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« Mythologie aztèque » : différence entre les versions

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* {{Ouvrage|prénom1=Jacques |nom1=Soustelle |lien auteur=Jacques Soustelle |titre=Les Aztèques |lien éditeur=Presses universitaires de France |éditeur=Presses universitaires de France |collection=Que sais-je? |année=2003 |lieu=Paris |isbn=2-13-053713-8 |pages=128 }}.
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* {{Ouvrage|titre=Códice Chimalpopoca. Anales de Cuauhtitlán y Leyenda de los Soles|éditeur=Instituto de Investigaciones Históricas|auteur=Primo Feliciano Velázquez|langue=espagnol|année=1975|lieu=México|pages=161|passage=|isbn=968-36-2747-1}}
* {{Ouvrage|titre=Dioses Prehispánicos de México|éditeur=Panorama Editorial|auteur=Adela Fernández|langue=espagnol|année=1998|lieu=México|pages=162|passage=|isbn=968-38-0306-7}}
* {{Ouvrage|titre=Diccionario de Mitología Nahua|éditeur=Biblioteca Porrúa. Imprenta del Museo Nacional de Arqueología, Historia y Etnología|auteur=Cecilio Agustín Robelo|langue=espagnol|année=1905|lieu=México|pages=851|passage=|isbn=978-9684327955}}
* {{Ouvrage|titre=El Mundo Mágico de los Dioses del Anáhuac|éditeur=Editorial Universo México|auteur=Otilia Meza|langue=espagnol|année=1981|lieu=México|pages=153|passage=|isbn=968-35-0093-5}}
* {{Ouvrage|titre=Dictionary of Ancient Deities|éditeur=Oxford University Press|auteur=Patricia Turner and Charles Russell Coulter|langue=anglais|année=2001|lieu=United States|pages=608|isbn=0-19-514504-6}}
* {{Ouvrage|titre=Dictionary of Gods and Goddesses|éditeur=Library of Congress|auteur=Michael Jordan|langue=anglais|année=2004|lieu=United States|pages=402|isbn=0-8160-5923-3}}
* {{Ouvrage|titre=Dictionnaire universel, historique et comparatif, de toutes les religions du monde : comprenant le judaisme, le christianisme, le paganisme, le sabéisme, le magisme, le druidisme, le brahmanisme, le bouddhismé, le chamisme, l'islamisme, le fétichisme; Volumen 1,2,3,4|éditeur=Migne|auteur=François-Marie Bertrand|langue=français|année=1881|lieu=France|pages=602|isbn=}}


; Autres ouvrages
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*{{es}} Caso, Alfonso (1983). ''El pueblo del sol''. México: FCE/SEP, Lecturas Mexicanas 10.
*{{es}} Caso, Alfonso (1983). ''El pueblo del sol''. México: FCE/SEP, Lecturas Mexicanas 10.
*{{es}} Colombres, Adolfo (comp.) (1982). ''Relatos del mundo indígena: antología''. México: SEP/Diana, Colección Sepsetentas.
*{{es}} Colombres, Adolfo (comp.) (1982). ''Relatos del mundo indígena: antología''. México: SEP/Diana, Colección Sepsetentas.
*{{es}} Fernández, Adela (1999). ''Dioses prehispánicos de México''. México: Panorama.
*{{es}} Garibay, Ángel María (1985). ''Teogonía e historia de los mexicanos. Tres opúsculos del siglo XVI''. México: Porrúa, Col. Sepan Cuantos núm. 37.
*{{es}} Garibay, Ángel María (1985). ''Teogonía e historia de los mexicanos. Tres opúsculos del siglo XVI''. México: Porrúa, Col. Sepan Cuantos núm. 37.
*{{es}} González Torres, Yólotl (1999). ''Diccionario de mitología y religión de Mesoamérica''. México: Larousse. ISBN 970-607-802-9
*{{es}} González Torres, Yólotl (1999). ''Diccionario de mitología y religión de Mesoamérica''. México: Larousse. ISBN 970-607-802-9

Version du 6 août 2012 à 22:45

Le monolithe appelé Pierre du Soleil ou Calendrier aztèque est une synthèse de la cosmogonie aztèque (salle mexica du Musée national d'anthropologie de Mexico).
Coyolxauhqui, déesse de la lune.

