Aller au contenu

« Charles-François Desbureaux » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Baguy (discuter | contributions)
m Catégorie surpeuplée / Rangement vers sous-catégorie
 
(20 versions intermédiaires par 12 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Infobox Personnalité militaire
{{Infobox biographie2
|lieu de décès=[[Ancien 2e arrondissement de Paris]]}}
| nom = Charles François Desbureaux
'''Charles François Desbureaux''', né le {{date|13 octobre 1755}} à [[Reims]] et mort à [[Paris]] le {{date|26 février 1835}}, est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l’Empire]].
| nom autre =
| image = P vip.svg
| taille image = 200
| légende =
| surnom =
| date de naissance = {{date|13 octobre 1755}}
| lieu de naissance = [[Reims]] ([[Marne (département)|Marne]])
| date de décès = {{date|26 février 1835}}
| lieu de décès = [[Paris]]
| date mort au combat =
| lieu mort au combat =
| âge au décès = 79
| origine = {{France}}
| allégeance =
| grade = [[Général de division]]
| arme = [[Infanterie]]
| début de carrière = [[1773]]
| fin de carrière = [[1815]]
| conflit =
| commandement =
| faits d'armes =
| distinctions = [[Baron de l'Empire]] <br/> [[Commandeur de la Légion d'honneur]]
| hommages =
| autres fonctions =
| famille =
| signature =
| emblème =
| liste =
}}

'''Charles François Desbureaux''', né le {{date|13 octobre 1755}} à [[Reims]] ([[Marne (département)|Marne]]) et mort à [[Paris]] le {{date|26 février 1835}}, est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l’Empire]].


==États de service==
==États de service==
Soldat dans le [[Régiment de La Reine|régiment de la Reine-Infanterie]] le {{date-|20 décembre 1773}}, caporal le {{date-|25 mars 1774}}, il fait la campagne navale de 1778. Il est nommé sergent le {{date-|26 septembre 1780}}, fourrier en 1781, et il obtint son congé absolu le {{date-|21 avril 1784}}.
[[File:Père-Lachaise - Division 38 - Desbureaux 02.jpg|thumb|Tombe au [[cimetière du Père-Lachaise]].]]
Soldat dans le [[Régiment de La Reine (1661)|régiment de la Reine-Infanterie]] le 20 décembre [[1773]], caporal le 25 mars 1774, il fait la campagne navale de [[1778]]. Il est nommé sergent le 26 septembre 1780, fourrier en 1781, et il obtint son congé absolu le 21 avril 1784.


Élu chef de division de la [[Garde nationale (France)#La Législative et la Garde nationale (1791-1792)|garde nationale]] de [[Reims]], il est chargé, lors de l'invasion de la [[Champagne (province)|Champagne]] par les armées ennemies, en mars 1792, de l'organisation et du commandement des troupes de nouvelle levée. L'activité, l'habileté qu'il déploie dans cette circonstance lui valent le grade d'adjudant-général chef de bataillon le {{1er}} octobre de la même année. Il sert d'abord en cette qualité au [[camp de Châlons]], et passe successivement aux armées des [[armée des Ardennes|Ardennes]], du [[armée du Nord (Révolution française)|Nord]], de la [[armée de la Moselle|Moselle]] et de [[armée de Rhin-et-Moselle|Rhin-et-Moselle]], pendant les campagnes de 1792 à l'an III.
Élu chef de division de la [[Garde nationale (France)#La Législative et la Garde nationale (1791-1792)|garde nationale]] de [[Reims]], il est chargé, lors de l'invasion de la [[Champagne (province)|Champagne]] par les armées ennemies, en {{nobr|mars 1792}}, de l'organisation et du commandement des troupes de nouvelle levée. L'activité, l'habileté qu'il déploie dans cette circonstance lui valent le grade d'adjudant-général chef de bataillon le {{date-|1er octobre 1792-}} de la même année. Il sert d'abord en cette qualité au [[camp de Châlons]], et passe successivement aux armées des [[armée des Ardennes|Ardennes]], du [[Armée du Nord (Révolution française)|Nord]], de la [[armée de la Moselle|Moselle]] et de [[armée de Rhin-et-Moselle|Rhin-et-Moselle]], pendant les campagnes de 1792 à l'{{date républicaine-|an III}} (1794-1795).


