFA en 2006.

Références

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  1. « Classement Masculin », sur fifa.com (consulté le ).
  2. (es) Alberto Candia, « La Selección viajó para su primer encuentro », ABC Color, (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n o et p (es) « Cien Años de Historia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur albirroja.com
  4. a et b (en) Frank Ballesteros et Elí Schmerler, « Paraguay - International Results », RSSSF, (consulté le )
  5. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1921 », RSSSF, (consulté le )
  6. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1922 », RSSSF, (consulté le )
  7. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1924 », RSSSF, (consulté le )
  8. (es) José María Troche, « El Gran Capitán », ABC Color, (consulté le )
  9. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1926 », RSSSF, (consulté le )
  10. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1929 », RSSSF, (consulté le )
  11. (en) « World Cup 1930 », RSSSF (consulté le )
  12. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1942 », RSSSF, (consulté le )
  13. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1946 », RSSSF, (consulté le )
  14. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1947 », RSSSF, (consulté le )
  15. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1949 », RSSSF, (consulté le )
  16. (en) « World Cup 1950 », RSSSF (consulté le )
  17. (en) Martín Tabeira, « Southamerican Championship 1953 », RSSSF, (consulté le )
  18. (en) Martín Tabeira, « Copa América 1975 », RSSSF, (consulté le )
  19. (en) Martín Tabeira, « Copa América 1979 », RSSSF, (consulté le )
  20. L'Uruguay remporte la Copa America et entre dans la légende, https://www.lemonde.fr, 25 juillet 2011.
  21. Martino quitte la sélection, https://www.lequipe.fr, 29 juillet 2011.
  22. Francisco Arce licencié, https://www.lequipe.fr, 12 juin 2012.
  23. Pelusso nommé sélectionneur, https://www.lequipe.fr, 10 juillet 2012.
  24. Gerardo Pelusso démissionne, https://www.lequipe.fr, 10 juin 2013.
  25. Victor Genes nouveau coach du Paraguay, https://www.rtbf.be, 28 juillet 2013.
  26. Ramon Diaz nommé sélectionneur, https://www.lequipe.fr, 4 décembre 2014.
  27. Football. L'Argentin Ramón Díaz nouveau sélectionneur du Paraguay, https://www.ouest-france.fr, 4 décembre 2014.
  28. Copa America 2015 : brillante vainqueur du Paraguay, l’Argentine rejoint le Chili en finale !, www.toutlemondesenfoot.fr, 1er juillet 2015.
  29. Le Pérou encore sur podium, www.lequipe.fr, 4 juillet 2015.
  30. « Les plus sélectionnés - International Appearances », sur rsssf.com
  31. « Les meilleurs buteurs - International Appearances », sur rsssf.com
  32. « Paraguay: partidos y resultados - FIFA.com » [archive du ] (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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