La mythologie aztèque (ou mythologie mexica) est l'ensemble des mythes sur lesquels était basée la religion aztèque.

Elle partage de nombreux éléments d'autres anciennes mythologies mésoaméricaines mais elle s'en distingue en particulier par la place prépondérante du dieu tribal originel (selon affirme le Codex de Florence) des Mexicas, Huitzilopochtli, dieu de la guerre et du soleil[1], dont les Aztèques se considéraient comme le peuple élu, chargé d'assurer la marche du soleil en le nourrissant par les sacrifices. Ce sentiment avait été renforcé par la réforme sociale et religieuse de Tlacaelel sous le règne des empereurs Itzcoatl, Moctezuma Ier et Axayacatl au milieu du XVe siècle.

Outre la croyance en ce dieu principal, la mythologie aztèque, comme toutes les autres mythologies amérindiennes, se caractérise par un polythéisme illimité et strictement fonctionnaliste, c’est-à-dire que les dieux, voués à la conservation du monde, sont affectés à des tâches précises d'assistance aux hommes.

Contrairement aux philosophies moralisatrices, la mythologie aztèque n'est pas basée sur la problématique du paradis et de l'enfer ou du bien et du mal. De même que les autres mythologies mésoaméricaines, elle s'articule autour d'une dualité universelle, la vie et la mort incarnant deux pôles complémentaires plutôt qu'opposés de l'existence humaine et de la création.

Cosmogonie aztèque

Coatlicue (Tonatzin, Toci, Teteoian, Teotenantzin) « celle qui porte une jupe de serpents » est la mère de Huitzilopochtli (selon le Codex de Florence), et la déesse de la terre et de la fertilité. Elle est la mère des dieux.
Chalchiuhtlicue, déesse de l'eau, elle est l'épouse de Tlaloc.

Création du monde

Selon la mythologie aztèque, au commencement du monde, tout était noir, sans vie, mort[2]. Les dieux se réunirent àTeotihuacan en se posant la question de qui aurait la charge d'éclairer le monde. Deux dieux proposent leur candidature puis l'un d'eux, appelé Tecciztecatl (celui de la conche), recule devant le brasier où il était nécessaire de se jeter: il devint la Lune. Le second, un petit dieu humble et pauvre appelé Nanahuatl (Le bubonneux), sans doute faut-il y voir une métaphore du peuple aztèque à ses débuts, se jette sans hésiter dans le brasier et devient le Soleil. Mais les deux astres restent inertes dans le ciel, il est indispensable de les nourrir. Alors les autres dieux décident de se sacrifier et de donner l'« eau précieuse » (chalchiuatl) qui est nécessaire, à savoir le sang. Cela explique l'importance des sacrifices humains dans la religion aztèque, les hommes étant contraints de réitérer éternellement le sacrifice divin originel[2].

Légende des soleils

Les dieux, selon les croyances aztèques ont successivement créé plusieurs mondes, chaque fois anéantis.

Le premier, formé sous un Soleil d'escarboucles (Autre nom du rubis, pierre précieuse d'un rouge vif), disparut dans des cataractes torrentielles; les quelques êtres humains qui survécurent devinrent des poissons. Le deuxième monde, constitué sous un Soleil de feu, fut détruit par des jets de flammes, et les hommes furent changés en divers animaux[3]. Le troisième monde, né sous un Soleil noir, fut englouti à la suite d'un tremblement de terre, et les hommes furent dévorés par les bêtes sauvages. Le quatrième monde, apparu sous le Soleil de l'air, s'acheva par la métamorphose des hommes en ouistitis. Enfin, un cinquième monde fut créé, qui connut le déluge universel Apachiohualiztli[4] : seuls un homme et une femme parvinrent à gagner le sommet de la montagne et évitèrent l'extermination ; ils repeuplèrent la terre ; la terre telle que devait la connaître et la travailler le peuple aztèque[3].