[[Général de brigade]] le 16 août 1793, et [[général de division]] le 20 septembre 1793, il se trouve au blocus de [[Maubeuge]], puis il prend le commandement de trois divisions destinées à l'attaque de [[Charleroi]]. Il passe ensuite avec un corps de troupes de {{formatnum:16000}} hommes à l'armée de la Moselle pour le blocus de [[Landau in der Pfalz|Landau]] et à la reprise des lignes de [[Wissembourg]]. Le 4 prairial an II, il soutient la division Ambert, vivement attaquée par les Prussiens devant [[Kaiserslautern]], arrête l'ennemi et opére sa retraite sans avoir été entamé.
[[Général de brigade]] le {{date-|16 août 1793}}, et [[général de division]] le {{date-|20 septembre 1793}}, il se trouve au blocus de [[Maubeuge]], puis il prend le commandement de trois divisions destinées à l'attaque de [[Charleroi]]. Il passe ensuite avec un corps de troupes de {{nombre|16000|hommes}} à l'armée de la Moselle pour le blocus de [[Landau in der Pfalz|Landau]] et à la reprise des [[lignes de Wissembourg]]. Le {{date républicaine-|4 prairial an II|conversion*}}, il soutient la division Ambert, vivement attaquée par les Prussiens devant [[Kaiserslautern]], arrête l'ennemi et opère sa retraite sans avoir été entamé.


Vers cette époque se forme l'armée de Sambre-et-Meuse, et le général Desbureaux reçoit l'ordre de défendre le pays compris entre la [[Sarre (département)|Sarre]] et la [[Moselle (département)|Moselle]], de couvrir les places de [[Sarre-Libre]] et de [[Thionville]], et de se jeter dans cette dernière place pour la défendre jusqu'à la dernière extrémité en cas de siège.
Vers cette époque se forme l'armée de Sambre-et-Meuse, et le général Desbureaux reçoit l'ordre de défendre le pays compris entre la [[Sarre (département)|Sarre]] et la [[Moselle (département)|Moselle]], de couvrir les places de [[Sarre-Libre]] et de [[Thionville]], et de se jeter dans cette dernière place pour la défendre jusqu'à la dernière extrémité en cas de siège.


Lors de la marche de l'armée de la Moselle sur [[Trèves (Allemagne)|Trèves]], il commande la division du centre. Il fait à l'ennemi un grand nombre de prisonniers,et emporte de vive force la batterie du pont de [[Consarbrück]]. L'armée se porte ensuite sur [[Mayence]] et passe l'hiver devant cette dernière place. Non compris dans le travail d'organisation du 25 prairial an III, il rentre dans ses foyers avec le traitement de réforme le {{1er}} messidor suivant. Remis en activité le 5 thermidor an VII, il a alors le commandement de la {{12e}} division militaire.
Lors de la marche de l'armée de la Moselle sur [[Trèves (Allemagne)|Trèves]], il commande la division du centre. Il fait à l'ennemi un grand nombre de prisonniers, et emporte de vive force la batterie du pont de [[Consarbrück]]. L'armée se porte ensuite sur [[Mayence]] et passe l'hiver devant cette dernière place. Non compris dans le travail d'organisation du {{date républicaine-|25 prairial an III|conversion*}}, il rentre dans ses foyers avec le traitement de réforme le {{date républicaine-|1er messidor an III-|conversion* jm}} suivant. Remis en activité le {{date républicaine-|5 thermidor an VII|conversion*}}, il a alors le commandement de la {{12e|division}} militaire.


Les [[Guerre de Vendée|Vendéens]] ont repris les armes, et Desbureaux parvient à rétablir l'ordre dans sa division, non sans avoir battu et dispersé de nombreux rassemblements d'insurgés, notamment le 12 brumaire an VIII aux [[Nueil-les-Aubiers|Aubiers]], où il leur a tué 500 hommes. Il reçoit le 11 frimaire, l'ordre de se rendre à l'[[Armée du Nord (1791)|armée gallo-batave]]. A son arrivée à [[Paris]], il trouve un contre-ordre qui le renvoit dans l'ouest de la France, où l'insurrection a reparu, et il y reste jusqu'au 1er ventôse an IX, époque à laquelle il est de nouveau placé en traitement de réforme
Les [[Guerre de Vendée|Vendéens]] ont repris les armes et Desbureaux parvient à rétablir l'ordre dans sa division, non sans avoir battu et dispersé de nombreux rassemblements d'insurgés, notamment le {{date républicaine-|12 brumaire an VIII|conversion*}} lors de la [[Bataille des Aubiers (1799)|bataille des Aubiers]], où ses troupes tuent {{nobr|500 hommes}}. Il reçoit, le {{date républicaine-|11 frimaire an VIII-|conversion* jm}}, l'ordre de se rendre à l'[[armée du Nord (Révolution française)|armée gallo-batave]]. À son arrivée à [[Paris]], il trouve un contre-ordre qui le renvoie dans l'ouest de la France où l'insurrection a reparu, et il y reste jusqu'au {{date républicaine-|1er ventôse an IX|conversion*}}, époque à laquelle il est de nouveau placé en traitement de réforme.


Mis à la disposition du ministre de la marine le 30 brumaire an X, il part pour [[Brest]] le 18 nivôse suivant, afin de prendre le commandement de la [[Expédition de Saint-Domingue|deuxième expédition de Saint-Domingue]].
Mis à la disposition du ministre de la marine le {{date républicaine-|30 brumaire an X|conversion*}}, il part pour [[Brest]] le {{date républicaine-|18 nivôse an X-|conversion*}} suivant, afin de prendre le commandement de la [[Expédition de Saint-Domingue|deuxième expédition de Saint-Domingue]].


Rentré en [[France]] le 20 germinal an XI, et maintenu dans le traitement d'activité par décision du [[premier Consul]] du 30 messidor suivant, il est nommé membre de la [[Légion d'honneur]] en germinal an XII, et appelé au commandement de la {{7e}} division militaire le 30 fructidor an XIII.
Rentré en [[France]] le {{date républicaine-|20 germinal an XI|conversion*}}, et maintenu dans le traitement d'activité par décision du [[premier Consul]] du {{date républicaine-|30 messidor an XI-|conversion* jm}} suivant, il est nommé membre de la [[Légion d'honneur]] le {{date républicaine-|4 germinal an XII|conversion*}}, et appelé au commandement de la {{7e|division}} militaire le {{date républicaine-|30 fructidor an XIII|conversion*}}.


Passé à celui de la {{5e}} division militaire le 10 novembre 1806, il reçoit le titre de [[baron de l'Empire]] le 5 août 1809, et la décoration d'officier de la Légion d'honneur le 27 décembre 1810. Le 27 décembre 1814, il est fait commandeur de la Légion d'honneur par le roi [[Louis XVIII]].
Passé à celui de la {{5e|division}} militaire le {{date-|10 novembre 1806}}, il reçoit le titre de [[baron de l'Empire]] le {{date-|5 août 1809}}, et la décoration d'officier de la Légion d'honneur le {{date-|27 décembre 1810}}. Le {{date-|27 décembre 1814}}, il est fait commandeur de la Légion d'honneur par le roi {{souverain2|Louis XVIII}}.


Il continue d'exercer ses fonctions jusqu'au retour de [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] de l'[[île d'Elbe]], mais une ordonnance royale du 11 septembre 1815 prononce son admission à la retraite.
Il continue d'exercer ses fonctions jusqu'au retour de {{Napoléon Ier}} de l'[[île d'Elbe]], mais une ordonnance royale du {{date-|11 septembre 1815}} prononce son admission à la retraite.


Il est inhumé au [[cimetière du Père-Lachaise]] ({{38e}} division)<ref name=Moiroux/>.
Il meurt le 26 février 1835, à Paris, et il est inhumé au [[cimetière du Père-Lachaise]] ({{38e|division}})<ref name=Moiroux/>.


==Source==
== Source ==
*{{Mullié}}
* {{Mullié}}
* {{Base Léonore|LH/743/44}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références|références=
{{Références|références=
<ref name=Moiroux>{{ouvrage |prénom1=Jules |nom1=Moiroux |titre=Le cimetière du Père Lachaise |lieu=Paris |éditeur=S. Mercadier |année=1908 |lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6423517n/f140 |passage=130}}</ref>
<ref name=Moiroux>{{ouvrage |prénom1=Jules |nom1=Moiroux |titre=Le cimetière du Père Lachaise |lieu=Paris |éditeur=S. Mercadier |année=1908 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6423517n/f140 |passage=130}}</ref>
}}
}}


==Liens externes==
== Liens externes ==
{{liens}}

*{{la vie rémoise}}
* [https://sites.google.com/site/lavieremoise/biographies-remoises/biographies-remoises---d Portrait]


{{Portail|Révolution française|Premier Empire|histoire militaire}}
{{Portail|Révolution française|Premier Empire|histoire militaire}}

{{DEFAULTSORT:Desbureaux, Charles Francois}}
{{DEFAULTSORT:Desbureaux, Charles Francois}}
[[Catégorie:Général de la Révolution française promu en 1793]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1755]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1755]]
[[Catégorie:Naissance à Reims]]
[[Catégorie:Naissance à Reims]]
[[Catégorie:Décès en février 1835]]
[[Catégorie:Naissance dans la province de Champagne]]
[[Catégorie:Décès à Paris]]
[[Catégorie:Baron de l'Empire]]
[[Catégorie:Baron de l'Empire]]
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1814]]
[[Catégorie:Gouverneur militaire de Strasbourg]]
[[Catégorie:Gouverneur militaire de Strasbourg]]
[[Catégorie:Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 38)]]
[[Catégorie:Général de la Révolution française promu en 1793]]
[[Catégorie:Décès en février 1835]]
[[Catégorie:Décès dans l'ancien 2e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à 79 ans]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 38)]]