Selon une version[5], les cinq soleils furent :

  • Tlatonatiuh « Soleil du jaguar » Nāhui-Ocēlōtl « Quatre-jaguar ». Les hommes furent dévorés par les jaguars, symboles de Tezcatlipoca.
  • Ehecatonatiuh « Soleil de vent » Nāhui-Ehēcatl « Quatre-vent ». Quetzalcoatl, dieu du vent et rival de Tezcatlipoca, fit souffler une tempête magique et les hommes furent métamorphosés en singes.
  • Tletonatiuh « Soleil de feu » Nāhui-Quihahuitl « Quatre-pluie ». Tlaloc, dieu de la pluie bienfaisante mais aussi dieu terrible de la foudre, détruisit cet univers en le submergeant sous une pluie de feu.
  • Atonatiuh « Soleil d'eau » Nāhui-Ātl « Quatre-eau ». Placé sous le signe de Chalchiuhtlicue, il s'acheva en un déluge de 52 ans. Un homme (Cocox) et une femme (Xochitl) furent sauvés mais, ayant désobéit à Tezcatlipoca, ils furent transformés en singes.
  • Nāhui-Ollīn « Quatre-tremblement de terre » est le cinquième et dernier soleil et il doit s'effondrer dans des séismes. Les Tzitzimime, monstres squelettiques qui hantent à l'occident les marches de l'univers, anéantiront l'humanité. Rien ne garantissait le retour du soleil et des saisons aussi la mission des Aztèques consistait a repousser l'assaut du néant. Ils fallait fournir au Soleil et aux autres divinités "l'eau précieuse".

Selon une autre version, le Codex Vaticanus A, les cinq soleils furent : Matlactli Atl, Ehecoatl, Tlequiyahuillo, Tzontilic, Ollin Tonatiuh.

Création des hommes

Chicomecoatl, la déesse de l'agriculture

Quetzalcoatl, sous la forme de Xolotl le "Dieu-chien", alla dérober aux enfers de Mictlantecuhtli, les ossements desséchés des morts et les arrosa de son sang pour leur donner vie aux hommes.

Conception de la mort

Selon les croyances aztèques, les guerriers morts au combat ou sacrifiés se rendaient au ciel oriental près du Soleil puis revenaient sous forme d'un papillon ou d'un colibri au bout de quatre ans[6],[7]. Mais les gens du commun n'échappait pas au Mictlan et disparaissaient après un voyage difficile de quatre ans[6],[8]. Les noyés allaient au tlalocan, « paradis » du dieu de la pluie Tlaloc[8].

Sacrifices humains

Selon la mythologie aztèque, le sang humain (l'« eau précieuse ») était nécessaire au dieu soleil Huitzilopochtli pour pouvoir continuer à exister. Les sacrifices humains étaient donc courants. On sacrifiait également en l'honneur d'autres dieux. Le sacrifice concernait principalement les prisonniers, mais il pouvait également s'agir de volontaires. En effet, selon leur croyance, la vie qui les attendait dans l'autre monde dépendait non de leurs actions sur terre mais de leur trépas ; or, les deux morts considérées comme les plus glorieuses étaient le sacrifice et la mort au combat. Cependant, certains dieux comme Quetzalcoatl, s'opposaient au sacrifice des humains.

Divinités

Dans le polythéisme aztèque, les dieux étaient souvent hérités d'autres cultures : les Aztèques assimilaient en effet tous les dieux des peuples qu'ils vainquaient; Par exemple le dieu de la fertilité, Xipe-Totec, était vénéré par les Yopi (le nom nahuatl du peuple tlapanèque). Tezcatlipoca et Quetzalcoatl étaient déjà l'objet d'un culte par des civilisations plus anciennes de Mésoamérique et furent adorés par différentes cultures sous différents noms. Si certains de ces dieux avaient des caractéristiques incompatibles avec les leurs, ils se contentaient de lui rendre un culte dans des temples particuliers[9] : à Tenochtitlan, il s'appelait Coacalco, la maison du serpent.