Dernière version du 31 juillet 2023 à 21:22

Charles-François Desbureaux
Tableau de Flot au muysée de Châlons.
Fonction
Gouverneur militaire de Strasbourg (d)
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Desbureaux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grades militaires
Distinction
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Charles François Desbureaux, né le à Reims et mort à Paris le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service

[modifier | modifier le code]

Soldat dans le régiment de la Reine-Infanterie le , caporal le , il fait la campagne navale de 1778. Il est nommé sergent le , fourrier en 1781, et il obtint son congé absolu le .

Élu chef de division de la garde nationale de Reims, il est chargé, lors de l'invasion de la Champagne par les armées ennemies, en mars 1792, de l'organisation et du commandement des troupes de nouvelle levée. L'activité, l'habileté qu'il déploie dans cette circonstance lui valent le grade d'adjudant-général chef de bataillon le de la même année. Il sert d'abord en cette qualité au camp de Châlons, et passe successivement aux armées des Ardennes, du Nord, de la Moselle et de Rhin-et-Moselle, pendant les campagnes de 1792 à l'an III (1794-1795).

Général de brigade le , et général de division le , il se trouve au blocus de Maubeuge, puis il prend le commandement de trois divisions destinées à l'attaque de Charleroi. Il passe ensuite avec un corps de troupes de 16 000 hommes à l'armée de la Moselle pour le blocus de Landau et à la reprise des lignes de Wissembourg. Le 4 prairial an II (), il soutient la division Ambert, vivement attaquée par les Prussiens devant Kaiserslautern, arrête l'ennemi et opère sa retraite sans avoir été entamé.

Vers cette époque se forme l'armée de Sambre-et-Meuse, et le général Desbureaux reçoit l'ordre de défendre le pays compris entre la Sarre et la Moselle, de couvrir les places de Sarre-Libre et de Thionville, et de se jeter dans cette dernière place pour la défendre jusqu'à la dernière extrémité en cas de siège.

Lors de la marche de l'armée de la Moselle sur Trèves, il commande la division du centre. Il fait à l'ennemi un grand nombre de prisonniers, et emporte de vive force la batterie du pont de Consarbrück. L'armée se porte ensuite sur Mayence et passe l'hiver devant cette dernière place. Non compris dans le travail d'organisation du 25 prairial an III (), il rentre dans ses foyers avec le traitement de réforme le 1er messidor () suivant. Remis en activité le 5 thermidor an VII (), il a alors le commandement de la 12e division militaire.

Les Vendéens ont repris les armes et Desbureaux parvient à rétablir l'ordre dans sa division, non sans avoir battu et dispersé de nombreux rassemblements d'insurgés, notamment le 12 brumaire an VIII () lors de la bataille des Aubiers, où ses troupes tuent 500 hommes. Il reçoit, le 11 frimaire (), l'ordre de se rendre à l'armée gallo-batave. À son arrivée à Paris, il trouve un contre-ordre qui le renvoie dans l'ouest de la France où l'insurrection a reparu, et il y reste jusqu'au 1er ventôse an IX (), époque à laquelle il est de nouveau placé en traitement de réforme.

Mis à la disposition du ministre de la marine le 30 brumaire an X (), il part pour Brest le 18 nivôse () suivant, afin de prendre le commandement de la deuxième expédition de Saint-Domingue.

Rentré en France le 20 germinal an XI (), et maintenu dans le traitement d'activité par décision du premier Consul du 30 messidor () suivant, il est nommé membre de la Légion d'honneur le 4 germinal an XII (), et appelé au commandement de la 7e division militaire le 30 fructidor an XIII ().

Passé à celui de la 5e division militaire le , il reçoit le titre de baron de l'Empire le , et la décoration d'officier de la Légion d'honneur le . Le , il est fait commandeur de la Légion d'honneur par le roi Louis XVIII.

Il continue d'exercer ses fonctions jusqu'au retour de Napoléon Ier de l'île d'Elbe, mais une ordonnance royale du prononce son admission à la retraite.

Il meurt le 26 février 1835, à Paris, et il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (38e division)[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 130

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Cet article contient des extraits d'un document provenant du site La Vie rémoise qui autorise l'utilisation de son contenu sous licence GFDL.