Concept de teótl

Le concept de Teótl est au cœur de la mythologie aztèque. Ce mot nahuatl, que l'on pourrait traduire par « dieu », renvoie en fait à une conception plus large : le teotl serait une énergie dynamique et immatérielle de la divinité, un peu à la manière du Mana polynésien[10]. La nature véritable du Teotl est l'une des questions les plus débattues par les historiens. Il permet de comprendre la chute de l'Empire aztèque: l'empereur Moctezuma II pensait en effet que Cortés et les conquistadores étaient des Teotl, non comme de véritables dieux, mais comme des phénomènes mystérieux et inexplicables. Il est possible de regrouper les dieux aztèques en différentes catégories : les dieux en relation avec la nature, avec les échanges, etc. H. B. Nicholson (1971) distingue trois groupes principaux: le premier est celui de la création et du paternalisme divin (Ometeotl, Omecihuatl, Tezcatlipoca, Xiuhtecuhtli). Le deuxième est en rapport avec la pluie, l'agriculture et la fertilité (Tlaloc, Centeotl, Xipe-Totec). Le troisième groupe est celui de la guerre et des sacrifices (Ome-Tochtli, Huitzilopochtli, Mictlantecuhtli, Mixcoatl).

Panthéon

Xochipilli, le dieu de l'amour.

Modèle:Divinités aztèques

Annexes

Notes et références

  1. Selon le Codex de Florence
  2. a et b Simoni 2002, p. 645
  3. a et b (es) Cecilio Agustín Robelo, Diccionario de Mitología Nahua, México, Biblioteca Porrúa. Imprenta del Museo Nacional de Arqueología, Historia y Etnología, , 125, 126, 127, 128, 129, 130 (ISBN 978-9684327955)
  4. Adela Fernández, Dioses Prehispánicos de México, México, Panorama Editorial, , 21 p. (ISBN 968-38-0306-7)
  5. Primo Feliciano Velázquez, Códice Chimalpopoca. Anales de Cuauhtitlán y Leyenda de los Soles, México, Instituto de Investigaciones Históricas, , 161 p. (ISBN 968-36-2747-1)
  6. a et b Soustelle 2003, p. 74.
  7. Hosotte 2001, p. 183.
  8. a et b Hosotte 2001, p. 182.
  9. Simoni 2002, p. 646.
  10. Mary Miller, Karl Taube, The Gods and Symbols of Ancient Mexico and the Maya, 1993, Londres, Thames and Hudson, ISBN 0-500-05068-6, p.89

Bibliographie

Sources
  • Paul Hosotte, L'Empire aztèque : impérialisme militaire et terrorisme d'État, Paris, Economica, , 332 p. (ISBN 978-2-7178-4194-7, lire en ligne).
  • Mireille Simoni, Encyclopædia Universalis, vol. 3, Paris, Encyclopædia Universalis, (ISBN 2852295504), « Aztèques »
  • Jacques Soustelle, Les Aztèques, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je? », , 128 p. (ISBN 2-13-053713-8).
  • (es) Primo Feliciano Velázquez, Códice Chimalpopoca. Anales de Cuauhtitlán y Leyenda de los Soles, México, Instituto de Investigaciones Históricas, , 161 p. (ISBN 968-36-2747-1)
  • (es) Adela Fernández, Dioses Prehispánicos de México, México, Panorama Editorial, , 162 p. (ISBN 968-38-0306-7)
  • (es) Cecilio Agustín Robelo, Diccionario de Mitología Nahua, México, Biblioteca Porrúa. Imprenta del Museo Nacional de Arqueología, Historia y Etnología, , 851 p. (ISBN 978-9684327955)
  • (es) Otilia Meza, El Mundo Mágico de los Dioses del Anáhuac, México, Editorial Universo México, , 153 p. (ISBN 968-35-0093-5)
  • (en) Patricia Turner and Charles Russell Coulter, Dictionary of Ancient Deities, United States, Oxford University Press, , 608 p. (ISBN 0-19-514504-6)
  • (en) Michael Jordan, Dictionary of Gods and Goddesses, United States, Library of Congress, , 402 p. (ISBN 0-8160-5923-3)
  • François-Marie Bertrand, Dictionnaire universel, historique et comparatif, de toutes les religions du monde : comprenant le judaisme, le christianisme, le paganisme, le sabéisme, le magisme, le druidisme, le brahmanisme, le bouddhismé, le chamisme, l'islamisme, le fétichisme; Volumen 1,2,3,4, France, Migne, , 602 p.
Autres ouvrages
  • (es) Baéz-Jorge, Félix (1992). Las voces del agua. El simbolismo de las sirenas y las mitologías americanas. México: Universidad Veracruzana.
  • (es) Baéz-Jorge, Félix (1988). Los oficios de las diosas. México: Universidad Veracruzana.
  • (es) Basich Leija, Zita (s/f). Guía para el uso del Códice Florentino. México: Instituto Nacional de Antropología e Historia.
  • (es) Caso, Alfonso (1983). El pueblo del sol. México: FCE/SEP, Lecturas Mexicanas 10.
  • (es) Colombres, Adolfo (comp.) (1982). Relatos del mundo indígena: antología. México: SEP/Diana, Colección Sepsetentas.
  • (es) Garibay, Ángel María (1985). Teogonía e historia de los mexicanos. Tres opúsculos del siglo XVI. México: Porrúa, Col. Sepan Cuantos núm. 37.
  • (es) González Torres, Yólotl (1999). Diccionario de mitología y religión de Mesoamérica. México: Larousse. ISBN 970-607-802-9
  • (es) González Torres, Yólotl (1979). El culto a los astros entre los mexicas. México: Sepsetentas Diana.
  • (es) Krickeberg, Walter (1985). Mitos y leyendas de los aztecas, incas, mayas y muiscas. México: Fondo de Cultura Económica.
  • (es) León Portilla, Miguel (1984). Literaturas de Mesoamérica. México: SEP Cultura.
  • (es) León Portilla, Miguel (1983). Los antiguos mexicanos a través de sus crónicas y cantares. México: FCE/SEP, Lecturas Mexicanas núm. 3.
  • (es) León Portilla, Miguel (selección) y Garibay, Ángel María (versión de textos nahuas)(1982). Visión de los vencidos.México: UNAM, Biblioteca del Estudiante Universitario.
  • (es) Mendieta, Fray Jerónimo de ( 1997). Historia eclesiástica indiana. México: CNCA, Serie Cien de México.
  • (es) Robelo, CEcilio (1951). Diccionario de mitología náhuatl. México: Ediciones Fuente Cultural.
  • (es) Ruiz de Alarcón, Hernando (1988). Tratado de las supersticiones y costumbres gentílicas que hoy viven entre los indios naturales de esta Nueva España. México: SEP.
  • (es) Trejo Silva, Marcia (2009). Fantasmario mexicano. México: Trillas. ISBN 978-607-17-0069-8
  • (es) Trejo Silva, Marcia (2004). Guía de seres fantásticos del México prehispánico. México: Vila. ISBN 968-5414-24-6
  • (es) Sahagún, Fray Bernardino de (1989). Historia general de las cosas de Nueva España. México: Porrúa, Col. Sepan Cuantos núm. 300.
  • (es) Scheffler, Lilian (1983). La literatura oral tradicional de los indígenas de México. México: Premiá Editora.
  • (es) Valotta, Mario A (selección) (1985). Mitos y leyendas toltecas y aztecas. España: Grupo Cultural Zero, Colección Las Culturas "Mitos y Leyendas".

Articles connexes

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